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Les rôles…

Je lisais des échanges « entre femmes » qui parlaient des rel

Je lisais des échanges « entre femmes » qui parlaient des relations « belle-mère et bru » et « belle-mère et gendre »… Ouf! Y’en a qui ne l’ont pas facile! Sans oublier certains beaux-pères qui ne donnent pas leur place!

Nous élevons nos enfants au mieux de nos capacités, pour en faire les adultes de demain. Responsables, aimants, compréhensifs, humains, performants… Bref, on veut qu’ils soient heureux. Nous les avons choyés, bouchonnés, soignés et encore bien des choses. Les premiers amours, nous les avons vus naître, avons essuyé les larmes des premières peines et déceptions. Avons encouragé les efforts, félicité les réussites. Nous avons aussi beaucoup grondé, établi nos limites et sommes sévèrement intervenus à d’autres moments.

Mais, sérieusement, sauf si la personne maltraite d’une façon ou d’une autre notre progéniture et nos petits-enfants, à QUEL MOMENT avons-nous le droit de nous imposer dans leur vie et de nous immiscer contre le ou la conjointe que notre enfant a choisi(e)?

Où est-il écrit que nous avons le droit de veto pour leur faire des remarques, leur imposer nos visions sur leur façon d’élever LEURS enfants?

Rappelez-vous, belles-mamans, beaux-papas… COMMENT RÉAGISSIEZ-VOUS lorsque VOUS étiez la bru et le gendre?

Autres temps, autres mœurs… évidemment. Il y a d’une génération à l’autre des changements que les plus âgés, parfois, peinent à envisager.

Pour ne donner que quelques exemples :

De nos jours, nous attachons EN TOUT TEMPS les enfants dans la voiture (même si c’est « juste pour un coin de rue »).

Ils portent TOUJOURS leur casque de vélo (même si nous, on a survécu).

Ils ne mangent PAS de viande hachée crue lorsque nous préparons les galettes (même si je me rappelle combien c’était bon avec du sel!)

Le bain glacé pour faire descendre la fièvre est à proscrire (oui, les soins médicaux aussi ont changé, évolué).

Les commentaires sur l’autre, cette personne qui partage la vie de votre enfant, ne sont pas adéquats en général, pas nécessaires et surtout… à moins que votre enfant vous pose la question : pas de vos affaires!

PAR CONTRE, il y a beaucoup de choses que vos enfants, leur amoureux ou leur amoureuse et vos petits-enfants aimeront toujours venant de votre part :

Les câlins, les rappels d’anecdotes heureuses, votre présence dans l’amour et l’ouverture.

Les beaux-parents, vous l’avez fait votre « travail »; aujourd’hui, il faut profiter, observer et admirer celui-ci. Vous avez eu de beaux enfants qui se bâtissent à leur tour, leur vie. Vous en faites partie, mais avec les limites que votre rôle définit avec eux.

D’une famille à l’autre, les attentes sont différentes. Parlez-en entre vous. Acceptez les décisions des nouveaux parents.

RESPECTEZ leurs limites et règles.

NON, donner du chocolat à petit-homme de cinq ans alors que les parents refusent, ce n’est PAS respectueux.

NON, contredire les parents sur leur décision n’est PAS respectueux, SURTOUT si vous le faites devant les enfants… NON!

Mais vous savez quoi? À vous les couples, les parents qui croient que vos parents vous sont redevables et doivent vous seconder en tout, pour tout… CECI NON PLUS n’est pas un acquis.

Les grands-parents NE SONT PAS vos gardiens, vos gens à tout faire, votre banque.

Le principal, je crois dans toute cette histoire, c’est le respect. Nous avons le droit d’avoir moins d’affinités avec certaines personnes… mais entre nous… nos enfants, nous les aimons tellement. Pourquoi ne pas leur faire confiance dans leur choix? Bien entendu qu’ils peuvent se tromper, mais s’ils sont bien, s’ils évoluent positivement… s’ils sont HEUREUX… en quoi quiconque a le droit d’aller y ajouter son grain de sel? (… sauf si celui-ci est demandé… ça, c’est une autre histoire. De plus, j’ajoute que la fratrie aussi entre dans certaines affirmations… les tantes, les oncles… ne sont toujours pas les parents!)

La clé est et restera toujours : LE RESPECT ET L’AMOUR.

Simplement, Ghislaine

Gérer les grands-parents, quel chaos!

En repensant à ma propre relation avec mon grand-père et ma grand-

En repensant à ma propre relation avec mon grand-père et ma grand-mère, à la place dans la famille qu’ils ont eue dans ma vie, aux liens que nous avions, cela m’a amenée à penser aux grands-parents d’aujourd’hui. Maintenant que c’est moi qui suis devenue parent, ma vision d’eux est différente.

Chaque génération a selon moi sa propre façon d’aborder le sujet.

Sous la perception de l’enfant

On y voit le côté cool : être gâté, le partage de connaissances, la tendresse reçue. Je me rappelle encore et j’imagine encore la tête de ma mère lorsque je suis rentrée de l’épicerie avec mon grand-père et qu’elle a vu la quantité de cochonneries que l’on ramenait. Elle était à deux doigts de faire une attaque. Mon grand-père avait prononcé les mots que tous les enfants rêvent d’entendre à l’épicerie avec leurs parents : « Si tu vois quelque chose qui te tente, mets-le dans le panier ». Vous imaginez que j’en avais largement profité.

