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Votre enfant vous manque de respect ?

Je ne prétends pas avoir la science infuse en matière d’éducati

Je ne prétends pas avoir la science infuse en matière d’éducation. J’ai travaillé durant les dix dernières années en petite enfance et, des interventions, j’en ai vu passer! Le fameux je-compte-jusqu’à-trois (mais je ne sais pas ce qui se passe après), le controversé-retrait, le va-réfléchir-jouer-dans-ta-chambre… Pas toujours facile d’intervenir, pas vrai?

Je crois de tout mon cœur que l’enfant apprend à bien agir quand il peut comprendre qu’une conséquence logique et naturelle peut survenir quand il n’agit pas comme il le devrait… Et surtout, quand on lui apprend à réparer son geste! Même pour les adultes, ça s’applique : si je pars toujours en retard, il se peut que je manque mon autobus… Si je mens à quelqu’un, je peux perdre sa confiance… Si j’envoie promener quelqu’un, il n’aura pas envie d’être mon ami… Bref, vous avez saisi le concept.

Avec les enfants, c’est la même chose! Tu lances ton jouet? Ça se peut qu’il se brise… Tu frappes un ami à la garderie? C’est possible qu’il refuse ensuite de jouer avec toi… Tu brises un dessin? Ton ami aura de la peine. Et c’est à toi, petit enfant, de réparer ton geste. Ramasse le jouet, fais un câlin, refais un dessin, etc. C’est logique et en lien direct avec le comportement qu’on souhaite voir disparaître… Rien de sorcier.

Mais que fait-on quand notre enfant nous manque de respect? Parce que je l’avoue, quand j’ai eu des enfants (pis j’en ai quand même eu trois…), mes beaux principes ont parfois été plus difficiles à tenir. Et quand ma plus vieille a commencé à nous manquer ouvertement de respect, je me suis sentie complètement dépassée! C’est venu me chercher, ben ben loin en d’dans! C’est comme si, en tant que mère, j’avais le devoir et la responsabilité de rendre ce petit humain respectueux de lui-même, de ce qui l’entoure et, surtout, des autres.

Je suis certaine que les parents qui me lisent à l’instant savent très bien à quoi ressemble un enfant de 4-5-6-7 ans (y’as-tu une fin?) qui manque de respect. Mais pour les autres, voici une liste des comportements irrespectueux dont mes enfants savent faire preuve :

  • lever les yeux au ciel
  • être arrogant
  • omettre volontairement un merci (s’applique aussi à toutes les formules de politesse),
  • crier en fusillant agressivement du regard
  • faire une jambette à la plus jeune quand maman est de dos
  • faire exprès de provoquer sa sœur en lui prenant son napperon\verre\doudou\poupée préféré
  • hurler des choses blessantes
  • rire en regardant maman qui se fâche
  • etc.

Bref, le manque de respect.

Faque comme tout bon parent, j’ai aussi tout essayé. Le 1-2-3, le retrait, la réflexion, la discussion, le câlin, name it! Puis, j’ai fait un pas de recul pour revenir à mes bons vieux principes… Comment on répare ça, un manque de respect? J’ai mis du temps à comprendre… puis un jour, on a mis en place un système de bonnes actions. Pour chaque manque de respect, peu importe sa forme ou son destinataire, l’enfant doit faire une bonne action dans la société. Ça a changé notre vie familiale, je vous jure!

Au début, ma plus vieille continuait de crier, de hurler des insultes… et moi, je continuais de cumuler les bonnes actions chaque fois. Une fois, elle s’est rendue à 35 « bonnes actions ». J’ai tenu mon bout. Je me suis quand même demandé une seconde si elle allait y arriver, si ce n’était pas un trop gros morceau… Jour après jour, elle a fait des bonnes actions.

Elle a tenu la porte aux gens qui entraient au restaurant. Elle a aidé une dame à rapporter son panier à l’épicerie. Elle a aidé sa sœur à se laver dans le bain. Elle a fait sa chambre sans qu’on lui demande. Elle a pris l’initiative de ramasser la table après le souper. Elle a redonné la cuillère au bébé qui l’avait échappé. Elle a salué une personne âgée, juste pour lui faire plaisir. Elle a rendu service. Encore et encore. Et elle comptait ses bonnes actions. Ce jour-là, elle s’est mise à être fière d’elle quand elle aidait les autres, au lieu de se sentir mal de crier tout le temps. Sa colère s’est transformée en compassion. Et c’est la plus belle transformation d’une vie.

Je ne vous dis pas que mes enfants ne lèvent plus jamais les yeux au ciel. Mais je peux affirmer sans l’ombre d’un doute qu’ils ont changé pour le mieux. Les crises d’opposition ont diminué en intensité et en fréquence. Et quand je les vois aider leur prochain, mon cœur de mère sait qu’il a fait du bon boulot. Et vous, avez‑vous envie d’essayer ces bonnes actions ?

