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Les pommes – Texte: Cynthia Bourget

L’automne est à nos portes et les activités automnales aussi. Une que j’adore aura bientôt li

L’automne est à nos portes et les activités automnales aussi. Une que j’adore aura bientôt lieu, un classique, un incontournable de l’automne. Un moment peu dispendieux en famille et qui nous crée plein de souvenirs à chaque coup, je parle bien sûr des pommes.

Les pommes, une sortie parmi les feuilles d’automne, de belles couleurs automnales, de beaux paysages. Une température agréable, rien de trop chaud ni de trop froid. Juste parfaite. Juste assez pour sortir la veste, la tuque et les mitaines dans les teintes d’orangés. Rien de trop lourd. Juste assez pour être confortable.

Les pommes, un classique de l’automne. Une sortie en famille avec les enfants et les grands-parents. Un évènement qui nous crée plein de souvenirs à partager. Les enfants qui courent à travers les pommiers en souriant et en riant, papa qui met bébé sur ses épaules pour atteindre les sommets des arbres, grand-maman qui tient la main du plus grand…

Les pommes, les activités connexes s’y reliant. La visite de la ferme. Prendre le train ou un tracteur pour monter vers les pommiers. Rencontrer les propriétaires qui partagent leur passion avec nous. Acheter des produits d’automne au kiosque de nourriture. Goûter au cidre de pomme ou aux pommes sucrées.

Les pommes, une occasion parfaite de prendre mille et une belles photos. Des photos des paysages, des photos des enfants cueillant tranquillement une pomme avec le sourire fendu jusqu’aux joues. Des photos d’un couple amoureux ou de la famille entière parmi les pommiers. Des photos qu’on exposera dans notre maison et qui nous rappelleront ces moments.

Les pommes, la compote, les tartes ou le pouding aux pommes. Cuisiner ensemble. Se partager nos recettes. Donner nos desserts au sein de la famille ou même à nos voisins. Se faire des réserves pour l’hiver, jusqu’à la prochaine saison où il nous sera possible de revivre cet incontournable et de se créer des souvenirs à nouveau.

Cynthia Bourget

 

 

La fameuse tradition des pommes – Texte : Marilou Savard

Aller aux pommes est un incontournable à chaque automne. Il n’est pas question que je manque m

Aller aux pommes est un incontournable à chaque automne.

Il n’est pas question que je manque ma chance une seule fois.

Moi-même enfant, adolescente, adulte célibataire, mariée, maintenant maman, aucune étape de ma vie n’a fait exception. J’éprouve de la joie pure à toutes les fois.

 

Pourquoi ce n’est pas une option pour moi ?

Eh bien, en pensant au jour où j’irais cueillir ces délicieux fruits rouges je me suis demandé:

Pourquoi j’aime autant cela ?

Pourquoi je ne peux pas m’empêcher de faire cette activité à chaque année ?

Bien que la température soit souvent parfaite (pas trop chaude, pas trop froide), que les pommes seront sucrées et que je verrai des feuilles orange qui combleront mon cœur sur le chemin, et que ma fille sera tout sourire, c’est surtout que c’est une TRADITION.

 

Le mot tradition est la plupart du temps employé pour désigner une habitude, quelque chose qu’on pratique à plusieurs reprises au cours des ans, et ce au sein d’un même groupe social restreint, souvent la famille.

Mais c’est beaucoup plus profond que ça.

 

C’est aussi quelque chose qu’on transmet de génération en génération.

C’est donner aux autres ce qui nous a été donné.

C’est présenter une inestimable opportunité.

 

C’est nourrir nos relations.

Créer, confectionner.

Oui bâtir, mais surtout entretenir.

Faire en sorte que ça fonctionne à long terme.

C’est devenir et être intentionnel.

 

C’est apprendre aux gens qui nous côtoient que le temps est précieux, qu’il faut bien l’investir.

C’est enseigner à ne rien tenir pour acquis.

À ne pas se plaindre avec le connu et le déjà-vu.

 

Ensuite, je ne sais pas pour vous, mais ce que j’aime surtout des traditions, c’est qu’elles créent effectivement des souvenirs, mais des différents. Ce n’est pas parce qu’on fait la même chose qu’on vit la même chose.

C’est répéter un bonheur, mais avec d’autres couleurs.