La deuxième position, celle où tu deviens parent

Devenue maman à l’âge de vingt ans, avec peu d’expérience de la vie, je m’affirmais peu, j’étais influençable. Je repense à ce jour où nous étions allés au marché aux puces. Ma fille qui devait avoir à l’époque deux ou trois ans avait eu le coup de foudre pour un lapin mécanique rose en patins à roulettes qui roulait dans une allée. Il y avait aussi cette vendeuse qui encourageait trop fortement son désir que maman cède et lui achète cet objet tant désiré. Je venais à peine de lui dire non qu’elle se jeta par terre pour faire une spectaculaire crise de bacon. Malgré mon malaise, j’étais prête à la prendre en petite poche de patates et à sortir du marché. Quand j’ai entendu ma belle-mère lui dire : « Tu l’aimes le lapin? Mamie va te l’acheter. » Ouch! Elle venait de saper mon autorité et de dépasser les limites de son rôle.

Si on veut éviter malaises et malentendus entre parents et grands-parents, il faut, selon moi, suivre quelques règles de base. Moins on attend pour le faire, plus le rôle et la place de chacun seront clairs pour tous. Bien entendu, chaque famille est unique et a son histoire. C’est à vous d’y aller avec ce qui a un sens pour vous.

1)      Exprimer ouvertement vos besoins

Rien de mieux qu’une bonne et franche discussion autour d’un bon thé ou d’un bon café pour clarifier quelle place vous voulez que les grands-parents prennent dans la vie de leurs petits-enfants. Demandez-leur aussi celle qu’ils sont prêts à prendre.

2)      Reconnaître leurs désirs

Une des joies d’être grands-parents est de gâter, de faire plaisir et c’est normal! Ne les privez pas de ce bonheur. Soyez juste clairs et exprimez votre vision de la parentalité. Un biscuit, c’est ok, mais pas tout le sac.

3)      Votre moment

Avec respect, faites savoir que maintenant, c’est votre tour de vivre l’expérience d’être parents. Chacun son moment, chacun sa place.

En terminant,

4)      Soyez reconnaissant

Remerciez-les de vouloir partager avec leurs petits-enfants toute cette expérience, leurs histoires et leurs valeurs.

Johanne Bisaillon

Coach familial

Membre du réseau Nanny secours

 

Être un adolescent, plus difficile que je ne le croyais

Pourquoi personne ne m’avait dit de me préparer ? Pourquoi ne m

Pourquoi personne ne m’avait dit de me préparer ? Pourquoi ne m’avait-on pas avertie que ce serait si difficile ? Depuis déjà deux ans, je suis définitivement une adolescente. Tout le monde me disait que ce serait une des plus belles périodes de ma vie. Alors pourquoi j’en pense le contraire ?

Je sais ce que maman pense. Elle se demande pourquoi j’agis ainsi, pourquoi je lui pique des crises existentielles sans aucune raison, pourquoi je suis sensible vis-à-vis de certains sujets qui lui semblent pourtant tout à fait normaux, etc. Eh bien, maman, pour moi, l’adolescence est une étape de ma vie où je ne me reconnais plus.

Si tu savais à quel point le secondaire, au 21e siècle, est difficile et stressant. Peut-être que cela ne se voit pas à travers mon bulletin, mais en moi, tout est si compliqué. Si seulement tu savais quel poids nous avons sur les épaules, nous, les premiers de classe. On ne veut jamais faire d’erreurs par peur d’être jugé. Pourtant, nous savons très bien qu’il faut se tromper pour s’améliorer, mais ce n’est pas ce que tout le monde sous-entend.

Ensuite, plaire. Satisfaire mes professeurs par mon comportement et par mes notes est un travail très complexe. Toujours conserver une moyenne en haut de 85 % et me taire en classe semblent beaucoup plus évident que ça en a l’air. Plaire est plus stressant que tu ne peux l’imaginer.

Puis les frères et sœurs. J’essaie souvent de me concentrer sur mon travail, mais c’est sans succès. Souvent, les cadets veulent seulement que leur grande sœur vienne jouer avec eux. Ils ne font rien de mal, je le sais. Mais c’est parce que je suis tellement frustrée d’avoir été dérangée que je pique cette crise incompréhensible. Je sais, ils n’ont rien fait. Ils croient peut-être être la cause de mon comportement, mais ils n’y sont pour rien. Je te promets, maman, j’essaie de me contrôler, mais c’est toujours sans succès…

Pourquoi ne m’avait-on pas dit que tous ces sentiments allaient jouer sur mon comportement ? Peut-être que dans deux ans, ce sera comme avant. J’aurai peut-être compris que tout ça ne devrait pas me stresser.

Pour l’instant, comprenez chers adultes, qu’être adolescent n’est pas si facile.

Juliette Roy

 

Se remettre de l’arrivée de bébé

J’étais bien préparée à la venue de mon bébé. Je m’attenda

J’étais bien préparée à la venue de mon bébé. Je m’attendais à ce que son arrivée chamboule ma vie, je lui avais fait de la place dans mon cœur, dans ma maison, dans mes projets. J’avais entendu parler du quatrième trimestre. Je savais que les premiers mois seraient demandants, que j’allais devoir faire preuve de souplesse. Tout ça je le savais, j’étais prête… je n’avais juste pas pensé à la suite.

