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Être une maman sans s’oublier — Texte : Stéphanie Dumas

Dans chaque maman, il y a une femme. Lorsqu’on devient mère, notre vie est transformée à tou

Dans chaque maman, il y a une femme.

Lorsqu’on devient mère, notre vie est transformée à tout jamais. Nous devons répondre aux besoins de ce petit être qui devient notre priorité. Ce petit être qui devient le centre de notre univers. Les enfants sont ce que nous avons de plus précieux. Nos enfants dépendent de nous, mais nous avons aussi besoin d’eux.

Par contre, nous devrions toutes essayer de ne pas nous oublier dans ce tourbillon qu’est notre quotidien. Oui, je sais, il y a tant à faire que nous repoussons toutes au bas de la liste les moments que nous nous réservions pour nous au premier imprévu.

Quand avez-vous pris un moment pour vous la dernière fois ?

Je ne parle pas d’une vingtaine de minutes dans le bain ou pour regarder votre cellulaire dans la voiture, mais d’un vrai moment pour faire une activité et décrocher de votre rôle de maman ?

Pourtant, nous ne devrions pas repousser ces moments aussi facilement. Nous devrions mettre un peu plus l’accent sur ces instants pour notre bien-être et même celui de nos enfants ou de notre famille. Si nous pensons à nous et que nous sommes heureuses, nous serons en mesure d’offrir une meilleure version de nous à ceux qui sont le centre de notre vie. Il faut savoir miser sur soi.

Si vous le pouvez, demander l’aide de vos proches pour vous offrir des moments de répit pour vous. Même s’ils sont peu fréquents, ces moments sont bénéfiques. Une maman ne devrait pas toujours passer en dernier. Une maman, c’est la personne qui compte le plus pour ses enfants. Cette maman est aussi une personne à part entière avec des rêves, des aspirations et des besoins. Une maman a besoin de temps pour elle. Elle a besoin d’une vie sociale, d’amour, de réconfort, de temps pour elle-même. Elle mérite également de pouvoir se poser et prendre du repos. Une maman a besoin de douceur et de tranquillité pour refaire le plein d’énergie.

Entre mamans, soutenons-nous pour nous offrir du temps pour nous.

Stéphanie Dumas

Du temps pour moi – Texte: Véronique Daigle

Il y a bientôt huit ans, je mettais au monde mon premier enfant. Un beau

Il y a bientôt huit ans, je mettais au monde mon premier enfant. Un beau et grand garçon qui allait me montrer ce qu’est l’amour inconditionnel. Je me souviens de son premier sourire, de ses pleurs que j’ai consolés et de sa fragilité. Je me remémore le rythme de ses battements de cœur quand je le gardais collé sur moi et son odeur sur ma peau qui me rassurait à sa façon. Les jours passaient et mon amour grandissait. Si tu savais comment je m’y suis investie, comment je lui ai donné la plus grande partie de ma vie. 

Deux ans plus tard, une jolie princesse s’est ajoutée à notre famille. Elle est arrivée fragile et prématurée, et j’ai dû m’oublier pour m’assurer qu’elle allait bien cheminer. Les gens qui pensent que l’amour ne se multiplie pas n’ont certainement jamais eu d’enfant. Cette petite merveille m’a fait réaliser qu’être maman est certainement le plus beau des cadeaux et que ma mission première serait de protéger mes enfants et de les aimer jusqu’à mon dernier souffle.

Devenir maman ne vient pas avec un guide. Il y a souvent des essais et des erreurs. Nous agissons avec notre instinct et souhaitons simplement le bonheur de nos enfants. Voilà ce qui me motive depuis presque huit ans : le bien-être de ma famille, de mes enfants.

Cette nouvelle vie de mère vient avec son lot de responsabilités. Il n’y a plus juste mon nombril à m’occuper, mais la sécurité et la santé de mes deux nouveaux protégés. Avec la routine et le temps que je leur consacre, mes journées sont très bien remplies. Entre le boulot et la maison, je peine à remplir toutes mes obligations.