Joanie Fournier

 

Mention spéciale à toi, belle-maman de mon enfant

Pour commencer, j’aimerais souhaiter bonne fête des Mères à tou

Pour commencer, j’aimerais souhaiter bonne fête des Mères à toutes les mamans. Plus particulièrement à ma mère que j’aime de tout mon cœur. À la mère de mon conjoint qui est une femme merveilleuse. Mais je voudrais faire une mention spéciale à toi, la belle-maman de mon fils.

Je ne sais pas ce que c’est de jouer le rôle d’une belle-maman, mais je sais que tu le remplis à merveille. Probablement qu’aujourd’hui, personne ne t’apportera de fleurs pour te souhaiter bonne fête des Mères. J’aimerais donc t’en lancer!

Je crois que je ne te l’ai jamais dit, mais Jacob est très chanceux de t’avoir dans sa vie. Par le fait même, moi aussi! Quand on se sépare, on ne sait jamais qui sera là pour accompagner nos enfants chez « l’autre parent ». On a la crainte de perdre notre place, mais la plus grande est que cette personne maltraite notre enfant ou ne l’aime pas.

Sache que ces peurs se sont envolées suite à ta rencontre. J’ai senti, dès ton premier regard posé sur Jacob, que tu donnerais beaucoup pour lui. Tu fais attention à lui comme à la prunelle de tes yeux. Tu es pour lui sa maman chez papa. Je ne te dis pas cela pour te mettre de la pression, je veux tout simplement te donner ma reconnaissance.

Le jour où tu m’as demandé si tu pouvais « lui dicter tes règles » quand il était chez toi a été une preuve de plus de la personne respectueuse que tu es. Tu sais, tu n’étais pas obligée de me le demander, car tu es chez toi, mais tu l’as fait et je l’apprécie beaucoup.

La fois où tu m’as écrit, très inquiète, sur l’état de santé de petit coco. Tu avais peur de me déranger, mais MY GOD, jamais dans 100 ans tu ne me dérangeras en t’informant de mon plus beau cadeau de la vie. C’est pour moi une preuve que tu l’aimes d’amour, comme s’il était tien. Tu lui veux du bien et je ne pourrais rêver de mieux.

Quand je t’entends, pendant une partie de deck-hockey, lui dire des « Lâche pas minou, t’es capable », j’ai les larmes aux yeux. Non, je ne suis aucunement triste. Je suis émue de votre belle relation et si heureuse que Jacob puisse avoir de l’amour à profusion.

Le plus merveilleux là-dedans, c’est que tu le fais parfaitement, sans vouloir être moi. Je crois bien que nous sommes comme un puzzle. Nous prenons chacune la place qui lui est réservée.

Donc voilà pourquoi aujourd’hui, je tiens à te décerner un « Bonne fête des Mères à toi, ».

 

Mon petit marcheur n’est pas en sécurité!

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Mon garçon est un marcheur, et ce depuis toujours. Pour se rendre à l’école, il suit les petits points bleus sur le trottoir et traverse la route quand le brigadier lui en donne la consigne. Sauf que chaque année, c’est le même constat : mon petit marcheur n’est pas en sécurité aux abords de l’école!

Et j’ai bien l’impression que c’est le même combat dans toutes les écoles. La vie des marcheurs (ou des enfants qui se rendent à vélo, à trottinette ou sur une planche) est mise en péril par des parents. Ces derniers déposent leurs chers enfants en voiture devant l’école, sans tenir compte des consignes de sécurité ni des panneaux de signalisation!

Chaque mois, la direction envoie à tous les parents une lettre de rappel afin que tout le monde respecte la signalisation aux abords de l’école. Sauf que les gens sont pressés et égoïstes… Notre brigadier travaille fort chaque jour pour la sécurité de nos enfants, il se fait souvent insulter par des parents frustrés. Je lève mon chapeau à tous les brigadiers si dévoués et présents autour des écoles du Québec!

Parents… Au-delà du fait que la vie des autres ne vous intéresse pas, quel exemple donnez-vous à votre enfant en mettant en danger ses amis? En ne respectant aucune consigne? Nos enfants sont les citoyens de demain, que leur enseignez-vous?

Dans cette société où tout va toujours trop vite, où chaque humain est si pressé le matin, on oublie de prendre soin de l’autre, de le protéger. Et ce dès le plus jeune âge. C’est tellement triste. Et c’est révoltant! Combien de drames il va falloir, dans nos zones scolaires, avant que le monde se conscientise?

