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Le cœur en courtepointe — Texte : Liza Harkiolakis

Enfant, j’adorais regarder ma grand-mère coudre. J’ai encore un souvenir très clair de ses mai

Enfant, j’adorais regarder ma grand-mère coudre. J’ai encore un souvenir très clair de ses mains vieillissantes et délicates qui passaient le fil à l’endroit puis à l’envers d’un morceau de tissu. Chaque fois qu’elle y piquait son aiguille, ses anneaux de mariage descendaient sur sa jointure, puis ils remontaient quand l’aiguille réapparaissait à la surface. Ses mouvements étaient lents, doux, précis, presque hypnotiques. Elle reprisait des bas, des linges à vaisselle, des rideaux, des couvertures, des vêtements déchirés. Elle faisait partie de ces gens qui réparent les choses au lieu de les jeter.

Quand j’avais neuf ou dix ans, elle m’a appris comment faire. On a commencé par des boutons, puis des coutures droites, des carrés de tissu pliés en deux et des bas de rideaux. Vers l’âge de vingt ans, elle m’a appris comment réparer la manche d’une chemise que j’avais brisée. Elle était un peu défraichie, un peu trop étroite à la taille et fendue du coude à l’épaule. Cette chemise, je l’avais mise aux poubelles et, elle, elle l’avait récupérée. Moi, je faisais partie des gens qui jettent quand c’est abimé.

Elle est montée dans sa chambre de couture, puis elle est redescendue avec trois bobines de fil rose. Elle a choisi la teinte la plus ressemblante, a enfilé une aiguille, fait un premier point puis un deuxième et m’a demandé de continuer. « Toutes les choses utiles méritent d’être réparées. Tu commences par réparer des petites choses, puis des plus grandes et, avec de la pratique, tu sauras réparer n’importe quoi. Ta chemise, ton manteau et peut-être même ton cœur. Ça te prend juste de la volonté, de la patience et du fil assez fort pour faire tenir tes morceaux. »

À cette époque, j’étais bien loin de comprendre que cette chemise, cet après-midi avec elle, allaient influencer le reste de ma vie. Sans le savoir, à partir de ce moment, j’ai commencé à réparer les choses et mon cœur aussi. J’ai appris la patience et la résilience. À chaque peine d’amour, à chaque fois où j’ai senti mon cœur se briser, je l’ai réparé. Quand le fil n’était pas suffisamment solide pour faire la job ou lorsque la blessure était trop profonde, je l’ai patché. Souvent, j’ai dû recoudre le même endroit en repassant une, deux, trois, quatre fois, car toutes les choses utiles méritent d’être réparées.

C’était l’anniversaire du décès de ma grand-mère, il y a quelques jours. J’ai beaucoup pensé à elle. J’ai imaginé toutes les fois où elle avait dû, avec les moyens du bord, se repriser. Je me suis demandé dans quel état était son cœur quand elle est décédée. S’il était solide, si ses coutures avaient tenu le coup, si, au fil du temps et de l’usure, ses patchs s’étaient décolorées. Et je lui ai demandé qu’elle me dise comment on fait pour continuer d’aimer sans retenue et sans peur quand on s’est reprisée si souvent qu’on a fini par avoir, à l’intérieur de soi, une courtepointe en forme de cœur.

Liza Harkiolakis

Les allées de petits pyjamas — Texte : Nathalie Courcy

Il est plus que temps que je me trouve des bébés à catiner. Quand c’est rendu qu’à la pharma

Il est plus que temps que je me trouve des bébés à catiner. Quand c’est rendu qu’à la pharmacie, je m’ennuie d’acheter des paquets de couches… ça vous donne une idée !

Je suis la maman ultra choyée de quatre magnifiques enfants complices, heureux et en santé. Pas pire, pour quelqu’un d’infertile… Je suis trèèèèèès reconnaissante de ce que la vie m’a donné. Disons que je l’ai suppliée pas mal fort.

Ma fille aînée passera très bientôt de l’autre côté de la force (lire : vers l’âge adulte). Mon « bébé » vient d’avoir 9 ans. Mes ami.e.s, mes collègues sont parents d’enfants déjà grands ; sinon ils ont passé go réclamé 200 sur la parentalité. Mes voisins sont retraités (et partis en Floride). Je ne me souviens même plus de la dernière fois où j’ai bercé un mini bébé.