Par moment, je me surprends même à penser à la dernière fois où je me suis vraiment arrêtée. Le dernier temps que je me suis totalement accordé. Il y a certainement des petites journées où mes amours vont chez leurs merveilleux grands-parents, mais du temps vraiment pour moi… en ai‑je tant ?

Mes enfants vont continuer à grandir et à me demander. Je vais continuer à les écouter et à les guider. Toutefois, après cette petite prise de conscience, j’ai envie de me donner le droit de prendre plus de temps pour moi. Du temps qui me fera grandir comme maman et qui me fera encore plus apprécier le rôle que je dois jouer maintenant.

Il n’y a pas de guide pour devenir la meilleure des mamans. Il n’y a pas de recette gagnante pour savoir combien de temps l’on doit investir, mais il y a certainement une chose que je sais. Une maman qui prend du temps pour elle est indiscutablement une maman qui comprend qu’elle est elle aussi importante dans cette relation qu’elle a avec ses enfants.

Un jour à la fois… voilà ce que je me souhaite. Un jour à la fois… pour moi et mes enfants.

Véronique Daigle

Petite maman, « sors danser! »

« Oui, tu l’aimes ton nouveau petit bébé, tu l’aimes tellem

« Oui, tu l’aimes ton nouveau petit bébé, tu l’aimes tellement que tu es en train de t’oublier. Alors, sors danser pour une soirée! »

J’ai été comme toi tu sais… Lorsque je suis devenue mère, mon attention n’était centrée que sur mon nouveau‑né. Il était le plus beau, le plus charmant, le plus fin, le plus drôle, il était le plus plus plus, et le tout tout tout. Tout comme toi, petite maman, j’ai développé un lien intense avec mon enfant, et personne ne pouvait comprendre ça. J’étais FULL en amour et en admiration.

En le mettant au monde, j’ai réalisé que j’avais un grand rôle à jouer. Je m’étais fixé des attentes et des responsabilités plutôt élevées face à mon rôle de maman, probablement comme toi! On va se l’avouer, devenir maman peut surprendre parfois. En tout cas, ça a été mon cas!

Pendant des années, je n’avais que moi à qui je devais penser et dont je devais me préoccuper. La vie était simple, paisible et sans stress! Mon quotidien a vite été remplacé par la nécessité de prendre en charge cette autre personne que moi. En fait, j’étais probablement comme toi, petite maman : toute mon attention était dirigée vers mon enfant et tranquillement, j’ai banalisé (voire ignorer) mes propres besoins.

J’avais tellement peur de ne pas être assez :

  • présente, et ce, malgré ma présence à ses côtés jour et nuit ;
  • disponible, et ce, même si j’étais disponible jour et nuit ;
  • bonne mère, et ce, même si j’y mettais toute mon énergie!

J’avais peur de quitter mon bébé, car il était l’être le plus merveilleux. Lorsque je le quittais, je vivais un gros manque. Je ressentais un vide à l’intérieur puisque je m’ennuyais de sa petite binette. Plus rien ne m’attirait, car je m’étais persuadée que rien ne valait la peine, sauf si ça tournait autour de mon bébé.

J’avais omis que j’étais une femme et que je pouvais vivre autre chose de merveilleux en dehors de mon rôle de maman. Pire encore, je vivais une énorme culpabilité dès que j’avais une petite pensée pour ma personne!

Je crois que les gens autour de moi le voyaient. Mais moi, je souriais. J’étais convaincue d’être super équilibrée, puisque j’avais le plus beau trésor entre les mains.

Un jour, ma mère m’a regardée et m’a dit : « Va danser, ma fille! »  Quand j’ai entendu ses mots, les deux bras me sont tombés! Elle avait remarqué que tranquillement, mon rôle de maman avait commencé à me peser sur les épaules. « Va danser, ma fille! Tu en as besoin. »

« Va danser! »… Ces mots me sont restés en tête pendant quelque temps avant que je comprenne réellement ce que ma mère me disait. J’ai compris que ma mère me passait le plus grand message du monde en me disant que je devais m’occuper de moi également. Qu’elle remarquait tout mon dévouement envers mon enfant, mais que je m’oubliais tranquillement.

