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Je ne sais pas comment je fais, mais je le fais – Texte : Kim Boisvert

La réceptionniste de ma chiro me racontait que son chien avait le cancer et qu’elle était inqui

La réceptionniste de ma chiro me racontait que son chien avait le cancer et qu’elle était inquiète tous les jours quand elle partait travailler puisqu’elle ne sait pas combien de temps il lui reste. Ce matin-là, elle était émue. Il lui avait paru fatigué, qu’elle m’avait dit.

J’étais là, le dos barré, les cernes au talon, et je l’écoutais avec bienveillance parler de la mort imminente de son « bébé » de onze ans. Elle racontait qu’elle devait cacher son traitement de chimiothérapie dans ses croquettes pour qu’il le mange. Un monologue émouvant rempli d’inquiétude. Je le sentais dans sa voix. Je le voyais dans ses yeux ; elle était morte d’inquiétude.

Je ne sais pas comment elle en est venue à me parler de sa bête poilue qui a le cancer du rectum. J’étais peut-être trop occupée à tenter de respirer sans bouger afin d’éviter la douleur de mon tour de rein. Puis elle a dit :

« Je sais pas comment les parents d’enfants malades font. »

Et je me suis entendue lui répondre : « On le sait pas non plus. »

Silence.

J’ai alors vu ses yeux plissés passer au-dessus de son paravent en Plexiglas COVID-proof. Des yeux saisis par des mots lourds, un brin coupables.

« Ma fille a la leucémie », que je lui dis.

Elle s’est excusée de me parler du cancer de son chien. Je l’ai rassurée. Elle a de la peine. Elle est inquiète. Son chien, c’est comme son bébé. Je suis humaine, je peux facilement faire preuve de compassion. On s’attache à nos bébés à poils !

Je comprends. Très bien.

Devant le manque de mots évident, elle a changé de sujet. Je l’ai laissée parler de la pluie et du beau temps, mais ma tête était ailleurs. Pourquoi changer de sujet ?

Pourquoi ne pas justement en parler. Ma fille a la leucémie. Comment je fais ? Aucune idée. Mais je le fais. J’avance, je dors sur les chaises d’hôpital et je pleure dans la salle de bain de l’unité d’oncologie. Quand elle a des ponctions lombaires, chaque fois, je maudis le ciel que ça ne soit pas arrivé à moi au lieu d’elle. Avoir un enfant malade, c’est vivre avec le sentiment continuel que la mort te guette. Même si ça va bien, même si c’est de bon augure. Parce qu’on sait jamais quand ça peut virer de bord. Elle n’avait pas le cancer et BANG, le lendemain elle l’avait. Alors on avance, on crie, on pleure, on rit et on célèbre. On apprend nos limites et on les dépasse. Pas par choix. Le choix, on l’a pas.

Je fais le tour de mes choix de vie et le compte est facile à faire. Elle a quatre ans, j’en ai trente-cinq. Mes choix douteux dépassent les siens, on va se le dire. Quand je vois ses petits yeux fatigués me demander quand on rentre à la maison, devoir lui dire que le traitement n’est pas encore fini, à cet instant, je ne sais pas comment je fais.

Mais je le fais.

Kim Boisvert

À toi, petite rose

Il était une fois, une petite fleur du nom de rose qui se retrouva sur une

Il était une fois, une petite fleur du nom de rose qui se retrouva sur une petite chaise noire, dans un corridor vide d’un hôpital désinfecté. Pas beaucoup de bruit. Une patiente qui sort d’un bureau. Un médecin qui prend le dossier de la rose. Elle écrit dessus. C’est long, c’est trop long. La petite rose a les mains moites. Le cœur qui bat plus fort que jamais. La gorge s’assèche. La rose se dit : « Ben voyons, je suis trop jeune pour être une rose ». Elle entend son nom. Elle entre tout doucement dans le bureau qui lui fait redouter le pire. On lui demande si elle a déjà eu ses résultats. Non, personne ne lui a parlé depuis dix jours. C’est alors qu’une bombe se largua sur elle. « Madame Larouche, je n’ai pas de bonnes nouvelles pour vous. Vous avez le cancer du sein ». Ouf, c’est alors que la rose devint une vraie rose.

La rose, c’est moi. J’ai appris depuis quelques jours qu’un intrus s’est introduit dans mon sein. Je ne l’ai pas invité, mais il est entré par effraction. J’ai toujours eu peur de lui, depuis mon plus jeune âge. J’avais peur que ce soit contagieux quand ma marraine dormait dans mon lit. Quand elle quittait, je voulais laver mes draps, car t’sais, à 7 ans, il est possible qu’on pense que le cancer se donne comme ça! Ensuite, les années ont passé et j’ai toujours fait l’autoexamen de mes seins. Toujours! Mais, il régnait toujours une grande angoisse. En février, j’ai même demandé à mon médecin de vérifier, car je ne savais pas pourquoi je capotais. Mais, tout était beau, aucune bosse.

Le mois de juin est arrivé, ma fête aussi. Là, j’étais pas folle. J’étais certaine qu’un truc étrange était dans mon sein droit. Une bosse que je n’avais jamais vue dans le passé. Deux jours ont passé sous l’angoisse totale. On me répétait : « Ben voyons Karine, c’est rien, juste une petite bosse, capote pas ». Pas convaincue du tout. J’ai décidé d’appeler le médecin, même si en temps de COVID, je n’avais vraiment pas envie de me rendre dans une clinique. Mon médecin a essayé de faire un diagnostic par téléphone, mais elle s’est bien rendu compte qu’elle ne pouvait pas examiner ladite bosse à travers le téléphone.

