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Les vacances par chez nous

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Avec cette canicule, j’ai des envies d’ailleurs, d’escapades exotiques et surtout d’étendues d’eau.

 

Que voulez-vous, je suis Poisson… C’est peut-être pour ça que l’eau est un élément essentiel à mon équilibre ! Sauf que cette année, je n’ai pas la liberté de partir à l’étranger avec mes enfants ni les moyens de m’éloigner de Montréal.

Alors depuis le début de l’été, nous profitons de la piscine municipale extérieure sans modération. Tous les jours. Et parfois plusieurs fois par jour. Nous sommes chanceux, quand même, d’avoir ces infrastructures en ville, et autant de verdure à deux pas de chez nous.

Sauf que je suis une addict du voyage ! J’ai un besoin vital de bouger, de prendre le large, d’explorer de nouveaux horizons, de casser la routine, de varier les décors… Je suis une nomade. Une vraie. J’ai tout le temps besoin de perdre mes repères et de me laisser guider par les étoiles dans le ciel. De sortir de ma zone de confort pour mieux m’épanouir et grandir. Car c’est dans l’improvisation et la spontanéité que je me sens bien. Et mes enfants aussi. Tant qu’ils sont avec moi. Notre Home Sweet Home, c’est d’être ensemble tous les trois. Peu importe l’endroit.

Il va donc sans dire que de rester assignée à Montréal pour l’été est pour moi source de frustrations et de mal‑être. Déjà que le cancer m’a contrainte de freiner mes élans de globe-trotteuse dans les deux dernières années…

Mais un autre trait de caractère qui me définit est que j’ai une capacité d’adaptation à toute épreuve et une force créative au service de ma résilience. Autrement dit, si tu me coupes les ailes, j’irai à pied. Si tu me casses les pieds, je rebondirai sur les fesses. Et si tu me pousses dans le derrière, je ferai face à la vie devant moi.

Bref, il n’y a rien ni PERSONNE qui puisse m’amarrer à quai bien longtemps. Je trouve toujours une façon de m’échapper et de composer avec la situation. Si savoir s’adapter à son environnement est le propre de l’homme, avoir évolué dans un environnement hostile est celui de la femme que je suis.

Donc pour cet été, ne pouvant pas amener mes enfants outre Atlantique, ou dans quelconque destination exotique, ou même juste rejoindre la côte pour voir la mer, j’ai fait ce que je fais de mieux : me retourner sur un 10 sous et faire preuve d’imagination.

C’est ainsi que j’ai découvert un petit coin de paradis à moins d’une heure de Montréal, qui nous a donné l’illusion parfaite d’être loin de chez nous.

Le domaine Pourki offre plusieurs options d’hébergement dépaysant, comme les tipieaux et les huttes Bora, Bora. Mon fils ayant encore plus besoin de bouger que moi et se levant souvent la nuit, j’ai remis à une prochaine fois, l’expérience des tipieaux, puisqu’ils sont accessibles uniquement par canot (fourni gratuitement) et qu’étant maman monoparentale avec deux enfants, j’avais le désavantage du nombre. Nous avons donc opté pour les huttes Bora, Bora. Et nous avons été enchantés par ce choix. Les huttes sont accessibles par un quai flottant en bois. La nuit tombée, nous nous sommes donc fait bercer par la rivière Richelieu, confortablement allongés dans de vrais lits ! Il ne nous en fallait pas plus pour se sentir choyé…

Comble du luxe, il y avait même un mini réfrigérateur dans la hutte et le nécessaire pour cuisiner, ce qui m’a permis de voyager plus léger et de faciliter la préparation des bagages avant notre départ. Nous n’avions qu’à apporter notre linge de rechange, notre nécessaire de toilette, notre nourriture pour la durée du séjour, sans oublier nos maillots de bain ! Car il y a une piscine sur le domaine… Avec beaucoup moins de monde (pour ne pas dire personne) qu’à la piscine municipale de notre quartier. Le bonheur, tout simplement !

Et puis, ce ne sont pas les activités pour occuper les enfants qui manquaient. Entre la mini ferme avec chevaux, lamas, poules, dindons et lapins, le mini terrain de soccer, l’immense structure gonflable de type bootcamp, le tir à l’arc, la table de ping-pong et les canots fournis gratuitement pour ceux qui veulent pêcher sur la rivière, même pas besoin de sortir du domaine pour varier les plaisirs. De vraies vacances pour les enfants, mais aussi pour les parents ! Que demander de plus ?

Finalement, les voyages, ce n’est pas tant la distance parcourue mais les souvenirs que l’on en retire en famille…

Vanessa Boisset

 

Vacances j’oublie tout?

Vraiment…

Bien avant le salai

Vraiment…

Bien avant le salaire, la première préoccupation qui nous traverse l’esprit est : « Combien de semaines de vacances? » Avec l’expérience, c’est même « le » critère; placé en haut de la liste, juste sous celui des dollars.

Quel beau mirage de notre société moderne!

Pendant les études, les vacances sont l’équivalent de travailler pour les payer… les études.

Récupérer un peu, nous le ferons ensuite en cours d’année. Ensuite, un premier emploi. On retrousse ses manches et on travaille fort. Une carrière à bâtir. Un soir, une fin de semaine à la fois. L’orgueil de pouvoir dire qu’on est dans ceux qui font le plus d’heures. Se mentir que le citron… c’est pas nous!

Je me souviens très bien de ma première négociation annuelle. J’étais prêt. Une certaine attente salariale. Mais, surtout, quelques bonbons à obtenir. Lorsque l’élastique sera blanc. Cerise finale… une semaine de vacances de plus. Et, normalement, ça fonctionne si le citron a fourni ses méga litres de jus.

Avec le temps, et les responsabilités, les mathématiques de base nous sautent aux yeux : V = (E+T)². Chaque semaine de vacances devient hors de prix. Comme la formule est de mon cru, la voici décortiquée : Vacances = (Épuisement + Travail)². Où l’épuisement est aussi multiplié par le nombre d’enfants (famille conjuguée souvent au passé recomposé).