Bien que je sois admirative et partante pour le nouveau et la spontanéité, je me plais à refaire plusieurs fois une solution gagnante. Ce qui fonctionne fonctionne !

 

Je vous laisse maintenant en vous suggérant de garder le plus de traces possible.

Dans notre esprit, il y a souvent des marques de ces événements antérieurs, parfois ce sont même nos sens olfactifs qui nous rappellent ce que l’on a déjà expérimenté.

Cependant, comme on le dit depuis longtemps, les paroles s’envolent, mais les écrits restent.

Couchez à l’encre ce que vous avez vécu de beau, de valeur.

Et aussi, je veux vous proposer que les photographies puissent nous permettre de ne jamais oublier.

Prenez-en à la tonne.

Chaque photo est un trésor. C’est de la richesse d’avoir des tons colorés agencés de nos êtres aimés sur un bout de papier ou sur un écran illuminé pour qu’on se souvienne…

 

Bref, une tradition c’est se souvenir que c’est possible d’être heureux en répétant un peu différemment les événements merveilleux passés.

 

Bonne cueillette! 🍎

 

Marilou Savard

 

Ode à l’automne

L’automne, la saison mal aimée, grise et terne. Ce moment de l’

L’automne, la saison mal aimée, grise et terne. Ce moment de l’année où les journées raccourcissent, où le froid s’installe peu à peu. L’automne est aussi synonyme, pour plusieurs personnes, de retour à la routine.

Pour moi, l’automne est tout autre, je l’adore.

Aller à l’extérieur lors d’une froide journée d’automne a pour moi quelque chose de magique. J’aime sentir l’air froid sur mes joues, le vent qui décoiffe et la chaleur du soleil qui arrive tel un cadeau.

Son odeur me plaît particulièrement. Le tapis de feuilles rougies et d’aiguilles couleur rouille a un arôme particulier, unique. L’odeur sucrée des aiguilles de pin chatouille mes narines et me fait sourire. Ce n’est qu’à ce moment de l’année que l’on peut en profiter. Sentir l’air frais d’un matin d’octobre pénétrer mon nez avec ses fragrances de gazon mouillé et de feuilles en décomposition est un moment de bonheur.

Tout le monde ne parle que des magnifiques feuillages colorés de l’automne. C’est vrai que c’est incomparable. Mais avez-vous remarqué la douceur du frimas matinal de novembre ? Sur les feuilles brunies des vivaces, les cristaux de givres se multiplient en million d’étoiles. J’ai l’impression d’entendre craquer le gazon gelé sous mes pas. Je suis sous le charme des toits des maisons qui brillent sous les timides rayons du soleil matinal.

L’automne est aussi synonyme de bonne bouffe réconfortante. Soupe chaude, mijotés, pain, fondue… comment y résister ? Après une belle journée à l’extérieur, déguster un chili chaud et épicé a quelque chose de spécial. On dirait que tout goûte meilleur quand on arrive de dehors.

Alors, cette année, profitez de tout ce que l’automne a à vous offrir. Ouvrez tous vos sens et laissez-vous séduire par ces moments de beauté offerts par notre belle nature québécoise.

Nancy Pedneault

Et toi, ton mois de novembre?

Novembre se termine dans quelques jours et je n’ai qu’une chose

Novembre se termine dans quelques jours et je n’ai qu’une chose à dire… ENFIN. Prenons quelques instants pour faire un récapitulatif. Il a commencé sur les chapeaux de roues, dans le vent. Même que cette année, nous avons poussé l’audace en ayant une partie du Québec qui a passé l’Halloween le 31 sous la pluie et une autre partie, au froid, dans le noir et le vent, le 1er novembre. Je ne sais pas si c’est moi, mais c’est comme si nous avions volontairement mis une couleur sur le mois : ça va être quelque chose.

Ensuite, il a fallu faire un sprint avec les préparatifs d’hiver, car la neige a décidé de se pointer le bout du nez relativement tôt dans la région de Montréal. Concrètement, cours les pneus d’hiver, ramasse les feuilles (je sais bien qu’il y a certaines sortes d’arbres dont les feuilles n’étaient pas toutes tombées), le set de patio rangé à la va-vite, arrange-toi pour ton contrat de déneigement ou pour le check-up de la souffleuse.

