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Les parents ont toujours tort (jusqu’à ce qu’ils aient raison)

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Maman, j’ai décidé de prendre soin de moi. Je bois plus d’eau, je bouge plus, je mange mieux. Je veux être en santé et bien dans ma peau.

─ Super! Et qu’est-ce qui t’a décidé?

─ Dans les cours à l’école, les profs nous ont parlé de l’importance d’avoir une bonne hygiène de vie et d’avoir de bonnes habitudes alimentaires.

─ Et en quoi c’est différent de ce que tes parents essaient de t’enseigner depuis treize ans?

─ Ben… euh… ça ne vient pas de vous autres, faque c’est comme plus vrai?

 

Au moins, ma fille a l’honnêteté d’admettre le non-sens de cette maladie qui attaque tous les enfants, peu importe leur âge : la vérité est toujours plus difficile à accepter quand elle vient des parents. Bah, je me dis que l’important, c’est que ma fille mette finalement en pratique les habitudes qu’on essaie de lui inculquer depuis sa naissance. Le plus beau, c’est qu’elle dort mieux maintenant (combien de fois lui ai-je dit qu’en bougeant plus et en s’hydratant suffisamment, elle se donnerait des chances de vaincre son insomnie chronique?), qu’elle est d’humeur plus stable, qu’elle trouve l’énergie qu’elle cherchait pour faire progresser ses projets. Du renforcement positif naturel.

 

Quand les enfants étaient plus jeunes, il m’arrivait de cuisiner avec ma mère pour congeler des repas faits d’avance. Si je disais aux enfants que j’avais préparé le pâté au poulet, c’était bof. Ils levaient le nez sur le repas, voulaient manger autre chose. Mais si je disais que c’était grand-maman qui l’avait fait, ah! Ben! Là! Ça devenait le meilleur pâté au poulet du monde! Ils ont fini par comprendre que maman ne mettait pas de poison dans les repas et je mérite maintenant le titre de meilleure cuisinière du monde, mais ça a pris du temps! Tout est question de perception…

 

─ Maman, ce livre-là est vraiment le meilleur de la Terre! J’aurais tellement aimé le découvrir plus tôt!

─ Euh… c’est pas le livre dont je t’ai parlé l’année dernière? Et tu m’avais dit que ça avait l’air poche.

─ Ouin… mais là, c’est ma meilleure amie qui me l’a conseillé, c’est pas pareil!

─ En effet, c’est pas pareil. Ça change complètement l’histoire et la façon dont le livre est écrit.

─ C’est pas ce que je veux dire… Tu comprends, là…

Ben oui, je comprends. Je comprends que quand ça vient de maman ou de papa, c’est moins crédible. C’est confrontant. C’est automatiquement poche. Tandis que tu n’as pas à défier l’autorité de ton amie pour couper le cordon avec ta mère et affirmer ton identité.

 

À la longue, à force de laisser mes enfants libres de leurs choix et de leurs découvertes « autonomes », j’entends leur discours changer :

─ Maman, j’aimerais vraiment que tu me conseilles pour le livre que j’écris. J’aurais besoin de ton œil critique, parce que je sais que tu vas me dire la vérité.

Ou encore :

─ Maman, quand tu me dis qu’une amie a une influence positive sur moi, je te crois. Je le sais que tu me dis ça pour me faire du bien et parce que tu me connais.

Voilà! Les parents n’ont pas de raisons de mentir à leurs enfants (sauf quand il est question de fée des dents ou de père Noël) ni de les orienter vers des choix qui leur feraient du mal. Ça se peut qu’ils se trompent, mais ce n’est pas intentionnel. Ça se peut qu’ils disent le contraire de ce que leurs enfants pensent ou désirent, mais ce n’est pas pour les faire suer. Ça se peut qu’ils leur conseillent des façons de faire qui les dérangent, mais ça vaut souvent la peine de les écouter. Comme ça vaut la peine de parfois faire à sa tête pour expérimenter la vie par soi‑même.

Et nous, ben, on continuera à dire à nos enfants ce qu’on pense et ce qu’on ressent. On continuera à les guider vers ce qui est bien et bon pour eux, et à accepter qu’ils prennent leurs propres décisions. On les aime assez pour ça!

 

Nathalie Courcy

Je suis une maman et je fais de mon mieux.

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Malgré toutes les lectures prénatales et même postnatales, je n’ai pas la vérité infuse. J’ai compris avec le temps que devenir maman, ça ne s’apprend pas dans les livres. Il n’y a pas de grimoire avec les potions magiques qui donnent réponse à tout. Mon dieu, tout serait tellement plus facile si un tel livre existait! Je ne commettrais pas d’erreurs, mes filles seraient plus que parfaites. Des petites filles modèles qui répondent immédiatement à chaque consigne avec le sourire, qui se tolèrent sans la moindre chicane… Une belle utopie.

