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C’est fini les « J’sais plus quoi faire! » : c’est la rentrée!

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Maintenant que la liste des articles scolaire de mes deux filles est complétée, que mon devoir de maman est fait et que mon portefeuille est vidé. Je peux enfin célébrer.

 

C’est fini les, « C’est plate y a rien à faire », « C’est looooonnng, je peux-tu inviter un ami? » « J’ai faim! » (mais pas, vraiment, c’est juste que je ne sais pas quoi faire et que je me suis dit que manger occuperait un gros deux minutes de mon temps.)

 

OUI! Parents, nous pouvons maintenant utiliser des phrases comme « Dans quelques jours, tu ne chercheras plus quoi faire! » « Non, tu ne peux pas inviter des amis; bientôt, tu les verras tous les jours. » et « Tu dois te coucher, demain il y a de l’école. »

 

Fini le « charvoyage » d’enfants au camp de jour. L’autobus s’occupera du transport de nos trésors. Qui, là, n’oseront plus chialer qu’ils n’ont pas le goût d’y aller. Le chauffeur n’aura pas à les sortir de force de l’autobus. Ils le feront tout seuls comme des grands, sans rechigner.

 

Nos soirées seront occupées à faire les devoirs. Nous n’aurons plus besoin d’« entertainer » ces pauvres enfants qui ne savent plus quoi faire, dès que nous retirons la console de jeux vidéo. Notre rôle de G.O. se termine.

 

Fini les chicanes entre sœurs. Ok, peut-être pas, mais je crois que l’enthousiasme m’emporte!

 

OUI! Parents, le matin de la rentrée scolaire, il sera permis de danser lorsque les enfants quitteront en autobus. Personne ne vous jugera si vous accompagnez cette danse d’une coupe de vin. Pourquoi ne pas prendre congé au travail pour cause de rentrée scolaire?

 

OUI! Parents, c’est là que nos vacances commencent. Nous aurons maintenant dix mois pour reprendre des forces et pour affronter l’été 2018. Dix mois pour accumuler de la patience à la tonne en vue des phrases mentionnées plus haut et des comportements de merde qui vont avec.

 

OUI! Chers parents, l’été reviendra. Profitons de l’année scolaire pour oublier celui qui vient de passer. Et pour souhaiter en toute innocence que les vacances d’été reviennent!

 

Mélanie Paradis

Comment survivre gratuitement à l’été?

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Premièrement, la gratuité est relative.

 

Quand on pense que même l’eau nous coûte, pour de l’eau qui a le goût de… l’eau! Donc, allons‑y pour « à petits prix » plutôt que gratuitement.

 

Vous avez des enfants, il fait chaud, vous n’avez pas de piscine ni le temps de vous y rendre?

 

Sortez un bac d’eau (à remplir à plusieurs reprises en cours de route, mais quand même, déléguez au plus vieux la responsabilité de remplir le bac et le bac seulement!)

 

Vous n’avez pas de fusils à eau? Qu’à cela ne tienne, prenez de simples sacs à sandwich à glissière faciles à ouvrir et à fermer.

 

Faites un petit trou dans un coin inférieur du sac… et voilà! Des heures d’arrosage simple!

 

Vos enfants vous harcellent pour aller faire du camping, mais vous détestez cela?

Aller vous faire dévorer par les moustiques, endurer l’humidité de la tente sans compter tous ces bruits étranges la nuit… Ça vous donne de l’urticaire? 

 

Alors, pour l’occasion, créez la tente-maison avec des draps, faites des brochettes de fruits et grillez quelques saucisses d’avance à la poêle, et improvisez une soirée et une nuit sous la tente à l’intérieur!

 

Vous pouvez ajouter quelques effets sonores, les lampes de poches, un peu d’encens et si votre chère tête blonde vous matraque de coups de pieds en pleine nuit, quittez doucement la tente pour retrouver votre lit!

 

Ou encore mieux, réveillez l’aventureux en votre enfant en lui créant la mission de « dormir en tente comme un grand : seul »!

 

Aujourd’hui même, je voulais un peu de temps pour vous écrire. Les enfants voulaient des ballounes d’eau.

 

Oui je sais, c’est légion cet été les « gugusses » pour les batailles de mini-ballounes d’eau. Mais j’avoue humblement que je n’avais pas envie de leur remplir cent boules qui auraient duré environ trois minutes et quart!

 

Alors je leur en ai rempli UNE SEULE!

 

Mais une grosse et ils ont joué pendant environ quarante-cinq minutes à la patate chaude avec la poche d’eau!