Donc là, je me retrouve avec mes hormones de préménopausée et un besoin intense de catiner, d’entendre des gagagougou et de me battre avec un pyjama à pattes pour le rentrer sur une petite jambe potelée pas de tonus. Vous devriez me voir fondre dans les allées de petits pyjamas au magasin… J’ai le goût de tricoter et de coudre des mini vêtements, des petits bonnets, d’acheter des toutous.

Bon. Je pourrais le faire pour des bébés inconnus, ceux qui sont malades ou dont la famille a de la misère à joindre les deux bouts. Mais t’sais, c’est pas juste le morceau de linge qui me fait capoter, c’est surtout le petit humain qui le porte !

Loin de moi l’idée de mettre de la pression à mes enfants, ils décideront si je deviens grand-mère et quand, ça ne relève pas de moi. Et non, je ne leur ferai pas sentir qu’ils me « doivent ben ça » ou une quelconque forme de pression culpabilisante et malsaine.

Quand j’aurai plus de temps et moins de risque de contaminer une pouponnière (mes enfants vont quand même dans trois écoles différentes dans deux provinces ; ça fait pas mal de souches de bibittes possibles), je ferai sûrement du bénévolat pour bercer les mini humains dans les hôpitaux ou pour donner du répit à des parents dépassés (idéalement, avant qu’ils soient dépassés). Je m’imagine très bien offrir aux familles de mon quartier des tranches d’une heure où j’« emprunte » leur bébé pour une promenade en poussette pendant que les parents font dodo (ou l’amour… auquel cas j’allongerais la promenade pour leur donner le temps d’une tite sieste après). Ça les aiderait, et ça calmerait (un peu !) mes hormones en plein délire ! Les leurs aussi !

Nathalie Courcy

 

Le poids de l’inconscient

Prendre du poids. Perdre du poids. Avoir de l’acné, ou pas. Être jolie et bien dans sa peau. Êt

Prendre du poids. Perdre du poids. Avoir de l’acné, ou pas. Être jolie et bien dans sa peau. Être jolie et mal dans sa peau. Se sentir moche. Être gênée et peu parler ou au contraire, être volubile et parler fort.

Je pourrais passer des heures à vous énumérer des aspects physiques et psychologiques qui font de nous des êtres uniques, mais qui peuvent aussi faire de nous des êtres complexes et complexés.

La vie c’est ça, la recherche d’un bonheur qu’on croit connaître, mais qui ne nous convient pas toujours une fois obtenue.

Pour toi qui me lis, j’aurais une petite question. Une toute petite et simple question. Au plus profond de toi, t’aimes-tu à 100 % ? Es-tu ce que tu as toujours souhaité être ?

Peu de gens admettront haut et fort que la réponse est non.

Maintenant, mon autre question est celle-ci : te sens-tu jugée par les gens autour de toi ? Peu importe la situation.

 

Vous devez vous demander où je veux en venir hein ? Je vous explique.

Depuis quelque temps, je remarque une tonne de citations concernant notre droit à être ce que nous sommes sans jugements des autres.

  • Cessons de juger les gens avec un surplus de poids, ils ont le droit de s’habiller comme ils veulent.
  • Cessons les filtres, vous avez le droit de vous montrer sous votre propre jour sans jugement.

 

Aujourd’hui, je me suis demandé comment je me sentais face au regard des gens, et ce, depuis toujours.

Quand j’étais plus jeune et plus mince, je détestais m’arranger. J’avais toujours peur que les gens se disent « Check l’autre guidoune qui s’arrange ben trop ». Je ne portais pas de talons hauts (sauf pour mes émissions de Vendre ou rénover), je ne me maquillais presque pas. Quand ça arrivait et que j’avais un compliment, je le prenais comme une remarque pas si positive. Je ne me baignais pas, parce que j’avais un peu de cellulite et que je ne voulais pas que les gens le remarquent et en parlent.

 

Avec les années, mes trois grossesses et… le fait que j’aime manger, j’ai pris 40 livres. Je ne porte pas de jeans, parce que… les jeans, c’est pour les femmes minces.

Je porte des chandails toujours très lousses pour que les gens ne me jugent pas en disant que les chandails serrés ne sont pas faits pour les femmes plus dodues.