 

Mais la réalité est tout autre. J’ai trois filles. Trois filles différentes. Ce qui fonctionne avec une ne fonctionne pas nécessairement avec l’autre. Trois filles qui me poussent à me remettre en question chaque jour. Mais jamais je n’aurais cru que je douterais de moi à ce point-là. Je me suis demandé si j’étais une bonne maman. Peut-être qu’avoir des enfants n’était pas fait pour moi.

 

Je ne sais pas, je ne sais plus.

 

Non, ce n’est pas vrai! Je sais. Je sais que j’aime mes filles. Je les aime de cet amour inconditionnel. Je crois sincèrement que c’est le plus important.

 

Je les aime assez pour me questionner, lire, chercher, essayer. Je les aime assez pour échouer, pour me relever et essayer de nouveau. Je les aime assez pour reconnaître que j’ai besoin d’aide et pour aller la chercher.

 

Je les aime assez pour les faire rire à en attraper le hoquet, pour les consoler lorsqu’elles ont un gros bobo. Je les aime assez pour les laisser se tromper et pour célébrer leur réussite. Je les aime assez pour jouer, danser, chanter à tue-tête avec elles. Je les regarde évoluer et j’ai ce sentiment de fierté immense qui m’envahit. Je les aime assez pour reconnaître que j’y suis pour quelque chose. Parce que oui, je fais aussi des bons coups.

 

Je les aime assez pour accepter que je vais me tromper. Que je les décevrai probablement. Que je ne serai jamais parfaite. Que parfois, je les ferai pleurer. Que parfois, je ne réussirai pas à les comprendre. Que je ne réussirai pas à les rassurer. Que j’essaierai toujours de faire de mon mieux. Ce mieux ne sera peut-être pas toujours ce qu’il leur faudra…

 

Je les aime assez pour ne jamais arrêter d’essayer d’être la meilleure maman possible.

 

Je les aime tellement que j’ose espérer qu’elles comprendront que j’ai toujours voulu le meilleur pour elles, et que, même si je me suis trompée… j’ai fait de mon mieux.

 

Je les aime assez pour avouer que je ne suis pas parfaite, mais mon amour pour elles est plus que parfait.

 

Mélanie Paradis

Je n’étais pas prête

Sans voir rien venir, je me suis retrouvée parachutée dans le sexe des adolescents

Sans voir rien venir, je me suis retrouvée parachutée dans le sexe des adolescents. C’est comme si ma fille de quinze ans m’avait envoyé un gros coup de poing dans le ventre. Le souffle coupé, le corps plié en deux et l’âme en détresse, je criais à l’aide…

Mon bébé n’était plus. Elle avait franchi le cap, si vite. Trop vite pour moi. Je n’étais pas prête. J’ai eu envie de hurler à ces mains qui la touchent, à ce sexe qui lui a enlevé sa virginité : tu étais trop vite! Je n’étais pas prête!

Je sais bien que c’est sa vie, qu’elle était rendue là et qu’elle est heureuse. Je n’aurais jamais pensé que la vie sexuelle de ma fille pourrait me rendre si triste.

Je n’aurais jamais pensé avoir si peur. L’angoisse étouffante d’avoir un être qui pousse dans son ventre… La crainte des maladies… La trouille de voir son cœur entier se briser quand l’amour fera mal…

Je n’étais pas prête à faire un test de grossesse avec elle. Toutes deux, nous regardions l’urine monter tranquillement le long du bâtonnet. Nous avons arrêté de respirer pendant toutes ces longues secondes… Puis nos larmes quand nous n’avons vu qu’une seule barre mauve…

Je n’étais pas prête à lui faire installer un stérilet : cet objet étranger dans son petit corps… Je l’ai pourtant accompagnée, soutenue, écoutée. Mais mon âme tout entière hurlait…

Je n’ai pas eu le temps de me préparer. C’est allé trop vite. Tout passe si vite.
J’ai devant moi une femme. Des amoureux. Qui font l’amour. Deux corps brûlants d’hormones sous mon toit…

Il est où le mode d’emploi de maman dans ces moments-là? Qu’est-ce que je peux tolérer, encourager, comprendre, accepter?

Je me suis retrouvée parachutée dans la vie sexuelle des ados, avec des tests, des rendez-vous médicaux, des traitements, des doutes, des peurs, de la colère… mais surtout… avec beaucoup d’amour…

 

Eva Staire

Les secondes chances

À qui de droit,

Je ne te dérangerai pas longtemps, juste le temps

À qui de droit,

Je ne te dérangerai pas longtemps, juste le temps de te dire que la vie est belle.