Le lendemain, je suis déjà dans son bureau. Elle regarde et constate que c’est vrai, j’ai une bosse. Mais elle n’est pas inquiète du tout. À mon âge, 34 ans, il est très fréquent que des kystes se développent dans la poitrine. Elle me dit qu’elle ne peut pas prendre de risque. Mammographie et écho sont prescrits. Elle me précise encore qu’elle n’est pas inquiète, mais que parfois, il y a de mauvaises surprises.

À peine une semaine plus tard, je teste la mammographie. Bon, j’ai un peu l’impression qu’on fait de mes seins des galettes, mais ce n’est pas si mal. Par contre, ma bosse est haute, pas trop loin de la clavicule, pas évident de la mettre dans le lot des photos. La petite dame réussit tant bien que mal à joindre la bosse à la photo de famille. Je quitte le bureau. J’ai déjà mon rendez-vous quatre jours plus tard pour l’écho. Dans la même journée, on m’appelle pour me dire que la radiologue veut me voir le lendemain. Je lui précise que j’ai déjà un rendez-vous, mais elle ne l’avait pas vu. Alors on le garde comme il était.

Le lundi, je me présente pour mon écographie. La dame ne m’apparaît pas des plus sympathiques, mais elle semble connaître son travail. Elle m’examine et à la fin me dit que je dois faire une biopsie en me disant seulement « en échographie, c’est soit noir, soit blanc mais toi, c’est gris. » Le stress embarque vraiment beaucoup.

Le vendredi suivant, j’ai déjà la biopsie. Là, on me dit de relaxer, ça ne semble pas être rien de cancéreux, mais on procède tout de même à la biopsie. Environ dix jours plus tard, la clinique du sein m’appelle et me dit qu’ils rencontrent toutes les patientes qui ont fait la biopsie. Donc j’ai un rendez-vous quatre jours plus tard. J’ai commencé à stresser encore plus à ce moment. Surtout que mon médecin ne me donnait pas de nouvelles.

Finalement, j’ai réalisé que mon sixième sens avait été très fort. Que malgré qu’on me dise que je stressais pour rien et que j’étais folle, m’écouter a été la meilleure chose qui soit. Un mois est passé entre ma découverte et le résultat. Je considère que ça a été très rapide. Que grâce à tous les choix que les professionnels ont fait, j’ai un stade moins avancé. Je n’ai pas encore tous les détails du cancer qui s’est incrusté, mais j’ai confiance que je m’en sortirai.

Je ne vous cacherai pas que les premiers jours ont été semblables à ceux que j’aurais vécus si je m’étais fait frapper par un 53 pieds. Un choc! J’ai pleuré, pleuré encore. J’ai imaginé ma vie se terminer. J’ai cherché comment le dire aux enfants, car oui, j’ai trois enfants (11, 5 et 2 ans). Je me suis imaginé ne pas les voir grandir. J’ai découvert de merveilleux groupes sur Facebook de gens qui ont passé par un chemin semblable. Je me suis un peu calmée, j’ai profité du temps où j’allais encore bien pour faire des activités que j’aime. J’ai discuté avec une femme pas beaucoup plus vieille que moi qui est passée par là. Elle m’a fait du bien avec son positivisme.

Je ne suis pas encore avancée dans le processus. Je ne connais même pas les traitements que j’aurai à l’heure où j’écris ce texte. Mais je peux confirmer que d’en parler à répétions, que de vivres ma peine et mes frustrations m’ont aidée dans l’acceptation. Je ne suis pas « heureuse » de vivre cela, mais je me dis que même si je n’ai pas choisi d’avoir cet intrus, je choisis l’attitude que j’aurai face à lui.

Pour toutes les roses qui me liront, je vous envoie une belle dose d’amour et de courage. Pour les autres, profitez de votre santé, elle est précieuse plus que vous ne le croyez.

Karine Larouche

Ma peau malade

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J’ai honte de ma face. Je le sais, je ne devrais pas. Mais j’ai honte pareil. Ma peau boutonneuse, cicatrisée, craquelée, enflée, infectée, je la trouve dégueu. Ben oui. Je l’ai écrit. J’étais tannée de le dire juste devant mon miroir.

En fait, je le dis dès que je passe devant un miroir, mais je ne me regarde même plus dans la glace, sauf pour me badigeonner de fond de teint. J’ai beau dire à mes enfants de s’accepter comme ils sont, de se trouver beaux, de ne pas laisser le jugement des autres les affecter… je ne suis plus capable de m’en convaincre moi-même.

Après plus de trente ans à souffrir d’acné, je pense que j’ai le droit, hein, d’être à boutte?

J’ai tout essayé : les méthodes de nettoyage appropriées (pas trop souvent, juste assez, avec les bons produits non comédogènes), les produits en vente libre, les produits gardés secrets par le pharmacien, les traitements médicamenteux pendant six mois ou un an (ceux pour lesquels il faut signer des promesses de se protéger avec trois pouces de condoms parce qu’un bébé pondu pendant le traitement naîtrait avec un bras dans le front), les antibiotiques topiques, les antibiotiques oraux… Jusqu’à date, mon meilleur allié, c’est l’huile d’arbre à thé.

J’ai évidemment réduit le stress et l’impact des polluants extérieurs. J’ai modifié mon alimentation, je rencontre une nutritionniste, j’hydrate ma peau et je bois beaucoup d’eau. Contraception ou pas, ça revient, cette affaire-là. Pas mal trop vite! J’ai à peine le temps de réparer ma peau et mon estime après une crise acnéique que ça me saute à nouveau dans le visage, comme une vieille corneille frue dans un pare-brise sur l’autoroute. Ça démange, ça s’accroche. Je dois être attachante, mais je préférerais prendre mes distances avec ces bactéries-là. Mes complexes gonflent aussi vite que les bosses dures sur mon menton.