On est le dernier vendredi, votre tête y est presque. Le stress augmente. Ai-je oublié quelque chose? Les valises seront-elles prêtes à temps? Et alors ˗ même si on s’y attend ˗ le courriel de 16 h 30 — 16 h 45. Celui qui demande une réponse immédiate ou qui sent seulement le transfert du singe d’un dossier important.

L’intervention de toutes ces personnes pour qui le travail… c’est de le faire faire par d’autres. Ceux qui ont très bien noté votre date de départ. Ces ânes, broutant dans l’enclos vert, qui rient des quelques-uns qui sont attelés à faire tourner la roue.

Comme nous sommes presque tous branchés, pas trop de choix. Sans doute du travail à distance. Mais, le ménage de ses messages, ce n’est pas vraiment décrocher.

Des vacances, comme la majorité les souhaiterait. Relax, sur le bord de la mer. Le petit vino de 16 h 30. La petite bière froide bien méritée. Un lâcher prise total sur l’agenda qui nous mène toute l’année par le bout du nez.

Pendant que vous avez ce sourire béat… Bang! « Maman/Papa/Chose… j’ai rien à faire! » « Je veux ceci, mais pas ma sœur/mon frère! » « Il/elle m’énerve! » La vie familiale, elle, ne prend jamais de vacances. Et, comme les heures sont étendues, la plage de fatigue augmente aussi pour vous. C’est sans doute aussi la plage… dont vous profiterez le plus!

Au bureau, au retour, vous entendrez les collègues dire qu’ils en sont presque heureux… que les vacances soient terminées. Paradoxe! Vous n’aurez pas le temps de confirmer. Les bottines d’alpiniste aux pieds, vous attaquerez déjà la montagne qui s’est accumulée.

Après tout, les prochaines vacances viendront si vite…

michel

 

Vague à l’âme

Cette année, je croyais pouvoir m’en passer…

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Cette année, je croyais pouvoir m’en passer…

Les enfants n’y tenaient pas. L’une est à l’étale. Quand on quitte l’enfance et qu’on est immobile. Amarrée solidement à son groupe d’amies. Juste avant de pouvoir comprendre et de replonger dans le bonheur que ça procure. L’autre, il ne voulait surtout pas manquer les séries de fin de saison du baseball. Peur de laisser tomber l’équipage…

Le taux de change transforme également tout intervenant en pirate assoiffé. La fluctuation qui étouffe le chant des sirènes américaines. Vouloir alors dépenser ses billets multicolores sans les échanger pour des monochromes.

La côte Est, j’y vais depuis que je suis gamin. Wells et ensuite Cap Cod. Jusqu’à Cape May. Là, quelques jours. Le temps de réaliser qu’une tente, ce n’est pas climatisé! Depuis 2011, Olle’ochade! La banlieue sud du 514/450…

Jadis, le périple se faisait à la dure. Président-Kennedy jusqu’aux douanes dans la Beauce. La queue leu leu dans les montagnes. À la merci du fardier chargé de bois. Quand, petit et naïf, on ne sait pas qu’ils sont payés au voyage. Que dormir est, pour eux, une option trop coûteuse. Avant qu’il n’y ait des vibreurs, pour tenter d’en réchapper quelques‑uns à temps. Tout autant à la merci de la lanterne rouge — celui ou celle qui prend toute limite de vitesse comme une maladie honteuse. Dont il ne faut jamais même s’approcher.

Ce qui laissait beaucoup de temps pour apprécier le paysage. Sauvage, isolé et même un brin menaçant. Villages et les locaux inclus. Depuis, je comprends mieux où Stephen tire toute son imagination. Vivre là, ça me donnerait sans doute l’idée de trucs extraterrestres qui nous sortent du c…

L’état de cette route, qui nous fait réaliser que l’effet du gel et dégel, il s’arrête comme par magie à la frontière. Puis l’autoroute. Les péages. La bouffe des Howard-Johnson. L’arrivée, habituellement en fin de journée.

Moi, j’ai changé la recette… Départ vers 4 h 30 et arrivée avant 11 h 30. La course, pour tenter de profiter de la première journée les pieds dans le sable!

Enfant, la symbiose totale avec l’océan et la plage. Rester des heures dans l’eau. Malgré le bris, dès le deuxième jour, de la « planche de surf » de styromousse… Adulte, je comprends mieux pourquoi ma mère restait le plus souvent au sec. Les glaçons, c’est bien mieux dans un drink!

Mais tout s’est sans doute alors programmé en moi.

L’odeur. Le salin, la crème solaire et, malheureusement, souvent l’excédent de parfum cheap. Vous savez, la grosse matante habillée de la tête aux pieds sous le parasol. À se plaindre avec son accent de la métropole que les enfants… sont des enfants! À fumer ses américaines en continu, pour nous faire profiter pleinement de la volatilité du taux de change.

Les châteaux de sable. Art que je maîtrise toujours. Activité qui nous fait désormais constater qu’une position, soutenue, ça donne des courbatures. Ça donne aussi des coups de soleil à des endroits qui s’exposent malgré nous.

Le son précis des vagues. Envoûtant. Qui bat la mesure du farniente. Comme pour bercer nos rêves. J’ai même pris mon iBidule, pour enregistrer la mélodie…

michel

 

Mes apprentissages sur l’intégration au camp de jour

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L’an dernier, mon bébé quittait la garderie en prévision de son aventure scolaire. L’été venu, nous avons décidé de l’inscrire au camp de jour de notre municipalité. Il avait quatre ans, cinq ans en septembre. Il était bien dégourdi et ayant une sœur de 18 mois son aînée, il avait grandi rapidement. Nous savions qu’il avait tous les outils pour bien s’adapter, mais il fallait être réalistes… il quittait le cocon douillet de sa garderie en milieu familial pour s’intégrer dans un camp de jour de 2000 enfants… Même moi, j’ai eu le souffle coupé le premier matin !

 

Voici un résumé de mes apprentissages qui pourraient vous être utiles !

 

Demandez à votre enfant de vous accompagner au moment de l’inscription ou au moment d’aller chercher le chandail de camp. De cette façon, il prendra contact avec les lieux et pourra voir les visages de certains moniteurs. En prime, vous aurez peut-être la chance qu’il croise un ami qu’il connaît déjà.

 

Saisissez les occasions pour en parler. Éviter les conversations formelles à la table de cuisine ! Ouvrez plutôt le sujet si vous passez devant l’immeuble ou si vous voyez des affiches dans la ville.