 

(La patate chaude, pour ceux qui n’ont pas connu ce vénérable jeu que vous pouvez aussi utiliser, consiste en quelque sorte à promener un ballon d’une personne à l’autre à la manière de la chaise musicale le plus rapidement possible… Le ballon est une patate chaude après tout : ça brûle!)

 

Vous allez sûrement me dire que je n’ai pas réinventé la roue et vous aurez raison! Mais comme j’ai parfois la fâcheuse manie d’oublier ces idées lorsque j’en ai besoin, j’ai décidé de vous en faire une petite liste exclusive.

 

Voyons la suite :

 

Les craies! Celles que nos enfants auront bien du plaisir à utiliser dehors à même le sol pour dessiner. Peut-être en profiter pour leur apprendre la marelle?

 

Ce jeu faisait fureur dans ma jeunesse… Ouf le coup de vieux!

 

Parlant de ma jeunesse (c’est-à-dire il y a très, très longtemps évidemment!) Vous souvenez-vous du jeu de l’élastique? Vous savez qu’il s’en vend toujours de nos jours? Si si!

 

Ça vous dit de vous y remettre?

 

Pourquoi ne pas inventer un tout nouveau jeu de poches? Prenez de vieilles chaussettes (pas de trous aux orteils si possible!) Mettez-y quelques haricots non cuits (des pois ou d’autres légumineuses non cuites peuvent aussi bien faire l’affaire) et vous avez plusieurs choix pour les fermer : faire un nœud, mettre un élastique ou si vous avez temps, envie et dextérité, une couture.

 

Ensuite, à vous de décider quelle sera la cible. Des cerceaux sur le sol, un escabeau ouvert (avec interdiction d’y monter bien entendu… un bras cassé, ça c’est « poche »!)  N’oubliez pas d’allouer des points à chaque « case », parce que oui, la saine compétition, c’est bon aussi dans la vie!

 

Pour reprendre l’idée du bac d’eau… Vous pouvez y mettre de la mousse de bain et les enfants s’amuseront à disparaître sous des montagnes de mousse de façon rigolote.

 

Une activité que mes enfants ont toujours aimée est la course à obstacles. Ici, les possibilités sont infinies! Entre les cercles de cordes à danser ou les cerceaux, les objets à contourner, la table de pique-nique à escalader ou simplement les serviettes de plage entre deux chaises servant de tunnel, faites aller votre imagination. Vous pouvez même demander aux enfants des idées d’obstacles, vous serez surpris de leur ingéniosité!

Fabriquer un jeu de bowling avec des bouteilles de plastique et un ballon. Simple mais efficace!

 

Mettre des canettes vides (vous savez, celles qu’oncle Arthur a vidées au dernier party de famille?) en pyramide et lancer des projectiles pour les faire tomber. (Les fusils à eau si vous en avez peuvent être très utiles!)

 

Bref, je vous ai partagé certaines de mes idées, j’espère que vous en essayerez quelques-unes. Mais entre nous, mon texte est aussi une demande que je vous fais :

Vous, amis lecteurs, que faites-vous « à petit prix » pour faire plaisir à votre progéniture?

S’il vous plait, partagez-nous vos secrets en commentaires!

P.S. Je nous rappelle de ne pas oublier le port du chapeau, la crème solaire sécuritaire ET l’hydratation.

 

Simplement, Ghislaine

 

Cinq avantages que vous soyez tous en vacances et pas moi?

L’été…

Chaque année, câ€

L’été…

Chaque année, c’est pareil. Je vous regarde vous réjouir, partir, revenir, vous plaindre… Vous partez en vacances chacun votre tour, et je me sens sur le banc de touche… Moi, je ne pars pas. Je travaille. Je me lève chaque fichu matin.

Alors j’ai décidé de trouver cinq avantages que vous soyez tous en vacances et pas moi!

  1. Pas de trafic!

C’est incroyable comme les routes sont désertes le matin! Du lundi au vendredi, on a l’impression d’être un dimanche. Je peux donc me lever quarante minutes plus tard chaque jour! Merci d’avoir quitté les routes et de me laisser tranquille!

  1. Pas d’inquiétudes!

Je n’ai pas le blues de la reprise du travail ni le chialage de retourner à la routine. En ne partant pas, je n’ai pas besoin de revenir! Pas d’angoisse ni de tonnes de courriels en retard! Je suis à jour dans tout!

  1. Pas d’attente!

Quel que soit le magasin où je mets les pieds, je suis servie instantanément! Même les courses d’effets scolaires des enfants, je peux les faire sans la cohue et le brouhaha! J’ai la paix!

  1. Pas de stress!

On dirait que la société tout entière s’est mise en mode zénitude. Les gens sont détendus, souriants, le ventre plein de houblon ou de crème glacée, la peau hâlée par le soleil. Tout est plus… serein!