Depuis des mois que je me dis que je devrais bien écrire ce texte. Des mois que je me dis que je ne dois pas être la seule à vivre avec une maladie de peau qui persiste. L’acné, on dit souvent que c’est la bête noire des adolescents, mais rendu à l’âge adulte, personne n’en parle. Pas parce que ça n’existe pas, juste parce que c’est presque aussi tabou que le salaire qu’on gagne. Si on n’en parle pas, personne ne va le remarquer, n’est-ce pas…

Et là, j’ai décidé d’en parler. On ne devrait pas avoir à se cacher la face malgré notre acné. On ne devrait pas avoir honte de notre peau malade. On ne devrait pas hésiter à aller chercher de l’aide pour la soigner.

Ce n’est pas une maladie dangereuse, bien sûr. Mais elle laisse tout de même deviner des problèmes sous-jacents (stress, débalancement hormonal, intestins qui fuient, etc.). Sans compter ses effets secondaires : les traces évidentes qu’elle laisse sur la peau ad vitam eternam, l’estime personnelle en chute libre, le refus de sortir de la maison, le retrait (ou le rejet) social, l’augmentation du stress… et la roue tourne.

Si vous avez des super trucs qui ont sauvé votre face, on est preneurs!

Nathalie Courcy

 

Tous les espoirs sont permis

Tous les espoirs sont permis

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Tous les espoirs sont permis

Puisque mon dernier texte sur les migraines a fait beaucoup réagir, j’ai eu envie de vous partager où j’en suis rendue dans mes démarches de guérison et de vous parler du nouveau médicament qui vient d’être homologué par Santé Canada. Lorsque j’ai écrit ce texte (Les migraines… plus qu’un simple mal de tête), cela m’a permis de constater que je n’étais pas la seule à vivre avec des migraines chroniques sévères. Bien sûr que je savais que je n’étais pas la seule, mais le fait de lire vos témoignages fut un réel choc, car c’est à ce moment que j’ai vraiment réalisé l’ampleur de ce fléau. Beaucoup de gens souffrent de ce mal et peu de ressources nous sont offertes.

Pour ma part, après de nombreux essais thérapeutiques et naturels, mon neurologue m’a suggéré le Botox. Eh oui, la toxine botulique est utilisée pour bloquer l’influx nerveux au niveau de la boîte crânienne et ainsi diminuer le nombre et la fréquence des migraines. Ces injections sont coûteuses et quelque peu douloureuses, et prennent un certain temps à agir. J’ai commencé ce traitement en mai 2018 et en novembre, je n’étais toujours pas soulagée. Difficile de faire confiance en ce médicament et de garder espoir d’être un jour une personne normale. « Normale » voulant dire « sans souffrances quotidiennes ». Juste une personne qui profite de la vie tout simplement, sans avoir de douleurs invalidantes. On m’a dit de garder la foi, car généralement, on voit un effet positif après neuf mois d’injections. En ce mois de février 2019, après neuf mois d’attente d’un changement majeur dans ma condition de santé, je vois enfin une lueur. Oui, une lueur d’espoir, la lueur d’une vie normale, une lueur vers la fin de mes souffrances.

Depuis le 3 décembre 2018, Santé Canada a approuvé un nouveau médicament qui arrive directement de l’Europe. Il est donc en essai ici, au Canada. Mon neurologue m’a inscrite pour l’essai clinique et puisque je répondais à tous les critères, j’ai été acceptée. Le nouveau médicament semble révolutionnaire et il se nomme Aimovig. Il s’agit d’une injection intramusculaire à se faire soi-même une fois par mois. Chaque injection coûte 1 000 $. Ma grande fille m’a fait ma première injection hier. C’est douloureux sur le coup et ça donne un peu mal au cœur, mais déjà 24 heures après, je n’ai aucun effet secondaire. En espérant que le Botox et ce nouveau médicament feront de moi la personne que j’étais au début de ma vingtaine, mais avec plus d’expériences de vie !

À tous ceux et celles qui souffrent de migraines chroniques sévères, j’espère que je vous ai redonné un petit souffle d’espoir de guérison. Parlez‑en avec votre médecin, on ne sait jamais ! Peut-être que vous aurez droit aux mêmes traitements et que votre vie redeviendra aussi rose et joyeuse qu’elle l’était !

« L’espoir est la chose la plus importante de la vie. Elle procure aux êtres humains le sentiment d’avoir un but et leur donne l’énergie d’aller de

l’avant. » (Norman Cousins)

Karine Filiatrault

 

Kérastase. Est-ce que ça vaut le prix?

Qui n’a pas entendu parler des fameux produits pour cheveux KÉRAS

Qui n’a pas entendu parler des fameux produits pour cheveux KÉRASTASE ?
Je me fais souvent demander si j’ai vu une différence dans mes cheveux depuis que je les utilise.

Alors une bonne fois pour toutes, je vais tenter de répondre du mieux que je peux aux questions concernant ces produits.

Pour commencer, j’ai découvert les produits il y a presque un an en zieutant l’Instagram du salon LES PRÉCIEUSES à Québec. Pour vrai, quand on va voir leur Instagram, on a une tonne de réponses à nos questions.