Les erreurs sont humaines et l’important, c’est d’apprendre de chacune d’elle. Ne jamais faire d’erreurs ne démontre pas qui on est. Par contre, en faire et savoir se relever, apprendre et grandir, ça fait de toi quelqu’un de fort et quelqu’un de bien. Les douleurs du passé ne partiront jamais à 100 %.

Parfois, tu auras envie de te taper sur la tête. Va dehors et prends une grande bouffée d’air. Aime-toi. Respecte-toi et apprends à te regarder dans le miroir et à te dire :« Hey toi, je t’aime.» La meilleure amie que tu peux avoir, c’est toi. N’oublie jamais ça.

La citation dans le titre n’en est pas une de moi. C’est quelque chose que j’ai entendu… Pendant un épisode de Grey’s anatomy haha! Cette citation m’a fait du bien et j’espère qu’elle aura le même effet sur vous.

« Chaque jour, on a des secondes chances pour devenir ce qu’on a toujours voulu être. On peut laisser notre passé derrière nous ou on peut en tirer une leçon et lui faire honneur. On peut décider qu’il n’est jamais trop tard pour changer. Soyez reconnaissant, prenez cette chance et ne la bousillez pas »

 

Les gars et le sexe (vus par une fille)

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De vrais scouts, vous êtes! Toujours prêts. Maître Yoda serait fier de vous, les hommes. Adolescents, les jeunes padawans que vous étiez s’exerçaient fréquemment (pour ne pas dire tout le temps… Hé! Oui, je le sais, j’ai un ado à la maison). En devenant jedi à l’âge adulte, vous avez maîtrisé l’art du sexe sur le bout de votre sabre laser.

 

Chérie, j’ai envie de faire l’amour. Ha! Oui? Quelle surprise! L’homme peut me dire cette phrase plus souvent qu’autrement. Il a envie de faire de l’amour lorsque nous faisons l’épicerie, lorsque nous mettons la vaisselle dans le lave-vaisselle, lorsque je me brosse les dents, lorsque je me mouche (il y a ici une petite note d’exagération). Il ne faut que très peu de choses pour attiser le désir de mon homme.

 

Et lorsque le désir est là, le brasier s’enflamme rapidement. Même si mon manque évident de collaboration est plus que flagrant. Même après un non assez convaincant, un non genre sans appel, une lueur d’espoir continue de briller dans les yeux mon homme.

 

C’est alors qu’il amorcera sa danse de séduction dans le but évident d’attiser mon désir. Il usera de tous les moyens possibles et inimaginables pour me convaincre que faire l’amour est ce que je désire le plus ardemment à ce moment précis.

 

Pour en avoir discuté pendant un souper de filles, les moyens utilisés pour allumer la flamme du désir chez la femme diffèrent d’un homme à l’autre. Les phrases telles que :

1.      Je dois être l’homme le moins sexe de la Terre pour que tu n’aies pas envie.

2.      C’est toi la chanceuse que je désire et pas une autre femme.

3.      Maintenant que l’on a des enfants, tu n’es plus aussi partante qu’avant.

4.      Tu sais, si on ne fait pas l’amour, c’est comme si on était juste des colocs.

5.      Tu ne sais pas ce que tu manques!

 

Si le chantage affectif n’atteint pas son but, il y aura quelques gestes posés comme le ménage et le lavage pour que nous, les femmes, soyons moins fatiguées. Laisser traîner des livres érotiques par hasard sur la table de chevet ou encore en acheter un et l’offrir en cadeau peut aussi faire partie des tactiques. Une petite danse de l’homme exhibant son appareil peut aussi, dans un dernier effort pour nous allumer, faire son apparition.

 

Dans le fond, je l’admire mon homme. Tout comme au début de notre couple, son désir est toujours aussi présent. Moi, en devenant maman, je crois que trop souvent, j’oublie mon couple. Cependant, ne confondez pas amour et désir. J’aime mon homme un peu plus chaque jour. C’est l’homme de ma vie, mon ami, mon confident, mon partenaire et mon amant. Peut-être pas aussi souvent qu’il le voudrait, mais c’est lui le seul et l’unique.

 

Mélanie Paradis

 

 

T’es vite en affaires, ma belle!

Quand on dit que l’amour se pointe le bout du nez quand on s’y a

Quand on dit que l’amour se pointe le bout du nez quand on s’y attend le moins… c’est parfois vrai! C’est ce qui m’est arrivé. J’ai failli faire ma snob et le repousser, mais finalement, j’ai plongé.

