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Atteindre le fond du garde-robe

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Six mois postséparation.

Trois mois postdéménagement.

Je m’étais mis des échéanciers. Flexibles, quand même.

1 journée pour que mes enfants se sentent bien dans notre nouveau nid. Check!

1 semaine pour tout nettoyer (compte tenu de l’état de la maison quand j’en ai pris possession, on parle plus de désinfecter/décrotter. Littéralement. J’en ai eu les jointures en sang.)

1 mois pour faire disparaître toutes les boîtes. Ça impliquait entre autres que tous les (millions) de livres soient dans les bibliothèques, mais pas nécessairement placés par couleur et par grandeur.

2 mois pour enlever l’odeur de chats laissée par les bêtes puantes de l’ancienne propriétaire. La journée où mes enfants sont entrés dans la maison en s’exclamant « Hum! Ça sent donc ben bon! », j’ai crié « Victoire! » Merci, mijoteuse remplie de sauce à spag.

3 mois pour commencer à recevoir des amis. Les miens, ceux des enfants. Il fallait changer l’odeur entre les murs, mais aussi l’énergie. Associer les pièces avec des moments lumineux, avec des fous rires. J’aimerais me transformer en Martha Stewart quand je reçois, mais j’ai perdu l’habitude. Dans les dernières années, quand il n’y avait pas de crises d’enfants, on était exténués et trop occupés à appréhender la prochaine. D’un commun accord, on avait choisi de s’isoler, de se replier sur notre bulle pour éviter l’épuisement et les situations embarrassantes. Maintenant que les enfants ont pris de la maturité et qu’ils se sont calmé le pompon, je réapprends à me faire confiance comme hôtesse. Je m’organise, je réapprivoise tranquillement le plaisir d’accueillir amicalement. Le plaisir d’inviter. La plaisir de cuisiner pour d’autres. Le plaisir de laisser aller les choses, aussi.

Je n’ai pas mis de date butoir pour que mes enfants se sentent autant chez eux ici qu’à l’autre maison qu’ils habitent depuis six ans. Pour eux, chez nous, c’est encore chez moi. Leur tête sait que c’est aussi leur maison. Ils me disent qu’ils s’y sentent bien. Ils me le montrent. Ils s’endorment sereins et se réveillent de bonne humeur. Quand je leur ai demandé s’ils voulaient changer des choses (ajuster la routine du matin, ajouter un meuble, déplacer leur lit…), ils m’ont répondu en chœur : « La seule chose qu’on veut vraiment changer, c’est qu’on se chicane trop entre nous. Faut vraiment que ça arrête! » Bien d’accord… Et aussi, ils voulaient aller plus souvent à la bibliothèque. Facile! Avec le printemps qui arrive, ce sera plus facile aussi de rencontrer les voisins, de se faire des amis de quartier. Regarnir notre vie sociale.

Pas de date d’échéance, non plus, sur mon célibat. Je me fais souvent demander si j’envisage une nouvelle relation. Oui, sûrement. Éventuellement. Je ne ferai pas une Dominique Michel de moi-même en m’entêtant à grands coups de « Pu jamais! » Mais je ne suis pas en quête. Je ne suis pas en manque. D’amour charnel ou d’amour tendresse. Un câlin amoureux ferait certes du bien à l’occasion, mais je ne ressens pas le vide et encore moins le désespoir. La solitude m’est présentement utile et douce. Elle me donne le temps de m’organiser, de me connaître, de m’ajuster, de décider qui je suis, qui je veux être.

Et puis sérieusement, je ne sais pas où je caserais un homme dans ma vie présentement. Les cases « temps », « émotions » et « espace » commencent à peine à ne plus déborder. Je veux donner du temps à la surcharge de se résorber.

Même son de cloche côté penderie: ça déborde! Si je regarde mon garde-robe, je vois mes vêtements partout. J’abuse même en empiétant sur le garde-robe de mon plus jeune. Je pourrais faire un giga ménage, repartir à zéro, tout apporter à la Saint-Vincent. Surtout que je flotte dans les trois quarts des pantalons. Mais non.

Pour l’instant, je couds des pinces à la taille pour me sentir bien. J’avertis mes enfants qu’ils doivent me le dire s’ils se rendent compte que j’ai perdu mes pantalons en chemin. Faut les responsabiliser, non? Il me reste encore quelques livres à perdre pour retrouver le poids santé que j’ai égaré par malheur. Je ne suis pas encore prête à choisir quels vêtements je garderai, lesquels je relèguerai aux oubliettes. Je choisis de désencombrer. À mon rythme. La purge totale menée par le bout du nez par la frustration d’une relation échouée, c’est non. J’ai changé de maison, c’était ma façon de sauter pieds joints dans MA nouvelle vie.

Un jour, je verrai le fond de mon garde-robe. Ce jour-là, je verrai mieux le fond de mon cœur. Et je saurai qu’il y a de l’espace libre pour accueillir un nouvel amour. Une chose à la fois, et chaque chose en son temps.  