À la base, je regardais beaucoup ce compte parce que les rallonges de Cass Loignon (la propriétaire) sont juste incroyables. Et puis un jour, elle a ajouté la gamme Kérastase et elle croyait tellement en son produit que ça m’a donné envie d’essayer. J’ai donc cherché qui vendait les produits dans mon coin, et tadam ! J’ai trouvé un salon dans ma ville. Je suis donc allée chercher quelques produits afin de les essayer.

Premier constat, géritole que c’est dispendieux. Il faut calculer en moyenne 50 $ par produit… ouin ! Mais comme j’avais les cheveux super maganés et que je ne voulais pas les couper, je me suis dit que je devais essayer !

Pour mon premier essai, j’ai essayé les produits de la gamme Résistance Thérapiste. À noter que j’ai eu, et j’ai encore, un gros coup de cœur pour le sérum, qui est un sérum double !

Comme j’habite dans une petite ville de campagne, le coiffeur n’a pas pu garder très longtemps les produits, il n’y avait pas assez de demandes.

Je me suis donc tournée vers le salon Les Précieuses et je ne le regrette pas.

En leur écrivant sur Facebook, j’ai pu parler de mes cheveux et me faire conseiller par des professionnelles qui connaissent les produits Kérastase.

Depuis, je ne me passe pas de ces produits.

J’aime encore essayer plein de shampoings et de traitements, c’est mon dada et ça ne changera sûrement jamais (au grand dam de mon chum qui est écœuré des dizaines de produits qui traînent dans la salle de bain. Haha !)

Par contre, même si parfois je change de shampoing ou de traitement, je garde toujours au moins un produit Kérastase dans ma routine.

Ils ont des super bons produits avec protections thermiques, et ça, c’est un must pour garder de beaux cheveux malgré les fers. J’aime aussi beaucoup l’huile qui est nutritive pour les cheveux. Ma préférée est sans contredit l’élixir ultime : l’huile biphasée.


Comme j’ai les cheveux fins, je veux les hydrater sans les alourdir. Cette huile est parfaite.

Avant, j’utilisais les produits Moroccanoil, mais ils étaient beaucoup trop lourds pour mes cheveux blonds… malgré que la senteur soit incroyable.

Bref, depuis que j’utilise Kérastase, ma coiffeuse n’a jamais vu mes cheveux aussi en santé. On a même offert un coffret cadeau à la sœur d’Étienne et son coiffeur a eu la même conclusion : ses cheveux étaient beaux et en santé !

Pour ma part, j’achète mes produits chez Les Précieuses à Québec, par respect puisqu’elles m’ont aidée et ont toujours répondu à mes questions. L’expédition est de 17 $.

Mais vous pouvez aussi en acheter dans plusieurs salons de coiffure, dont celui du réputé coiffeur des stars, David D’Amours :-) !

Sinon, allez sur le site web de Kérastase et vous pourrez trouver le salon le plus près de chez vous. ❤️

Enjoy!

 

Les migraines… plus qu’un simple mal de tête!

4 h du matin... j’ai l’impression qu’il y a trois marteaux piq

4 h du matin… j’ai l’impression qu’il y a trois marteaux piqueurs dans ma tête qui refont l’autoroute 15… J’ouvre mes yeux, le mal de cœur me prend, la tête va me fendre en deux, je suis incapable de rester couchée… Vite mon médicament antimigraineux, qui fonctionne une fois sur quatre, des Gravol, un sac magique congelé et de l’aide pour aller chercher tout ça sans m’évanouir…

Avez-vous déjà eu un mal de tête? Bien sûr! Tout le monde a eu un jour ou l’autre mal au crâne. Que ce soit le lendemain d’une soirée trop arrosée, que ce soit le stress, que ce soit, une grippe ou pour toute autre raison, tout le monde a déjà ressenti cette petite douleur fatigante à la tête.

Il y a des gens qui n’ont pas que ce simple mal de tête qui se guérit avec deux Tylenol! Il y a des gens qui ont des migraines d’une à huit fois par mois, qui doivent prendre des Triptan, se cacher dans le noir et diminuer leurs activités. ET, il y a des gens, comme MOI, qui souffrent de migraines chroniques. Chronique voulant dire tous les jours.

C’est épouvantable et épuisant. Ça joue sur le moral, sur ta vie et tes relations. Tu ne sais jamais à quoi va ressembler ta journée. Est-ce que je vais juste prendre trois Advil ou bien je devrai prendre mon kit de survie : Triptan, Gravol et Morphine? Est-ce que je devrai me coucher en espérant ne pas vomir ma vie? Ce genre de migraine a brisé ma vie. Je suis en arrêt de travail depuis un an, car je suis trop malade. En plus de souffrir, je perds la mémoire, car mon cerveau est trop occupé à combattre la douleur et ne retient plus les informations. J’ai aussi une perte d’autonomie dans ma main et mon bras droits. Super pratique quand tu es mère monoparentale avec trois enfants!

Je suis, heureusement, suivie par un super neurologue. Je suis rendue à recevoir aux trois mois des injections de Botox. 32 injections dans le front et dans le cou. Je n’ai plus aucune expression dans le front, mais au moins, je n’aurai pas de rides! Je lis, je consulte des articles pour voir ce qui s’offre à moi comme traitement. Car on s’entend, j’ai essayé toutes les catégories et sortes de médicaments pour les migraineux.

Jusqu’à maintenant, le Botox n’a pas l’effet escompté… Mon neurologue m’a dit de patienter, car l’effet voulu peut prendre jusqu’à neuf mois avant de se pointer le bout du nez… j’en suis à mon quatrième mois! On lâche pas!