Ramenons-nous vingt ans en arrière (oui, on commence à porter fièrement l’étiquette de vieux couple!). Je revenais de passer six mois pour travailler et découvrir le monde. J’avais entamé mon passage sur les bancs de l’université, je travaillais pendant l’été pour payer mes études. Je traînais dans ma petite poche arrière une peine d’amour qui m’écrabouillait le cœur. Le genre dont tu es convaincue à 3 000 % de ne jamais te remettre. Rencontrer quelqu’un n’apparaissait pas sur ma liste de projets, même à long terme.

Et puis, il est apparu. Jeune homme, beau pétard, cultivé, intéressant, athlétique, à l’écoute, drôle, poli, respectueux, à la recherche de l’amour de sa vie, en quête de stabilité relationnelle. « Je cherche la femme de ma vie, celle avec qui je vais fonder ma famille », m’avait-il dit. Cartes sur table. On niaise pas avec la puck! Non mais, on s’entend qu’on n’a pas toutes ça sur notre chemin à l’âge de vingt ans!

Il m’a invitée à sortir. « Oui, ok! » On a ri. On a bu. On a discuté. Enfants, famille, carrière, études, histoire mondiale, musique, voyages, rêves sérieux et désirs fous. On avait en commun d’être partis de la maison familiale à seize ans. Nos mères étaient toutes les deux agentes de pastorale, quelle coïncidence! Lui aimait U2, moi les Beatles. On avait en commun d’être des machines à parlotte, alors la soirée s’est éclipsée en un éclair au chocolat.

Il s’est réveillé dans mon 2 ½. Et qui dit 2 ½ dit juste un lit. Simple, par-dessus le marché. Pour faire une histoire simple et sauter quelques détails, il s’est réveillé dans mon lit et dans mes bras. C’était le jour un de notre cohabitation. Pourtant, je lui avais demandé un mois pour « décider » si je l’aimais. Comme si ces affaires-là se décident avec la tête.

On a caché notre relation le plus longtemps qu’on a pu. Mais avant que la pleine lune revienne, on s’était dit « je t’aime » et tous nos amis avaient remarqué nos yeux dans la graisse de bine quand on se croisait. Un amour si fort, ça se cache mal, ça prend toute la place.

« Si tu veux, tu peux apporter ta brosse à dents chez nous… » J’ai fait une place dans la garde‑robe. Une place sur le bord de l’évier de la salle de bain. Dans le lit, par contre, il fallait s’empiler. On a quand même habité pendant deux ans dans cet appartement minuscule et dans ce lit à une place. Appelons ça un bon test pour le couple.

Six mois après notre première rencontre, nous étions fiancés. Dix-huit mois plus tard, mariés. Nous avions en mains les clefs de notre maison. Le vrai petit couple standard : maison, garage, auto, voyages… Je venais à peine de fêter mes vingt-deux ans.

Mais qui aurait dit qu’être vite en affaires à ce point-là pouvait mener à une aussi belle histoire d’amour, au récit d’une relation durable et à l’épreuve de tout?

Et si jamais nos enfants sont aussi vite sur la switch à mariage, on s’attend à assister aux noces d’ici dix ans!

Les petits soldats

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Ils mènent un combat sans merci, quotidien, contre de méchantes cellules qui envahissent leur petit corps. Ce sont les êtres les plus courageux, les plus souriants, les plus résilients et les plus vivants que j’ai rencontrés dans ma vie.
Quand tu pousses les lourdes portes de l’hôpital pour enfants, et que tu rencontres les petits soldats…

Autour d’eux, il y a une armée : parents, famille, amis, accompagnants, médecins, soignants, associations… une véritable guerre, une croisade… Chacun a son rôle, sa place, le cœur débordant d’amour pour ces enfants qui luttent pour survivre.

Chaque jour est une montagne. Chaque heure est un combat. Contre la maladie et la souffrance. La douleur est présente constamment.
Les armes sont puissantes et les traitements dévastateurs. La déchéance physique de ces êtres si fragiles est terriblement révoltante. Le désespoir se cache derrière toutes les portes… Et pourtant, sur les visages, on ne lit que des sourires. Sur les murs, on ne voit que des dessins. Les couloirs sont remplis de couleurs. La compassion et l’amour sont partout.

Les petits soldats sont entourés de parents dévoués qui tentent de ne pas se noyer. Dévastés par des nouvelles si mauvaises, ils continuent de jouer, de colorier et de chanter des comptines.

Ces enfants-là te remettent les idées en place. Ils te montrent à quel point tu as de la chance d’avoir la santé et comme elle est précieuse. Ils t’enseignent à savourer chaque minute et à la rendre plus belle encore. Ils te font réaliser qu’il n’est pas nécessaire de t’inquiéter quand ton gars a une mauvaise note en histoire ou que ta fille part en voyage seule pour la première fois.