Novembre, dans une vie familiale avec des enfants d’âge scolaire, c’est aussi une fin d’étape, avec des évaluations, des projets spéciaux et les rencontres de bulletin. Cette année, on ajoute un bonus : faire un sprint pour t’assurer que les kits d’hivers (manteaux, bottes, salopettes et mitaines) sont prêts. C’est donc reparti pour un autre quatre à cinq mois d’habits de neige. Non, pas le temps de profiter de la transition du kit d’automne!

La météo de novembre a tendance à être grise, mais cette année en bonus, il ne fait pas que gris, il fait froid, pas juste froid, mais frette comme certaines nuits de janvier. Hey, ça se peut que tu aies une humeur un peu désagréable et que ton environnement soit dans le même état d’esprit. Donc, on sort les suppléments de vitamine D et d’oméga 3, car il faut ce qu’il faut.

Quand la météo fait des siennes, cela veut aussi dire que le trafic dans la région de Montréal fait des siennes. Résultat? On compte déjà des tempêtes, du verglas et du trafic hallucinant. J’ai eu le temps de remarquer quelque chose en revenant pendant que j’étais prise dans le trafic. Il y avait trois pannes sur mon chemin du retour et deux pannes étaient causées par des roues perdues. Je n’ai pas la science infuse, mais je me dis que certains pneus ont dû être posés rapidement parce qu’il fallait se dépêcher cette année.

D’un point de vue plus personnel, ma mini s’est aussi fait une entorse un mardi soir, donc on est parties dans un sprint pour trouver une clinique, afin d’être certaine qu’il n’y a pas de fracture. J’ai fait ça simple : Bonjour Santé et son 21 $ et des poussières.

Novembre se termine et j’ai juste envie de dire ENFIN. Aussi, avez-vous remarqué qu’on vous fait des offres pré-Vendredi fou depuis le début du mois? Le VRAI Black Friday, c’est ce vendredi 29 novembre. Peut-être allons-nous finir novembre comme du monde et pouvoir vivre décembre sous la lumière chaude de Noël?

Evelyne Blanchette

Pourquoi j’aime tant la rentrée scolaire

Je sais bien que pour plusieurs (petits et grands), rentrée rime av

Je sais bien que pour plusieurs (petits et grands), rentrée rime avec anxiété. Mais moi, quand je pense à la rentrée scolaire, aux miennes et à celles de mes enfants, je triiiiiipppppppe! Solide! (Non, non, ne m’enfermez pas!)

  1. J’ai de si beaux souvenirs de mes années d’école, et j’espère accompagner mes enfants dans la construction d’aussi beaux souvenirs.
  2. Rentrée = amis et apprentissages. C’est bien beau les vacances, mais la routine scolaire a quelque chose de rassurant.
  3. Une rentrée, c’est comme une nouvelle maison : beaucoup de travail à venir, mais surtout, une belle promesse remplie de possibilités.
  4. Quand j’amène mes enfants à l’autobus ou dans la cour d’école le premier jour, j’ai aussi hâte qu’eux de savoir qui seront leurs enseignants, quels amis ils retrouveront, quels nouveaux seront arrivés dans l’école.
  5. Nouveaux enseignants = nouveaux défis, nouvelles façons de voir la vie, nouvelle maturité.
  6. Avec l’école recommencent les activités régulières, les cours, le sport (et même l’heure des devoirs… mais ça…). J’aime voir la fierté de mes enfants qui ont appris une nouvelle routine d’entraînement ou une nouvelle technique artistique.
  7. Le retour des mots-étiquettes et des calculs mentaux… ce n’est pas ma tasse de thé (ou de chocolat chaud). Par contre, les temps de lecture collés, collés et les présentations orales à imaginer, ça, j’adore!
  8. Que dire de la température automnale? Avouez qu’à un moment donné, vous vous êtes tannés des 42 degrés à l’ombre!
  9. Et vous savez ce que j’aime aussi de cette première journée d’école? Je la prends en congé! J’amène mes poussins à l’école, je prends mon temps avec eux pour qu’ils se sentent prêts à me faire bye bye de la main, puis je me sauve pour ma journée à moi! Une pause qui permet une transition tout en douceur vers l’automne (toujours bien occupé, n’est-ce pas?).
  10. Et ce que je ne vous dis pas, c’est que quand la rentrée scolaire arrive, je peux enfin commencer mon décompte de 17 semaines jusqu’au congé de Noël! ;o)

 

Marina Desrosiers

Le moral en berne

L’automne, les journées qui raccourcissent, le changement d’heu

L’automne, les journées qui raccourcissent, le changement d’heure. Comment le vivez-vous? Toi, le papa ou la maman qui a dû gérer les fatigues et les sautes d’humeur de ton enfant, te relèves-tu aussi? La grisaille, la pluie, le froid qui s’installent et l’odeur de la poussière chauffée par les calorifères que l’on allume après quelques mois d’inutilisation : est-ce que ça joue sur ton humeur comme sur la mienne?