Elle venait de me donner l’autorisation que je n’arrivais plus à me donner. L’autorisation de me retrouver en tant qu’individu. D’arrêter de vivre avec de la culpabilité et de pouvoir me donner du temps, du bonheur, de la valeur et de l’amour en tant que femme et en tant que personne tout simplement.

J’ai compris que pour bien aimer les autres autour de moi, je devais me préoccuper de moi aussi. J’ai compris que pour bien aimer, je devais aimer la vie que j’avais choisi de vivre et que je devais trouver un bel équilibre.

Par ces simples mots, ma mère m’a enseigné que le bonheur d’être mère est important, mais que prendre du temps pour moi est une nécessité. Satisfaire mes besoins, prendre soin de moi, m’accorder de la valeur humaine ne signifie pas que je suis égoïste, bien au contraire. Penser à moi contribue à mieux m’occuper des autres! De mon enfant.

Alors, si un jour, je te vois perdre ton beau sourire, petite maman, je t’inviterai à danser! Et si tu hésites à m’accompagner, appelle ta maman et écoute‑la. Elle te dira :

« Ok ma belle, sors danser, je vais garder! »

Maman Gonflée

Deux heures pour moi

On a déménagé cet été. On a fait des boîtes pendant des mois.

On a déménagé cet été. On a fait des boîtes pendant des mois. Tous les soirs, tous les congés. En arrivant dans la nouvelle maison, il fallait faire plusieurs travaux. Puis redéfaire des boîtes. Puis préparer la rentrée scolaire. Bref, ça fait trois mois que nous sommes dans notre nouvelle maison, et on commence tout juste à s’y poser réellement.

Lundi arrive, je regarde mon agenda. Je prévois les rendez-vous, prépare les réunions et fais ma traditionnelle to-do list pour la semaine. Et je remarque quelque chose de vraiment inhabituel. Vendredi après-midi. Il n’y a rien à mon horaire. Je vérifie et contrevérifie. C’est bien vrai. De 13 h à 15 h, je n’ai rien de prévu. Rien.

Pour plusieurs d’entre vous, c’est peut-être une chose habituelle. Mais pour moi, c’est juste l’équivalent de la veille de Noël. Faut le prendre quand ça passe, pis j’ai le goût de me gâter. Je réalise que ça fait plusieurs mois que je n’ai pas eu une petite minute pour moi. Je ne suis pas le genre de personne qui s’arrête facilement, disons‑le. Mais là, j’ai deux heures à moi, juste à moi.

Pis ça m’excite! Je pense à tout ce que j’aimerais faire… Je m’emporte à rêver à toutes les petites activités qui me rendaient heureuse, avant ma vie de maman. Qu’est-ce que je pourrais bien faire de tout ce temps? Aller magasiner? Monter à cheval? Prendre un bon bain moussant? Aller dîner avec une amie? Faire une vraie sieste? Les possibilités sont infinies. J’te jure, je suis tellement excitée qu’on dirait que je vais monter le Kilimandjaro. T’sais, quand c’est rendu que deux petites heures pour moi représentent une épopée risquée!

Vendredi arrive. Midi sonne. Je pense encore à ce que je vais faire. Et je pense à tout ce que je ne ferai pas. Pas de vaisselle. Pas de visite ni de bénévolat. Pas de ménage. Surtout, pas de pliage de linge. Pas de correction d’examens. Non, madame. Et surtout, pas de culpabilité.

J’ai pris mes deux petites heures pour moi, et on est allées faire un tour ensemble. Je suis allée manger dans un restaurant que j’adore, et que je ne me permets pas souvent. Je suis allée m’acheter deux paires de bottes. Pas une, deux. C’est la première fois que je m’achète quelque chose pour moi depuis environ cinq ans. J’te jure, je porte encore mes bobettes de maternité. Honte à moi…

Et là, j’entends déjà plusieurs mamans qui seront outrées de ces quelques lignes et qui prôneront le temps pour soi. Mais honnêtement, un p’tit après-midi une ou deux fois par année, j’ai juste pas besoin de plus que ça. Je ne pars pas en voyage dans le Sud, sans mes enfants. Je préfère voir leurs yeux s’émerveiller chaque fois qu’on va à l’aquarium. Je ne vais pas au gym. Je préfère aller courir avec les enfants au parc. Je préfère nettement une soirée de film collée avec mes enfants qu’une soirée où je dois endurer des talons hauts. Je suis peut-être mal faite, mais j’adore ma vie de maman. Et non, je n’ai pas besoin de m’en évader.