 

Nathalie Courcy

Puis-je me joindre à vous?

Je suis certain que vous l’avez déjà vécu…

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Je suis certain que vous l’avez déjà vécu…

D’un naturel amoureux, vous déliez tous vos muscles romantiques. Vous tentez de le faire à l’année, mais aussi à la Saint-Valentin.

Course contre la montre. Désespoir d’inventivité. La quête avec une majuscule…

Vous la connaissez depuis peu, depuis toujours. Vous voulez tellement que tout soit « parfait ». Même si un parfait au chocolat, ça goûte étrange.

Enfin, vous avez trouvé l’endroit pour un souper en « tête à tête ». Le doute constant, vous y arrivez ensemble. Fébriles. On vous octroie une table si petite que la connivence est assurée. Votre cœur bat la chamade… Si près du but!

Arrive le serveur ou la serveuse. On est presque au « tu »! Inconfort, qu’il vous faut contrôler, car la personne qui vous accompagne s’attend à une belle soirée. Vous aussi, évidemment. Avec la nostalgie du savoir-vivre vous vous dites, à l’intérieur, « Une p’tite bine avec ça? » Tous les autres intervenants seront ensuite du même acabit, quasi un complot. Sans doute la jalousie de travailler pour ceux avec qui on changerait, volontiers, de place.

Ça, c’étaient les préliminaires.

Prise de contact avec la faune. À droite, le visage terrifiant d’un futur éteint. Rien à se dire à l’année, rien de différent aujourd’hui. À gauche, une table normale de plusieurs. Du vivant mais respectueux. C’est ce qu’on se dit au départ, mais le choc sera brutal.

Il s’y trouve le champion. Celui que vous voulez toujours éviter à tout prix. Juste à côté de vous, à distance d’une gauche inversée dont vous aviez maitrisé les subtilités par vos années de tae kwon do. Encore ce maudit self-control obligé. Vous jugez que Jane ne se sent sans doute pas en danger, Tarzan est inutile.

Il parle FORT! Toutes les tables à plusieurs mètres à la ronde peuvent suivre chacune de ses interventions, de ses opinions. Évidemment ça vole bas, le rire gras… Le coq enterre le soleil à répétition jusqu’au lever de la lune. Assourdit tous les autres et tient le plancher. Danseur, il écraserait rapidement tous les pieds accessibles…

Votre seul souhait, qu’il soit pris d’un malaise. Au moins aussi pire que celui qu’il provoque. À défaut, que la séquence normale l’expulse rapidement des lieux. Que tout le personnel devienne des collabos…

Aucune chance, il partira en même temps que vous!

C’est alors que se manifeste la beauté des relations naissantes ou fortes. On en rit ensemble. Le rire complice, c’est aussi un aphrodisiaque.

S’il voulait gâcher votre soirée, c’est raté!

Bonne Saint-Valentin à toutes et tous. N’oubliez pas, l’amour n’aura jamais une seule dimension et saura toujours vous surprendre.

michel

 

Et si on se disait qu’on s’aime tout simplement?

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J’en entends déjà plusieurs soupirer à l’approche de cette fête commerciale, comme plusieurs l’appellent. Plusieurs la fuient alors que plusieurs affectionnent particulièrement cette journée.

 

Bien entendu, chaque jour devrait en être un où nous disons aux gens qui nous entourent que nous les aimons. L’amour n’a pas de date, d’heure ou d’endroit précis. J’en conviens.

 

Sur les étalages des différents magasins, nous sommes submergés par la panoplie d’articles roses et rouges. Que ce soit du chocolat, des fleurs, des toutous, toute cette exposition peut donner certaines nausées. Encore une fête futile où dépenser de l’argent durement gagné. Mais ce fameux 14 février est-il vraiment nécessaire?

 

Dépenser outre mesure en se sentant obliger d’acheter un cadeau à notre tendre moitié, à nos enfants ou à nos parents, est selon moi du superflu. Cependant, j’affectionne cette fête, car elle nous permet de nous arrêter, de profiter du moment présent avec ceux que nous aimons. Si ce fameux 14 février n’existait pas, aurions-nous ce réflexe de célébrer l’amour? Vous me direz que oui, un couple se doit de prendre du temps pour lui, rien que pour lui, et ce, plus d’une fois par année. Je vous l’accorde. Si vous êtes ce couple, cette famille, qui sait prévoir à l’horaire ces soirées, tant mieux. Cependant, le manque de temps semble un fardeau cruel à porter pour plusieurs petites et grandes familles. Dans le chaos quotidien, nous prenons moins le temps de nous arrêter, de faire de petites attentions. La Saint-Valentin nous ramène à l’essentiel. L’amour. Juste l’amour. Sans superflu.