 

Si ce n’est pas votre premier enfant, ne laissez pas grand frère ou grande sœur se plaindre du camp de jour. Comme votre plus jeune n’a pas de point de référence pour se faire sa propre opinion, il aura tendance à croire la version de son aîné(e). L’opinion du plus vieux a beaucoup d’impact à cet âge.

 

Préparez-vous. Le camp de jour est une sorte de mini rentrée scolaire. Il faut s’habituer à une nouvelle routine et le contenu du sac change selon la programmation. Il faut prévoir le kit d’été : maillot de bain, serviette, crème solaire, bouteille d’eau… IDENTIFIEZ VOS EFFETS. Le camp de jour est un milieu propice à la disparition d’effets personnels. Les groupes se déplacent beaucoup, il est fort possible que votre enfant n’ait absolument aucune idée de l’endroit où pourrait être sa casquette !

 

Informez-vous sur les règlements et procédures. Des détails comme les horaires de service de garde, les lieux de rassemblement et la marche à suivre pour venir porter ou chercher votre enfant peuvent vous sauver bien du temps et vous éviter quelques irritants.

 

Le premier matin, donnez-vous du temps. Arrivez un peu plus tôt. Votre enfant risque de traîner du pied, de regarder partout ou comme le mien, de pleurer sa vie.

 

Prenez le temps de présenter votre enfant et d’échanger avec le moniteur (j’emploie le masculin, mais honnêtement, les filles sont en surnombre dans cet emploi !) Permettez-vous quelques infos sur votre enfant. Ok, le moniteur ne pourra pas se souvenir de tout ce que les parents lui donnent comme infos… mais allez-y avec les grandes lignes.

 

Évitez les soirées surchargées. Votre enfant sera complètement épuisé les premiers soirs. Le camp de jour est vraiment exigeant. Si vous le pouvez, prévoyez des routines simples au début.

 

Au retour, demandez-lui ce qu’il a aimé. Et s’il vous parle de son lunch, c’est ben correct ! Il est possible qu’il ne sache pas quoi vous dire. Son cerveau a dû traiter tellement de nouvelles informations ! En plus, s’il était un peu nerveux, il se souviendra davantage du sentiment vécu que de l’activité en soi.

 

Et message à vous, chers parents !

Je sais, ça peut faire peur de laisser ses enfants à des jeunes qui ont l’air d’adolescents et qui semblent avoir à leur charge un nombre d’enfants beaucoup trop élevé. Eh bien, tu découvriras probablement comme moi que ces jeunes sont pas mal plus efficaces qu’on peut le penser ! Plusieurs sont majeurs, conduisent leur voiture et vont au cégep ! Je ne peux pas parler pour le Québec, mais la majorité des municipalités sont bien organisées et sécuritaires. (J’ai dû montrer une pièce d’identité TOUS LES JOURS au moment d’aller chercher mes enfants en fin de journée !)

 

Donnez-vous le temps de vous adapter. Apprenez à faire confiance en l’autonomie de votre enfant et aux jeunes qui l’accompagnent chaque jour. Vous serez impressionnés de voir le développement de votre enfant !

Bon été !

 

Cristel Borduas

Mon top 10 des traditions à faire en camping avec les enfants

1— Pop corn à faire griller sur le feu. Les enfants attendent ave

1— Pop corn à faire griller sur le feu. Les enfants attendent avec impatience (et mes mains brûlantes aussi! Mitaines à four requises) le premier POP!  Leur excitation augmente proportionnellement au sac en train de gonfler.

2— Bracelets et bâtons lumineux. Quand on veut relaxer sur le bord du feu, on les brise comme on brise une boîte d’urgence en verre à l’aide d’un marteau! Plusieurs minutes d’autonomie et nos enfants sont aussi plus facilement repérables.

3— Poudre pour colorer les flammes. On en trouve maintenant un peu partout. Ces sachets qu’on met directement dans les flammes colorent ces dernières et font très original. Personnellement, je crie : MAGIE! En le jetant dans le feu. Ça me donne une impression de pouvoir quelconque… c’est pathétique… mais ce qui se passe au camping reste au camping!

4— Jeux de cartes : pige dans le lac dans notre cas de Bob l’éponge, 7up, Uno et Dobble (jeu pour trouver des images identiques, mais de grosseurs différentes. Ma mère nous en a déniché un sous le thème de la plage qui est plastifié!)

5— Histoires sans livre. Nos enfants ne se lassent jamais d’entendre leur histoire de naissance, l’histoire de notre rencontre ou toute autre histoire inventée.

6— Guimauves, Smores ou une pomme au feu. Je sais, les deux premiers sont des classiques. Mon amie (salut Mariz!) nous a fait découvrir une fabuleuse recette de Smores. Il suffit de prendre deux biscuits au chocolat type « Écolier » et d’écrabouiller une guimauve grillée avec. Un (seul!) fabuleux sandwich sucré qui goûte le camping. Sinon, pour la pomme au feu, prenez une pomme de type Macintosh, la couper grossièrement et l’emballer dans du papier d’aluminium avec un peu (ou beaucoup, c’est selon) de cassonade et un soupçon de canelle. Cette fois, c’est le papa qui endosse la recette et la cuisson.

7— Petites boîtes de céréales. Classique de ma plus tendre enfance. Nous avions le droit aux mini boîtes de céréales sucrées seulement en camping. Je tenais à perpétuer cette tradition familiale avec mes enfants. De couper sur les lignes pointillées, d’ouvrir la boîte et de la remplir de lait, c’est mémorable pour les petits. Sinon, on les mange sèches à la plage.

8— Boîtes à souvenirs. J’apporte toujours une petite boîte par enfant pour y mettre cailloux, feuilles, coquillages, fleurs et même une fois un papillon mort (j’ai essayé de trouver une façon poétique de l’écrire… mais je n’y suis pas arrivée!)