Je déteste le froid, surtout l’humidité froide. C’est à se demander comment la vie a pu me faire naître dans un pays où l’hiver est si froid! Quelle idée! Oui, certes, la première neige est aussi jolie que décourageante pour moi : je ne suis JAMAIS prête à la première neige! J’admets volontiers que le paysage revêt un certain aspect féerique. C’est toujours beau, une forêt enneigée, un conifère dont les branches sont alourdies par le poids de la neige blanche. Oui, c’est esthétiquement superbe, je l’avoue!

Mais le FROID, aïe aïe aïe! Je ne le supporte pas, comme d’autres ne supportent pas la chaleur. **Rêve** de chaleur… où est passé mon été? En coup de vent, une bourrasque rapide emportée par cette froideur à nos portes. Ma chaleur fondue comme une crème glacée oubliée au soleil.

L’an dernier, à la même époque, je me préparais à déménager suite à ma séparation. Je n’ai pas vu passer plus qu’il le faut l’arrivée du froid, tant j’étais préoccupée par les préparatifs de mon nouveau foyer pour mes enfants et moi. J’y ai aussi vécu un retour au travail, après être restée à la maison durant dix années avec mes enfants.

Ces changements, même si je les ai choisis, désirés et que j’en ai été l’instigatrice, m’ont quand même beaucoup demandé. Imaginez : j’ai déménagé le 23 décembre en pleine tempête de grosse neige et de bourrasques intenses! Que ne ferions-nous pas pour nous rebâtir!

Cette année, je vis la transition différemment. Nous sommes installés et la première couche de neige est tombée la semaine dernière. Je vous écris ce matin, assise dans cette chaleur artificielle, à l’abri du vent tout en regardant quelques flocons ici et là descendre du ciel, et je frissonne. J’ai de la difficulté, cette année, avec le changement d’heure que nous avons effectué il y a quelques jours. Pas vous?

J’ai l’impression que la vie s’alourdit, s’endort. Qu’elle entre dans cette latence froide et quelque peu lugubre. Cette transition entre mon excitation de l’Halloween et cette saison de froideur qui s’installe m’est pénible. (Si vous avez lu mon texte sur la fête des Morts, vous allez comprendre mon enthousiasme du jour à ce moment.)

Bref, hier, nous célébrions les cent ans de l’armistice. Jour du Souvenir de nos vaillants combattants. Nos drapeaux abaissés en respect des deuils de la Grande Guerre. Aujourd’hui, forte de ma fatigue émotionnelle et devant la froideur du ciel… c’est mon moral qui est en berne.

Simplement, Ghislaine

 

 

Survivre à novembre

Novembre. Le mois

Novembre. Le mois qui ne sert à rien! Plus de feuilles sur les arbres, pas encore de neige, pas de fête, trop d’humidité, trop de noirceur. Depuis mon enfance, j’aimerais skipper novembre!

Alors, comment profiter de la vie en novembre, comment ne pas sombrer en burnout, comment réussir à mettre un pied devant l’autre et avancer dans les ténèbres du onzième mois de l’année?

Dormir!
Être un animal, je dormirais tout le mois!
Mais pour vrai, il faut se reposer : se coucher tôt (anyway il fait noir) et dormir tard la fin de semaine. Novembre est le mois de l’année où nos organismes sont le plus fatigués (et ceux des enfants aussi!), alors on prend ça cool! Un jour à la fois!

De la lumière!
Sortir dehors à chaque rayon de soleil, utiliser une lampe de luminothérapie, dessiner des soleils partout sur les murs du sous-sol, aller dans le sud et… sourire!