Les petits soldats sont un exemple pour tous : adultes et enfants. Nous devrions tous prendre le temps de les encourager. Même si ça fait mal. Même si ça fait peur. Même si…

Certains retrouveront un jour une vie plus sereine, malgré la maladie qui sera toujours là, malgré les séquelles qui les réveilleront souvent le soir…

Certains soldats tombent au combat. Laissant leurs parents, leurs familles et leurs amis le cœur immensément vide.

Certains soldats tombent au combat, emportant une partie de moi. Anéantissant l’insouciance et la légèreté du quotidien.

Les petits soldats ont besoin de la plus puissante arme du monde : l’amour.
Alors, osez. Osez pousser les trop lourdes portes des hôpitaux pour enfants. Osez apporter votre sourire, votre temps, vos blagues, votre talent, votre cœur. Osez soutenir ces petits soldats et porter leurs parents dans vos bras si apaisants. Osez les bercer, les aimer, même si… certains tombent au combat…

Gwendoline Duchaine

 

Hollywood : mon Amour (10 indices qui prouvent que vous n’êtes pas l’héroïne d’un film d’amour hollywoodien)

Awww! Février, mois des histoires d’amour et des contes de fées!

Awww! Février, mois des histoires d’amour et des contes de fées! Du plus loin que je me rappelle, j’ai toujours été une amoureuse. Enfant, je rêvais que je me mariais avec Anthony, le petit prince des colliiiines qui venait me parler doucemeeeent. Adolescente, c’était plutôt Bret Michaels (hormones adolescentes!) ou Keannu Reeves que j’attendais, Câline et coquine. Maintenant, mature et bien assumée dans ma féminité et mes utopies, je navigue entre Dwayne Johnson, Omar Sy, Mark Darcy et Simon Sinek.

Heureuse dans ma vie présente, je remarque par contre qu’elle n’a rien à voir avec tous ces films d’amour qu’on voit au cinéma. Surprise? Pas tant, non. Déçue, ah, ben, p’t’être des fois! Sans vouloir péter votre bulle avec une chainsaw ou un bâton de dynamite, voici quelques indices qui vous indiqueront que vous non plus n’êtes peut-être pas une héroïne de cinéma.

1— Vous n’avez pas perdu votre virginité dans les bras de Patrick Swayze.

2— Votre chum n’est pas un vampire. Il ne combat pas les loups-garous. Pas plus qu’il ne s’illumine quand vous l’embrassez dans un champ en fleurs.

3— Vous trouvez trop salissante l’idée de faire un trip sexuel et d’y inclure une tour à poterie.

4— Au lieu de vous faire un cd de musique pour vous soutenir mentalement pendant vos douloureuses périodes menstruelles, votre chum vous fait des calls poches du genre : « Heille, dégonfle pis va prendre une marche! », « Change d’air! » ou « Cri***! Tu viens pas juste de l’être, là?! »

5— Votre époux décédé ne vous a pas laissé des dizaines de lettres pour vous aider à faire votre deuil. Il ne vous a pas planifié un voyage en Écosse afin que vous y rencontriez le deuxième amour de votre vie. Non. Lui, il s’est plutôt contenté d’oublier de renouveler sa police d’assurance-vie.

6— Après avoir eu honte de vous et frappé son meilleur ami, votre client milliardaire n’a pas escaladé une échelle de secours, fleurs en bouche, pour vous avouer son amour sur fond d’opéra. À la place, il est retourné à L. A. et vous a refilé une chlamydia. Vous avez dû défrayer les coûts des antibiotiques toute seule. « This must have not been love ».

7— Votre chum ne vous a jamais offert un lipdub pour se faire pardonner d’avoir agi comme une graine. Il s’est contenté de dire « Ah, come on, Minoune. J’m’excuse, t’sais. »

8— Lorsque votre prétendant a appris que vous n’aviez plus de mémoire à court terme, il vous a quittée. Peut-être pas dans le fond. Ça ne change rien puisque vous ne vous vous en souvenez pas.

9— L’homme que vous aimez ne s’est pas payé un billet en première classe pour ensuite vous chanter son désir de vieillir avec vous. Après votre départ pour l’aéroport, il est parti avec votre coloc qui s’appelle Karl.

10— Vous n’avez pas épousseté votre bibliothèque en chantant dans une magnifique robe jaune après avoir été kidnappée, brutalisée et séquestrée par un monstre mi-loup, mi-homme. Non, ce soir-là, après que la pluie d’étoiles filantes s’est arrêtée et que le pouf du salon ne se soit pas transformé en petit garçon, vous avez simplement décidé d’arrêter de consommer.