Je crois que la migraine chronique est un sujet méconnu qui devrait être davantage exploité. Dans un monde idéal, j’aimerais avoir davantage de soutien, avoir des trucs pour arriver à gérer et surmonter les crises sans être « stone », avoir l’espoir de guérir un jour et de vivre normalement.

Petit moment « anormal » vécu dernièrement :

Je fais toujours l’épicerie au même endroit. Je fais mon épicerie très rapidement, car je déteste perdre mon temps là. Depuis deux semaines, dès que je rentre dans le magasin, les néons ultra puissants pointent dans mes yeux comme des lasers. Je suis incapable de regarder à ma hauteur et vers le haut. En huit minutes, une migraine épouvantable se déclenche à un point tel que je dois laisser mon panier là et partir vers la maison prendre mon kit de survie et me coucher dans le noir.

Vais-je être obligée de faire l’épicerie avec des lunettes soleil ou une casquette à visière? Suis je rendue là dans ma vie ou bien on va trouver un médicament miracle qui va me rendre fonctionnelle, ne serait-ce que pour faire mon épicerie?

Karine Filiatrault

Les broches

Je ne sais pas s’il n’y a que moi qui frôle la névrose quand j

Je ne sais pas s’il n’y a que moi qui frôle la névrose quand je pense aux soins dentaires de mes filles.

Je passe par toute la gamme d’émotions chaque fois que mes yeux se posent sur la bouche de mes enfants. Fierté envers elle d’endurer ces traitements qui sont souvent inconfortables. Bonheur de voir le résultat extrême et leur fierté à elles du résultat qu’elles voient dans le miroir.

Mais je frôle pas mal plus souvent l’apocalypse mentale…

Mes filles ont hérité des dents de leur père, chéri mari. Il était donc primordial pour leur santé dentaire et respiratoire d’aller vers l’orthodontie.

Grande fille qui avait les dents à l’image de son instrument préféré, le piano, se retrouva alors munie d’un superbe appareil rose collé à son palais.

À part le zozotage un peu rigolo et l’extra salive, l’adaptation pour elle et nous a été parfaite.

Jusque-là, ma santé mentale était top shape!

Mais il est venu un moment où ledit appareil n’avait plus besoin d’être fixe : le début du cauchemar.

Oui, car il faut se dire les vraies affaires, une enfant de neuf ans qui trouve plus d’importance à trouver Charlie dans son livre que de se souvenir où elle range son appareil, ça augmente légèrement le quotient de stress.

Surtout que tu sais que tu aurais pu avoir les fesses au chaud dans le sable pendant une semaine pour le même prix que ledit appareil.

Pendant ces mêmes années, mini-fille qui avait eu un accident (ma plus grande lui avait donné un coup de tête involontaire, ce qui avait fait en sorte que ses dents poussaient du mauvais côté) devait y passer aussi.

Mettre à un enfant anxieux un appareil qui étouffera ses dents (dans sa tête à elle), je ne te dis pas la galère!

J’ai littéralement passé la première soirée et la première nuit à essayer de contrôler les crises de panique incessantes de ma cocotte qui a fini par s’endormir, épuisée.

On va se dire les vraies affaires, un appareil qui n’est pas fixe, cela te fait vivre toutes sortes d’aventures.

On a fouillé les poubelles du McDonald pour retrouver ledit appareil (eh oui, on ne doit pas être les seuls à avoir vécu ça?!)

On a sonné à l’aéroport.

Toutes ces belles choses se passent avec la délicatesse des enfants, c’est-à-dire qu’à chaque repas, ils te le sacrent dégoulinant dans les mains… beurk!

Manger avec l’appareil qui est à chaque instant susceptible d’être kidnappé par les mains d’une serveuse avec un super service, mais qui n’a aucune idée que ce qu’elle tient entre les mains, c’est dans le fond ce qui aurait pu être ton divan neuf, c’est stressant!

Vient le temps des broches, alléluia!

Enfin un truc qui ne s’enlève pas.

Les broches, j’adore. Oui, il faut constamment reprendre les enfants sur l’importance du brossage adéquat et tout, mais à part la mausus de soie dentaire impossible à passer par l’enfant seul (sérieux, il faut trouver une autre option!), ça va.

Le stress prend soudainement une nouvelle forme, celle du popcorn. Oui, car bien qu’interdit pendant le traitement, nos petits amours sont soudainement tous atteints du syndrome de l’opposition. Popcorn par ici, popcorn par là, toutes les raisons sont bonnes pour y goûter.

Et moi, je carbure aux doigts croisés et au verre de vino, faisant du déni et en n’espérant qu’une chose : ne pas me taper de visite chez le dentiste le lendemain.

Cela, c’est sans penser à tous les bidules qu’on doit acheter pour les soulager ou leur permettre d’entretenir le voyage familial dans le sud qu’elles ont dans la bouche.

OUI, car elles me demandent pourquoi nous, on n’y va pas dans le sud. Hello… va te regarder dans le miroir, souris, il est là ton voyage, chérie!

Combien de fois j’ai ramassé des pics, des soies dentaires, de la cire un peu partout dans la maison? Car se soulager, elles savent faire, mais trouver la poubelle, ça semble être une mission impossible!

On ne parle pas des visites chez le dentiste, des fils qui cassent, des empreintes qui pour une de mes filles est une torture extrême et pour l’autre, un truc très drôle… tout un investissement.

Et puis vient le jour où grande fille a enfin atteint les derniers milles du traitement.

Une mini correction et puis on fixe le tout.

Le retour de l’appareil amovible, nooooonnnnnn!

On pourrait croire qu’avec l’âge, grande fille sera plus autonome, mais non.