  1. C’est calme…

Le nombre de décibels est incroyablement bas. Même en ville, il y a tellement moins de bruits de voitures, de vacarme de camions, d’enfants qui hurlent, de chiens qui jappent, de trains qui sifflent, de voisins qui crient… c’est calme! C’est reposant!

Oh! que oui, quand vous êtes en vacances, c’est reposant! Alors, continuez de partir, profitez-en bien et revenez en forme! Mais ne revenez pas trop vite, car je profite de cette vie un peu… au ralenti!

Gwendoline Duchaine

Une moitié de toi…

Ma fille est partie avec papa pour deux semaines depuis vendredi mat

Ma fille est partie avec papa pour deux semaines depuis vendredi matin dernier et j’ai le cœur triste. Malgré que ce soit notre troisième été séparés, son papa et moi, il me semble que je ne m’habitue pas à ce long deux semaines sans elle. Elle aussi lorsqu’elle est partie, elle m’écrit deux-trois textos durant ce vendredi pour me dire : « Je t’aime maman d’amour. » Je sais fort bien qu’elle passera deux semaines de vacances extraordinaires avec une belle-maman qui l’adore et ses « demis », comme elle les appelle. Elle fera du vélo avec papa, fera plein de belles découvertes et surtout, elle vivra son moment présent comme elle le fait si bien à neuf ans. Elle prendra des tonnes de photos de ses moments de bonheur avec cette belle grande famille où le sport est à l’honneur. Elle prendra soin de ses chiens et elle développera encore plus son autonomie loin de sa maman.

Mettre un enfant au monde et vivre la moitié de sa vie signifie de lâcher prise sur toutes les premières où elle ne sera pas avec moi. Apprendre à partager les anniversaires, séparer les fêtes importantes ou ouvrir les cadeaux le 27 décembre est souvent déchirant. Pour elle, cependant, c’est aussi d’avoir un mois de vacances l’été, car papa part deux semaines puis maman deux semaines par la suite; le double de cadeaux, de câlins, avoir deux maisons, de nouveaux cousins et cousines, des nouveaux amis dans le quartier où papa s’est installé et une vie où la moitié du temps, on est avec un de ses parents.

Des amis en couple me disent que c’est peut-être le meilleur des deux mondes, car on a du temps comme parent séparé pour faire ses activités. J’avoue que je suis peut-être une meilleure maman lorsqu’elle arrive et que j’ai le cœur rempli de bonheur de la retrouver, la tête pleine d’idées pour NOTRE fin de semaine ensemble et une réserve de patience en banque.

J’espère que tu passeras de belles vacances, ma belle cocotte, et j’ai hâte que tu me racontes tes semaines à la mer avec papa et ta nouvelle famille depuis deux ans et demi.   Sache que malgré la distance et ton absence, je pense à toi tous les jours, j’entends même ta petite voix chantante qui pousse ma porte le matin et ton rire lorsque tu viens me rejoindre au lit pour des câlins.

Véronique Hébert

Pour tous commentaires : V23hebert@icloud.com

 

Moi, j’aime ça, acheter les fournitures scolaires, bon !

La mi-juillet arrive, je me retiens à deux mains pour ne pas clench

La mi-juillet arrive, je me retiens à deux mains pour ne pas clencher le magasinage de matériel scolaire là-maintenant-tout-de-suite-carpe-diem-solide. En réalité, c’est juste parce que je suis à l’autre bout du pays et que rapporter 150 crayons HB et douze paquets de feuilles lignées dans ma valise, ça ne me tente pas. Normalement, à ce temps-ci de l’été, tout est déjà empaqueté dans les sacs d’école. Au moins, ce n’est pas encore dans l’entrée !

Le courriel du secrétariat scolaire annonçant la mise en ligne de la liste interminable d’articles scolaires, c’est mon nanane. Ma carte du Pôle Nord. Ma bible que j’imprime en plusieurs exemplaires et que je scrute, analyse, surligne, rature. J’en plante des copies dans tous mes sacs à main, dans chaque voiture, dans mes poches de manteaux. Toujours prête, comme un scout ! Un rabais sur la colle en bâton est si vite arrivé…

Oui, oui, je vous entends, ça coûte cher, la rentrée ! C’est déjà moins pire si on ne se laisse pas convaincre par nos enfants/les circulaires des magasins/la compétition pour le petit kit de photo d’école le plus swell : nos enfants s’habillent 365 jours par année (par chez nous en tout cas), pourquoi renouveler toute la garde-robe en moins de deux semaines ? Ils ne grandissent pas tout d’un coup à minuit le 31 août !