Tout s’est en effet passé comme prévu les premiers mois. Je me suis remise de l’accouchement, bébé a trouvé sa routine de vie, son père était présent à la maison, le bonheur s’est installé rapidement dans notre maison. Quand je dis le bonheur, je ne veux pas dire que tout était parfait, loin de là, mais j’y étais prête, je dansais à travers les ajustements, je trouvais ça beau tout ce désordre, je n’avais d’yeux que pour mon fils et notre nouvelle famille.

Mais voilà, après trois mois, j’étais heureuse oui, mais encore tellement dépassée par tout. J’avais de la difficulté à arriver à une heure précise pour un rendez-vous. Mon mari était de retour au travail et je croulais sous les tâches ménagères que je n’arrivais juste pas à faire. J’avais un bébé très zen et pourtant, j’étais nerveuse. Pas de panique généralisée, mais toujours un petit stress de tâches inachevées, de cheveux pas lavés, de rendez-vous reportés. J’avais l’impression que je ne faisais pas grand-chose. Pourtant, je sais que s’occuper d’un petit mini être dépendant totalement de son entourage, ce n’est pas rien, mais je me mettais de la pression pour être une fée du logis en plus.

On dirait que dans les livres que j’avais lus, je n’arrivais pas à trouver d’expérience qui résonnait avec mon vécu. On parlait de dépression postpartum ou d’anxiété postpartum, et bien que j’aie une profonde empathie pour les mamans dans cette situation, ce n’était pas mon cas. En fait, je crois qu’il s’agit d’un continuum : ma vie n’était pas paralysée par mon état mental, mais si j’avais à placer un curseur sur cette ligne qui ne part de « aucun stress » à « anxiété postpartum », je dois dire que ce curseur y était nettement plus vers la droite qu’avant. J’ai appris à l’accepter plutôt qu’à le combattre. Il y a des jours où je me trouvais super comme maman et d’autres où je me culpabilisais beaucoup. J’ai appris à stopper mes préoccupations les jours où je manquais de sommeil, parce que vraiment, à part alimenter ma culpabilité, ça ne servait à rien ces pensées-là. J’ai aussi appris à ne pas avoir honte de cela. Je suis une mère, parfois je suis dépassée, parfois je suis en contrôle, mais je fais toujours mon possible.

Quand j’ai commencé à lire des témoignages sur des blogues et des groupes Facebook, j’ai bien vu que je n’étais pas seule à vivre ce dépassement au quotidien. J’ai commencé à réaliser que peut-être, je ne m’en remettrais jamais. J’ai commencé à vivre le fameux lâcher-prise… Et je n’ai jamais arrêté de cheminer par rapport à cela depuis. Il faut encore que je me parle pour y arriver. Que je me rappelle l’importance de prendre soin de moi pour pouvoir prendre soin de mon fils.

Au fond, l’arrivée d’un bébé, c’est une grande adaptation qui arrive à un moment où tu es tellement vulnérable qu’inévitablement, il y aura des creux de vagues.

Le chaos, il ne cesse jamais, tout est une phase. Le bon, comme le mauvais, finit toujours par passer. C’est ce qui fait que les beaux souvenirs s’accumulent, que les moins beaux deviennent des références nostalgiques, mais aussi que l’adaptation est constante, elle évolue en même temps que bébé.

Mon bébé n’est plus un bébé maintenant, il aura deux ans dans moins d’un mois. Je remercie le ciel chaque jour de son arrivée dans ma vie. Elle m’aura permis de travailler encore plus fort sur moi, de guérir de vieilles blessures et de faire le ménage dans mes priorités.

Roxane Larocque

L’allergie au « j’ai pas le choix »

« J’ai pas

« J’ai pas le choix, je dois travailler pour payer mes comptes, pour faire vivre ma famille. »

« J’ai pas le choix, je dois absolument laver le plancher aujourd’hui. »

« J’ai pas le choix, il faut que je me repose si je veux être en forme. »

Je suis allergique aux « j’ai pas le choix », aux « il faut que » et aux « je dois ». Je suis pour la liberté responsable. Pas pour la liberté paresseuse qui refuse de se lever le matin et qui se plaint ensuite de ne pas avoir tout cuit dans le bec.

Ma mère m’a élevée avec la notion de choix, de liberté. On a toujours le choix. On a le choix de porter du noir ou des couleurs dans des funérailles. On a le choix de se lever à l’heure ou de partir en retard. On a le choix de garder notre emploi ou de tout quitter. On a le devoir d’assumer nos choix, aussi.

Si tu portes une robe flyée multicolore aux funérailles, ça se peut que tu te fasses dévisager par matante Carmen. Ou que tu reçoives des félicitations parce que tu illumines une journée sombre. Si tu te lèves toujours à l’heure, il y a des bonnes chances pour que ton employeur, tes enfants, le coach de hockey, l’apprécient. Il se peut aussi qu’à la longue, tu sois perçue comme le réveille-matin familial ou que tu t’épuises à force de ne jamais te donner de lousse. Si tu es tout le temps en retard, le risque est grand pour que tu te fasses montrer la porte à l’école et au travail. Mais peut-être aussi que ça te fera comprendre qu’un emploi de 8 à 4, ce n’est pas pour toi. N’essayez pas de me faire croire que l’avenir appartient seulement à ceux qui se lèvent tôt! Il y a une méchante gang d’artistes à succès qui reviennent des salles de spectacles à l’heure où d’autres démarrent leur voiture pour se rendre au boulot.