Mon petit marcheur n’est pas en sécurité! Je ferme les yeux, je serre les dents et j’arrête de respirer à chaque voiture qui ne marque pas le panneau d’arrêt, qui roule au-delà de 30 km/h, qui se stationne sur la piste cyclable, qui passe tout droit sur le passage piétonnier sans voir cette fillette qui était déjà engagée… Chaque jour, je tremble… Chaque jour, je donne les consignes de sécurité à mon enfant, en espérant qu’il ne suivra pas votre exemple, chers parents pressés… et qu’il les respecte…

Par votre faute, mon petit marcheur n’est pas en sécurité. Et si c’était votre enfant?

 

Gwendoline Duchaine

 

Apprendre à dire non

À l’aube de mes quarante années, je me suis enfi

À l’aube de mes quarante années, je me suis enfin fait ce cadeau : dire NON!
Tu passes ta vie à vouloir faire plaisir aux autres, à tes enfants, à ton chéri, à tes amis, à ta famille, à ton patron, à tes collègues… et tu t’oublies… tu te mets entre parenthèses trop souvent…

Récemment, j’ai appris à dire NON.
Ce fut un long cheminement. Il a fallu que l’on abuse de ma gentillesse de si nombreuses fois. J’ai mis du temps à ouvrir les yeux, à me réveiller et à crier haut et fort : C’EST ASSEZ! NON, NON et NON! Quelle délivrance! Quelle liberté! Celle de refuser! Et mieux encore, je dis NON sans me justifier. Juste NON. Rien de plus.

Ton enfant qui veut le jouet dernier cri : NON!

Ton ado qui demande un centième lift cette semaine : NON!

Ton patron qui te propose de faire des heures supplémentaires : NON!

Ta collègue qui souhaite que tu la remplaces : NON!

La caissière qui te demande si tu vas faire un don pour telle ou telle association : NON!

Les amis qui t’invitent à souper alors que tu as juste le goût de te coller avec ton chum dans le canapé et d’écouter des séries en rafales en mangeant du popcorn : NON!

Les amis qui te sollicitent pour une activité qui ne te tente pas : NON!

Quand on te demande de venir dépanner et que tu manques de temps pour ta petite famille : NON!

Le chien qui veut aller marcher alors qu’il pleut et vente : NON!

Le dentiste qui te harcèle pour ton nettoyage tous les six mois : NON!

Tes souliers de course qui te narguent dans l’entrée : NON!

Le coach de soccer qui souhaite que tu sois son assistant : NON!

Les repas tous les dimanches avec belle-maman : NON!

Les fêtes d’amis qui vident le porte-monnaie : NON!

Les heures passées à arracher les pissenlits dans le jardin : NON!

Le tas de linge devant la table à repasser : NON!

L’enfant qui veut jouer à la console alors que sa chambre n’est pas rangée : NON!

Ta fille qui te demande de l’emmener (encore!) magasiner : NON!

Le jour où tu trouves cette force de dire NON et que tu arrives à te faire passer TOI en premier… ce jour-là, tu accèdes à la paix, à la liberté. Et bizarrement, tu te sens beaucoup plus disponible pour les autres, car tu as pris le temps d’enfin te considérer, comme mère, comme femme, comme amie, comme fille, comme sœur…

 

Gwendoline Duchaine

 

Ding! Dong! C’est le voisin!

Le printemps cogne à notre porte. Et avec lui, tous les voisins du

Le printemps cogne à notre porte. Et avec lui, tous les voisins du quartier!

Avec mes filles heureuses d’être contentes avec elles-mêmes, j’ai peu connu les joies des amis de quartier. À l’occasion, un coup de téléphone : « Maman, Ariane demande si je peux aller dormir chez elle… Pleaaaaaaaaaaaase! » Même encouragées par des parents bienveillants (et qui auraient aimé que les jouets restent rangés plus que deux minutes et quart), nos filles résistaient à l’appel de la petite voisine à vélo qui cherche une copine. « Maman, je suis trop gênée » ou encore « C’est même pas mon amie! » Mais rarement un toc-toc-toc imprévu.

Avec mes gars, c’est une tout autre histoire. Ils sont populaires. Ils sont des leaders. Même parmi les plus grands, ils se taillent une place : « Salut tout le monde! Je m’en viens jouer avec vous autres! Est-ce que je peux être le gardien de but? Mon petit frère va faire du vélo proche de nous, ok? »

Alors quand le beau temps se pointe le bout du gazon, on plonge dans un tout nouvel univers.

Jeudi matin, 6 h 47. Je me lève. D’habitude, à cette heure, j’ai déjà reçu une quinzaine de câlins de petits bonhommes heureux. Mais là, je les cherche. Pas de bottes dans l’entrée. Pas de manteau sur le crochet. Un pantalon de pyjama laissé à l’abandon. Du deuxième étage, je ne les vois nulle part. Je m’habille en quatrième vitesse, direction : la cour des voisins. Ah! Ben! Des vélos que je connais… et des petits gars que je connais… J’ai eu le goût de les ramener à la maison par le fond de culotte. J’ai plutôt opté pour un rappel à l’ordre ferme (« Awèye à’ maison! » et une explication brève et convaincante sur l’importance de m’avertir avant de quitter notre terrain. Je n’avais jamais eu besoin de formuler cette règle avec les filles, donc pour mes gars, cette règle n’allait pas de soi.