Mais oui, même si on étale les achats de vêtements et de chaussures tout au long de l’année, en fonction des besoins, des poussées de croissance et des jeans déchirés, ça finit par coûter cher. Rappelons-nous des 3 R  de l’environnement : Réduction, Récupération, Réutilisation. Les listes scolaires sont en partie des suggestions. Peut-être qu’il n’est pas absolument nécessaire de commencer l’année avec les 300 crayons de plomb aiguisés qui sont sur la liste. Surtout que ça fait des ampoules quand on se tape l’aiguisage d’un seul coup (non non, je n’ai jamais vécu ça!;o) On n’est surtout pas obligés de tout acheter en neuf ni de jeter ce qui est inutilisé à la fin de l’année. Il y a de bonnes chances que les crayons de bois rouges et bleus soient usés jusqu’au moignon, mais le brun et l’oranger ont habituellement la couenne plus dure. Dans ce cas, l’achat à l’unité peut être avantageux. Dans d’autres cas, l’achat en grandes quantités et en fonction des rabais peut vous faire épargner. Avec quatre enfants, on s’entend qu’on entrepose les caisses de feuilles lignées. Ça tombe bien, ça ne fane pas !

Mais oui, même si on achète de façon responsable, ça revient cher. On s’entend qu’en tant que diplômée en littérature, éditrice à temps partiel et auteure à mes heures, des livres, j’en mange. Les crayons, je les vénère. Et l’odeur du papier et du carton, c’est mon encens apaisant. Les calculatrices, ça m’inspire un peu moins, alors ça fait mon affaire d’en acheter une par enfant et de dire : « Toffe-la longtemps ! » Dans mon livre de budget à moi, il y a une colonne spécialement dédiée aux livres et à la papeterie. Et sérieusement, je pète tout le temps le budget. Alors si l’école me somme d’acheter du matériel scolaire, j’obéis allègrement ! Dépenses excusées.

Dans le rayon papier des grands magasins, je fais une Doris de moi-même : « Non Nathalie, n’achète rien, tu as assez de feuilles de cartable pour bâtir un château en origami ! Ah ! Des feuilles de cartable ! Justement, c’est sur la liste scolaire ! » Et maintenant, les produits sont tellement originaux, colorés, personnalisés ! Comment pourrais-je résister à un (millionième) cahier de croquis ? Non mais vous avez vu ? La couverture est ornée d’un hibou à gros yeux ! Ça va tellement faire plaisir à ma grande Peanut ! Et là, les licornes reviennent à la mode. Un crayon qui sent le pet de licorne et qui écrit avec des sparkles… ma belle Cocotte va capoter ! Je passe ça sur leur dos, mais c’est moi la plus gaga dans l’histoire.

Bon. Je ne suis pas si pire que ça. Mais disons que je suis bien heureuse de partager mon trip avec mes filles et bientôt avec mes gars. Ça nous permet d’aller nous extasier dans les allées de cossins d’école bien tranquillement, avant la folie du mois d’août. Parce que ça, c’est ce que je déteste tout autant que le magasinage du 24 décembre : la cohue de la rentrée. Comme si les parents ne savaient pas que leurs enfants allaient commencer l’école et qu’encore une fois, ils ne retrouveraient plus leur cartable à anneaux de deux pouces avec pochette intégrée et couvert en plastique transparent.

Les crayons-feutres sont en spécial ces temps-ci ? Go ! Faites des réserves ! Et profitez-en pour renouveler le stock de bricolage de la maison. Après tout, la motricité fine, la créativité et la décoration des murs aux feutres lavables, ce n’est pas juste à l’école que ça se passe ! Et aimer l’école, ça s’apprend aussi dès les vacances, quand on s’ennuie (juste assez) de l’école et qu’on est heureux d’être content de magasiner son matériel scolaire.

Note à ceux qui refusent d’admettre que la rentrée scolaire s’en vient et qui vivent intensément le moment présent : il est interdit de me lancer des roches à la lecture de ce texte ! J’y parle aussi de plaisir et de moment présent ! C’est juste que ma façon de les vivre est un peu weird…

Nathalie Courcy

L’été : Quand la maison devient un hôtel

Dites-moi que je ne suis pas la seule à avoir cette impression !<

Dites-moi que je ne suis pas la seule à avoir cette impression !

Préado : 12 ans.

Quand les journées sont plates au camp de jour et qu’elle n’a pas le choix d’y aller. Quand revenir en fin d’après-midi fait son bonheur, elle rentre, elle se change et repart. Quand j’arrive de travailler et qu’il y a un mot sur la table : « Partie chiller avec mes amies ».