 

Un souper aux chandelles, en amoureux, en famille, entre ami(e)s ou encore seul(e), sans pression. Dire « Je t’aime » plus souvent que je ne le ferais habituellement dans une journée dite normale. Fabriquer de petits jeux maison sous la thématique de l’amour et des cœurs avec les enfants. Nul besoin de consommer du chocolat à en avoir la nausée ou de se sentir dans l’obligation d’offrir une douzaine de roses à sa tendre moitié.

 

Si on s’aimait? Si on faisait juste ça? S’arrêter. Profiter. Apprécier. S’aimer.

S’aimer pour ce qu’on est vraiment. Pas pour du matériel. Juste du vrai. Juste du beau.

 

Maggy Dupuis

Mes valeurs GPS

- Nathalie, quelles sont tes valeurs à toi ? Qu’est-ce qui guide tes décisions et tes actions

– Nathalie, quelles sont tes valeurs à toi ? Qu’est-ce qui guide tes décisions et tes actions en tout temps pour ta famille ?

– Euh… tu me demandes ça là, là ? Quand j’ai le cerveau englué par un rhume et des neurones d’escargot sur le valium ?

Mon psy appelle un chat un chat, et c’est ce que j’aime chez lui. Pas de niaisage. Il pose les questions directement, sans passer par Freud et sa clique.

Mes valeurs… Je les connais, mais les expliquer en quelques mots, c’est une autre histoire. Surtout que « quelques mots » et « Nathalie », ça fait deux. Trois… mais bref. Mes valeurs.

– La liberté. Mais pas une liberté qui autorise à faire tout ce qu’on veut n’importe quand sans se soucier des autres. Plutôt une liberté qui dit qu’on peut tout faire si on y met les efforts. Une liberté qui dit qu’on est libre pour autant qu’on assume les impacts positifs et négatifs de nos choix.

– Donc, une liberté responsable. Tu veux responsabiliser tes enfants, c’est bien ça ?

– Oui… mais pas dans le sens de leur donner une liste de tâches à accomplir. Mes enfants n’ont jamais eu de liste de tâches accrochée au mur. Par contre, ils prennent des initiatives, ils aident dans la maison, ils prennent soin les uns des autres, par choix.

Pas facile, trouver la bonne nuance pour expliquer une valeur sur laquelle on construit tout son style de parentalité.

– Ok, donc, une liberté responsable, qui encourage tes enfants à choisir librement ce qu’ils veulent faire et à faire des choix pour y arriver.

– Oui, c’est ça. Une liberté responsable. Une invitation à déployer leurs ailes, à croire en eux et à agir.

– D’accord, et tu guides tes actions là-dessus. Quelle autre valeur est primordiale pour toi ?

– Euh…

La liberté responsable, c’était évident. J’ai été élevée là-dedans. On peut être tout ce qu’on veut, mais il faut s’arranger pour que ça arrive. La technique de la visualisation positive et de la prière à l’Univers, ça marche, mais juste à condition de ne pas se croiser les bras.

– L’amour ?

– Hein ? Ah, ben oui !

– Tu aimes tes enfants ? Tu le leur montres ?

– Tout le temps ! Et eux aussi, ils expriment beaucoup d’amour. Envers moi. Entre eux. Envers eux‑mêmes. Essentiel.

Et là, je souris. Je revois le câlin bisou-doux que mon Tiloup me donne chaque matin dès qu’il se lève. Je revois ma Cocotte qui me prend dans ses bras et flatte mes cheveux en disant : « Ma belle maman, j’espère que tu vas guérir bientôt et te sentir bien… » J’entends mon comique de cinq ans qui a le bouton « Je t’aime » sur Repeat plusieurs fois par jour. Je vois ma grande Peanut qui offre de préparer le souper quand je suis fatiguée.

– Oui, l’amour. Je n’y avais pas pensé. Pour moi, c’était juste normal d’aimer et de le montrer. Mais c’est vrai qu’il faut choisir d’aimer et accepter d’être aimé.

Mes enfants sont très affectueux. Pas trop, pas du genre gossant ou dépendant affectif, pas du genre « saute sur tout ce qui bouge ». Mais affectueux et démonstratifs. Ils expriment leur amour par des mots, par des gestes, de petites attentions qui font du bien, une empathie qui guérit.

Quand je vois mes garçons donner un câlin à leurs amis, je me souviens que « dans mon temps », les gars, ça ne se collait pas. Je me souviens que dans la famille dans laquelle j’ai grandi, les contacts physiques étaient discrets, plutôt rares. Je me sentais aimée, mais j’ai dû apprendre à le dire et à le montrer. Et visiblement, j’ai transmis cette valeur à mes enfants. Ça leur arrive d’être passés maîtres dans le tirage de couettes. Mais le plus souvent, ils se complimentent, s’entraident, se font sentir importants les uns, les autres.

Amour + liberté responsable = humains lumineux.