9— « Être toute là ». Je me souviendrai toujours de mon homme qui est parti avec mon plus vieux faire des commissions et de moi restant dans la tente roulotte, à la pluie avec mon plus jeune de fraîchement trois ans. Il était, comment dire… harcelant comme un enfant de trois ans peut l’être. Pour le taquiner, je lui ai lancé une attache à pain. Une heure plus tard, on avait encore du gros fun avec l’attache à pain. On l’a lancé, caché, fait de la magie avec, fait semblant de la manger; on lui a presque trouvé un nom. C’est très attachant, une attache à pain! Bref, j’étais toute là avec mon fils et ça valait de l’or, pour nous deux.

10— Loto nature. J’ai plastifié des genres de « cherche et trouve » de la nature trouvés sur Pinterest. Comme mes enfants ne savent pas lire encore, j’ai tapé en anglais « scavenger hunt » pour trouver une plus grande diversité d’images. On n’a qu’à les donner aux enfants avec un crayon-feutre au moment de monter ou de démonter la tente ou la roulotte et plaisir garanti!

11— Bonus! J’apporte toujours une boîte d’urgence à sortir en dernier recours quand on n’en peut plus! Je crois que vous avez tous un exemple en tête alors je n’en écrirai pas. Alors, dedans, je mets : des « ballounes », des vieux jouets qui traînent dans le sous‑sol qu’ils ne se rappellent même plus qu’ils ont. Des petites voitures, des figurines, des Legos, des histoires, de la musique avec un petit haut-parleur hydrofuge à 20 $, des crayons et des livres à colorier… et notre boisson préférée pour nous les parents!

Bon été!

Krystal Cameron

 

Les enseignants qui tirent leur révérence à l’année en cours pour sauter dans les vacances

Bientôt, la cloche retentira pour annoncer la fin des classes. La f

Bientôt, la cloche retentira pour annoncer la fin des classes. La fin d’une année scolaire. Elle retentira aussi pour annoncer le début des vacances. Le début d’un repos tant mérité.

Mais entre la fin et le début, se joue une ribambelle d’émotions. Passant de l’euphorie des élèves face au grand congé et aux déchirements des au revoir. Des finissants qui diront adieu à cet établissement qui les a vus grandir. Des enseignants qui diront adieu à cette profession couronnée d’une retraite grandement méritée.

Ils seront des milliers dans quelques jours à entendre les cloches retentir dans leur cœur une dernière fois avant les vacances estivales. Ces cloches qui auront chronométré leurs journées et synchronisé leur quotidien l’année durant. Majoritairement, des femmes. J’ose m’imaginer le dernier moment de nostalgie de l’une d’elles. De sa fin avant son début.

Assise derrière son bureau, l’enseignante remettra un peu d’ordre sur celui-ci. Se laissera emporter, quelques instants, par la frénésie de ses projets de vacances. L’idée de quitter ces quatre murs à la peinture à refaire, l’espace d’un été, la rend fébrile. Ce local teinté de sa personnalité, de ses couleurs propres à elle et qui la distinguent de ses autres collègues. C’est la classe de Mme Une Telle qui se referme l’espace d’un été. Elle mettra un peu d’ordre aussi dans sa classe. Se laissera émouvoir par tout ce qui l’entoure. Décrochera du mur les apprentissages qui se sont échelonnés toute l’année. Dépunaiser des souvenirs et les ranger dans des boîtes pour ne les ressortir qu’après les vacances. Ils viendront, tour à tour, la faire sourire, la faire rire, la faire pleurer. Parce que c’est aussi cela cette enseignante. Quelqu’un rempli d’émotions. Quelqu’un rempli d’humanisme et de beaucoup d’empathie. Qui a à cœur de faire évoluer, progresser ceux que nous lui confions.

Elle en a tenu des mains tout au long de cette année. Ses mains offertes pour relever l’enfant lorsqu’il sentait la terre s’effriter sous le poids de ses incompréhensions. Ses mains tendues vers des parents qui peinaient à aider leurs enfants. Ses bras pour accueillir et enlacer des enfants en pleins chagrins et des confidences muettes que seul son cœur pouvait soigner et entendre. Ses épaules pour voir s’y déposer la tête surchargée d’une collègue de travail.

Dans cette classe vidée de ses élèves, l’écho des chaises qui glissent sur le parquet, les éclats de rire dans les corridors se feront entendre. L’odeur de craie sur l’ardoise se fera sentir. Elle réalignera les pupitres comme elle le faisait pour s’assurer que tout était bien mis en place. Elle se remémorera, à la lecture des milliers de petits mots d’amour reçus durant l’année, les petits moments uniques et privilégiés avec ceux qui étaient sous sa charge. Ces petits moments qui ont baigné dans son cœur immense. Ce cœur jamais trop petit. Où il y a une place pour chacun. Du plus effacé au plus récalcitrant. Du plus timide au plus volubile.

Ces enseignantes ont l’art de détecter l’incompréhension. De saisir ce qui ne va pas. Des chercheuses de trucs pour faciliter l’apprentissage. Elles se ressourcent constamment d’histoires afin d’être toujours animées par cette passion. Cette flamme qu’elles gardent en elles. Qu’elles transmettent dans l’espoir qu’elle ne meure jamais. Il n’y a rien de plus triste que de voir une étincelle prendre fin. S’anéantir.

Ce sont des herboristes qui cultivent les plus belles fleurs de l’apprentissage. Ce sont des éleveurs de papillons aux couleurs différentes et qui les laissent s’envoler à chaque fin d’années scolaires. Les regarder prendre leur envol. Certains avec assurance tandis que d’autre finiront par s’envoler, mais prendront le temps d’être réconfortés avant de quitter vers l’inconnu.

À toi, l’enseignante de mon enfant. Toi, l’enseignante de tous les enfants, je suis ravie de savoir que tu prendras ce temps qui t’est alloué pour te reposer. Que tu prendras ce temps pour penser à toi. Toi qui donnes tellement aux autres que tu finis par t’oublier. Que tu prendras ce temps pour te réapproprier un rythme ralenti, car c’est connu, dans une cour d’école, dans des corridors, le rythme est effréné. Les élèves ont cette énergie qui chamboule une journée. Que tu prendras du temps pour ce qui te plaira.

L’automne reviendra rapidement. Ta charge de travail ne pourrait être reprise adéquatement sans ce temps de repos. Pour mes enfants que le prochain automne amènera dans ta classe, je suis heureuse de savoir qu’une enseignante reposée les y accueillera. Une enseignante toujours passionnée les accompagnera. Une enseignante aimante. Une enseignante qui fera la différence.