Plus concentrée à ne jamais perdre son téléphone qu’à porter son appareil.

Elle mange de la gomme pour s’assurer d’avoir une bonne raison de ne pas porter son appareil.

On a dû retourner au restaurant, car elle avait oublié son appareil dans une serviette de table, mais son cellulaire, aucune chance qu’il soit oublié.

Il nous reste cinq mois de traitement avec grande fille… si ça peut finir!

Car très bientôt, ce sera au tour de mini-fille d’avoir le traitement de broches complet.

Et toi, tu as quoi comme histoire avec l’orthodontie de tes enfants?

Viens me retrouver sur mon Instagram pour qu’on puisse se connaître et échanger au https://www.instagram.com/martinewilky/

Martine Wilky

Auteure, Coach et Conférencière

martinewilky@gmail.com

 

Les lettres de ta vie (TDAH/I)

Les lettres de ta vie ( TDAH/I) partie 1</a

Les lettres de ta vie ( TDAH/I) partie 1

 

La médication : la suite

 

Il y a une suite à ce matin-là. Tu as avalé la pilule comme une grande, d’un seul coup. Tu étais tellement fière de toi. Moi, j’angoissais, j’avais peur. Deviendrais-tu un zombie? Deviendrais-tu l’ombre de toi-même? Est-ce que je venais de tuer ta spontanéité, ta créativité? J’ai attendu, avec toi. Il y avait de l’école ce jour-là, mais je t’ai gardée avec moi.

 

Ça faisait maintenant une heure que tu avais cette pilule dans le ventre et que moi, j’avais une enclume d’inquiétudes dans le mien. Je te trouvais différente, encore plus impulsive, plus agressive. Je me suis dit que ce n’était peut-être qu’une mauvaise journée. Si seulement ça n’avait été qu’une dure journée…

 

Ce soir-là, je me suis couchée. Je n’arrivais pas à trouver le sommeil. Je ne savais plus trop quoi faire. La médication devait t’aider, pas tout empirer! Le lendemain, matin, je t’ai donné la pilule avec une certaine appréhension. Et c’est là que trente minutes plus tard, tu as explosé.

 

Une crise d’une telle intensité que je ne savais plus quoi faire. Moi, éducatrice spécialisée de formation, j’ai figé. Tu me frappais fort, trop fort. Je suis sortie de ma torpeur. J’essayais de te calmer avec des paroles. Rien n’y faisait. Tout, tout, alimentait ta colère. J’ai eu peur pour tes sœurs, j’ai demandé à ton grand frère de les amener au sous-sol avec lui. Et j’ai fait ce que je ne croyais jamais faire avec mes enfants, de la contention. Je n’avais plus le choix, tu lançais tout ce qu’il y avait à ta portée. Tu te frappais. Je n’en pouvais plus. Je t’ai tenue contre moi… Et j’ai attendu que la crise passe. Tu me vomissais des injures, des insultes, en te débattant férocement. J’encaissais à grands coups de bleus sur le cœur. Je pleurais. Tu étais devenue Mr. Hyde. Une fois calmée, je t’ai conduite à l’école; nous étions aussi épuisées une que l’autre.

 

Je suis revenue à la maison. Je n’arrivais plus à contenir mes larmes. Je peinais à respirer, je paniquais. Je ne sais pas comment, mais j’ai réussi à appeler la pharmacie. Ils m’ont dit : « Tu arrêtes maintenant et tu appelles ton médecin ». C’est ce que j’ai fait. J’ai raconté notre histoire de façon maladroite à sa secrétaire, mais elle a senti l’urgence. Elle m’a fait patienter quelques minutes au bout de la ligne. Elle m’est revenue en me disant : « Est-ce que tu peux venir maintenant? Le médecin t’attend. » J’ai cette chance-là, d’avoir un médecin super.

 

Il m’a expliqué que nous n’avions pas la bonne molécule, qu’il fallait en essayer une autre. Il m’a dit que malheureusement, avec le TDAH, c’est de cette façon qu’on fonctionne, avec des essais et des erreurs. On a changé la molécule…

 

Cette fois-ci fut la bonne. Je reçois des billets de bons comportements de l’école. Tu es même l’élève du mois. Tu as retrouvé ton sourire. Tu recommences à croire que tu peux y arriver. Tu ne parles plus de vouloir mourir. Tu apprends à être fière de toi.

 

Est-ce que tout est parfait… non. La médication nous aide, mais elle ne règle pas tout. On continue de travailler fort avec toi. On poursuit le suivi en psychoéducation.

 

Et ce matin, en prenant ta pilule, tu m’as dit : « Maman merci! Le monstre dans mon ventre est calme. J’arrive à me concentrer, tout est plus calme dans ma tête. Il n’y a plus de tempêtes. Je t’aime maman! »

 

Mélanie Paradis

 

WonderWoman est vulnérable

En tant que parent, vous le savez, nous avons souvent le rôle de su

En tant que parent, vous le savez, nous avons souvent le rôle de superhéros auprès de nos enfants. Depuis quelques mois, je joue cartes sur table avec mes enfants : WonderMôman est fatiguée et elle a peur. Je vis avec deux maladies chroniques depuis neuf ans et je suis en attente de résultats de biopsies.

Ma résolution pour 2017 était d’être heureuse. Pour le moment, je dirais que j’avais plutôt bien réussi, mais il y a eu une ombre au tableau. À la fin janvier, j’ai dû passer un examen routinier pour ma condition de santé et, pour la première fois, le test m’a fait peur. Mes enfants ont bien vu que maman était nerveuse. Je me suis donc assise avec eux et je leur ai expliqué mes maladies (maladie de Crohn et colite ulcéreuse, le jackpot intestinal) et les tests que j’allais passer sous peu. Je trouvais important de les mettre au courant parce que j’avais un mauvais feeling.