S’ils continuent de fonder leurs choix sur l’amour qu’ils ont pour eux-mêmes, pour les autres et pour la Terre, s’ils continuent de se sentir libres d’être et de faire ce qu’ils veulent et responsables de leur liberté, mes enfants continueront d’être de bonnes personnes. Et ils continueront de m’é-mère-veiller, d’éveiller en moi la meilleure mère que je peux être pour eux.

Oui, mes valeurs me servent de GPS et guident mes actions. Et mon GPS me guide tout droit vers le bonheur.

Si vous prenez une minute pour vous demander « Sur quelles valeurs est-ce que je fonde mes actions comme parent ? », quelle est votre réponse ?

Nathalie Courcy

L’appel de l’amitié

Elle est rendue à la maison spécialisée de soins palliatifs, la f

Elle est rendue à la maison spécialisée de soins palliatifs, la fin est proche…

Son état se dégrade rapidement. Elle est chanceuse, elle pourra mourir ailleurs que dans un milieu inhospitalier. Je ne jette pas de pierres. Juste que nos impôts sont mal gérés. On semble favoriser l’évasion fiscale, plutôt que soigner adéquatement nos malades. Pensez à ça, avec votre abonnement télé et en utilisant votre taxi illégal. Ces deux entreprises californiennes bien connues.

Puis, cet appel…

Au beau milieu de la nuit. Vers 3 h. « Monsieur, si vous voulez être avec elle pour une dernière fois, il faudrait venir rapidement! » Avec ma belle‑mère, je partageais son chevet. Les jours, pour moi. Les soirs et les nuits, pour elle. À cette loterie, c’est tombé la nuit. Je dois réagir. C’est une route de près de 30 minutes. Les enfants dorment profondément.

Qui vais-je appeler?

Il est le parrain de mon aînée. Je le connais depuis plus de 30 ans. Par la balle‑bière. J’ai aussi voyagé avec lui, jadis. Une « cabana » partagée à quatre boys. Un endroit qui nous a vite fait comprendre pourquoi il y avait un filet, au-dessus de nos lits. Aussi, plusieurs fins de semaine de sports d’hiver. Des chalets loués entre amis. Avant les enfants. Certains couples qui ont varié, sauf le sien. Les soupers. Le traditionnel mini-tournoi de tennis annuel. Où il est normalement couronné. Bien des anecdotes. Bien des moments joyeux. Malgré toutes les failles de mon caractère.

Surtout, dans ma garde rapprochée d’êtres précieux, il est celui que je considère mon meilleur ami. Une personne d’exception. Même si la vie familiale fait en sorte que nous nous voyons rarement. Je sais qu’il sera touché. Ému. De lire ceci. Sans doute davantage que je ne le suis, à vous le raconter.

Je signale… Ça sonne…

Il répond! Je lui explique en peu de mots… « Ok, amène les enfants! » Je les réveille. Ils ont sept et dix ans. Je dois penser. À tout, trop vite. Ils ont de l’école demain. Ma grande doit prendre un médicament au déjeuner. J’angoisse pour celle que j’aime. Nous arrivons chez eux. J’ajoute ici sa conjointe. Elle est aussi mon amie. Ils sont là, tous les deux. Il a le sourire dans les yeux et dans la voix. Exactement l’accueil qui était nécessaire, pour deux petites bêtes effarouchées. Moi, j’aurais fait de même; mais jamais avec cette attitude.

J’arrive en temps à mon rendez-vous avec la mort. Avant son père. Qui, lui, n’avait rien à gérer. Je saurai même, plus tard, qu’ils m’ont chronométré. Le mot amour, il a une tout autre signification, quand vous arrivez trois heures plus tard… Une tache permanente à votre dossier. Je suis alors félicité. Ils savaient que je devais m’occuper des enfants. Ils veulent savoir comment j’ai réussi. Pour pouvoir partager avec d’autres. Je leur dévoile mon secret : « Un appel, un seul! »

J’étais à ses côtés. Pour un épisode que je ne souhaite à personne. Qu’il ne faut voir qu’au cinéma, dans un film d’horreur. Comme un combat intérieur. Heureusement, ils ont réussi à stabiliser son état. Elle est morte le lendemain, vers 22 h 15. J’étais prêt. Ma mère gardait. J’étais encore là. Elle est morte paisiblement.

L’amitié, comme l’amour, ce sont des mots. Ils ne prendront leur véritable sens que dans des moments précis. Figés dans le temps. À jamais.