Elle ressortira ses boîtes des placards. Refera une beauté à sa classe. Se permettra des nouveautés pour adoucir son quotidien. Elle sera nerveuse d’accueillir ses nouveaux élèves en soif d’apprendre. Aux difficultés diverses. Aux besoins particuliers. À chaque apprentissage qu’elle repunaisera sur ses murs, ce sont des souvenirs incalculables qui se grefferont. Des souvenirs aussi nombreux que ses années d’enseignement.

Merci pour tout, chère enseignante, cher enseignant. Merci d’être qui tu es, d’être au-delà de ce que je serais devant une classe d’inconnu. Merci d’accueillir sans préjugés ce que j’ai de plus précieux. Tu mérites tes vacances. Bon repos.

Mylène Groleau

Le jour où j’ai envoyé mes enfants seuls dans un avion

Vivre loin de sa famille, c’est accepter qu’à un moment donné,

Vivre loin de sa famille, c’est accepter qu’à un moment donné, tes enfants vont partir loin sans toi… Je redoutais cet instant, je refusais d’y penser et, beaucoup trop vite, ce moment est arrivé… J’ai mis mes trois enfants, seuls, dans un avion, direction l’autre côté de l’océan…

Ce jour‑là, en arrivant à l’aéroport, tout mon corps tremblait, mais je m’efforçais de sourire… car pour les enfants, c’était la fête : ils s’en allaient rejoindre leurs grands‑parents pour des vacances de rêve !

C’est à l’autre bout du monde… Et si l’avion s’écrase? Et s’ils se perdent? Si quelqu’un les enlève? Ils seront si loin…

L’euphorie grandissait au fur et à mesure que l’heure du décollage approchait. C’est quand nous avons commencé à nous diriger vers la douane que mon plus jeune s’est mis à avoir mal au ventre… – Maman, je ne veux pas partir sans toi… – On en a beaucoup parlé et tu étais prêt, non ? Ton frère et ta sœur vont être là avec toi. Tout ira bien. Ne t’en fais pas. Il n’y a aucun danger.

Il s’est collé contre moi, ne se doutant pas que ces mots, je les ai prononcés sans y croire. Car tout mon être paniquait… Ce sentiment d’insécurité me rongeait par en dedans…

– Allez, allez, un dernier câlin…

Puis, ils sont partis, main dans la main, avec leur petit sac sur le dos et leur passeport autour du cou. Je les ai regardés s’éloigner avec effroi… Ils se sont retournés souriants et joyeux, envoyant la main pour un dernier salut…

Je me suis efforcée de sourire…

Juste après, mes enfants ont passé le portique de sécurité, puis ils ont disparu derrière le mur…

Le sol s’est alors dérobé sous mes pieds… et j’ai fondu en larmes dans l’aérogare…

Les reverrai-je un jour? Je n’ai pas de mots pour décrire la panique et l’angoisse qui m’ont submergée.

Nous sommes rentrés à la maison le cœur lourd…

– Nous n’aurions peut-être pas dû les envoyer tous les trois dans le même avion ? – Euh, pourquoi tu dis ça, chéri ? – Si l’avion s’écrase, nous n’aurons plus d’enfants.

NE JAMAIS DIRE ÇA À UNE MÈRE ! Je ne me souviens plus quand j’ai arrêté de pleurer…

Bien sûr, dans ma maison trop vide, je n’ai pas fermé l’œil cette nuit‑là. Je crois que j’ai recommencé à respirer quand ma maman m’a envoyé un message qui disait « petits colis récupérés, tout va bien ».

Quand j’ai pu entendre leurs voix enjouées, j’ai enfin arrêté de trembler…

Est-ce que mes enfants se sont amusés et ont eu de merveilleuses vacances ? Oui.

Est-ce que tout s’est bien passé ? Oui.

Est-ce que nous avons recommencé ? Oui, chaque année.

Est-ce que je me suis habituée ? Non.

Je déteste envoyer mes enfants seuls à l’autre bout du monde, et dans ces moments‑là, je déteste ma vie d’expatriée…

Gwendoline Duchaine

 

Quoi apporter en voyage?

Plusieurs d’entre vous sont en train de planifier vos vacances pou

Plusieurs d’entre vous sont en train de planifier vos vacances pour la semaine de relâche.

 

Comme on revient à peine du Mexique, je me suis dit que je pourrais vous faire une liste des choses qui ont été vraiment utiles et importantes pour les enfants et moi, ainsi que les choses totalement inutiles, que j’aurais juste pu laisser à la maison. 🙂

ENFANTS

  • Si votre enfant boit au verre à bec ou au biberon, emportez-en plusieurs. On en avait quatre et on revenus avec un. Haha!
  • Si votre enfant est un buveur de lait, une bonne technique est de demander au service aux chambres s’ils peuvent mettre un carton de lait chaque jour dans le frigo. Étienne donnait un bon pourboire et ça nous évitait d’avoir des crises et de devoir courir au resto.
  • Des livres pour lire et colorier. On ne sait jamais s’il y aura de la pluie et il faut absolument prévoir le tout afin de ne pas passer une journée à s’arracher les cheveux de la tête. (Si vous n’êtes pas trop anti-tablette, ça peut aussi être utile. Vous n’avez qu’à mettre une règle concernant l’utilisation…)
  • Crème solaire 50. Pour vrai, le soleil est super beau, mais des coups de soleil et une insolation, ça peut scraper des vacances. Pour notre part, on prend la crème Avène et le lait après-soleil de la même marque. Les ingrédients sont bons pour la santé et s’appliquent super bien. L’été, il y a souvent des paquets « deux pour le prix d’un » à la pharmacie. À noter qu’il vaut mieux apporter trop de crème solaire dans vos valises que pas assez parce qu’elle coûte le double en voyage.