Oups, elle vieillit !

Je prépare donc le souper, seule, et j’attends. J’attends qu’elle rentre. Je ne sais jamais si ce sera vers 17 h 30, 18 h ou parfois même 18 h 30. Ben coudonc. La patience est une vertu, il paraît !

  • Allô mom ! On mange quoi ? C’est prêt dans combien de temps ?
  • Quand ce sera prêt. (Non mais t’sais !)
  • Ah, c’est parce que mes amies m’attendent au parc, je dois repartir vite !

Ok, c’est à ça que je sers, l’été : faire à manger.

Mais bon, on soupe, je mange quatre bouchées et elle, elle a déjà fini !

  • Bye mom, à ce soir.
  • Hey ! Ramasse ton assiette, prépare ton lunch pour demain, nourris le chien !

Oh que je viens d’être la pire mère au monde en terminant ma phrase ! Je me sens comme une tenancière d’hôtel. La cliente arrive, se change, mange, repart et revient pour se coucher ! Je ne la vois presque pas, sauf pour les besoins essentiels. Facile, la vie de jeune !

Mais chez nous, c’est ça l’été ! Pas de règles. On s’amuse ! Pas de routine, on en a assez toute l’année ! Il y a un couvre-feu, bien sûr, je ne suis pas si indigne ! Mais j’avoue que parfois, ça me joue des tours ! Miss, qui sent qu’elle a tous les droits, agit donc comme si elle avait tous les droits !

En faire le moins possible : oui mais c’est l’été !

C’est assez difficile d’établir quelques règles dites spéciales pour l’été ! Un peu de ça, mais pas de ceci ; tu peux faire ça, mais pas ceci. Mettons donc tout sur la faute de l’été ! Ça nous en fait moins sur les épaules ! En fait, les enfants travaillent tellement fort toute l’année, ils ont tellement de règles à respecter, d’horaires à suivre, d’échéanciers scolaires, pourquoi en faire autant l’été ?

Non merci ! Je suis, moi aussi, en vacances d’une certaine manière ! Congé de devoirs et congé de routine !

Pour le moment, vaut mieux ne pas m’obstiner avec elle, je la laisse aller !

Mais… profites-en, fille, car le mois de septembre arrive vite !

Tania Di Sei

 

Une vie sans vacances

Haaaa les vacances ! C’est quoi, dans le fond ? Un mélange de

Haaaa les vacances ! C’est quoi, dans le fond ? Un mélange de temps que l’on s’accorde pour soi, pour passer du temps en famille ou entre amis, pour visiter de nouveaux endroits et pour sortir de la routine ? Une vie sans vacances, vous imaginez ? Et s’il était possible de se sentir en vacances tous les jours ? Vous y avez déjà pensé ?

On ne se voilera pas la face : dans notre société, on court comme des fous ! On se lève plus tôt, on court pour préparer les enfants, on court pour arriver au boulot à temps. Au boulot, on court pour en faire plus, toujours plus, et avec toujours moins, en plus ! Puis quand la journée semble terminée, au contraire, le « shift de soir » embarque ! Métro, boulot, dodo, fatigue… et hop, on recommence !

Ce n’est pas étonnant que nous ressentions le besoin de prendre des vacances… des vacances de cette vie. Mais quand on y pense, le bonheur, le vrai bonheur, ça devrait être tout le contraire ! On devrait être heureux de vivre tous les jours, pas seulement deux semaines par année.

Trouvez un emploi avec des horaires plus flexibles… des heures réduites… la possibilité de travailler de la maison… Mais surtout, surtout, trouvez un emploi qui vous fait vibrer. Un emploi qui vous ressemble et pour lequel vous avez envie de vous lever le matin. Mission impossible ? Non, il faut seulement revoir vos priorités.

Se construire une vie de laquelle vous n’aurez pas besoin de pause. Voir des amis. Voir la famille. Voyager. Sourire. Prendre soin de soi. Et des autres. Être heureux au quotidien. Ne pas attendre de date pour faire tout cela. Prendre le temps, un peu chaque jour. Prendre le temps, pour vrai.

C’est ça, se construire une vie de laquelle nous n’avons pas besoin de pause… Comment se fait‑il que nous attendions les vacances pour faire tout cela ? Comment se fait-il que nous soyons si enfermés dans ce tourbillon que des vacances semblent indispensables ? Si nous n’y changeons rien, nous nous réveillerons un beau matin, et nous réaliserons que la vie est derrière nous et que nous l’avons tout simplement ratée au passage.