Des vitamines!
C’est le moment de commencer une cure de vitamine D pour toute la famille! Ça va beaucoup aider notre système! La vitamine D ne se stocke pas dans l’organisme (nous n’avons pas de réserve), et sans soleil, on en manque.
Pour aider mon système immunitaire (novembre, c’est le mois où les virus attaquent, ce n’est pas un hasard!), je prends aussi des gélules d’ail et des jus de légumes vitaminés (ma recette : fenouil, concombre, gingembre, coriandre).
N’oubliez pas la vitamine C (hum… les bonnes clémentines!)

Fuir les microbes!
On conseille aux femmes enceintes, aux bébés et aux personnes fragiles de se faire vacciner contre l’influenza (la fameuse grippe). C’est en novembre que le virus attaque! Fuyez les garderies, les salles d’attente, les hôpitaux, les gens contaminés! Vous avez la gastro? Restez chez vous!

S’amuser!
Aller au cinéma, sortir voir des spectacles, inviter des amis, aller prendre une bière en ville, danser, chanter! Hey! On n’a qu’une seule vie! Faut en profiter!

Faire du sport!
Notre système a besoin de bouger! Alors go : on saute, on court, on rame, on nage, on marche, on bouge! N’importe quoi, tant que ça nous plaît. L’activité physique stimule le système immunitaire.

Et vous? Quels sont vos trucs pour survivre à novembre?

 

Gwendoline Duchaine 

Quand il fait noir

Tu te lèves le matin et il fait encore nuit. Les jours sont si peti

Tu te lèves le matin et il fait encore nuit. Les jours sont si petits… Chaque journée on te vole un peu de lumière… Tu te diriges doucement vers la salle de bain. Tu pars travailler en laissant ta maison endormie. Dehors c’est noir.

Tu ne peux t’empêcher de penser que ton corps a besoin de repos, de se lever avec le soleil et de se coucher avec la lune. Sauf que la vie lui impose un autre rythme. Ton organisme est malmené chaque jour. Le temps passe et tu puises un peu plus d’énergie dans tes réserves. Tes collègues s’effondrent un par un en burn-out… tes amis sont usés, minés… tes enfants sont épuisés et chialent sans arrêt. La lumière du jour manque cruellement à tous…

Dans ton char, en route pour ta job, tu pousses un grand soupir, tu frottes tes yeux encore collés… tu relèves la tête… et là…

Le ciel est rouge ! Il n’est pas jaune, mauve ou rose, il est rouge ! Bouche bée, tu admires ce spectacle que t’offre le ciel. C’est grandiose ! Il s’embrase !

C’est ainsi que tu réalises que c’est seulement quand il fait noir qu’on peut voir la lumière… que ça valait la peine de te lever si tôt afin d’admirer le show ! Le jour qui se lève, flamboyant, est rempli d’espoir et surprises !

Même quand il fait noir, la vie est belle !

Courage à tous, l’automne est difficile pour beaucoup de gens. Alors, je vous donne une tape dans le dos ! Prenez le temps de voir le beau, écoutez-vous, respectez-vous, tendez la main, reposez-vous, bougez et surtout : souriez ! Pour donner et partager un peu de lumière !

Gwendoline Duchaine

 

Quelques signes que l’Halloween, ce n’est pas pour toi

L'Halloween est dans quelques jours! Les enfants trépignent d'impat

L’Halloween est dans quelques jours! Les enfants trépignent d’impatience et certains parents aussi, mais pas nécessairement pour les mêmes raisons.


Voici 7 signes que l’Halloween, ce n’est pas pour toi

 

1-Peu importe la date en octobre, tu trouves toujours une bonne raison pour repousser le moment des décorations. Pour toi, de belles citrouilles et quelques courges suffisent.

2- Tu espères secrètement que ta fille te demande de se costumer en princesse. Comme son bac est plein de robes, tu vas t’éviter une séance de magasinage.

3- Tout aussi secrètement, tu espères que ta plus jeune accepte de porter la robe de princesse que ta plus vieille a déjà portée, il y a deux ans!

4- Le soir de l’Halloween, tu es rapidement à court de compliments quand les enfants, costumés, sonnent à ta porte. (Bruits de criquets)

5- Tu as hâte de faire le tri des bonbons avec tes enfants pour voir combien de chocolats tu pourras manger en cachette.