 

Etienne m’a invitée à de multiples reprises sur son podcast pour animer avec lui les entrevues, parce qu’il ne cesse de me dire que je suis excellente. J’y suis allée deux fois et en me voyant à l’écran, je n’ai pas reconnu la Maïka d’avant Livia, d’avant mes 40 livres. J’ai donc commencé, subtilement à refuser ses invitations à faire partie du podcast. Je ne voulais pas que ses invités me voient et se disent « Eh boy, elle a pris du poids ».

 

Quand on reçoit à la maison, je porte des robes lousses, parce que je sais que les gens qui me connaissaient d’avant vont voir le changement et se dire que j’ai vraiment pris du poids.

Je m’occupe à faire plein de choses pour qu’ils ne puissent pas s’attarder à ce que je suis devenue.

Pendant que les gens se baignent, peu importe leur âge, leur poids… Moi, je reste assise en disant que je n’ai pas chaud. Je regarde mes amies et ma famille s’amuser dans la piscine avec mes enfants, alors que j’aimerais moi aussi faire partie de ce beau moment. Mais s’ils me voyaient sous ma robe…

 

Et puis, je réalise que les gens n’en ont rien à faire. Oui, ils vont probablement se dire que j’ai pris du poids, mais c’est vrai après tout. Après cette réflexion, ils vont continuer leur vie et se contreficher de ce que JE pense de moi.

Je suis ma pire critique. Je suis celle qui m’empêche de vivre ma vie par peur du regard des gens.

 

Où je veux en venir, c’est que plusieurs d’entre nous avons un travail à faire sur nous-mêmes.

Cessons de penser que les gens nous jugent constamment. OK soyons francs, il y a des tatas partout qui passent leur temps à juger haha ! Ceux-là, mettons-les dans une classe à part, genre la classe des idiots à ignorer.

 

Vous êtes votre pire critique. Vous êtes en train de passer à côté de plein de belles choses simplement parce que VOUS vous autocritiquez en pensant que ce sont les autres qui le font.

Chaque fois, donnez-vous le défi de faire quelque chose que vous n’auriez JAMAIS osé faire avant.

Apprenez-vous à vous aimer. Et si vous n’en êtes pas capable, travaillez à améliorer les points qui vous rendent heureux.

 

Mais cessons de toujours tout mettre sur le dos des autres, le fait que leur regard nous gêne.

Une personne peut vous regarder en se disant « Oh wow, sa robe est vraiment belle », et automatiquement notre cerveau se met à paniquer en imaginant le pire.

Non, les gens ne vous jugent pas toujours négativement.

On se juge déjà assez soi-même…

 

Sur ce, je vais retourner mettre mes chandails lousses et continuer à faire des stories en ne montrant que le haut de mon corps.

Par contre, je vais aller magasiner un maillot. Parce que je n’en ai pas. Et j’irai me baigner avec mes enfants. Parce que je n’ai qu’une vie.

Un pas à la fois, les filles…

 

Qui sait, demain je porterai peut-être un jean ! 🙂

 

Apprenez à vous respecter et à vous aimer, tout comme vous le faites pour de purs étrangers.

 

Xxxx

Maïka

 

Au lieu de jeter, donnez!

Changement de saison = ménage des tiroirs. Ça va ensemble. Quand l

Changement de saison = ménage des tiroirs. Ça va ensemble. Quand la rentrée scolaire montre la porte à l’été, c’est le temps de faire le tri des vêtements de nos cocos et de nos cocottes. Ce n’est probablement pas scientifiquement prouvé, mais j’ai toujours trouvé que les enfants poussent comme du foin boosté aux hormones en juillet et août. Rendus au mois de septembre, les pantalons ont de l’eau dans la cave, les manches longues sont devenues des manches trois-quarts, et les orteils dépassent des espadrilles.

Chaque fois, c’est un choc parental de constater à quel point mes enfants grandissent vite. On est rendus bien loin des cache-couche nouveau-nés et des robes de princesses à froufrous! Au moins, je peux transférer une bonne partie des vêtements vers les tiroirs des plus jeunes… jusqu’à ce que ce ne soit plus possible. T’sais, le chandail le plussssse préféré et reporté avec passion obsession jusqu’à ce qu’on voie à travers… il peut peut-être prendre le chemin de la poubelle.

Mais avec le reste, qu’est-ce qu’on fait?