Un adage dit : « Travaille pour vivre, mais ne vis pas pour travailler. » Parce que la vie court elle aussi, à une vitesse folle. Le temps la suit, à vive allure. Et rien ne va les arrêter. Alors vous avez le choix de courir après eux, en priant pour les attraper un jour… quelque part en décembre et quelque part en juillet… Ou bien vous pouvez décider que votre vie vous appartient et que le temps est vôtre également. Vous avez tout le pouvoir de dire : « Aujourd’hui est la première journée d’une nouvelle vie. » Et vous avez le droit de refuser le moule qu’on vous impose. Vous avez toute la vie devant vous…

Laquelle voulez-vous vivre ?

Joanie Fournier

 

C’est l’été, je me donne le droit comme mère de…

La routine estivale s’installe tranquillement chez moi comme dans

La routine estivale s’installe tranquillement chez moi comme dans d’autres foyers, j’en suis certaine. Un coup le vidage des bureaux fait, le ramassage des casiers et les derniers câlins avec les amis, ma fille est atterrie en vacances… avec beaucoup, mais beaucoup de fatigue. C’est son deuxième été de camp de jour. L’an dernier, elle avait commencé dès que l’école s’était terminée sauf que cette année, j’ai décidé de faire autrement. Elle est allée passer une semaine chez ses grands-parents. Là, la fatigue est sortie et ma fille s’est mise à dormir des dix-onze heures par nuit, à bien manger aux repas (pas juste grignoter), à avoir davantage de patience. Bref, la transition en mode vacances s’est bien faite.

C’est là que j’ai pris conscience qu’après avoir mis autant d’énergie dans les derniers mois pour ma fille, sa réussite scolaire et ses activités, j’étais moi aussi fatiguée. Je me suis dit : « Un instant ! Tu ne peux pas avoir la même routine douze mois par année et seulement rouler, rouler et encore rouler. Il faut que tu adaptes ton beat au mode estival même si tu n’as que deux semaines de congé pendant l’été. »

Pendant la fin de semaine de la fête nationale, j’ai eu peine à revenir à la maison : mon corps, mes yeux, mon énergie, tout était à plat. J’ai donc ralenti, respiré et décidé que pour la semaine, pendant que ma fille serait chez mes parents, je travaillerais, je préparerais le souper et je ne ferais rien à part peut-être partager une coupe de vin blanc avec chéri après qu’on se soit baigné. J’ai ralenti et j’ai profité à fond de mes deux semaines de quatre jours, car j’en avais réellement besoin.

Aujourd’hui, près de deux semaines après la fin des cours, je peux dire que j’arrive en mode estival, que je change un peu ma routine. J’en ai besoin même si je n’ai pas un gros volume de semaines de vacances. Il faut que je ralentisse afin de me permettre de recharger mes batteries. Est-ce qu’il y aura des matins où j’irai mener ma fille plus tard au service de garde du camp de jour et où je ferai une partie de mon travail à partir de la maison ? Il y a de fortes chances ! Vais-je m’assurer de faire de petits repas simples qui se font griller sur le barbecue pendant que je vais jouer au ballon dans la piscine ? Oui, c’est pour cela que l’été existe.

Il n’y a pas si longtemps, ma fille me faisait part de son observation suivante : « Maman, tu as changé, tu veux plus et tu dis plus souvent oui. » Cette phrase m’a fait réfléchir pendant son absence et c’est pour continuer de donner un modèle inspirant à ma fille que cet été, comme mère, je vais laisser l’été s’imprégner en moi tout en jouant un peu avec la routine jusqu’aux vacances d’août…

Evelyne Blanchette

 

Cuba en famille : Sí Sí Síííí !

La température bipolaire des dernières semaines incitera peut-êtr

La température bipolaire des dernières semaines incitera peut-être certains d’entre vous à opter pour des vacances estivales dans le Sud. Quand vient le temps de passer du bon temps sous le soleil et de maximiser mon budget voyage, je peux, sans l’ombre d’un doute affirmer que Cuba est mon premier choix !

J’aime Cuba. J’aime que le vol pour m’y rendre soit si court. J’aime sentir l’air chaud et humide en sortant de l’avion. J’aime me sentir instantanément en vacances dès que j’y pose les pieds. J’aime arriver dans un hôtel sans avoir l’impression d’être dans un Hilton ou un Alt. J’aime aussi le bruit du pavé sous les roulettes de ma valise lorsque je me rends à ma chambre.

J’aime les gens de Cuba. J’aime leur histoire, leur présent, leur désir de se réaliser tout en conservant leur identité. J’aime leur gentillesse, leur amabilité, leur résilience. J’aime qu’ils regardent et traitent ma fille comme une petite princesse. J’aime qu’ils la reconnaissent partout où elle passe et qu’ils la traitent comme une des leurs. J’aime sentir qu’ils ont un réel désir de bien nous accueillir et de nous faire sentir chez nous, chez eux.