Merci, mon ami…

michel

Le peau à peau, c’est pas juste bon pour les bébés

Samedi matin moelleux, blottis sous les chaudes couvertures, on se r

Samedi matin moelleux, blottis sous les chaudes couvertures, on se réveille doucement, les souvenirs encore embrumés de la nuit. Je relève le chandail de mon amoureux « Mmm… Je voudrais un peu de peau à peau… » C’est devenu une expression familière entre nous deux. On sait bien que se coller à travers un pyjama en flannelette, ça ne fait pas le même effet que se coller sur une peau nue. On a donc joyeusement emprunté cette tournure de phrase aux grands spécialistes de la parentalité et on blague souvent là-dessus ensemble. « Si c’est bon pour les nouveau-nés, ça ne devrait pas faire de tort à deux adultes consentants, non? »

J’ai eu un copain avec qui le peau à peau était presque dangereux. Ce gars-là m’avait expliqué qu’une fois « la machine » partie, il était impossible de l’arrêter, que c’était trop douloureux pour lui. Les démonstrations d’affection étaient risquées avec lui. Je devais toujours me demander si j’étais prête à aller jusqu’au bout. Je devais me méfier de ses caresses et me garder une réserve avec les miennes.

Quand j’ai rencontré le vrai, celui qui allait devenir mon mari, il m’a vite fait comprendre que chaque câlin, chaque contact sensuel, comptait pour lui. Il n’était plus question de m’excuser parce qu’un moment intense ne finissait pas en feu d’artifice. Il ne s’en doutait probablement pas, mais il venait de jeter les bases d’une flamme qui continuerait à brûler après quatorze ans ensemble, justement, parce qu’on n’a pas peur de jouer et de s’allumer.

Il n’y a pas que nos bébés qui ont besoin de chaleur, notre couple aussi. Un doux baiser quand on se retrouve, une main experte qui masse le dos ou l’épaule fatiguée juste au bon endroit, des bras qui nous entourent amoureusement en écoutant un film collés collés… Chaque geste voluptueux compte et transmet son énergie à l’autre. Sans pression, sans intention cachée. Alors, malgré les compresses d’allaitement, les soucis ou la fatigue, de grâce, ne nous privons pas du plaisir de déboutonner le pyjama en flannelette!

Elizabeth Gobeil Tremblay

Votre mariage à votre image

Ma sÅ“ur et son amoureux se sont mariés! Oui, je vous avais racontÃ

Ma sÅ“ur et son amoureux se sont mariés! Oui, je vous avais raconté que ma sÅ“ur avait annulé son mariage le printemps dernier. Eh bien, après avoir pris de belles vacances en famille… ils ont laissé mûrir l’idée de vivre un mariage à leur image. C’est donc dans une magnifique chapelle et dans la plus grande intimité qu’ils se sont dit OUI! Savoir mettre sur la glace un projet est plus sage que de le réaliser à tout prix. C’est le temps qui leur a permis de vraiment sentir leur désir de s’unir. C’est aussi ce temps qui leur a permis de donner à leur mariage une signification plus forte et plus grande que ce qui s’annonçait.

Ça m’a permis de finalement leur composer un mot tout spécial inspiré du magnifique film : Beauté cachée, dans lequel jouaient Will Smith et Kate Winslet.

L’Amour, le Temps, la Mort

Nous sommes ici, sur cette Terre, pour créer des liens!

Depuis tous les temps, l’Amour, le Temps, la Mort sont trois abstractions qui relient absolument tous les êtres humains sur cette Terre.

Nous désirons tous l’Amour.

Nous voulons plus de Temps.

Nous craignons la Mort.

Alors, comment vivre l’Amour sans craindre la Mort et sans gaspiller son Temps? J’ai un début de réponse à vous partager.

Pourquoi ne pas faire de votre Vie une quête? Cherchez à mourir avec l’esprit en Paix! Je suis curieuse de savoir ce que cela changerait. Imaginez comment cela transformerait votre réveil. Comment cela transformerait vos conversations? En quoi ce serait différent dans vos relations? Parce que si vous souhaitez mourir avec l’esprit en Paix, vous chercherez à vivre dans l’Amour. Si vous vivez dans l’Amour, vous verrez le bien en tout et chacun. Vous souhaiterez du bien à tous ceux que vous croiserez et vous laisserez votre ego de côté. Vous passerez votre Temps à faire ce qui vous importe. À faire ce qui est « ImporTemps ». Votre attention, ce temps que vous accordez à quelque chose, sera assurément attirée vers le bien, vers la beauté, vers votre potentiel, vers celui de vos enfants. Vous laisserez de côté vos jugements, les étiquettes, celles qui blessent. Elle est là, la beauté cachée que vous trouverez!

Cette beauté cachée, c’est votre cadeau de la Vie. C’est un lien profond entre vous qui se symbolise dans votre Mariage, dans votre Famille. Et aujourd’hui, vous en prenez conscience. Prenez le temps de vous observer et de chercher cette beauté cachée. Car elle se trouve derrière les futilités du quotidien, derrière des tensions teintées de fatigue, derrière des besoins en dormance qui créent des frustrations.

Elle est là, cette beauté cachée, dans votre famille, dans les liens qui vous unissent.

Assurez-vous de toujours voir cette beauté cachée, la vôtre, celle de l’autre, celle qui vous lie.

Longue vie à votre amour, ma sœur et mon beau-frère! Je vous aime!