Mon plus vieux est autiste et n’a aucun filtre, donc le lendemain à l’école, sa classe et le service de garde ont eu une conférence de presse sur le fait que sa maman allait se faire entrer une caméra dans les fesses, mais qu’avant, elle devrait prendre des médicaments qui lui donnerait la diarrhée! Allo le malaise! Mon ego en a pris pour son rhume! Ma fille, quant à elle, s’est considérée comme informée et a pris soin de moi, alors que j’étais dans ma journée « d’intimité » avec le bol de toilette.

Le matin de l’examen, j’étais littéralement terrorisée. Pourtant, j’ai passé ce même examen au moins une vingtaine de fois sinon plus depuis mon diagnostic. Cette fois-ci, j’avais un mauvais feeling. Cette fois-ci, je réalisais qu’il ne restait plus beaucoup de traitements possibles avant une chirurgie qui me laisserait avec une stomie. Je réalisais que le traitement qu’il me restait à essayer avant la chirurgie impliquait des traitements par injections ou intraveineuses. Habituellement, lors de l’examen, je dors dès qu’on m’injecte l’anesthésiant, mais pas cette fois-ci; je suis restée éveillée durant tout l’examen. J’ai vu un bout de mon corps que je n’avais jamais vu avant! Entre vous et moi, je me serais passé de faire la rencontre de l’intérieur de mon intestin : ça ne faisait pas partie du bucket list des choses à voir dans ma vie!

Je suis ressortie de l’examen, rapport médical en main, mais en attente des résultats des huit biopsies faites. Pas juste une, mais huit! Pourquoi autant cette fois-ci? Rien pour rassurer l’anxiété qui sommeille en moi depuis cet examen. Si vous trouvez que les délais pour passer un examen en milieu hospitalier sont longs, les délais pour l’obtention des résultats le sont tout autant. Je suis toujours à ce jour en attente des fichus résultats!

Depuis l’examen, je lis sur les traitements possibles et sur la chirurgie. J’essaie de mesurer les impacts sur mon quotidien, sur ma vie de famille, sur ma vie de couple et sur ma vie sexuelle. Est-ce que les traitements me mettront à terre et me videront de mon énergie, comme c’est le cas actuellement avec ma médication? Quels seront les impacts sur ma santé? Si j’opte pour la chirurgie plutôt que pour les traitements et que j’ai un sac, de manière temporaire ou permanente, est-ce que je serai à l’aise de me déshabiller avec les lumières allumées? Est-ce que je me sentirai encore désirable avec ce nouvel accessoire obligatoire? Le serai-je toujours aux yeux de mon amoureux? Est-ce que la gestion d’un sac au quotidien sera compliquée lorsque je serai au travail? Est-ce que je vais encore monopoliser la salle de bain de la maison à gérer ledit sac? Vais-je être mentalement capable de gérer ça tout court?

J’ai toujours voulu me montrer forte, ne pas montrer ce qui m’affecte et être capable de tout gérer de front, mais je dois avouer que cette fois-ci, j’ai frappé un mur! La WonderWoman que je peux être parfois semble avoir foutu le camp et me laisse avec beaucoup trop d’incertitudes et de questions pour que je puisse faire comme si de rien était. Mes enfants me voient nerveuse, me voient pleurer et me voient m’inquiéter. Ça me rend mal à l’aise de ne plus être invincible à leurs yeux, mais je me dis qu’au moins, ils savent que tous les êtres humains ont leurs limites et que maman est humaine.

Annie St-Onge

Le cancer ne prend pas de vacances

La fin de l’année scolaire a sonné, et marque le début des vacan

La fin de l’année scolaire a sonné, et marque le début des vacances. Or, quand on a le cancer, et qu’on est maman célibataire de deux jeunes enfants, le commencement de la période estivale prend des allures de défi. 

Parce que l’été, c’est fait pour jouer dehors, se baigner, profiter du soleil, faire du camping, courir les festivals, ou partir en voyage. Bref, l’été rime avec être actifs et insouciants! L’été, c’est aussi l’occasion de changer de décor et de casser la routine dictée par les contraintes scolaires.

Cependant, il y a un MAIS quand on est malade… car LE CANCER, LUI, NE PREND PAS DE VACANCES!

Beau temps, mauvais temps, il est important de respecter le calendrier des traitements de chimiothérapie, de radiothérapie ou des interventions chirurgicales préconisées par notre équipe médicale. Et malheureusement on ne peut pas demander de déroger “même à titre exceptionnel” à ce calendrier sans en compromettre l’objectif.

Il n’y pas de compromis possible avec la maladie. Et on ne négocie pas non plus le processus de guérison et des impacts qu’il a sur nos vies et celles de notre entourage direct.

Été ou pas, les contraintes médicales demeurent… plus contraignantes que jamais!

Parmi les précautions à suivre dans le cadre des traitements contre le cancer, il y a celle de limiter les contacts avec les foules, de ne pas fréquenter les piscines publiques, de proscrire les expositions prolongées au soleil, de ne pas faire d’activités sportives trop intenses. Il y a aussi toutes les restrictions alimentaires à respecter afin d’éviter les risques de toxi-infections; donc pas de salades froides, de jus frais, de crèmes glacées, de charcuteries, de viandes ou poissons crus, d’abus d’alcool, etc. Et il faut rester très prudent avec les assaisonnements et la cuisson des viandes ou poissons sur le grill, ainsi qu’avec les repas sur le pouce des « food trucks ».