Le matin, j’aime partir de ma chambre lorsqu’elle est un peu en fouillis et revenir, en fin de journée, et trouver un cygne gossé en serviette et en pétales de fleur. Ça me rend heureuse. Pour vrai. J’aime aussi me sentir en sécurité peu importe l’heure du jour ou de la nuit. J’aime les doubles mojitos sur le bord de la piscine et j’aime même sentir l’eau qui me coule sur les tempes pendant que j’attends ma fille qui bizounne dans le lobby en faisant semblant de ne pas m’entendre appeler son nom.

J’aime ne pas avoir à ré-hypothéquer ma maison pour passer des vacances en famille. J’aime qu’il y ait des choses à faire pour tous les âges et pour tous les goûts. Cuba, ce n’est pas le Mexique. Cuba, ce n’est pas la Jamaïque. Cuba, ce n’est pas la République. Cuba, c’est Cuba et c’est parfait comme ça. Si vous hésitez à faire ce choix pour vos vacances en familles, voici mes petits trucs et conseils pour des vacances réussies !

Osez la variété !

J’entends souvent dire que la nourriture est mauvaise, fade ou redondante à Cuba. C’est faux ! Selon l’endroit visité, il existe de nombreux plats et stations de nourriture (où les aliments sont préparés selon vos choix et devant vous) dans les buffets, ainsi que plusieurs restaurants dans un même complexe hôtelier : snack bar, buffet, restaurant à la carte. Je viens d’y passer quatorze jours et je vous assure que j’ai très bien mangé (peut-être même un peu trop si je me fie à l’étroitesse de mes jeans à mon retour!) Des langoustines aux burgers de porc, des salades végé aux hot-dogs de fin de soirée, j’ai toujours apprécié la nourriture et pas une fois je n’ai eu de problème… de transit tropical !

Évitez les combo spag-frites-poulet tous les soirs et les œufs-frites-toasts tous les matins et vous devriez bien vous en sortir !

Choisissez votre hôtel intelligemment

Si vous êtes du type bruyants et fêtards, évitez les petits complexes qui offrent peu d’animation. Si vous aimez visiter et bouger, privilégiez Varadero, la Havane, Santiago ou même Holguín. Si vous décidez d’aller plus loin des grands centres, prévoyez un budget pour faire des excursions (souvent pas données!). Faites vos recherches et renseignez-vous avant de réserver. Tripadvisor.com et monarc.ca sont, entre autres, des sites où les voyageurs donnent leur avis.

Agence ou Internet pour réserver ?

Personnellement, je fais toutes mes pré-recherches seules, puis je réserve avec une agence. Les agents connaissent mieux les destinations que nous. Ils sont au fait des promotions, des plus et des moins de chaque hôtel. Ils sont également là pour nous aider, de l’étape des recherches jusqu’au moment du départ. J’ai aussi remarqué que les prix ne sont pas vraiment plus élevés, alors pourquoi s’en passer !

Quoi apporter ?

C’est vraiment une question de choix ! J’ai vu des familles arriver à la piscine avec l’inventaire complet de Club Piscine : licorne de trois pieds pour la piscine, toutes les couleurs de « nouilles » possibles, fusil à l’eau taille Bazooka, flotteurs de Dora, planche en styromousse, etc. D’autres mangeaient des Lay’s BBQ tous les jours (on les enviait un peu!). J’y suis allée avec ma fille de quatre ans et la seule chose que j’ai trouvé pertinent d’apporter sont des collations (compotes, barres tendres, biscuits secs, noix). Ça permet de rester plus longtemps à la piscine et de combler les petits creux sans se pitcher au comptoir de crème glacée ou au snack bar de patates frites !

Cuba est une ile extraordinaire, magnifique, paradisiaque ! Elle est le paysage de rêve qu’on voit sur les cartes postales; l’endroit où on décroche pour vrai, où on passe des moments inoubliables en famille. Choisissez votre destination en fonction de ce que vous aimez et allez-y avec ouverture, vous en reviendrez reposés et peut-être même transformés !

Liza Harkiolakis

Ce que j’aime de l’été

Il fait

Il fait chaud. Il fait beau. 

Et comme chaque été, je profite de chaque instant. J’ai cette chance de ne pas avoir à choisir mes vacances d’été puisque mes vacances, c’est l’été en entier!

J’ai cette chance d’offrir à mes filles un été complet de répit, sans presse, sans tracas, sans lunchs…

En fait, les lunchs deviennent des pique-niques, des moments entre amis, des instants de découverte.