Vendredi soir, 18 h 45. J’ai reporté ma séance de yoga à ce soir. Me voilà en position chien tête en bas, fesses dans les airs, au milieu du salon. Et qui arrive face à face avec mon popotin? Les petits voisins! Je jure que la seconde avant, toute la marmaille du quartier s’amusait dehors. Pas dans ma maison! « Qu’est-ce qu’elle fait, ta mère? » « Ah, son yoga… » (bruit de criquet embarrassé…)

Vendredi soir, 19 h 37. Je prépare le bain. Je m’apprête à me mettre en pyjama. J’ai eu une seconde de lucidité au moment où j’ai touché la poignée de ma porte de chambre. Une intuition qui me disait de passer ma robe de chambre avant de passer dans le corridor. Ouf! Parce qu’un des petits voisins passait justement par là. « S’cuse, la chambre des parents est hors zone pour vous. Et là, c’est le temps de retourner chez vous, d’accord? »

Samedi matin, 7 h 52. Je suis en pleine séance de ménage. Mais ledit ménage est loin d’être complété (il est quand même juste 7 h 52!). Tas de poussière au milieu du corridor en attente du porte-poussière. Couette parapluie sur le top de la tête. Tuyau de balayeuse qui serpente d’une pièce à l’autre. Ça ne sonne pas, ces petites bébittes-là! Non! Ça fait le code du système d’alarme! Et ça entre! Comme dans un moulin! Ok, là, on va mettre une chose au clair, parce que clairement, mes enfants ont oublié de vous passer le message (trop occupés qu’ils étaient à partager le code secret) : ça va me faire plaisir de vous accueillir chez moi si, et seulement si, vous sonnez et que je vous dis d’entrer. Vous êtes chanceux parce que je suis matinale, mais attendez-vous à ce que ça change quand l’homme de la maison sera de retour. Parce que lui, il y tient, à ses heures de sommeil!

« Désolés… On ne recommencera pas ». Bon. Une chose de réglée. Jusqu’à ce même samedi, 13 h 10. J’avais amené ma gang se bourrer dans le popcorn au cinéma [ben oui, je suis indigne de même!], alors les petits voisins, ils étaient en sevrage avancé. Deux longues heures sans leurs nouveaux meilleurs amis fusionnels (et j’ai nommé mes fils)…

Ding! Dong! « Allo! On vient jouer chez vous! »

Pendant une seconde, j’ai été fière d’eux. Ils avaient respecté notre entente.

« Attendez donc un ti-peu, vous deux! C’est parce que mes garçons sont en train de jouer dehors… et vous, vous pensez que vous allez venir jouer dans notre maison pendant ce temps‑là? » C’est bon, à l’occasion, de leur mettre leurs contradictions en pleine face.

Ils sont repartis. Et ils sont revenus. Et repartis, et revenus, et ressortis. Parfois avec une barquette de fruits de plus dans l’estomac, parfois en transportant la moitié des jouets de leur maison sur notre terrain. Mais toujours en faisant tellement plaisir à mes deux garçons. Et à moi par le fait même! Quand mes gars sont avec eux, j’ai le temps d’écrire! Et de finir de passer la balayeuse…

Nathalie Courcy

Sérieux, Man?

Mon grand a huit ans. Un beau petit mec de huit ans tout blond qui r

Mon grand a huit ans. Un beau petit mec de huit ans tout blond qui ressemble lentement, mais sûrement, plus à un début d’ado qu’à un petit garçon. Un petit monsieur qui se développe, se construit et devient un lui à part entière, à part de moi et à part de quiconque. Son lui à lui.

Hier, j’ai eu droit à un « Sérieux, Man? » quand je lui ai dit d’aller prendre sa douche… Mon premier. Perplexe que j’étais, je n’ai pas réagi immédiatement. Mon premier réflexe a été de me demander « c’est qui ça Man? » Moi??? C’est quoi? C’est fini ça, maman, ma petite maman d’amour, mamaaaaaan et toutes ces variantes que j’entends depuis huit ans? À compter de maintenant, je vais m’appeler Man? Seigneur! Je baignais dans le doute. Est-ce que j’aime ça, Man, ou je mets un stop à cela? Je le laisse s’émanciper ou je le couve?