 

Stéphanie Dionne

Les petits gestes qui comptent

Je suis une fan des petits gestes. Pas une fan finie comme dans « 

Je suis une fan des petits gestes. Pas une fan finie comme dans « fanatique obsédée pas capable de m’en passer une journée ». Juste quelqu’un qui leur reconnaît une valeur, un rôle à jouer dans une relation humaine.

Votre enfant a eu une mauvaise journée, s’est chicané avec ses amis ou est tombé dans la cour de récré. Pourquoi ne pas lui offrir un massage ? Pas besoin que ça dure une heure ! Quelques minutes suffisent souvent pour remettre l’humeur et les muscles tendus à la bonne place. On peut aussi faire « dégénérer » la séance de massage en activité de chatouilles ou en dodo partagé, selon les besoins décodés ou exprimés.

Pourquoi attendre le jour du bal de finissants pour offrir des fleurs ? Quand nos enfants sont petits, ils adorent cueillir des pissenlits pour nous faire plaisir (« Oh ! Merci ! Que ça sent bon… ils ressemblent au soleil qu’il y a dans tes yeux ! ») Alors quand ils vieillissent et arrêtent de tout mettre dans leur bouche, on peut faire de même. Le pissenlit est optionnel, les fleuristes et même les épiciers ont d’autres choix… On peut même faire aller notre créativité et faire une fleur en papier de soie. Ou en mouchoirs. Propres.

Le mot d’encouragement dans la boîte à lunch peut devenir, à l’adolescence, une lettre ou une carte pour dire qu’on a remarqué les efforts de notre jeune à l’école ou dans le nettoyage de sa chambre. Une attaque de notes autocollantes dans le miroir pour réveiller notre enfant avec plein de mots d’amour, ça fait aussi le travail ! Même pas besoin d’attendre que le lutin de Noël se démène sur les « mauvais » coups, on peut en faire aussi ! Et c’est souvent moins long à ramasser…

Kidnapper son enfant pour un dîner ou pour une activité surprise après l’école, cacher un dessin de notre cru sous son oreiller pour qu’il le découvre au coucher, inviter son meilleur ami en cachette la fin de semaine pour voir des yeux contents briller, réveiller notre coco ou notre cocotte avec un déjeuner au lit, même si c’est jour de garderie… Il y a des idées de petits gestes à l’infini ! Et plus on en pose, plus on en a en tête.

Ces petits gestes qui comptent ne sont pas réservés aux enfants ! Dans le couple, entre amis ou collègues, avec nos parents, ces mignonnes attentions sont les bienvenues. Ces gestes font du bien à la personne qui les pose (pensez à votre énervement quand vous préparez une surprise pour vos enfants !) Ces gestes font du bien à la personne qui les reçoit (les étincelles dans les yeux, les sourires, les sauts de joie… et même si parfois, la joie ne paraît pas, elle est là, quelque part dans le cœur et dans les souvenirs). Ces gestes font du bien à ceux qui les voient : les enfants qui sont témoins des gestes d’amour entre leurs parents sont rassurés ; les enfants qui voient quelqu’un donner une fleur, une carte ou un cadeau comprennent l’importance du don et de l’initiative du don ; les enfants qui voient quelqu’un être reconnaissant pour un geste posé apprennent à exprimer leur « merci » par des mots et des actions.

La magie des petits gestes va plus loin. Quand je prends soin de moi, il m’arrive de le mentionner devant mes enfants. « Ce matin, maman a pris un bain pour lire un livre à la lueur d’une chandelle. Ça m’a fait du bien d’avoir un moment calme, juste à moi. J’ai plus d’énergie maintenant ». J’enseigne ainsi à mes enfants que la gentillesse, c’est aussi envers soi-même. Le vieux principe du masque à oxygène dans l’avion. Je leur donne en même temps des idées de façons différentes de prendre soin des autres. Parce qu’un même geste, aussi bien intentionné soit‑il, n’aura pas le même effet sur tout le monde. Le bain chaud à la lavande peut horrifier votre partenaire, et la soirée entre amis à regarder le hockey peut vous donner des boutons. Pour poser le bon geste, il faut connaître l’autre, il faut se connaître soi.

Quand on pose un geste pour aider une personne à remplir son seau d’amour, on montre un exemple qu’on espère que nos enfants reproduiront avec les autres, mais aussi avec nous. Première chose que vous saurez, c’est qu’en vous entendant dire « Ouf ! Maman a eu une grosse journée ! », votre petit bonhomme de six ans vous offrira un massage. Qu’à votre fête ou juste pour le plaisir, votre aînée cuisinera un gâteau des anges et le décorera avec vos couleurs préférées. Qu’à un moment où vous vous sentirez dépassée, votre bébé qui marche à peine ira vous donner un gros colleux et essuiera vos larmes. Première chose que vous saurez, c’est que les petits gestes se multiplieront comme des lapins en rut et feront du bien partout où ils passent !