Et puis? Vous vous y retrouvez? Un peu, beaucoup? Passionnément? À la folie? J

 

De l’Amour avec un grand A

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Aujourd’hui, c’est une fête spéciale, une fête où l’amour est en vedette. Tu sais que je t’aime tous les jours, mais aujourd’hui, j’ai envie de profiter de l’occasion pour le dire à tout le monde. Je veux montrer aux gens qu’une belle histoire d’amour n’existe pas que dans le film Les pages de notre amour. Alors voilà pour toi, mon beau Vivy, de l’amour à profusion.

 

Pour commencer, je tiens à te dire que tu es un homme merveilleux. Un homme que j’ai gagné à connaître avec les années. Un homme avec tant de gentillesse, douceur, humour et tendresse. Tu sais, c’est si apaisant de me retrouver dans tes bras. Quand je sens l’angoisse de la vie monter en moi, je n’ai qu’à me coller sur toi pour me sentir rassurée. Je sais, parfois, c’est difficile à croire que je suis parfaitement heureuse avec toi. Surtout quand je chiale sur à peu près tout. Mais sache que ces jours-là, généralement, je ne m’endure pas moi-même.

 

Tu es apparu dans ma vie comme un cadeau du ciel. Je ne croyais pas au coup de foudre, mais je n’ai pas eu le choix après m’être fait jeter au sol par ton sourire si magnifique. Encore aujourd’hui, il sait me charmer. J’ai toujours cru que les papillons n’étaient que pour les « débuts », mais non! Même après six ans et demi, je le vis encore. Il y a plusieurs Monarques dans mon petit bedon. J’ai encore des frissons quand je t’aperçois. Je suis encore en admiration devant toi. Je te vois toujours dans ma soupe, quand tu n’es pas là. J’aime encore rêver de toi telle une petite fille qui rêve de son prince charmant. Seulement, moi je suis chanceuse, je l’ai, ce « fameux » prince. Je n’ai plus à le chercher. Il est ici, tous les soirs, à mes côtés.

 

J’ai eu peur que l’épreuve «être parents » nous tue à petit feu. Mais heureusement, nous sommes toujours ensemble, plus forts que jamais. J’ai tellement d’admiration pour toi quand je te vois assis par terre avec Félix. Parfois, tu ne le sais pas, mais je te regarde jouer et parler avec lui et je ne peux m’empêcher de te trouver si extraordinaire. Nous sommes si chanceux de t’avoir.

 

Tu as réussi à me faire voir une facette de l’amour que je n’avais jamais aperçue. Tu as réussi à me refaire croire à l’amour pour toujours. Tu as réussi à me libérer de mes craintes. Mais surtout, tu as réussi à me faire t’aimer avec un grand A.

 

 

Je t’aime mon bel amour!

 

Karine Larouche

Quand on a un modèle inspirant

J’ai envie de parler de mes parents. Parce qu’ils sont inspirants. Parce qu’ils nous ont toujo

J’ai envie de parler de mes parents. Parce qu’ils sont inspirants. Parce qu’ils nous ont toujours raconté leur histoire d’amour avec des étoiles dans les yeux,

Ils se sont rencontrés au cégep à l’âge de dix-sept ans. Ma mère ne voulait pas d’amoureux. Elle avait une vie bien remplie, plein d’amis et ça lui plaisait. Mais quand mon père l’a embrassée, elle a succombé…

Quand mon père s’est retrouvé au cégep de Trois-Rivières pour le football, ma mère allait le rejoindre patiemment toutes les fins de semaine, en train, avec le chat.

L’année de leurs dix-neuf ans en a été une importante : ils se sont mariés. Mon père a d’ailleurs perdu son alliance sur le terrain pendant un match. Ils nous ont raconté de nombreuses fois les lampadaires allumés ainsi que les joueurs et spectateurs sur le terrain pour la retrouver!

C’est aussi cette année-là que mon frère s’est installé dans le ventre de notre mère. Oups. Ce n’était pas prévu si tôt. Mais il était une si belle surprise! Un ami et coéquipier de mon père avait organisé une belle vague d’entraide. À chaque entraînement, mon père trouvait quelque chose pour le bébé à venir dans son casier, laissé par chaque joueur, à tour de rôle.