6- Le soir de la collecte, tu as plus chaud que ton enfant; tu passes ta soirée à gérer les escaliers et les entrées en craignant que ton petit se fende la tête en trébuchant. (Pas évident de se balader avec un costume par-dessus un habit d’automne…)

7- Tu es outré(e) quand tu ouvres la porte à des ados/jeunes adultes qui repoussent leur « dernière » Halloween… Tsé quand ton pinch, c’est un vrai…

À vous tous qui combattez vos démons pour aimer un peu plus l’Halloween chaque année, je vous souhaite une soirée terrifiante…

L’Action de grâce en camping

Selon Wikipédia, l’Action de grâce est « une journée pour rend

Selon Wikipédia, l’Action de grâce est « une journée pour rendre grâce au Dieu tout-puissant des récoltes abondantes dont jouit le Canada ». Chez-nous, ça se traduit par une fin de semaine remplie de plaisir où on souligne la fin de la saison de camping. C’est une occasion de remercier la vie pour des amis fabuleux, un amoureux merveilleux et des enfants fantastiques. On célébre tout ça en tente-roulotte, autour d’une bonne table et de bon vin !

À vrai dire, je rends grâce à la vie pratiquement tous les jours. Je suis très choyée et j’en suis heureuse. Je dois par contre avouer que j’adore l’idée d’être en congé pour cette journée. J’adore les longs week-ends! Ma famille et moi en profitons pour partir camper  avec un groupe de cinq familles que nous appelons La Caravane. Il y a des enfants de tous les âges de même que des grands-parents. Nous campons régulièrement ensemble, souvent lors de longues fins de semaine et nous avons beaucoup de plaisir.

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Depuis maintenant trois automnes, la fin de semaine de l’Action de grâce est sacrée. Je vous entends déjà dire  «il fait frette en octobre pour faire du camping!» mais moi, j’aime ça sentir le petit bout de mon nez tout gelé. Respirer le bon air frais, voir les grands enfants courir dans les champs de blé d’inde puis le petit moineau marcher à quatre pattes dans son gros suit d’hiver. Pour moi, c’est ça la belle vie.

Nous dormons TELLEMENT bien avec un petit quatre degrés. Ne vous inquiétez pas, nous chauffons le petit habitacle mi-tente, mi-roulotte pour ne pas faire grelotter toute la nuit. De plus, les enfants ont de bons pyjamas de flanelle et pleins de doudous. Imaginez-vous, en fermant les yeux un petit moment, dans l’un de ces pyjamas avec un petit verre de vin à la main ou même une bonne tisane. C’est ti pas relaxant rienqu’un peu ça mes amis! J’ai aussi l’impression que je  boost mes batteries d’air pur pour l’hiver à venir. Même mon café goûte le ciel le matin avec le petit givre au sol.

Malgré que nous soyons en octobre, nous profitons de nos journées pour faire des tournois de washer, jaser autour du feu qui crépite dès le matin. C’est agréable, nous pouvons le faire tranquillement parce que la marmaille s’amuse ensemble. Nous ne les entendons presque pas. Même que parfois je me demande si nous avons des enfants. Sauf petit bambin qui lui, réclame encore maman et papa à quelques reprises, mais c’est le seul petit loup de la gang. Alors les plus vieux offrent de s’occuper du beauuuuu Félix.

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Nous réussissons  tous  à manger en dehors de nos roulottes, car nous campons avec des propriétaires d’une compagnie de chapiteaux. Donc, nous joignons l’utile à l’agréable et apportons un chapiteau puis du chauffage pour nous faire un souper raclette sous la tente. Les tables à pique-nique de chaque terrain sont réunies pour que nous soyons tous ensemble. Nous ne mangeons pas la typique dinde de l’Action de grâce, mais notre souper est rempli de bonnes saveurs! Nous nous gâtons un peu dans ce chapiteau avec notre superbe installation d’un satellite et de la tv.  Qu’est-ce que nous écoutons en gang? Hé oui, un match du Canadiens! Go Habs Go !!! D’ailleurs, nous nous excusons à tous nos voisins pour tous les « YEAHHHHH !! » criés qui les ont dérangés.

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Bref, en cette fin de semaine de l’Action de grâce, nous profitons de chaque moment pour nous remplir la tête de doux souvenirs d’automne.

Merci la vie!