 

Nathalie Courcy

 

Violences envers les femmes: revenir à l’amour

On m’a reproché

On m’a reproché de vivre dans un monde de licornes et d’arcs-en-ciel. OUI! Mets-en! Je permettrai toujours à mon esprit de galoper à dos de licorne sur des arcs-en-ciel plutôt que d’accepter ou de cautionner la bêtise humaine. Et loin de moi l’idée de penser que je suis #mamanparfaite.

Je défendrai toujours le droit à la Dignité, le droit à la Liberté, celle de son corps tout comme celle de son esprit. On a beaucoup parlé de culture du viol dans la dernière année et je sens le désir d’en parler encore pour alimenter mon esprit de femme et de maman. Bien honnêtement, jusqu’à tout récemment, je ne savais pas trop quoi en penser. Le mot « culture », c’est gros, surtout quand il est question de viol, d’agression et de harcèlement. Vous connaissez les vidéos de « Tout l’monde s’en fout »? Je les adore, c’est un doux mélange d’intelligence au travers d’un bel humour autour de plusieurs enjeux de société. Je vous invite à écouter la vidéo sur la culture du viol. Je dois avouer l’avoir regardée plusieurs fois tout comme plusieurs autres de leurs vidéos d’ailleurs.

Si comme moi, vous valorisez le droit à la Liberté de son corps et de son esprit, la notion de consentement est simple à comprendre. Ce n’est pas compliqué : à partir du moment où il n’y a pas de consentement, personne ne devrait se donner le droit de quoi que ce soit sur quelqu’un d’autre. J’aime quand c’est simple. Pas vous? Et que dire de ce beau questionnement que les vidéos amènent et que mon cœur de mère achète pour partager à mes enfants?

« Dans une relation, pourquoi ne pas se questionner sur ce qu’on peut donner à l’autre au lieu de penser à ce qu’on pourrait prendre?! »

Voilà, tout est dit.

Comment peut-on éduquer ses enfants maintenant? J’ai choisi de le faire le plus simplement du monde en leur partageant ce qui m’importe au sujet des relations amoureuses harmonieuses. Parce que c’est bien de relations amoureuses dont il est question quand on parle de sexualité. Vous serez d’accord? J’essaie d’utiliser toutes les occasions possibles pour faire remarquer à mes enfants qu’une relation entre deux personnes se bâtit sur la confiance. Pour cela, il faut apprendre à se connaître, à reconnaître ses besoins et ses limites, puis à les communiquer. Ensuite, il suffit d’apprendre à connaître et à respecter les besoins et les limites de l’autre. C’est ce qui permet de savourer un Amour sain.

J’ai souvent le sentiment qu’on préfère se diviser plutôt que de créer un monde uni. Je sens trop souvent qu’on tente de départager la responsabilité des victimes de celle des agresseurs. On ne peut pas être pour ou contre une agression, un abus ou le harcèlement. On peut tout simplement être pour le Respect et la Liberté.

Et si vous entendez encore parler d’un cas d’abus, d’agression ou de harcèlement sexuel, au lieu de débattre pour décider si c’est vrai ou non, si cette personne l’a cherché ou non, commencez donc par offrir votre Compassion. Parce que je vais répéter ce que j’ai déjà écrit : pourquoi juger si rapidement et si durement? Dans le fond, on ne sait rien. On ne sait rien de cette personne qu’on juge ni de ce qu’elle vit. Retenons nos paroles vaines et ouvrons notre cœur en guise de soutien à ceux qui en arrachent parfois, un peu, de temps en temps, tellement, tout le temps, parfois, selon… parce qu’on n’en sait RIEN, tendons la main ou passons notre chemin!

Je n’accepte juste pas un commentaire injustifié au sujet de quelqu’un qui a vécu un geste déplacé ou indésiré de nature sexuelle. #JusteNON #PASCORRECT

Le 25 novembre dernier, débutaient les douze jours d’action contre les violences envers les femmes. Soyons conscients!

 

 

Stéphanie Dionne

La claque

C’est parti tout seul. Ma main a claqué sur ta joue dans un élan

C’est parti tout seul. Ma main a claqué sur ta joue dans un élan de frustration. Maintenant, nous pleurons tous les deux. Toi, parce que tu as mal à ton visage et à ton âme. Moi, parce que je me sens la plus nulle des mères de ce monde.

Je voudrais tellement remonter le temps. Je me sens désespérée et désolée. Je n’oublierai jamais ton regard : un mélange de surprise et de terreur… Je me souviendrai toute ma vie de ton cri et de ta détresse. Une claque, ça ne sert à rien d’autre que de détruire ce lien trop fragile entre toi et moi.

Je m’excuse… de toute mon âme… de tout mon être. Tu ne méritais pas ça. Personne ne mérite ça. Je suis juste… humaine. J’étais dans une impasse. Je ne trouvais pas de solution ni d’issue face à ton insolence. Je ne savais plus quoi faire. Et BANG. Elle a volé…

Elle nous a figé tous les deux dans un espace-temps en suspens… le point de non‑retour… quand tu es allé trop loin mais que… tu ne peux plus revenir en arrière.