Et puis, c’est quoi cette nouvelle manie de me demander si je suis sérieuse à chaque intervention? J’ai trois enfants, un chum, un ex, de nombreux amis, des collègues de travail, vingt-cinq appels de job par jour, des parents retraités qui ont plein de temps pour jaser, une belle-famille, des voisins, des interactions obligatoires quotidiennes avec la fille de l’épicerie, le gars du dépanneur, la cosméticienne de la pharmacie… Est-ce qu’il pense qu’après tout ça, je pourrais encore avoir un soupçon d’envie de parler pour rien? De jaser pour jaser? De donner des consignes « pas sérieuses »? Euh, sérieux, non!

Mais je sais que je m’en vais lentement vers cette fabuleuse adolescence qui m’amènera assurément son lot de « Sérieux, Man? » et je m’y prépare bon gré, mal gré. Et de là une toute nouvelle réflexion qui germe en moi : comment être un parent cool et un peu ami, tout en demeurant dans notre rôle de parent? Je veux bien que nous ayons des discussions intéressantes et que je fasse partie de leurs confidences, mais je dois jauger correctement pour demeurer ce que je serai à jamais : leur mère!

La ligne est mince et difficile à tracer pour ne pas verser dans un côté ou l’autre. Comprenons‑nous bien, mes enfants, je les A-DO-RE! Mais je ne veux pas être juste leur amie-cool. Et je ne veux pas juste être leur mère-figure-d’autorité. Je veux du respect, de bonnes manières et de l’obéissance. Je veux également de la complicité, des discussions et des confidences. Mon plus grand souhait est l’équilibre parfait entre les deux.

Et l’équilibre, il se construit au fil du temps, selon moi. On le développe lentement, on le façonne selon nos expériences et sûrement par des essais-erreurs aussi. J’espère être à la hauteur. J’espère qu’ils me trouveront cool et auront envie de me confier leurs états d’âme. J’espère que je saurai garder une poigne de fer dans un gant de velours maternel. J’espère qu’ils sauront faire leur bout de chemin pour qu’on arrive à se retrouver au centre. J’espère que nous aurons toujours envie de nous retrouver à cet endroit où l’amie-cool et le parent ne font qu’un et que ça fonctionne.

Souhaitons‑nous le meilleur. Comme chaque parent se souhaite de ne jamais perdre le fil invisible du lien qui nous unira toujours. En attendant, Man va aller lui répéter de prendre sa douche et jouer son rôle de parent pour que ça bouge un peu… Mais ce sera assurément maman qui ira le border ce soir; Man laissera sa place le temps d’un bisou et d’un câlin.

Isabelle Rheault

Les secondes chances

À qui de droit,

Je ne te dérangerai pas longtemps, juste le temps

À qui de droit,

Je ne te dérangerai pas longtemps, juste le temps de te dire que la vie est belle.

Les erreurs sont humaines et l’important, c’est d’apprendre de chacune d’elle. Ne jamais faire d’erreurs ne démontre pas qui on est. Par contre, en faire et savoir se relever, apprendre et grandir, ça fait de toi quelqu’un de fort et quelqu’un de bien. Les douleurs du passé ne partiront jamais à 100 %.

Parfois, tu auras envie de te taper sur la tête. Va dehors et prends une grande bouffée d’air. Aime-toi. Respecte-toi et apprends à te regarder dans le miroir et à te dire :« Hey toi, je t’aime.» La meilleure amie que tu peux avoir, c’est toi. N’oublie jamais ça.

La citation dans le titre n’en est pas une de moi. C’est quelque chose que j’ai entendu… Pendant un épisode de Grey’s anatomy haha! Cette citation m’a fait du bien et j’espère qu’elle aura le même effet sur vous.

« Chaque jour, on a des secondes chances pour devenir ce qu’on a toujours voulu être. On peut laisser notre passé derrière nous ou on peut en tirer une leçon et lui faire honneur. On peut décider qu’il n’est jamais trop tard pour changer. Soyez reconnaissant, prenez cette chance et ne la bousillez pas »

 

Top 10 des activités à faire en voiture avec de jeunes enfants

Dans quelques semaines, ce seront les vacances de Noël et comme chaque année, plusieurs d'entre no

Dans quelques semaines, ce seront les vacances de Noël et comme chaque année, plusieurs d’entre nous profitont de ce moment pour aller visiter famille et amis qui sont peut-être plus éloignés. Faire de la route avec des enfants peut s’avérer long et fastidieux lorsqu’on est plus fatigué ou lorsque votre petit rejeton n’aime pas être assis et devoir attendre durant plusieurs heures. Eh oui, je suis devenue experte en longue route avec de jeunes enfants, car durant quelques années j’ai habité dans la province voisine.