Quand j’étais jeune, je n’ai jamais ressenti de pression pour aller à l’université ou au collège privé, pas plus que j’en ai eu pour aller au public ou pour rapporter un salaire pendant mes études. Le deal était clair : étudier, c’est un travail. Tant que tu le fais bien, ça s’équivaut; tu peux habiter sous le toit familial sans payer. Mes frères ont aussi entendu le même discours. Au bout du compte, on a autant fait des études supérieures que des stages en entreprise, des formations d’apprentis et des formations sur le tas. On est allés au privé et au public, selon nos désirs. Et maintenant, on travaille tous, dans des domaines bien différents, mais qui nous rendent heureux et autonomes.

À quoi ça aurait servi que notre mère nous mette de la pression pour faire ce qu’elle considérait comme une réussite? Têtus comme on était, on aurait sûrement eu le même cheminement, avec plus de conflits et de « t’as pas rapp! » Parce qu’avec la force d’assumer ses choix et de croire en sa liberté, vient aussi une propension à la tête de mule. Il faut être bâti solide par en dedans pour garder la tête haute quand on se fait demander pourquoi on travaille au gouvernement alors qu’on a un PhD en littérature. Ou pourquoi notre emploi de camionneur nous comble alors qu’on a une maîtrise en éducation spécialisée.

Des fois, la tête dure de mes enfants, j’en ai marre. L’ostinite aiguë dont ils souffrent tous, je la mettrais aux vidanges, le temps de les élever sans être sans cesse contestée. Mais bon. Ce n’est pas de même que ça marche. Depuis qu’ils sont mini, on a élevé nos cocos d’amour dans la notion de liberté et de respect des limites des autres. « Nos droits se terminent là où commencent ceux des autres »… C’est une grande responsabilité de faire des choix. Ça élimine la possibilité de croire que c’est la faute des autres. Ça t’empêche de dire après coup : « J’avais pas le choix ». Ça te force à te respecter et à respecter les autres qui ont aussi le droit d’avoir leur opinion.

La liberté, c’est dans le quotidien. C’est dans le choix des vêtements pour la journée. Cet hiver, mon garçon de six ans a adopté l’ancienne tuque en ours polaire rose poilu de sa sœur. Ben coudonc. La limite parentale était établie à « tu dois avoir la tête et les mains au chaud ». Ça tombe bien, les mitaines sont attachées à la tuque! Alors c’est ce qu’il porte pour l’école. La liberté, c’est dans le choix de l’activité pour l’anniversaire. La grande sœur voulait inviter ses amies pour une fin de semaine et souper au East Side Mario’s en famille. Il en fut ainsi. Les autres enfants ont dû accepter son choix de resto et tout le monde a eu beaucoup de plaisir. Ma deuxième cocotte, elle, trouvait embêtant de faire une fête d’amis parce que tous ses amis sont des garçons. « Me semble que ça ressemble trop à un rendez-vous galant! ». Elle a préféré aller au cinéma et au McDo. Elle a fait le choix, et le plus beau, c’est qu’au royaume du hamburger pas bon et de la croquette de caoutchouc, elle s’est fait une nouvelle amie… qui l’a invitée à sa fête!

On ne sait jamais où nos choix nous mèneront, mais on sait qu’ils nous mèneront à bon port si on sait se respecter. Si ma mère m’avait interdit de déménager à seize ans ou d’épouser mon mari à vingt-deux ans, tout aurait été différent. Il manquerait probablement quatre petites têtes de mule sur Terre puisque mes enfants n’auraient pas vu le jour!

 

Nathalie Courcy

 

FCEFQ : Bilan d’une semaine remplie de films et de sacs de popcorn

En tant que chroniqueur de films pour l’émission de radio Sit

En tant que chroniqueur de films pour l’émission de radio Situation critique de CKRL et pour le blogue Ma famille mon chaos, j’ai eu l’honneur d’être invité à faire partie du jury de cette sixième édition du Festival de cinéma en famille de Québec. Pendant la semaine de relâche, j’ai donc vu plusieurs films (six imposés) en compagnie de ma fille Emmanuelle, puisqu’elle agissait à titre de chroniqueuse pour une émission de radio hebdomadaire diffusée en direct du cinéma. Elle rencontrait différents invités du festival en plus de commenter les films. Voici donc un résumé de nos coups de cœur! Malheureusement, la plupart de ces films ne seront pas distribués en salles, mais ils devraient éventuellement être disponibles sur d’autres plateformes. Encore une fois, le festival a su présenter une programmation riche et variée pour tous les goûts.

1-      Ma vie de Courgette

Les attentes étaient élevées pour ce long métrage d’animation atypique maintes fois primé dans les festivals. Après avoir charmé Cannes lors de sa première, il a poursuivi son chemin jusqu’à se retrouver en nomination pour un Oscar! Le jury comme le public sont tombés amoureux de cette coproduction de la Suisse et de la France, qui raconte la vie d’un garçon, Courgette, qui rejoint un orphelinat suite au décès de sa mère. S’isolant des autres au début, il finira par y trouver sa place, surtout quand l’intrigante Camille arrivera parmi eux. Courgette tombera sous le charme de cette fille plutôt dégourdie. L’histoire étonne et détonne parfois par le ton et les thèmes abordés, mais le tout est exécuté avec une charmante simplicité qui ne peut nous empêcher de nous émouvoir. Le jeu des jeunes comédiens, empreint d’une belle innocence, est si juste qu’on oublie que l’on voit des personnages animés! Un film touchant, mais auquel on doit tout de même se montrer vigilant. Je dirais que le film s’adresse à un public de dix ans et plus.