Je me sens si nulle. J’imagine ce que tu peux ressentir, car moi aussi, j’en ai reçu des claques : c’est humiliant, insultant et douloureux. La joue chauffe longtemps, trop longtemps… puis la tristesse laisse place à la colère et un petit bout de cÅ“ur est arraché pour toujours…

Je t’aime mon enfant, ne doute jamais de ça. Pardonne-moi quand tu en auras la force. Je suis là, tout près… et je pleure avec toi.

Un enfant, une personne que tu aimes, un être humain, ne mérite jamais de se faire frapper. Quelle qu’en soit la raison, la violence n’est JAMAIS une solution.

Gwendoline Duchaine

 

Autopsie d’une rupture

Mon ex était assis dans mon salon ce soir. Il est venu installer lâ

Mon ex était assis dans mon salon ce soir. Il est venu installer l’internet chez moi. Dans un mélange de compassion, de gentillesse et d’incompréhension, il s’est offert en échange d’un repas « sur le bras ». Gentiment. Gratuitement. J’ai dit oui.

Pendant qu’il essayait de régler un problème lié à la connexion sans fil, ma fille (qui n’est pas la sienne) s’est jetée sur lui pour faire la « bataille ». Il a ri. Suspendue à son cou, elle criait, le brassait d’un bord et de l’autre et lui, il continuait ses trucs. Sans s’exaspérer. Sans se fâcher. Il agissait comme il a toujours agi envers elle, avec patience, tendresse, calme, amusement.

En le regardant, je le trouvais beau, encore. En parlant avec lui, je le trouvais drôle, encore. En le voyant agir avec elle, je le trouvais gentil. Encore. J’ai passé les sept dernières années de ma vie à penser à lui, à l’aimer. J’ai toujours cru en lui, en ce qu’il était, en ses capacités. La « belle » partie de lui et l’étrange et surtout improbable complicité qu’on avait développée m’ont toujours manquée, même lorsque j’étais avec d’autres hommes.

En le regardant ce soir, je me suis demandé à quel moment de notre histoire on avait décidé, dans nos têtes et nos cœurs, que c’était terminé. À quel moment on s’était détachés, qu’on avait simplement décidé qu’on en avait fait assez? Que c’était juste « pu ça ». Je n’ai pas trouvé de moment précis. J’ai juste vu une succession de petits moments brisés, d’incapacité à communiquer, de déceptions jamais vraiment pardonnées. Ça m’a rendue triste. Pas nostalgique.

J’ai dépassé depuis un bon moment l’étape de l’idéalisation où on ne fait que se souvenir des bons côtés de l’autre sans se rappeler les raisons de la rupture, sauf que, ce soir, quatre mois plus tard, je me pose beaucoup de questions. Pas en lien avec lui ou nous, mais sur l’amour et les raisons qui nous poussent — un jour — à ne plus aimer.

À quel moment celui ou celle qu’on a sincèrement aimé devient cette personne avec qui l’on ne se voit plus continuer?

Pourquoi on arrête d’y croire, pourquoi on arrête de s’aimer?

Pourquoi, un matin, on décide de se laisser partir sans bruit, sans chicane, sans raison précise?

Est-ce par paresse qu’on laisse aller l’autre ou par incapacité de communiquer?

Quelle est la différence entre les couples qui durent et ceux qui ne durent pas?

S’aiment-ils davantage? Sont-ils moins exigeants? Ou juste plus patients?

Comment sait-on qu’on est avec LA bonne personne ou, plutôt, à quel moment de notre relation décidons-nous d’en faire LA bonne personne?

Un ami m’a dit un jour que l’amour n’a rien à voir avec la passion et le hasard. Selon lui, l’amour, c’est un choix qu’on fait tous les jours. Une décision qu’on prend matin après matin, soir après soir, même quand c’est plate, même quand l’autre nous exaspère. C’est de voir l’herbe plus verte ailleurs, sans avoir envie d’aller la goûter. Pas de recette miracle. Pas de philtre d’amour, pas de conseils Coup de pouce pour nous aider. Ce qu’il faut, selon lui, c’est de vouloir raviver ce désir un peu abimé de voir l’autre vieillir à ses côtés. C’est de l’estimer pour ce qu’il est et, dans les moments les plus durs, savoir qu’on gagne infiniment plus qu’on ne s’effrite à ses côtés.

Je ne sais pas si les choses auraient été différentes s’il m’avait dit tout ça avant ma dernière rupture, mais ce dont je suis certaine c’est que je m’en souviendrai pour la prochaine relation. Pas par dépit, pas par peur de la solitude, mais par envie d’avancer avec MA bonne personne. Celle que j’aurai fait le choix d’aimer.

Liza Harkiolakis