La fois où j’ai récolté plus que ce que j’ai semé

Voilà, c’est fait : l’automne est arrivé. Là où je me trouve présentement, il neige. Mais

Voilà, c’est fait : l’automne est arrivé. Là où je me trouve présentement, il neige. Mais avant de m’envoler vers la Saskatchewan, j’ai vidé ce qui restait de vivant dans mon jardin :

  • Quelques feuilles de chou kale, tellement à la mode en ces temps de rectitude alimentaire
  • Une tonne de tomatilles aux airs de cerises de terre, mais tellement moins sucrées
  • Une betterave perdue
  • Des tomates cerises, des tomates bonbons, des noms alléchants pour faire oublier à mon fils qu’il déteste leur goût
  • Des poivrons et des oignons rouges, pour mes envies de mets grecs
  • Une vigne dévorée par les scarabées japonais
  • Des tournesols géants qui ont poussé sans que je les invite, et qui ont ravi tout le quartier
  • De la marjolaine, de la lavande, de la menthe et du basilic, dont le parfum me ramènera en été au milieu de l’hiver.

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En arrachant tout allègrement, chaussée de mes bottes de pluie percées, avec mes collants à pois et mon manteau trop grand, je me suis replongée dans les moments passés au jardin depuis le printemps. J’ai revu mon mari heureux de m’aider (peut-être pas tant que ça après tout !) en bêchant la terre parce qu’il sait à quel point je tiens à mon jardin.

J’ai repensé à mon Tiloup, si fier de montrer ses muscles en plantant les graines de haricots avec sa cuillère à soupe. J’ai souri en imaginant ce même Tiloup qui me voue un amour éternel parce que je lui permets de manger autant de fines herbes et de laitue qu’il veut.

J’ai éclaté de rire en revoyant la photo de mon Petit Minou tout boueux après avoir pratiqué ses culbutes dans la terre noire. Que dire de ma Cocotte amoureuse de la nature, si heureuse qu’on participe activement à la réduction de la pollution grâce à notre jardin ! Et ma Grande Peanut qui a poursuivi sa découverte des goûts (« Maman, je peux aller cueillir de la ciboulette pour mettre dans la salade ? ») malgré son hypersensibilité… Que de beaux moments !

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Mon jardin, c’est pour moi un espace de liberté où les seuls cris admis sont des cris de joie ou d’émerveillement. C’est un grimoire à ciel ouvert grâce auquel je transmets à mes enfants ce que j’ai reçu de mes parents : la reconnaissance envers la vie qu’on a et celle qu’on crée, la patience et la persévérance, la valeur de l’effort et du plaisir partagés.

J’ai mis du temps dans mon jardin cet été. J’y ai mis du plaisir et de la sueur. Mais je lui ai été infidèle. Depuis le début d’août, j’ai délaissé mon passe-temps de jardinière pour m’organiser et me recentrer. Depuis que nous avons appris que mon mari partirait en mission pendant six mois, j’ai mis de côté plusieurs projets en cours. J’ai délégué, j’ai dit non, j’ai repoussé afin de pouvoir organiser la vie de famille, ma vie de couple et ma vie personnelle. J’ai tout placé dans des petites cases (à faire immédiatement sinon la Terre va exploser ; peut être fait la semaine prochaine, mais idéalement dans un an ou deux ; à effacer de ma mémoire sans culpabiliser).

J’ai relégué le jardin dans la case « quand j’aurai le temps ou que je n’aurai plus le choix ». Ce moment est arrivé le 1er octobre, alors que les températures nocturnes frôlaient le 0. Alors j’ai arraché, coupé, composté, lavé et arrangé. Tout ça en me disant que j’avais sûrement perdu plusieurs beaux légumes qui ne demandaient qu’à être dégustés (ou détestés par les enfants, si je pense au chou kale et aux épinards). J’avais gâché quelques dons de la nature, mais j’avais pris mon temps, le temps dont j’avais besoin à ce moment-là. Je ne le regrette pas. J’ai planté des légumes, j’ai récolté des légumes. Et en prime, j’ai cueilli du temps pour moi et pour ma famille.

Quand j’étais petite, je pensais (à la blague, peut-être, je ne sais plus trop…) que les steaks poussaient dans la terre. On plantait un os et hop ! On récoltait un steak. Maintenant, je sais que seuls les œufs poussent dans la terre. Et je sais aussi qu’entre un plan de tomatilles et une attaque de scarabées, il pousse parfois une réflexion et un calme qu’on n’aurait pas pu trouver ailleurs. J’ai rendez-vous en mai avec mon fidèle jardin!