  • Emporter en masse de couches et de couches pour la baignade. C’est le même principe que la crème solaire : elles coûtent une fortune dans les resorts.
  • Veste chaude. Je ne sais pas à quel endroit vous irez, mais au Mexique, les soirées étaient fraîches. On a souvent la manie de se dire qu’on s’en va dans le sud et qu’on va mourir de chaleur… C’est souvent le cas, mais pas toujours.
  • N’oubliez pas le Tempra® ou le Tylenol® pour enfants.
  • Coupe-ongle. Pourquoi? Parce que ça remplace un peu le ciseau si vous devez couper quelque chose, et surtout parce que quand un enfant se casse un ongle, c’est comme s’il venait de se casser une main. Emportez-en un, ça ne prend pas de place et surtout, ça évite des hurlements.
  • Si vous en trouvez, achetez des pelles et des seaux pour que les enfants puissent jouer dans le sable. À votre retour, laissez-les sur le bord de la plage, comme ça, vous n’aurez pas plein de sable dans vos valises et vos enfants auront eu plein de beaux moments à faire des châteaux de sable. En plus, d’autres enfants pourront les utiliser.

ADULTES

  • Crème solaire. Et là, je parle d’emporter de la 30 et de la 15. Personnellement, je commence mes vacances avec de la 50 pour enfants, ensuite je mets de la 30. Étienne commence par la 30 et ensuite de la 15. Ça évite les coups de soleil.
  • Pour les filles, emportez plusieurs maillots de bain différents. L’idée est simple, vous allez éviter d’avoir la plus grosse démarcation de maillot au monde haha! Pour ma part, j’ai opté pour un maillot une pièce et quelques deux‑pièces, dont un sans bretelles. Je sais que c’est super fifille, mais c’est mon conseil pareil. 🙂 J’ai aussi opté pour un maillot une pièce de chez Winners ainsi que pour plusieurs maillots de La vie en rose. Depuis deux ans, j’aime vraiment aller magasiner mes maillots et mes pyjamas là-bas.

  • J’emporte toujours de l’eau thermale. J’affectionne particulièrement celle d’Avène et surtout ses petits formats faciles à emporter. Les enfants l’adorent aussi et c’est utile quand il fait très chaud. Ah puis, soyons superficiels… je trouve ça cool de mettre ça sur le bord de la piscine et à la plage. Haha!

  • Crème hydratante pour la peau. SUPER important! Vous mettez votre peau à rude épreuve… Le soir, elle a besoin d’hydratation!
  • Shampoing sec. J’utilise toujours le Khlorane, il fonctionne bien et ne rend pas mes cheveux lourds. La raison pour laquelle j’en emporte en vacance, c’est que je n’ai pas toujours envie de me laver les cheveux le soir, alors le shampoing sec est pratique.

  • Pour celles qui ont les cheveux fragiles, j’ai découvert la gamme de shampoing et de produits pour cheveux René Furterer, la gamme Solaire. Elle est faite exprès pour les cheveux exposés au soleil. Les produits sentent super bon (Hayden les a utilisés en me disant que ses cheveux sentaient meilleur que d’habitude) et en plus, ils aident à garder vos cheveux beaux malgré le soleil qui est très fort et le sel de la mer qui les magane aussi.

  • Un survêtement de plage. Moi, j’ai mis tous les jours un combi short de la vie en rose. J’ai eu une tonne de compliments sur le bleu et blanc (je l’avais aussi en noir.)

CHOSES INUTILES

  • Emporter l’ensemble de votre maquillage! Pour vrai, j’ai emporté un sac complet de produits en me disant que je les aurais pour me pomponner le soir. La vérité, c’est qu’un mascara fait l’affaire. Profitez de vos vacances pour laisser respirer votre peau. 🙂
  • N’emportez pas les bouteilles complètes de vos shampoings et de vos produits de beauté. Allez plutôt à la pharmacie acheter des petites bouteilles que vous pourrez remplir de vos produits. C’est moins lourd pour les bagages et ça prend moins de place.

 

Et surtout, n’oubliez pas… d’avoir du plaisir! 🙂

Bonnes vacances!

 

Bienvenue au Mexique!

On est arrivés au Mexique il y a déjà six jours, et on doit avou

On est arrivés au Mexique il y a déjà six jours, et on doit avouer être sous le charme du resort où on se trouve.

Je tiens à vous dire qu’on ne savait absolument rien de l’endroit où on s’en allait, alors on avait certaines craintes!

En fait, un jour où j’étais en inspection en bâtiment sur une maison, j’ai vu le Journal de Montréal qui trainait sur le comptoir avec comme première annonce un rabais pour un voyage au Sandos Caracol Eco Resort. Ça revenait à 1 100 $ par adulte. C’est certain que c’est dispendieux, mais c’était quand même moins cher que bien d’autres endroits.

À la base, nous devions arriver vers 14 h 30 le samedi après-midi… mais à cause de plusieurs facteurs inconnus, on a eu treize heures de retard sur notre vol et nous sommes arrivés à 5 h le dimanche matin.

En arrivant, on n’a pas vraiment pu voir les lieux parce qu’on était ÉPUISÉS.

On a réussi à dormir trois ou quatre heures pour ensuite aller voir à quoi ressemblait le resort. Notre première journée était froide et venteuse. Tout ça mélangé avec la fatigue, croyez-moi… on ne voyait pas la vie en rose!

Heureusement, le lundi matin en se réveillant, on a pu réaliser que notre choix de resort était FANTASTIQUE! Pour ceux qui veulent prendre des vacances en famille, c’est un resort totalement incroyable.

On appelle ça un ECO RESORT parce que tout tourne autour de ce qui est écologique.

Ici, le recyclage est mis de l’avant et vous ne retrouverez de pailles dans aucun verre. Certains écriteaux expliquent le nombre d’années que prend une paille pour se décomposer pour justifier qu’il n’y en a pas.

Le resort est en plein milieu de la « jungle ». Pour se rendre aux chambres, aux restaurants, aux piscines et à la plage, on doit passer par des sentiers pleins d’immenses arbres et… d’animaux!

 

Partout où on se promène, on croise des coatis (une espèce de mélange entre une belette et un raton laveur), des ratons laveurs, des oiseaux, des immenses lézards et… des singes!

 

Sérieusement, c’est assez incroyable de croiser des singes qui se promènent dans les arbres avec leurs bébés. Le matin, on peut même prendre des bananes au buffet pour ensuite aller nourrir les singes. Comme ils sont sauvages, ils viennent prendre les bananes pour s’enfuir et les manger dans les arbres. Ce sont des animaux sauvages, il est donc impossible de les flatter. Reste que de les voir évoluer dans un milieu naturel comme ici, c’est fou.