À 15 h pile, j’étais debout devant l’école de mes enfants quand la cloche a sonné. Parce que j’aurais pu prolonger mon séjour de congé, mais que j’avais trop hâte de les retrouver. Ma grande fille a vu mes nouvelles bottes dans l’auto. Je vous le jure, elle m’a dit : « Wow! Elles sont trop belles tes nouvelles bottes, maman! T’as bien fait de te faire plaisir! » Et son sourire m’a fait encore plus plaisir que ma nouvelle paire de bottes elle‑même.

Je pense que c’est aussi ça, la vie de maman. C’est rêver d’avoir une minute pour soi, pour ensuite passer cette minute à penser à nos enfants. Parce que dans dix ou quinze ans, les enfants auront quitté la maison. Je pourrai m’acheter toutes les bottes que je veux et prendre tous les après-midis pour moi. Mais je ne pourrai jamais revenir en arrière. Si je ne profite pas de mes enfants maintenant, il sera trop tard. Je ne veux rien manquer de leur enfance. Et je veux que mon amour et ma présence marquent leurs souvenirs. Parce que plus tard, ils ne se rappelleront pas mes nouvelles bottes. Mais ils se rappelleront leur maman qui les attendait devant l’école quand la cloche sonnait.

Joanie Fournier

 

Le sport dans ton emploi du temps – Texte: Gwendoline Duchaine

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Les enfants, la job, l’épicerie, le lavage, la maison, les chiens, les activités, les devoirs, les trajets… je ne sais pas pour vous, mais personnellement, mes journées sont très remplies! Dans ce rythme infernal, j’ai décidé, depuis plusieurs années maintenant, de me garder du temps pour MOI.

J’ai un besoin vital de faire du sport quotidiennement. Marcher le soir avec de la musique dans les oreilles, patiner, courir, m’entraîner, jouer dans la neige, faire du vélo… tous les moyens sont bons pour faire sortir le méchant au moins une heure par jour! J’ai besoin de cette heure-là! Après ma journée de travail, après le souper, entre deux trajets : je me dégage du temps dans notre planning pour faire du sport.

Plein de gens me disent : «Comment tu fais? Je n’ai pas le courage! Je n’ai pas le temps!» Chaque année, je regarde mon entourage prendre des résolutions, payer un abonnement au gym, se donner des objectifs épeurants, pour finalement s’essouffler après deux mois et demi.

Ma solution : faire du sport chez moi!
Une séance d’abdos dans mon sous-sol pendant que le souper mijote, un cours de fitness (vivent les vidéos en ligne!) pendant les devoirs des enfants. Chaque soir, je me pose et je m’organise pour savoir quand et comment je vais faire du sport le lendemain.

Et je le note dans l’emploi du temps!
– Maman, peux-tu m’amener à 14 h samedi chez mon amie?
– Non, regarde mon cœur, samedi je patine de 13 à 15 h. J’irai te mener après.

Et je me tiens à ce que j’ai décidé de faire même si la progéniture insiste! Pour moi, c’est aussi important qu’une réunion ou un rendez-vous chez le médecin. C’est ma santé, mon équilibre et de fait, celui de ma famille. Mon conjoint et mes enfants respectent ça; anyway, je ne leur donne pas le choix!

Et vous? Comment faites-vous pour vous organiser et avoir du temps pour vous? Si, en 2018, on choisissait de prendre soin de soi toute l’année?