On a aussi eu le récit plein d’humour et d’amour de la première naissance. Une grève des autobus a presque empêché mon père d’arriver à temps. Il a finalement fait du pouce pour ne rien manquer! Le médecin a annoncé à mon père qu’il « sortirait » le bébé, que ce n’était pas compliqué, qu’il n’avait qu’à l’attraper comme un ballon de football. C’est grâce à lui que mon père l’a fait pour ses quatre enfants. À chaque accouchement, il nous « sortait » avec amour et était le premier à connaître notre sexe. C’est d’ailleurs grâce à eux que mon amoureux et moi avons fait de même à la naissance de notre bébé.

Deux ans plus tard, malgré le stérilet, c’était à mon tour de venir grandir dans le ventre de ma mère. Oups. Un peu plus rapide que prévu encore une fois, mais une autre belle surprise. Ma mère en était à sa dernière année de technique au cégep. Si elle manquait la session d’hiver, elle perdait un an. Elle s’est donc fait provoquer le 16 janvier pour pouvoir retourner à l’école. Mon père travaillait de nuit et prenait soin de nous le jour. Ma mère allait à l’école durant la journée et étudiait en me berçant la nuit. Mes parents sont des guerriers!

Cinq ans plus tard, à vingt-sept ans, après deux fausses couches, ma sœur est née. Finies les surprises! Elle était pleinement prévue et désirée!

Ensuite, ils ont décidé que la vasectomie était ce qui convenait le plus à leur réalité. Nous étions cinq. Un beau chaos à gérer!

Et, à l’approche de la quarantaine, ils se sont dit que leur famille n’était finalement pas complète et ont eu envie de se relancer dans l’aventure. Mon père est donc repassé sous le bistouri pour une « dévasectomie ». À son rendez-vous pour vérifier si l’opération était réussie, ma mère était déjà enceinte. Notre mini-sœur est née le lendemain de ses quarante ans. Mon frère avait dix-neuf ans, j’en avais dix-sept et ma petite sœur, douze.

J’ai tellement de péripéties et de souvenirs remplis d’amour qui me viennent en tête!

Bien que ma mère soit douée pour nous raconter la vie comme dans un film, je ne vis pas pour autant dans un monde de licornes et d’arcs-en-ciel. Nous avons tous traversé une crise d’adolescence, nous avons eu nos chicanes et nos points de vue divergents. Nos parents ont dû travailler fort, se serrer la ceinture pour nous offrir le meilleur, comme bien des familles.

Ce que je trouve si beau dans l’histoire de mes parents, c’est justement le chaos, le moins beau, l’imparfait. Ils ont traversé des tempêtes et ne nous les ont jamais cachées. Ils se sont surtout toujours choisis et « rechoisis » au fil du temps et des épreuves. C’est un beau modèle. Grâce à eux, j’ai rapidement compris que l’amour peut être beau, grand et magique, mais qu’il faut aussi y mettre du sien et l’entretenir pour qu’il reste fort.

Je nous trouve chanceux d’avoir eu des parents amoureux et démonstratifs, qui se tenaient la main, se bécotaient et s’ennuyaient quand ils n’étaient pas ensemble. D’avoir appris que la famille est une priorité, qu’il faut en prendre soin. Je nous trouve aussi chanceux d’avoir eu des parents qui assumaient leurs failles et leurs imperfections, qui nous ont montré à les surmonter, à vouloir toujours devenir de meilleures personnes.

Je les trouve inspirants.

QUAND L’AMOUR REND MALADE

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De plus en plus de drames conjugaux frappent la population. Les journaux débordent d’histoires d’ex-conjoint jaloux qui enlèvent la vie de leur ex-conjointe, de pères qui tuent leur enfant avant de s’enlever la vie ou encore d’histoires de violence conjugale. Les médias sociaux, journaux et nouvelles à la télévision accordent à ces histoires une attention démesurée. Quelques fois, je me dis qu’il faudrait arrêter d’en parler autant pour ne pas donner des idées de fous à certains.

Mais il m’arrive aussi de me dire qu’à force d’en parler, ça peut ouvrir les yeux à certaines futures victimes qui pourraient prendre le taureau par les cornes et contacter les services d’aide avant qu’il ne soit trop tard. Je suis donc mitigé sur l’attention médiatique accordée à ces tragédies humaines qui font beaucoup plus d’une victime à la fois. Oui, plus d’une victime, car en plus de la victime qui y laisse sa vie, il y a, dans ceux que je considère comme victimes, la famille de la victime, la famille de l’agresseur et l’entourage de ces derniers. Ils sont victimes du geste et leur vie à eux aussi sera marquée à jamais.