 

Voici mon top 10 des activités testées et aimées par notre famille


1) Dessin sans gâchiscapture-decran-2016-12-02-a-22-46-20
À tous ceux qui disent ”Je ne veux pas avoir des marques de crayons sur mes bancs d’autos!” Je suis d’accord avec vous et c’est pour cette raison que Crayola a une sorte de crayons marqueurs ”Color Wonder” sans dégât. Il y a une tablette rigide et à l’intérieur de cette petite tablette du papier spécial et quelques crayons. Votre enfant apprécie et il a fini le papier? Les cahiers et autres coloris de crayons se rachètent individuellement.

 

2) Dollarama votre meilleur ami
Pour votre survie personnelle, se rendre au Dollorama seule, sinon bonne chance à vous!. Prenez quelques petites babioles (balles anti-stress, petite auto, pouliche, petit toutou, autocollant, etc). Un coup à la maison, emballez-les avec du papier bulle (si vous voulez) à l’aide de tape (ne pas sauter cette étape importante). Plus ils sont grands, plus on met de couches. Lorsque la tension commence à monter dans la voiture, on leur donne un petit cadeau à développer, vous devriez gagner un bon petit 15-20minutes avec cette activité.

 

3) Livres et petits jeux individuelscapture-decran-2016-12-02-a-22-50-32
Pour faire de la route, ça prend un minimum de préparation. Je vous conseille de vous faire un sac de livres (idéalement des nouveaux ou ceux que ça fait longtemps qu’ils n’ont pas regardés) et des petits jeux tranquilles (Chicken Shuffle, Rush Hour, un toutou préféré, quelques figurines, etc). Vous pouvez demander à vos minis de vous aider, comme ça ils seront contents de participer au voyage et ils apprécieront encore plus leurs jeux.

 

4) Ils finiront par dire : ”J’ai faim!”
Toujours avoir avec vous une petite collation, un trafic qui s’étire ou un autre imprévu c’est si vite arrivé. Fruits séchés, barres tendres, crudités, etc pas besoin d’être super compliqué pour avoir un petit 5-10 minutes tranquille. Dans la même suite logique, apporter toujours de l’eau, car le ”J’ai soif!”, suivra bien vite lui aussi. Soyez futés chers parents!

 

5) Adeptes de ”La Fureur” celle-ci est pour vous!capture-decran-2016-12-02-a-22-58-07
Qui se rappelle du jeu de la chanson arrêtée? Si facile à jouer dans la voiture! Apportez votre playlist familiale ou des chansons de Noël que toute la famille connaît et amusez-vous à chanter vos hits préférés tout en baissant le son une fois de temps en temps en essayant de garder le rythme! Le bébé ne peut pas chanter? Pas grave! Il sera content d’entendre la musique et de vous voir bouger et chanter devant lui.

 

6) Le premier qui voit, devinette 101, quand je vais au marché…
C’est un jeu classique et oui, mais ils fonctionnent alors pourquoi le changer? Le premier qui voit est facile à adapter pour tout les âges des enfants. Durant le moment où ils chercheront l’auto verte ou bien la lettre ”E” sur une pancarte, le temps passera plus vite pour eux … tout comme pour vous haha! Gardez le contrôle du jeu et par la suite, demandez aux petits de dire les devinettes. Ils devraient vous surprendre avec leurs drôles de questions!

 

7) Tout le monde a droit à sa bulle!capture-decran-2016-12-02-a-22-53-58
Votre enfant aime UNE chanson et vous ne voulez pas l’écouter tout le long du trajet? Une paire d’écouteurs est sûrement le meilleur investissement que vous pouvez faire. Un petit temps tranquille avec sa musique préférée lui permettra de se calmer et de patienter jusqu’au prochain arrêt.

 

8) Arrêter pour bouger!
Lorsqu’on a beaucoup de routes à faire, on est mieux de prévoir sur notre chemin des arrêts afin de permettre d’aller respirer avant de revenir tout le monde dans l’habitacle. Il y a de la neige? Improvisez une bataille de boules de neige! Il fait beau? Trouvez un coin de gazon ou un parc et faites courir vos petits! Sortez votre coeur d’enfant, vous n’en serez que récompensé. Il pleut des cordes? Aller faire le tour de l’épicerie ou marcher dans un magasin pour vous dégourdir!

 

capture-decran-2016-12-02-a-23-04-069) Cheese et grimaces à l’honneur!
Si votre enfant a un appareil photo d’enfant, faites sûr que vous avez des batteries de rechange ou votre truc pour faire de drôles de photos. En plus, ça vous fera un excellent souvenir de ce beau voyage!

J’ai fait la liste des activités et ça se chicane encore?!?!?

 

10) Mettre une barrière !
Il vous reste alors la seule solution de faire une barrière physique entre les enfants. Si votre véhicule le permet, allez vous asseoir en arrière ou trouver une valise ou tout autre objet (assez gros quand même!) à mettre entre les enfants turbulents. Ça devrait les calmer un peu et vous allez enfin arrêter de vous retourner aux 2 minutes pour les avertir de rester chacun de leurs côtés.