Ce que j’aime de l’été, c’est le sentiment que le temps s’arrête. Que j’ai le temps de prendre mon temps!

J’aime m’endormir au son des criquets et m’éveiller au chant des oiseaux…

Sortir en pyjama sur mon terrain, errer, café à la main. Sentir les rayons d’un soleil qui s’annonce très chaud. Errer et prendre le temps d’observer.

Jeter un œil à mon potager, pendant que les filles s’amusent déjà dans leur petit paradis. M’assurer que les mauvaises herbes n’ont pas envahi mes platebandes.

Courir, mais pour une bonne raison! M’accorder ce temps de mise en forme. Bien démarrer la journée.

L’été, j’adore l’odeur du BBQ. Le mien et celui des voisins…

Je raffole de ma corde à linge! Je prends soin de tout y classer, du plus grand morceau au plus petit, comme si ma brassée devait faire honneur au décor estival, perdue à travers la forêt…

Marcher pieds nus, me reposer dans un hamac. Lire. M’assoupir. Entendre les filles rigoler, bavarder, se disputer.

S’accorder une pause le temps d’une baignade. Par une journée plus fraîche, opter pour un spa.

Prendre soin de mes chiens et les observer s’abandonner complètement, profiter de la nature sans retenue. Un chien, ça comprend que pour être heureux, ça prend peu de choses…

Siroter l’apéro dans un verre bien givré, savourant la première gorgée qui annonce le début d’une mémorable soirée…

Terminer une journée par un feu de joie, s’y attarder, s’y regrouper entre amis. Bavarder longtemps. Rire énormément.

Camper et encore mieux, camper dans sa cour! Se rappeler des souvenirs d’enfance…

J’aime aussi la fin de l’été, car pour moi, elle est synonyme de rentrée. Chaque fois, je me sens ressourcée, prête à faire de nouvelles rencontres…

Ce que j’aime de l’été, c’est qu’il me fait rêver…

Et vous, qu’aimez-vous de l’été?

 

Karine Lamarche

 

Farniente…

Mes filles ne vont pas au camp de jour. Elles sont privilégiées. E

Mes filles ne vont pas au camp de jour. Elles sont privilégiées. Elles ne le réalisent même pas. Pour elles, cela va de soi. Avant que j’aie le privilège de gérer mes horaires, ma mère s’occupait des filles pendant l’été. Ma mère si dévouée partait sa mini chaine de camp de jour avec mamie! Merci, maman, pour la chance que j’ai eue.

Pas de camp de jour veut dire que mes filles se lèvent quand elles se lèvent. Que la vie tombe à un rythme lent et doux. Qu’à leur guise, elles se baignent, elles mangent, lisent, bricolent, tout cela sans horaire fixe.

Les premières semaines deviennent une danse effrénée de tout ce qu’elles ne peuvent jamais faire lorsqu’il y a de l’école. À peine le déjeuner enfilé, elles sont dehors à jouer avec les voisins aussi chanceux qu’elles.

Les jours de pluie, elles vibrent au même diapason que l’eau qui coule des nuages. Elles relaxent, se laissent bercer par le bruit de la pluie qui frappe sur les fenêtres. Elles ont le droit de regarder la télévision à volonté ces jours-là, alors elles en profitent!

Elles ont bien sûr plus de tâches pendant cette période. Tâches qu’elles rechignent à faire et que je dois gérer. Sans compter les repas, la gestion des huit milliards de changements vestimentaires de la journée (oui, j’ai des filles!) Le fait est qu’avec l’âge, ça ne se lève plus le matin, ces petites bêtes-là! Que bien sûr, ça ne se couche pas non plus. Que très souvent, je dois me lever très tôt pour faire mes tâches afin de leur permettre des après‑midi piscine. Que mon congélateur est constamment en manque de smoothie pop et autres trucs glacés. Que mon lavabo n’est jamais, je dis bien jamais, libre de vaisselle!

Elles attendent les vacances familiales comme si c’était LA chose la plus extraordinaire. Ces moments sont si précieux pour elles. Au retour à l’école à la fin de l’été, je sais qu’il se produira un truc fantastique! Elles vont être à boutte. À boutte de se baigner, de sauter sur le trampoline, de lire, de jouer, de ne rien faire. Enfin, elles vont être prêtes. Prêtes à reprendre la route des bancs d’école. Enfin libérées du stress, de la vie folle que parfois, on n’a pas le choix de leur faire vivre. Elles accueilleront la rentrée scolaire comme l’ultime sortie de l’ennui et je sais qu’un jour, elles reconnaîtront le privilège incroyable qu’elles auront eu…

Martine Wilky