J’ai été élevé en apprenant que pour être en couple, l’amour doit être réciproque entre deux êtres humains et que l’on ne peut forcer une personne à en aimer une autre. J’ai aussi appris que l’amour est supposé être agréable et sans pression. J’ai, comme probablement tout le monde, eu de grosses peines d’amour à l’adolescence. J’ai aussi compris qu’insister ne donne rien et comme je l’ai dit plus tôt, on ne peut forcer une personne à en aimer une autre. L’amour rend heureux, mais l’amour peut aussi faire mal, très mal.

De par mon métier, j’ai été témoin d’épisodes de violence conjugale à la tonne. De la simple agression verbale, en passant par les agressions physiques comme des coups de poing, jusqu’à une victime qui est morte dans mes bras en attendant l’ambulance après avoir reçu un nombre incalculable de coups de couteau de son mari. J’en ai vu plus que j’aurais voulu en voir.

Je ne suis pas expert, spécialiste ou consultant dans le domaine, mais je peux vous dire qu’avec mon expérience, la violence conjugale s’installe souvent tranquillement et progresse graduellement. Quand je parle aux victimes de violence conjugale, je leur parle d’escalade à venir. Il est difficile de leur faire entendre raison, car suite aux premières escarmouches, le conjoint redevient gentil et s’excuse en promettant que cela ne se reproduira jamais plus et qu’il regrette profondément. Il dit qu’il a fait ça parce qu’il l’aime trop. Une fois pardonné, c’est là que le processus risque de s’enclencher. L’homme violent prendra confiance et verra qu’il peut être pardonné.

J’ai donc envie ici de parler aux agresseurs, agresseurs en devenir ou simplement conjoints jaloux ou contrôlants. Je ne porterai aucun jugement envers vous. Je sais que la plupart d’entre vous ne sont pas fiers de vos agissements et que vous aimeriez être capables de vous contrôler. Je sais aussi que c’est plus fort que vous et que dans vos moments de colère, vous pensez que c’est de sa faute et que, sachant comment vous êtes, elle fait tout pour vous mettre hors de vous. NON, ce n’est pas de sa faute.

Il existe de l’aide pour vous. N’attendez pas d’avoir commis l’irréparable avant de demander de l’aide. Il n’y a pas de honte à tendre la main et à demander de l’aide. Vous aussi avez le droit d’être heureux. Aller chercher de l’aide pour guérir ces comportements inacceptables vous permettra de trouver le chemin vers le bonheur à deux. Souvenez-vous que si vous l’avez aimée autant que ça, c’est que c’est une bonne personne. Aimer quelqu’un, c’est lui vouloir du bien, c’est vouloir la savoir heureuse, avec ou sans nous.

Chaque fois que vous dénigrez votre conjointe, chaque fois que vous tentez de prendre le contrôle d’elle, chaque fois que vous la frappez, vous vous enfoncez tranquillement dans un engrenage. Je donne souvent en exemple que, quand on déboule un escalier, on n’a pas besoin de se rendre jusqu’en bas pour réaliser qu’on le déboule. Si on a une chance de s’accrocher à un barreau en chemin pour ne pas débouler jusqu’en bas et se cogner au plancher de béton, on va automatiquement le faire. Bien, c’est la même chose avec la violence conjugale : n’attendez pas de vous rendre au bas de l’escalier et de vous cogner fort avant d’aller chercher de l’aide.

·    Si vous avez tendance à humilier votre conjointe et à lui crier après en la traitant de noms pour lui faire comprendre qu’elle n’a que vous et qu’elle ne trouvera jamais mieux, allez chercher de l’aide.

·    Si vous avez tendance à contrôler physiquement votre conjointe pour lui faire comprendre que c’est vous qui menez, allez chercher de l’aide.

·    Si vous faites des crises de jalousie à votre conjointe parce que vous manquez de confiance en elle, allez chercher de l’aide.

·    Si vous avez tendance à la pousser, la frapper ou encore la menacer de le faire, allez chercher de l’aide.

·    Si vous sentez souvent la colère monter au point de vouloir la frapper, mais que vous réussissez encore à vous contrôler, allez chercher de l’aide.

·    Si vous voulez contrôler ses allées et venues et lui demandez constamment de vous rendre des comptes sur ce qu’elle a fait, allez chercher de l’aide.

Si un homme de votre entourage semble avoir ce genre de comportements, parlez-lui. Ne fermez pas les yeux. Encouragez-le à aller chercher de l’aide.

C’est en en parlant et en brisant le silence qu’on peut aider. En partageant ce texte sur vos réseaux sociaux, il y a de fortes chances qu’une personne ayant besoin d’aide ait la chance de le lire. Qui sait la différence que VOUS pourriez faire!

N. B. Le masculin dans ce texte peut autant s’appliquer au féminin. La violence conjugale n’a pas de sexe défini.

Lien utile : http://www.acoeurdhomme.com/besoin-daide