 

Gwendoline Duchaine

 

5 signes qui démontrent qu’une petite pause d’enfants vous ferait du bien

1- Vous passez devant le miroir et vous vous faites peur à

1- Vous passez devant le miroir et vous vous faites peur à vous-même.

Non, ce n’est pas normal. Il arrive parfois que l’on ait moins de temps à se consacrer, surtout lorsque les enfants sont bébés, mais il ne faut pas pour autant se négliger. Prendre soin de soi afin de mieux prendre soin des autres. Pas toujours évident, mais si important.

2- Vous ne vous rappelez pas la dernière fois où vous êtes sortis sans les enfants.

Que ce soit seul ou en amoureux, il faut parfois se ressourcer afin de revenir en pleine forme. Cela ne veut pas dire que nous aimons moins nos enfants, nous voulons simplement une petite pause. Et pour ceux qui sont en couple, eh bien, prenez du temps pour vous. Un jour, les enfants quitteront le nid familial, alors tentez de ne pas vous perdre en cours de route.

3- Les pleurs ou même les rires de vos enfants sont devenus des sons irritants.

Oui, ça arrive. Un son si pur et si beau peut se transformer en vraie sirène irritante lorsque nous sommes épuisés. Vaut mieux se retirer, prendre l’air et revenir une fois calmé. À défaut de pouvoir s’évader le temps d’une sortie, une simple marche ou aller courir un peu peut parfois nous épargner bien des maux.

 

4- Vous avez des taches inconnues ou du vomi de bébé sur votre chemisier, vous en êtes conscients/conscientes et vous sortez quand même de la maison ainsi.

Si cela arrive occasionnellement, ok, ça nous est tous déjà arrivé ! Nous courons à gauche, à droite et la plupart du temps, nous sommes à bout de souffle. Mais si cela est rendu une habitude, arrêtez-vous un moment. Je crois que vous êtes dû pour prendre du temps pour vous, tout simplement.

5- La seule chose dont vous parlez, ce sont vos enfants.

Nous les aimons tellement, c’est normal. Mais il y a d’autres sujets de discussion. Encore pire si vos amis n’ont pas encore d’enfants ! N’oubliez pas vos passe-temps ou vos centres d’intérêt. Ne VOUS oubliez pas.

Geneviève Dutrisac

Mon premier weekend de filles

Parce qu’il y a une première fois à tout, il aura fallu que j’

Parce qu’il y a une première fois à tout, il aura fallu que j’atteigne quarante ans avant de vivre une escapade entre copines.

Parce que la maman en moi ne se l’autorisait pas.

Parce que je me disais que ce temps que j’allais prendre pour moi toute seule, je le passais loin de mon homme, loin de mes filles. Le fameux bouton de la culpabilité.

J’ai finalement compris.

J’ai compris que cette escapade, elle me recentre. J’ai compris qu’elle me permet de retrouver mon équilibre. Du coup, j’ai le sentiment de faire un cadeau à ma famille puisque je rentre à la maison ressourcée et épanouie.

Jusqu’à ce weekend, j’ignorais que j’allais avoir la piqûre; trois jours entre amies, dans un chalet luxueux, en nature, à ME dorloter… Juste wow!

Manger beaucoup, manger bien.

Cuisiner dans la rigolade, sans trop réfléchir.

Chanter (fort), danser (mal), faire des folies (plus que d’habitude).

S’autoriser à faire un petit roupillon, à lire.

Se faire des confidences, s’écouter… Constater qu’on vit toutes nos chagrins, nos épreuves, nos déceptions.

Partager nos bonheurs. Réaliser la chance qu’on a.

Faire une séance de yoga, en toute modestie. Compléter la détente par un sauna et une douche froide.

Et comme si ce n’était pas suffisant, se retrouver dans le spa avec un cocktail qui annoncera le début d’une soirée qui, comme la précédente, sera mémorable.

Ne pas se prendre au sérieux, mettre son cœur d’enfant au premier plan et s’attendre à tout! Se laisser aller…

Mon premier weekend de filles s’achève et j’ai déjà réservé ma place pour l’an prochain.