2-      Monsieur Grenouille

Voici un film parfait, qui saura plaire aux grands comme aux tous petits! Monsieur Grenouille est une production des Pays-Bas dans la pure tradition de nos Contes pour tous. D’ailleurs, après ce visionnement, je réalisais à quel point ce genre de films nous manque ici. Pourquoi avons-nous arrêté de servir ce jeune public, chose que nous faisions très bien? L’histoire de Monsieur Grenouille est très simple, mais charmante : un professeur du primaire cache un grand secret. Dès qu’il entend parler de grenouilles, il se transforme en batracien! Pour retrouver sa forme humaine, il doit manger une mouche! Les comédiens sont excellents, surtout l’enseignant grenouille qui nous fait rire par son jeu physique, et son élève futée, une jeune comédienne charismatique qui crève l’écran! Point de malice ici, que du pur bonheur!

3-      Le cœur en braille

Comédie dramatique française qui raconte les épreuves d’une fille de treize ans qui perd tranquillement la vie suite à une maladie. Pour ne pas exposer sa condition à l’école, elle se lie d’amitié avec un garçon de sa classe qui a le béguin pour elle. Au fur et à mesure que leur relation se développe, elle n’aura pas le choix de lui révéler sa condition. Surtout, elle devra compter sur son aide alors qu’elle cherche à auditionner pour le conservatoire de musique en violoncelle à la fin des classes. Si le sujet peut sembler lourd, le film est plutôt à l’eau de rose. Le cœur en braille est un beau film, bien appuyé par la complicité évidente des deux protagonistes.

4-      Les Twinners et la malédiction de Souptown

Les Twinners est un film d’aventure finlandais dans la tradition des romans britanniques Le club des 5 ou la bd belge Les 4 As. On y trouve un groupe secret formé de quelques jeunes qui se réunissent pour résoudre les énigmes du grand-père de l’un d’entre eux. Lorsqu’une vraie malédiction s’abat sur la ville, les adultes agissent en enfants; ils doivent tenter de trouver le remède au virus, caché par le grand-père qui est lié à sa création. Le film regorge de belles séquences d’action qui rappellent Les Goonies, en plus léger. Les comédiens se tirent bien d’affaire et l’histoire saura ravir les jeunes qui adorent les quêtes mystérieuses.

5-      Les fantômes de Canterville

Cette comédie surnaturelle, inspirée de l’œuvre d’Oscar Wilde, mélange habilement humour et effets visuels. Le scénario réinvente parfaitement bien ce classique pour une nouvelle génération, alors que le fantôme est plutôt celui d’une femme, Éléonor. Celle-ci hante son château afin que personne ne puisse y vivre. Évidemment, une famille de la grande ville désirera s’y installer, mais Éléonor se retrouvera dans de fâcheuses dispositions, alors que les nouveaux arrivants ne démontrent aucun signe de peur. Les comédiens sont solides dans ce film qui évoque le Beetlejuice de Tim Burton.

Mention spéciale à Ballerina, film d’animation que je n’ai pas eu le temps de voir, mais que ma fille Emmanuelle a adoré. Elle a aimé l’histoire ainsi que les personnages attachants. Elle a également aimé la musique. Donc, suggestion pour vos filles si vous avez déjà vu La belle et la bête! Ballerina est toujours à l’affiche dans certaines régions.

Patrick Marleau

Je veux voir mamie sur Skype!

Il y a un océan qui me sépare de ma famille. Eux au Québec, moi e

Il y a un océan qui me sépare de ma famille. Eux au Québec, moi en France, avec toute ma tribu. Je crois que la distance ne détermine pas la force des relations humaines. J’ai lu quelque part que la distance pouvait empêcher un câlin, un bisou, mais pas un sentiment. Et malgré les 5 000 km qui me séparent de ma famille, le sentiment est toujours plus grand, plus fort. Et c’est ce que je veux transmettre à mes filles.

Parfois, je reproche aux gens qui habitent proche de ne pas vraiment se parler, de ne pas se connaître, de ne pas prendre le temps. Je connais des familles éclatées pour un malentendu, un mot de trop… Malgré la distance, je suis convaincue que nous avons construit une relation unique, spéciale. Je n’ai jamais coupé les ponts, au contraire; je vois mes filles construire un lien immuable avec mes parents, leurs cousins et cousines, leurs tantes et leur oncle. Malgré l’océan qui nous sépare, elles ne se sont jamais senties à l’écart. C’est vrai, nous sommes toujours absents pour les fêtes, les soupers en famille, les sorties à la cabane à sucre ou les activités. Ça me brise le cœur, c’est triste de ne pas partager leur quotidien. J’aimerais pouvoir dire « on va jouer chez ma sœur », « on va dormir chez Mamie… » Mais je ne peux pas. À la place, je partage des souvenirs, des anecdotes, des histoires rapportées, des conversations virtuelles, des appels…