Sur ce, je vous souhaite une bonne route à vous et j’espère que ce temps en famille sera désormais moins pénible pour vous!

 

Doit-on toujours être le méchant beau-père ou la méchante belle-mère ?

Les années ont passé et l'adolescence est apparue avec tout ce qui

Les années ont passé et l’adolescence est apparue avec tout ce qui vient avec. Être le beau-père d’un jeune garçon de quatre ans qui écoute Caillou, ce n’était pas si compliqué. Mais être le beau-père d’un adolescent en puissance, en recherche de liberté, d’autonomie et d’expériences nouvelles, c’est une autre paire de manches.

 

Quand les problèmes apparaissent et que ce n’est pas le tien, on dirait que ça vient te chercher un peu plus. Les vêtements qui trainent partout par terre, la vaisselle qui traîne dans sa chambre avec des mousses indescriptibles qui jonchent le plancher, ses vêtements propres au lavage, sa douche d’eau chaude de 25 minutes! En voulez-vous d’autres exemples d’adolescents en pleine crise de recherche d’identité ?

J’ai la chance d’avoir une conjointe qui me permet d’être un papa et d’avoir un rôle de papa avec son fils. Ce qui aide aussi, c’est que son propre papa n’est plus présent depuis quelques années. Cela n’empêche pas le fait que je ne serai jamais son père et qu’il le sait. Il n’a jamais osé m’en faire mention quand mes décisions ne faisaient pas son affaire. Il se contente d’un silence, mais ce silence est certainement mieux que le tant redouté « Tu n’es pas mon père ». Je touche du bois, ces cinq mots, je n’ai jamais eu à les affronter.

 

Être beau-père ce n’est pas facile! Mais c’est possible.

Voici donc mes conseils aux beaux-pères lecteurs de ce texte

 

Prenez du temps seuls avec eux pour faire des activités de leur goût.

Si vous avez des enfants à vous, faites les mêmes activités avec votre beau-fils ou belle fille qu’avec vos propres enfants.

Agissez avec eux comme vous agissez avec vos enfants.

Ne vous gênez pas pour mettre vos limites, comme vous le feriez avec les vôtres.

Soyez ferme, mais surtout soyez-le d’une manière égale pour tous.

Dites-leur que vous les aimez.

Soyez là pour les moments importants de leur vie.

 

Vous verrez qu’à long terme, vous y gagnerez tous!

Une journée au spa avec les enfants? Pourquoi pas!

L'été arrive déjà à sa fin. Bien-sûr, ce n'est que le 21 septembre que nous pourrons officiell

L’été arrive déjà à sa fin. Bien-sûr, ce n’est que le 21 septembre que nous pourrons officiellement proclamer la venue de l’automne. Mais comme tout bon parent, la fin de mon été sonnera au même moment où la cloche d’école retentira pour me faire savoir qu’une année de plus s’est écoulée sans que je ne puisse m’en rendre compte. Ça va vite la vie hein? Nos enfants deviennent de minis adultes et on passe trop souvent à côté de petits moments qui pourraient bien être marquants pour eux. Dans ce court article, j’aimerais vous proposer quelques activités hors du commun ET relaxantes pour toute la famille.

Crèmes de massage pour enfants

Comme je viens de la campagne, je prône beaucoup les produits du coin. Récemment, j’ai eu la chance de discuter avec la propriétaire de la boutique Les Soins Corporels l’Herbier située à Mont-St-Grégoire.  J’étais déjà adepte de leurs crèmes de massage pour enfant, et elle m’a envoyée plusieurs petits exemplaires de crèmes de massage Bambino Spa faites expressément pour les enfants. OMG l’odeur… Je les aurais toutes mangées. Et je ne dis même pas ça pour rire 🙂 Vous savez, vos enfants aussi sont stressés, eux aussi sont fatigués… Alors pourquoi ne pas joindre l’utile à l’agréable? Une sortie massage à deux? Oui, oui, vous avez bien lu! Certains endroits acceptent de faire des massages pour papa/maman et enfant. Ça c’est le summum du bonheur non?

– Il y a des massages bambino pour les 2 ans et plus à partir de 39$/30min;

– Massage pour femme enceinte (On ne se laisse pas masser par n’importe qui lorsqu’on est enceinte d’accord? Ça prend du matériel spécialisé).

La plupart de leurs produits sont faits directement sur place!!!

Sortie au spa en famille – région de Montréal

strom spa famille

Ensuite, pour les gens qui habitent dans la région de Mont-Saint-Hilaire ou de l’Île-des-Soeurs, il y a le Strøm spa Nordique qui offre un forfait de style brunch familial. Afin de partager des moments uniques en famille, c’est l’occasion idéale pour faire découvrir les bienfaits de la détente à vos enfants.