J’ai consolidé des amitiés, fait des rencontres inoubliables. J’ai surtout retrouvé la femme que j’étais et je rentre chez moi le cœur léger, prête à prendre soin de mes filles et de mon homme.

J’ai compris qu’avant de prendre soin des autres, je dois d’abord prendre soin de MOI.

Namasté

Karine Lamarche

 

Quand un vendredi après-midi devient une thérapie

Il faut mettre les choses au clair, nous aimons tous nos enfants MAI

Il faut mettre les choses au clair, nous aimons tous nos enfants MAIS….

Oui, il existe un mais. Quand tu deviens maman, ton temps seul avec toi-même peut ressembler davantage au désert du Sahara qu’aux chutes Niagara. Les puristes vont dire : « Voyons, prendre du temps pour soi est nécessaire, tu dois le faire, tu as le droit d’avoir ta vie et ta propre identité. » Justement, la gestionnaire de PME familiale trop parfaite, moi je ne gère pas de l’équilibre, je gère du déséquilibre. Prendre du temps pour moi, oui je le fais, mais on dirait que c’est plutôt la spontanéité qui se fait plus rare avec les années.

Avant, c’est-à-dire quand j’avais juste moi et ma petite personne à m’occuper, je pouvais partir sur un flip de même un dimanche après-midi et faire une virée des boutiques. Maintenant, soyons franches, il faut que tu le planifies ou encore que tu amènes un ou tes enfants avec toi.

Je vais être honnête, je vais souvent magasiner avec ma fille. Parfois, quand elle est dans une bonne journée, je vous le dis : c’est une excellente styliste et elle m’a souvent sortie de ma zone de confort pour acheter des vêtements plus uniques. Cependant, des fois, tu as besoin d’être seule avec toi-même et tes pensées.

Dernièrement, il m’est arrivé d’avoir un vendredi après-midi toute seule avec mes pensées. Un de ces trop rares moments de spontanéité. Comme le monsieur dormait après avoir travaillé toute la nuit et que l’héritière était à son travail, c’est-à-dire l’école (c’est mon argument secret quand j’entends le matin : « Je ne veux pas aller à l’école! »), j’avais trois heures pour moi dans un centre commercial!

Je me suis stationnée où je veux et sans avoir à dire « Attention aux autos en sortant ». Je suis entrée d’un pas décidé et je me suis dirigée vers la foire alimentaire. Là, pas d’arches d’or ou de « Non, moi je ne veux pas ça ». Juste mon choix, mon cabaret et ma tranquillité.

Je n’avais pas un gros budget pour cette virée, mais je voulais juste prendre le temps de prendre le temps et de regarder ce qui me tentait. J’avais eu une semaine plus difficile avec un manque de motivation au travail et une baisse d’énergie, je voulais juste prendre soin de moi. Après avoir mangé à mon rythme, j’ai fait le tour des boutiques qui me tentaient et j’ai fait quelques achats, mais j’ai aussi pris le temps de juste regarder.

Je suis passée devant des boutiques pour enfant, mais non, je n’ai rien acheté. Et pour être certaine de ne pas le faire, je ne suis même pas entrée. Je pense que cette habileté se développe avec le temps!

Ensuite, je suis allée chercher ma fille à l’école. Elle a vu les sacs dans la valise, des sacs qu’elle ne reconnaissait pas. Elle m’a demandé : « Il n’y a rien pour moi? » Non ma chérie, seulement des choses pour maman. Oui, elle était un peu triste, mais vous savez quoi? Elle s’en est remise assez rapidement. Après tout, c’était vendredi pizza!

Et la fin de semaine a commencé dans le calme et la douceur. J’avais pris le temps de déposer bagages et de me ressourcer. Mon énergie était vraiment meilleure pour gérer ma PME familiale. Je m’étais fait une petite thérapie du vendredi pm sous le signe de la spontanéité. Je regarde cela et je me dis que plus je vieillis comme mère et meilleure je suis. Ah! Oui, c’est la sagesse et l’expérience.

Je vous souhaite à toutes de vivre une petite thérapie un vendredi après-midi!

Evelyne Blanchette