Il y a aussi une mini ferme où les enfants peuvent aller voir et nourrir les ânes, les coqs, les poules et les cochons.

Anna est tombée en amour avec les ânes! 😍 Malheureusement, on a découvert en voyant le visage de Hayden que lui y était allergique haha! Il avait le visage tout boursoufflé et rouge!

J’oubliais : comme le site est au beau milieu de la nature, on peut faire de la plongée dans les cénotes ou prendre un radeau pour se promener. Les cénotes (du maya dz’onot, signifiant « puits sacré », via l’espagnol cenote) sont « des immenses trous naturels creusés au cours de longues périodes glaciaires sur des terrains calcaires et qui contiennent d’énormes quantités d’eau douce et une faune aquatique très variée» et qui communiquent parfois avec la mer ou l’océan1.

Dans ces mêmes cénotes, il y a des tortues et des poissons. Les activités à même le site sont toutes gratuites (animaux, plongée, cénotes, etc.).

Pour les enfants, il y a un kids club intérieur qui ressemble sincèrement à un mini Funtropolis!

Pour l’extérieur, il a une piscine avec une vingtaine de glissades d’eau. Il y en a autant pour les petits que pour les ados! En tout, on retrouve deux grandes piscines pour adultes et une grande pour enfants avec des glissades d’eau.

Le resort est situé à dix minutes en taxi de Playa Del Carmen (si vous venez ici, vous devez aller sur la 5e avenue à Playa Del Carmen voir les magasins et la culture mexicaine.)

Les restaurants sont super bons et diversifiés. Hayden, Anna et Étienne n’ont pas chialé une seule fois haha!

C’est certain qu’à chaque endroit, il y a des plus et des moins.

Du côté des aspects négatifs, la plage n’est pas super belle. La mer et sa couleur aqua sont superbes, mais c’est difficile d’aller se baigner puisqu’il y a BEAUCOUP de récifs. J’ai même eu droit à une débarque sur une énorme roche dès la première journée. Ç’a été la fin de la plage pour nous! Heureusement, la piscine est à trente secondes à pied de la plage, ce qui nous permet d’aller marcher sur le bord de l’eau et de revenir nous baigner.

Aussi, l’eau des piscines n’est pas chauffée, ce qui donne un résultat un peu frisquet, mais vu les 35 degrés dehors, je ne m’en plains pas tant que ça!

Certaines personnes ont aussi émis des commentaires négatifs en ce qui a trait aux odeurs près des zones humides. Je vous répète que c’est un resort en milieu naturel, donc oui, certains chemins sentent… le pet! Mais entre vous et moi, ce n’est tellement pas dramatique. Les animaux et la nature valent la peine même si certains coins sentent moins bon. 🙂

En gros, je recommande vraiment ce resort. Il fait partie de ceux qui m’ont vraiment impressionnée.

– Les chambres sont belles

– Les aires publiques sont super propres (les toilettes aussi!)

– Les gens sont gentils

– Il y a des machines à crème glacée

– La nourriture est bonne

– Tout est à proximité

– On retrouve des machines à eau PARTOUT afin de rester bien hydraté!

– Il y a du wifi partout sur le réseau (pour pouvoir vous écrire, t’sais!)

– Et le soir, les sentiers sont illuminés par de grosses boules de lumières. C’est tellement beau.

En vous écrivant, je regarde l’endroit où je suis et je me dis que je ne veux pas partir.

Autour des piscines, ce sont des forêts avec d’immenses arbres et palmiers… c’est tout simplement féérique! ❤

(Pour voir plus de photos et de vidéos de notre voyage, allez voir mon compte Instagram et mes stories!)

 

  1. http://www.dicodunet.com/definitions/tourisme/les-cenotes-du-yucatan-au-mexique.htm

Les « mommycations » ou « mamancances »

Passe GO, réclame des vacances de cette charge mentale qui

Passe GO, réclame des vacances de cette charge mentale qui t’accable, redeviens, l’instant d’une semaine (ou plus, ou moins, c’est toi qui décides) une femme, seulement une femme, et recharge tes batteries.

Je l’avoue, j’ai cultivé de la jalousie, même de la colère envers mon propre amoureux, mon homme. Chaque fois que ce fameux mot « chasse » faisait surface, que ce soit par rapport à la préparation, la recherche de trucs et de stratégies de chasseur-cueilleur, la prise de congés non liés à la famille, l’achat de matériel ou autre, je sentais ma mâchoire se serrer, mes poings se fermer, mes yeux se remplir d’eau. Je rageais par en dedans, avec la seule envie de crier « pis moi ?! »

Pourtant, je ne comprenais pas d’où émergeait cette réaction. J’étais si heureuse que ma douce (et parfois rugueuse après trois jours sans rasage) moitié soit aussi motivée, passionnée par quelque chose. Que mon homme ait la chance de se reposer tel un guerrier dans le fin fond du dernier centimètre de la map en attendant sa proie, de faire le vide dans sa tête et le plein d’air frais dans ses poumons. De me revenir fier comme un paon d’avoir son trophée de chasse, les yeux brillants comme ceux d’un enfant devant son sac de bonbons d’Halloween quand il revient de la plus grande virée de quartier.

Pourquoi ?

Était-ce la charge de plus que j’allais assumer à la maison ? Non, pas vraiment : nos enfants ne sont pas des anges en tout temps, la maison n’est pas impeccable tous les jours, mais je suis capable de gérer. La routine est bien établie et en étant seule, l’avantage est que les enfants ne passent pas leur temps à essayer de me faire croire que Papa a dit oui quand en fait il a dit non.

Était-ce l’impression de ne pas être une priorité, par sentiment d’abandon ? Par peur de manquer d’argent ? Il y a un peu de ça ; seize jours par année, ce n’est pas si long, c’est loin d’être la fin du monde. Un budget de chasse, c’est de l’argent, des heures et des jours de plus en préparation de terrain, en montage de cache, en achat de matériel, en pratique au champ de tir, mais surtout, c’est un sujet de conversation qui revient aux trois phrases, un morceau sur repeat. Un sujet qui change les soupers d’amis, de famille et de couple en meetings de planification de la prochaine saison ou en debriefing de la dernière chasse. Ok j’avoue, des fois je suis jalouse des chevreuils et orignaux de ce monde et je pense à me magasiner des bois.