J’appelle ma famille toutes les semaines, je suis au courant de tout. Mes filles me réclament aussi de les appeler. Elles montrent leurs dessins, leurs nouveaux jouets, ma mère montre la neige, ses chatons… La conversation est faite de moments loufoques, cocasses, il y a une certaine pureté, une innocence et une vérité dans nos échanges. Parfois, mes filles ont une idée, une pensée, une envie qu’elles veulent partager, on envoie un email ou une photo, on appelle… La technologie a grandement contribué à entretenir les relations. C’est presque naturel de voir leur visage sur la tablette, ce n’est pas rédhibitoire aux marques d’affection. Au contraire, elles aiment faire des bisous envolés, accentuer leur joie, faire des sourires. La technologie nous fait oublier la distance réelle et contribue à une proximité virtuelle, en restant très naturelle pour les enfants.

La relation est spontanée. Et quand on se voit, tout est si simple. Nous profitons du temps, il n’y a pas de place dans notre relation pour des sous-entendus, des non-dits. Les souvenirs s’emmagasinent pour les jours de séparation. On fait des réserves, on classe les moments, les visages. Combien de fois j’ai entendu mes filles dire « tu te souviens chez papi » ou « quand on sera chez matante… » J’aimerais qu’on soit là physiquement, mais au lieu de nous apitoyer sur notre sort, nous tissons une relation bien serrée. Je ne me sens pas loin de ma famille, je sais qu’ils sont là, proches et disponibles. Mes filles aussi sont conscientes que la distance n’est pas un obstacle à leur relation avec eux.

Gabie Demers-Morand

Écouter sa petite voix… ou les trois jours de garderie?

Mon fils avait quinze mois, je commençais un nouvel emploi, mon chu

Mon fils avait quinze mois, je commençais un nouvel emploi, mon chum travaillait à temps plein, nous étions donc rendus à trouver une place à la garderie pour notre fils. C’est avec grand bonheur que nous avons appris qu’une bonne amie à moi avait de la place dans son milieu familial. Tout était parfait !

Puis, quand est venu le moment de laisser mon fils dans son nouveau milieu de vie, comme plusieurs enfants, il a pleuré. Il a tellement pleuré qu’il avait la voix rauque le soir quand je l’ai retrouvée. Comme des milliers de mamans et de papas, j’avais le cœur brisé. Je voulais lui faire confiance, je savais qu’il s’y résignerait, qu’il finirait par développer une belle relation avec les gens là-bas. Par contre, il y avait cette petite voix en moi me disait qu’il n’était pas rendu là et nous non plus. Une petite voix que je croyais être celle de l’anxiété. J’essayais de la faire taire, de me dire que je n’avais pas le choix. Puis, on me disait « c’est normal », « il va s’habituer, il va pouvoir socialiser », « il va découvrir de nouvelles choses ».

Je sais que tout cela est vrai, mais je n’en avais pas envie. Je n’avais pas envie de courir chaque matin pour aller le mener avant le travail, de passer du temps avec lui le soir quand tout le monde a sa journée dans le corps, d’être prise au dépourvu quand il serait malade, encore moins qu’il revienne avec les microbes de tout le monde chaque semaine. J’avais envie de regarder le temps passer avec lui, de suivre son rythme, d’assister encore un peu à son développement qui va si vite.

Alors voilà, après trois jours de la marmotte, nous nous sommes assis mon mari et moi, et on a discuté, réfléchi, calculé, rediscuté, recalculé, puis c’était clair : nous allions faire le choix de rester à la maison avec notre fils. Je n’étais plus bien comme maman à la maison à temps plein, mais je n’étais pas prête non plus à retourner travailler quarante heures par semaine. Je n’en avais ni l’énergie ni l’envie. Depuis ce jour, nous alternons donc la garde de notre fils, mon mari et moi. Je réussis à m’accomplir dans mon travail et je me sens bien comme maman. En prime, mon mari passe plus de temps avec notre fils. On a trouvé notre équilibre à nous et ça, je le souhaite à tous.

Je crois qu’au fond, j’avais juste du mal à assumer mon choix en marge de la norme. Comme si j’avais envie de suivre la vague de la normalité malgré mon instinct. Ce choix, il est différent et il vient avec des conséquences, certaines positives et d’autres, plus négatives. Évidemment, on aurait plus d’argent si nous avions deux salaires à temps plein, mais nous avons la richesse du temps. Ce temps qui passe si vite et qui est si précieux. Le bonheur, c’est une suite de choix et nous, notre bonheur, on l’a trouvé comme ça.

Roxane Larocque

 

Traverser ça ensemble

J’ai toujours pensé qu’un couple de

J’ai toujours pensé qu’un couple devait un jour ou l’autre être confronté à un obstacle. Dans mon cas, ce jour est arrivé il y a quelques années. Ça faisait quelques mois que je me posais des questions. L’attitude de mon homme avait changé, il manquait de l’argent. Toutes les choses que je pouvais imaginer sont passées dans mon esprit. J’ai vécu une partie de ma deuxième grossesse avec beaucoup d’angoisse et de tristesse.