Alors comment profitez de la période estivale quand on a le cancer? Et surtout comment s’assurer que nos enfants passent de belles vacances d’été, malgré tout?

Et bien, tout d’abord, je pense que notre état d’esprit est plus important que notre condition physique. Il ne faut pas faire une fixation ou se culpabiliser de ce que l’on ne peut pas faire cet été, mais plutôt se concentrer sur ce que l’on peut faire dans les circonstances. Peu importe comment nous nous sentons, il ne faut pas oublier que quand on se bat contre le cancer, on ne fait pas que subir : on agit en luttant contre la maladie et en continuant au quotidien à jouir de la vie, malgré tout !

Alors profitons pleinement de l’été à notre rythme, selon nos moyens et notre capacité physique et émotionnelle. Et surtout révisons temporairement à la baisse nos projets de vacances et d’activités, pour se créer des moments en famille inoubliables, même à deux pas de chez nous.

Parce qu’après tout, ce qui constitue de belles vacances, ce sont les souvenirs que l’on se forge ensemble!

Pour en lire plus sur mon quotidien avec le cancer, visitez mon blogue La vie continue, malgré tout.

Soin de la peau: les choix de Maïka

Je ne sais pas pour vous, mais moi je suis une adepte des soins de peau! Si je ne le fais pas, j'ai

Je ne sais pas pour vous, mais moi je suis une adepte des soins de peau! Si je ne le fais pas, j’ai l’impression que ma peau est grasse et je n’aime pas la sensation. Voici donc ma routine beauté et les produits que j’utilise. Si jamais vous êtes intéressés à visionner la vidéo dans lequel j’en parle, voici le lien.

 

ALOETTE COSMÉTIQUE

Lotion tonique alouette cosmétique et crème anti-âge rajeunissante Jouviance

Lotion tonique et correction code AM de alouette cosmétique et crème anti-âge rajeunissante Jouviance

Depuis que j’ai 14 ans, je suis adepte des produits ALOETTES COSMÉTIQUE.  J’ai connu cette gamme de soin pour la peau grâce à ma mère qui était représentante. Ça fait des années qu’elle n’en vend plus, mais nous sommes toujours restés fidèles à leur soin de peau. J’ai eu beau essayer des tonnes d’autres compagnies, ma peau n’a jamais été aussi belle qu’avec ces produits. En fait, lors de shooting photo, j’ai souvent eu des compliments par rapport à la texture de ma peau et je suis certaine que c’est à cause de ces produits! À la maison, j’ai la gamme complète, mais j’affectionne surtout la lotion tonique et la crème correction code AM avec FPS 15 (J’utilise aussi leur crème de nuit, mais elle n’est pas sur la photo)

** Sur la photo, il y a aussi la crème anti-âge rajeunissante 3 en 1 de Jouviance que j’utilise matin et soir… un must à avoir!!! **

 

GÉNÉRATION G

Crème pour les yeux, eau de rose naturelle, sérum et nettoyant

GÉNÉRATION G Crème pour les yeux, eau de rose naturelle, sérum et soin nettoyant visage

J’ai récemment fait l’essai des produits GÉNÉRATION G. Cette compagnie s’engage à utiliser des matières premières de qualité supérieure, biologique et/ou Écocert et à s’approvisionner autant que possible du commerce équitable. La règle que GENERATION G s’impose est de respecter sa clientèle dans son mode de vie saine en fabriquant des produits le plus naturels possible. Des produits très riches en actifs, grâce à l’utilisation exclusive d’ingrédients d’origine naturelle représentant plus de 95 % du produit. Des produits sûrs, faits de manière artisanale, avec une formulation naturelle sans silicone, sans huiles minérales, sans colorants sans parfums de synthèse, sans parabens, sans OGM. Alors pour celles qui préfèrent tout ce qui est naturel, je vous jure que vous aurez un énorme coup de coeur pour leurs produits. Personnellement, je ne peux plus me passer de leur soin nettoyant visage. C’est la première fois que j’en trouve un qui enlève complètement l’excès de sébum et qui laisse ma peau lisse. De plus, leur sérum et la crème contour des yeux font maintenant partie de ma routine quotidienne. J’ai vu une grosse différence au niveau de la texture de ma peau, de mes ridules et de mes taches pigmentaires ( merci salon de bronzage… ahhh les erreurs de jeunesse).

 

Petit budget

Lait hydratant aloette, eau de rose LOTUS, gel aloès pur

Lait hydratant Aloette, eau de rose LOTUS, gel aloès pur

Peu de budget? Pas de motivation pour mettre autant de produits? Aucun problème! Vous pouvez faire comme Étienne et utilisez du gel d’aloès pur, de l’eau de rose et un savon doux. Pour sa part, Étienne utilise le lait hydratant de chez Aloette cosmétique afin de bien hydrater sa peau. Ces produits sont faciles à trouver dans toutes les pharmacies.

 

 

 

Et pour terminer, voici l’ordre dans lequel vous devez mettre vos produits pour bien faire votre soin de peau (Pour ma part, je fais cette routine matin et soir)

1- On nettoie bien la peau
2- On applique une lotion tonique
3- Sérum
4- Crème hydratante ou lait hydratant
5- Crème pour les yeux

Il est possible que vous trouviez que deux fois par jour, c’est trop exigeant pour vous. Alors, faites au moins votre soin de peau le soir avant de vous coucher. Et SURTOUT, démaquillez-vous avant le dodo. Il n’y a rien de pire pour votre peau!

Et vous, qu’est-ce que vous utilisez?