Les brunchs familiaux ont lieu les dimanches, de 7h30 à 10h.

Menu des mini-soins à la carte :

  • Mini-manucure ou mini-pédicure (application du vernis seulement) | 15$
  • Massage sur chaise de 15 minutes | 20$
  • Mini-soin du visage en duo parent-enfant de 20 minutes | 30$ chq
  • Massage sur table en duo parent-enfant de 30 minutes | 40$ chq

Réservations par téléphone: 514-761-2772

À SAVOIR :  La température des installations thermales est adaptée pour vos tout-petits et il est possible de discuter sur le site. La présence d’un adulte accompagnateur est requise.

Sortie au spa en famille – région de Québec

sky spa famille

Ohhhh et gens de Québec , je ne vous oublis pas 🙂 Le SkySpa situé sur le boulevard Laurier à Québec fait partie des spas qui ont compris que des moments privilégiés en famille, ça peut aussi être reposant 🙂

Venez vivre une expérience unique avec vos enfants au SKYSPA de Québec, tous les dimanches de 8h à midi. Initiez-les à la thermothérapie avec les bains chauds californiens, saunas finlandais et la chute nordique. C’est GRATUIT pour le premier enfant, profitez-en !!!

Une détente ultime… pour les enfants et les parents.  Ajoutez un massage à votre journée et celle de votre enfant.

  • 30 minutes détente: 50$ / enfant
  • 30 minutes détente : 80$ / adulte (comprenant l’accès aux bains)
  • 60 minutes détente: 80$ / enfant
  • 60 minutes détente: 110$ / adulte (comprenant l’accès aux bains)

Alors avant que le stress de l’école ne recommence, pourquoi pas prendre du bon temps en famille et aller relaxer. Je suis certaine que vous en ressortirez ressourcer!!!

Le vrai sens des vacances, c’est quoi?

Un énorme merci à notre photographe attittrée d'avoir accepté de nous prêter ce si

Un énorme merci à notre photographe attittrée d’avoir accepté de nous prêter ce si beau texte qui porte réellement à réfléchir

Ça fait si longtemps que je pense à ces images et je suis contente de les avoir enfin faites. Surtout parce que ces images viennent avec un message spécial.

Plusieurs facteurs étaient contre nous. Joaquim a fait une crise du démon (oui!) 30 minutes avant ces photos parce que tsé, maman voulait lui enlever son écharde. Mes enfants à moi couraient et criaient en arrière plan. Ça l’air que tout leur linge était au lavage (quand c’est l’été on slaque sur le lavage ici aussi)! Les planchers d’Annick étaient sales (C’EST ELLE QUI L’A DIT PAS MOI)… Pour rajouter à la folie, on a fait quelques photos avec Joanie, la soeur d’Annick, et sa fille parce que why not elles étaient là.

Et malgré ça, qu’est-ce que vous voyez dans les photos? Du bonheur et de l’amour. Alors les excuses que vous construisez dans votre tête ne sont que ça, des excuses. Parce que du beau il y en a dans chaque famille et dans chaque journée. C’est pas vrai que vous n’êtes pas assez cool, que votre maison n’est pas assez belle, que vous n’êtes pas photogéniques. Vous n’êtes pas une famille traditionnelle? So what! C’est quoi ça une famille traditionnelle de toute façon? La famille c’est ce qu’on décide qu’elle est et avec qui on décide de la faire.

Il faut cesser de vouloir tout planifier et contrôler, la beauté réside dans le vrai et dans les petits moments spontanés. Arrêtez de vous comparer et pensez à ce qui vous fait du bien. Quand votre plus jeune vous dit “mmmm c’est bon” et “merci maman” après le souper (ça arrive pas souvent ça, am I right?). Quand votre plus vieille ramène le doudou ou la suce de sa petite soeur égaré(e) dans la pile de jouets. La façon dont votre enfant se tient après vous par la poche de votre short, ou bien quand ils se mettent les pieds en l’air à table et que vous tentez très fort de ne pas rire pour ne pas encourager un comportement “négatif”.

Votre famille est unique, votre famille est belle, que vous soyez deux ou dix. Ces moments que vous vivez vont rapidement passer et vous manquer. Même les soirs de découragement parce que la petite bande de tannants se relève 1001 fois dans la soirée et que vous voulez juste faire du Netflix-and-chill en couple, même les après-midis durant lesquels vos cocos se mettent à sauter dans une flaque de bouette alors que vous leur avez mis leurs “bons shorts propres”.

C’est correct.

C’est beau.

On va profiter de l’été, du soleil, de la famille, de se coucher tard et manger trop de crème glacée.

On fera le lavage à l’automne, ok?

 

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**Pour voir le magnifique (ok je suis vendue à son talent) de Véronique, allez au www.veroniquemoisan.com