 

Un soir, j’ai donc décidé de prendre mon courage à deux mains. Je vivais dans le doute depuis trop de temps. Mon chum avait changé quelques mois après le début de ma grossesse qui nous apporta une belle petite princesse. Rien ne rentrait dans l’ordre, même qu’il était vraiment en chute libre. Je me suis donc mise face à lui en demandant avec mon air de glace : « Ce soir, tu vas me dire ce qui se passe! Tu me parles ou je pars avec nos deux enfants. » C’est alors qu’il baissa la tête en me disant que depuis un certain temps, il avait commencé à consommer…

 

Les mots tombèrent comme une bombe! Je m’en doutais, mais de l’entendre… J’étais fâchée. Pourquoi il avait eu besoin de se réfugier là-dedans? Qu’est-ce que j’avais fait? Était-il malheureux avec moi et nos enfants? Je ne comprenais rien. Je pris donc la nuit de repos en berçant ma fille. Les larmes coulaient sur mes joues. Ce fut dans le regard de ce tout petit être de deux semaines cette nuit-là que je trouvai la force. Je décidai alors de partir une semaine chez mes parents avec mes enfants. Le matin venu, j’ai regardé mon chum et je me souviendrai toujours de mon discours :

 

« J’ai décidé de partir chez mes parents, car je trouve qu’avec les conneries que tu fais en ce moment, tu ne nous mérites pas. Demain matin, à ton réveil, avec la solitude qui sera autour de toi, tu te demanderas si c’est vraiment ça que tu veux! Si tu prends la décision de t’en sortir, je serai là, mais avec certaines conditions à respecter. Si tu veux continuer dans cette voie actuelle, tu risques de tout perdre. Ton travail, ta maison, ta famille et peut-être même ta vie. »

 

Je partis donc avec mes enfants qui mettaient quand même un baume sur cette peine. Mon chum m’appela tous les jours, plusieurs fois par jour. Il pouvait venir voir ses enfants quand bon lui semblait. Il vécut une semaine seul en voyant que sa famille était beaucoup plus importante que de se geler. Je revins alors avec des règles strictes à respecter :

          Fournir toute facture

          Montrer ses talons de paye

          Revenir à la maison directement après le travail

          Changer de fréquentations

Il n’avait plus la possibilité de me cacher quoi que ce soit. Oui, il a vécu deux fois une rechute. Par contre, j’avais pris le temps de parler à d’anciens toxicomanes qui m’avaient donné des trucs pour détecter facilement si mon conjoint avait consommé. Je pouvais le savoir même au bout du téléphone. Il était coincé, soit il s’en sortait avec mon aide ou il allait en centre fermé. (Chose qu’il ne voulait pas trop, car nous avions quand même un fils qui voulait son père)

 

Devant notre garçon alors âgé de deux ans et demi, on essaya de rester neutre et de faire comme si de rien était. Notre fille, quant à elle, était tellement petite que nous avions moins d’inquiétudes. Mes parents ont été d’un grand support et ont toujours cru en mon amoureux. J’aurais aimé pouvoir en dire autant de sa famille, mais eux ont préféré fermer leurs yeux sur tout ça. Eux étaient au courant de tout et ne me disaient rien.

 

Pour arriver à passer au travers de toute cette histoire en gardant ma tête sur mes épaules, parler à mon entourage a été ma thérapie. J’ai été franche avec mon conjoint que je ne pouvais pas faire semblant de rien. J’avais besoin de parler à mon monde pour trouver l’énergie et il n’a pas eu trop le choix de comprendre.

 

Moi qui avais avant des préjugés sur les personnes qui avaient ce genre de problèmes, ma perception changea à ce moment. Aujourd’hui, je me rends compte que personne n’est à l’abri d’une dépression ou d’une faiblesse. Il ne faut pas oublier que dans le fond, ces personnes souffrent et ont juste besoin d’une bonne poussée vers le haut. Il faut savoir être ferme et ne pas les prendre en pitié tout en montrant que nous sommes là pour eux. Presque dix ans après cet épisode, tout va bien. Sans dire que je recommencerais, car oh! Non, je n’en serais pas capable. Je crois que toutes les embûches nous font grandir et apprendre. Donc aujourd’hui en regardant en arrière, je crois que j’ai beaucoup appris de tout ça. Je crois même qu’aujourd’hui, ça fait de nous (mon conjoint et moi) de meilleures personnes.

 

Eva Staire

 

 

Mon p’tit bonheur

 

Mon p’tit bonheur, c’est votre sourire.

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Mon p’tit bonheur, c’est votre sourire.

C’est quand je vous vois jouer et rire ensemble.

C’est de vous voir courir dans le gazon, libres de toutes pensées dans votre tête.

C’est de vous voir manger vos popsicles dégoulinants.

C’est d’avoir le temps de vous voir faire du vélo pendant que papa lave notre minivan de course et qu’il vous arrose au passage. Ou juste d’avoir le temps de vous voir faire du vélo; la minivan peut rester sale longtemps des fois…;)

C’est de nous voir sauter dans les feuilles.

C’est de vous voir courir avec la langue sortie, essayer d’attraper des flocons de neige, tout emmitouflés dans vos habits d’hiver.

C’est de vous voir inventer des jeux qui sortent de votre imagination débordante.

C’est quand j’ai des fous rires avec vous. T’sais, des vrais là; quand on a mal aux joues et au ventre à force de rire. Ces moments de complicité qu’on vit sont indescriptibles.

C’est quand j’ai le temps de vous regarder vous amuser à votre insu. Si en plus, je peux immortaliser ces moments-là en vous prenant en photo sans me faire prendre, c’est le summum.