Jalousie quand tu nous tiens.

Eh oui, j’étais purement et simplement jalouse. Pas de la chasse, pas d’une autre femme, de la liberté de mon homme. De la façon qu’il avait de se mettre en priorité, d’aller chercher ce dont il avait besoin sans négocier, entièrement, complètement et sans excuses. De réaliser ses rêves sans compromis.

Comme plusieurs autres veuves de chasse, de hockey, de motocross, de golf, de travail… je demeurais passive dans l’atteinte de mon bonheur. J’étais une victime de la chasse. Jusqu’au matin où j’ai compris qu’en fait, la seule personne qui freinait mes ambitions et mes rêves, c’était moi dans mes multiples facettes.

La mère ne voulait pas quitter ses enfants. La ministre des Finances trouvait mille et une raisons financières de ne pas dépenser pour quelque chose d’aussi futile qu’elle-même. La blonde ne voulait pas imposer à son homme de tenir le fort même s’il n’en est plus que capable. La peureuse anticipait de voyager seule et la généreuse ne voyait pas pourquoi elle méritait de se mettre en priorité.

J’ai compris que :

  • l’argent, ça se prévoit, que ce soit pour les loisirs de l’un ou de l’autre ;
  • mon homme est vraiment hot, il est en mesure de s’occuper de nos enfants et de la maison en gardant tout le monde intact. C’est sûr, j’ai le meilleur !
  • si je ne me mets pas en priorité, personne ne pourra le faire pour moi ;
  • si j’attends le moment parfait, la situation parfaite, la richesse… je vais mourir en attendant de réaliser mes rêves.

De là sont nées les « mommycations » ou « mamancances ».

J’ai décidé de partir là où le vent me porterait, une fois par année. J’ai cru en mes ressources et j’ai pris en charge la recharge de mes batteries en tant que femme, en tant que moi. Une maman reposée, c’est aussi une maman plus patiente, une blonde plus compréhensive et une femme en possession de ses moyens. C’est ce que j’ai retenu de ma première mommycation.

J’ai passé GO, réclamé une pause de charge mentale et fait mon sac à dos direction Costa Rica. La liberté est si belle dans sa façon de nous laisser le cœur léger revenir à notre vie ! On peut en apprécier chaque instant, rechargée comme si tout était possible et que nos réserves d’énergie débordaient.

Prendre soin de soi pour mieux prendre soin des nôtres.

Marie-Ève Piédalue

 

La lune de miel des futurs parents

Comble du bonheur pour votre couple, il y a quelques mois, une petit

Comble du bonheur pour votre couple, il y a quelques mois, une petite ligne sur un test est venue confirmer l’arrivée imminente d’un trésor inestimable dans votre vie ! Vous étiez amis, amants, amoureux et vous deviendrez sous peu parents !

Vous vous lancez dans les préparatifs de cette nouvelle vie, vous voulez que tout soit prêt, que tout soit parfait ! Que vous en soyez à votre premier, votre deuxième ou votre cinquième enfant (mention à vous si c’est le cas, vous êtes hot !), voici un élément essentiel à ajouter à votre longue liste de chose à faire : La Babymoon !

Il s’agit de la contraction des mots « Baby » (bébé) et « Honey Moon » (lune de miel). Le principe est simple : avant l’arrivée de bébé, les futurs parents se retrouvent en couple pour se rappeler que c’est ce qu’ils sont d’abord et avant tout, un couple !

Cette petite escapade se fait idéalement loin de la maison ou du moins loin des responsabilités du quotidien. Mais surtout sans la marmaille, si marmaille il y a, abandonnant ces derniers et toutes les charges parentales aux mains des mamies, tantes, amis (ou n’importe quel autre humain digne de confiance de leur entourage) pour aller, disons‑le franchement : batifoler !

Outre le plaisir évident à retirer de ce petit moment dans le calme, le simple fait d’être en tête‑à‑tête vous sera tellement bénéfique. Avant la tempête des nuits blanches et du quotidien chamboulé, vous retrouver juste vous deux vous rappellera tout l’amour que vous avez l’un pour l’autre, mais surtout le plaisir que vous avez à être ensemble. Un moment pour se reposer, profiter d’un peu de liberté, se gâter mais surtout, un moment pour s’accorder du temps à deux avant d’être trois (ou quatre, cinq, six… !), pour faire le plein d’énergie, se dorloter et se ressourcer. Cette pause peut se faire n’importe où. Adaptez‑la à votre budget, mais elle devrait être aussi importante dans votre liste que la poussette, la coquille ou la bassinette. Quelques sous suffisent souvent pour créer de beaux moments. Deux nuits à l’hôtel, la grasse matinée, quelques promenades en plein air et de bons repas. D’autres opteront pour un weekend à New York (qui est si belle en automne) ou dans une ville qui leur rappelle de bons souvenirs. Certains chanceux s’évaderont plus longtemps et plus loin, mais chose certaine, peu importent la destination et le programme, vous en ressortirez tous les deux comblés. De plus, quelques hôtels au Québec offrent maintenant des forfaits Babymoon où tout est organisé pour vous ! Quelques recherches et vous trouverez ce qui vous convient.

Vos fins de mois sont serrées ? Empruntez le chalet d’une connaissance ou évadez-vous à quelques heures seulement de chez vous et raccourcissez la durée du séjour, rendez visite à des amis ou à de la famille. On vous prépare un shower pour l’arrivée de bébé ou votre entourage veut vous faire un cadeau ? Demandez-leur des sous ou des cartes-cadeaux vous permettant de vous gâter un peu.

Puisqu’avec l’arrivée de bébé, vos moments rien qu’à vous seront rares et que le temps avant votre prochaine escapade risque d’être long, profitez-en maintenant ! Et puis si c’est bon pour vous, c’est bon pour vos enfants : rien ne vaut des parents amoureux et sereins pour une famille épanouie et heureuse !

Allez de ce pas planifier votre escapade et lancez-nous vos idées !

Karine Arseneault