Mon p’tit bonheur, c’est quand on prend le temps, papa et moi, d’écouter une série télé ensemble, collés.

C’est quand on prend le temps de se parler de vous, de nous, de rien pis de tout.

C’est quand papa me fait rire.

C’est quand on décide de se faire une bonne bouffe ou qu’on va se chercher du junk ou des sushis après vous avoir couchés.

C’est quand, si on est seuls en auto, on se tient la main et qu’on écoute de la musique très fort. T’sais, on a encore 16 ans.

C’est quand je regarde avec fierté tout ce qu’on a accompli, malgré les années de fous.

C’est quand je pense aux gens qui ont été là pour nous.

C’est d’avoir mamie et papi, tout court.

Mon p’tit bonheur, c’est aussi quand, pendant votre sieste, je prends le temps de ne rien faire, d’écouter le silence et de boire un café ou un thé CHAUD.

C’est quand je prends le temps de lire.

C’est quand je me verse un p’tit verre de vino en préparant le souper.

C’est quand on met la musique très fort et qu’on danse vous et moi, ensemble. Oui, maman a encore douze ans, souvent.

C’est quand vous êtes enfin endormis et que je m’allume des chandelles, tout en prenant un bain bouillant beaucoup trop long (au point de devoir rajouter de l’eau chaude en cours de route), avec de la musique. (Ben oui, encore de la musique, mais pas forte cette fois. T’sais, vous dormez.)

C’est quand, si je suis seule en auto, je mets la musique très fort (oui, encore!) et que je chante.

Je vous ferai honte un jour.

C’est quand je passe un moment avec une amie.

C’est quand la table est remplie de gens qu’on aime et qu’on se fait des soupers sans flafla.

C’est de regarder et de re-regarder sans cesse vos photos et vidéos.

C’est de vous embrasser, vous câliner, de vous dire je t’aime. Quand vous dormez, je me paie tellement la traite! Si vous saviez!

Surtout, c’est quand les Je t’aime et les câlins viennent de vous, gratuitement.

Mon p’tit bonheur, finalement, il est pas mal grand.

Il est partout, mais essentiellement, il est en vous.

Mon plus grand souhait, c’est que votre vie soit toujours remplie de p’tits bonheurs.

Mais surtout, que vous arriviez toujours à les voir.

Des fois, ça ira mal.

Mais avec eux, ça va toujours un peu mieux.

Promis.

Maman

Caroline Gauthier

 

10 bonnes raisons d’avoir un chien

La présence des chiens dans ma vie a toujours été réconfortante et apaisante. Ce sont les êtres

La présence des chiens dans ma vie a toujours été réconfortante et apaisante. Ce sont les êtres les plus merveilleux de la Terre! Alors si vous hésitez encore : voici dix bonnes raisons d’avoir un chien à la maison!

  1. Le chien est si drôle quand il joue! Je passe des heures à regarder le chien jouer. Il suffit d’une balle et je vous jure : il ne se lasse jamais! Il court comme un petit fou dans tous les sens et il y a des fous rires garantis!
  2. Le chien est tellement cute quand il dort ! Il se met dans des positions qui me font fondre littéralement… en petite boule, les quatre fers en l’air, caché sous une couverture! Parfois, il s’endort assis et penche, penche, penche…
  3. Le chien est toujours (TRÈS) heureux de me voir! Même si je suis partie seulement trois minutes chercher le courrier, il me fait la fête comme s’il ne m’avait pas vue depuis trois semaines! Il me saute dessus, jappe et me fait toujours un merveilleux accueil. Je suis attendue avec tant d’impatience!
  4. Le chien garde les secrets et il est toujours à l’écoute. Il boit mes paroles en me regardant profondément. Il ne répète jamais à personne ce que je lui confie. Il ressent ce que je suis. Il se colle quand je suis triste. Il sautille quand je suis heureuse.
  5. Le chien est fidèle, à vie. Je suis SA personne, et je le serai toujours. Il guette chacun de mes mouvements, à l’affût de mes moindres besoins. Il est toujours là. Toujours. Même si je suis en colère et que je l’insulte. Il est là. Et ne bougera pas.
  6. Le chien est si doux. Je ne me lasse pas de le flatter. Je me blottis contre sa fourrure chaude et rassurante, j’écoute son cœur et son souffle apaisant. Je glisse mes mains dans ses poils soyeux…
  7. Le chien est motivant! Quel que soit le temps qu’il fait dehors, il veut toujours aller en promenade et me force ainsi à me garder en forme! Son dynamisme et sa joie de vivre sont entraînants!
  8. Le chien est toujours de bonne humeur! C’est vrai, ça! Il est heureux! Simplement! Il est toujours enjoué. S’il semble triste, sors un biscuit… il va devenir l’animal le plus joyeux du monde!
  9. Le chien m’oblige à être calme et sereine. Il absorbe toutes mes émotions. Si je suis stressée, il est survolté. Si je suis calme et posée, il est détendu. Je dois faire le calme en moi. Sinon, rien ne fonctionne. Il est ma médiation.
  10. Le chien est éducatif! Il montre l’autonomie et le respect à mes enfants. Il leur apprend à prendre soin de quelqu’un, à le nourrir, le brosser, le promener, le cajoler comme un être vivant. Ce n’est pas un jouet, mais il adore jouer et saura les occuper!