Mon premier réflexe est toujours de me demander si je peux étirer la vie des vêtements. Les pantalons deviennent des bermudas quand les genoux sont troués ou quand l’ourlet de la jambe arrive à la moitié du tibia. Les chandails dont les manches ont été dévorées au fil des périodes d’ennui ou de stress se métamorphosent magiquement (merci, machine à coudre!) en chandails à manches courtes.

Ma fille aînée, grande artiste assumée, récupère ses propres vêtements dont le style est passé date. Elle les altère, les découd, les coupe, les transforme. Une paire de jeans devient un sac ; une robe devient un chandail ; une chemise devient un pyjama. Ma mère a même fait une courtepointe avec des bouts de tissus des vêtements qu’elle a cousus à mes filles dans leur enfance. Une doudou qui raconte beaucoup!

Évidemment, les cousins, les amis et les voisins plus petits peuvent profiter des vêtements encore propres. Et sérieusement, donner des sacs de vêtements à des familles fait autant de bien à nous et à notre espace de vie (qui devient subitement moins encombré!) qu’à ceux qui reçoivent le don.

Si on n’a pas de familles autour de soi, on peut donner les vêtements en bon état à des organismes de vente d’objets usagers. Ils trouveront leur chemin vers des enfants qui en ont besoin et en plus, les fonds récoltés pour la vente seront utilisés de bonne façon dans la communauté.

Informez-vous, il y a souvent des familles dans le besoin après un incendie, une faillite, une séparation, une maladie. Vos vêtements trop petits peuvent soulager une famille d’une pression financière majeure.

Sur Facebook, des groupes locaux de dons existent (par exemple Buy Nothing) en plus des groupes de vente d’objets usagers. Ces groupes sont fondés sur le principe de « Donnez au suivant ». Ils ne vous apporteront pas d’argent, mais ils vous donneront le sentiment du devoir accompli. En plus, vous risquez vous-même d’y trouver chaussure à votre pied puisque vous verrez passer des offres intéressantes d’objets ou de vêtements gratuits qui pourraient vous servir. Ces groupes peuvent aussi servir à vous débarrasser de vos surplus de matériel scolaire, du trop-plein de livres qui peuplent vos bibliothèques ou de la dizaine de plats de plastique dont vous ne vous servez plus.

Bref, avant de jeter : pensez à donner! Ça aide à moins pleurer devant le fait que nos enfants ne sont plus des bébés…

Nathalie Courcy

 

La nouvelle directive de lavage du linge sale

Mes deux filles viennent me voir dans la cuisine. L’aînée (dix a

Mes deux filles viennent me voir dans la cuisine. L’aînée (dix ans) me montre deux morceaux de vêtements propres.

– Regarde papa, mon chandail et mes pantalons sont à l’envers. Ils étaient comme ça dans le tiroir.

Sa sœur cadette (sept ans) fait oui de la tête en guise de soutien moral.

– Ah, tu as bien raison, dis-je en regardant les vêtements. Est-ce qu’il y a un problème ?

– Ben… comment ça se fait qu’ils sont à l’envers ? Il y en a plein d’autres qui sont aussi à l’envers dans mes tiroirs.

J’esquisse un sourire coquin.

– C’est à cause de la nouvelle directive de lavage du linge sale.

– Han ? Quelle directive ? répond l’aînée.

– C’est quoi une directive ? demande la cadette.

– La directive est entrée en vigueur avant-hier. Vous n’en avez pas entendu parler ? Bon, je vais vous l’expliquer.

Je prends le chandail que tient l’aînée.

– Supposons que tu aies envie de porter ce chandail aujourd’hui. Il est à l’envers, mais ça ne fait rien. Tu vas le porter ainsi et ce soir, tu vas l’enlever et le garrocher dans le panier à linge sale, n’est‑ce pas ?

– Euh… oui, répond l’aînée.

– Et lorsque ton cher papa aura fait le lavage, ce même chandail va revenir dans le tiroir mais, étrangement, il sera à l’endroit cette fois‑ci ! Tu vas le porter à nouveau, à l’endroit, et à la fin de la journée, tu vas l’enlever et le garrocher encore dans le panier à linge sale.

Lorsqu’il reviendra une troisième fois dans ton tiroir, tu sais quoi ? Il sera à l’envers ! Et ainsi de suite… À l’envers, à l’endroit, à l’envers, à l’endroit…

Mes filles me regardent d’un air perplexe.

– Est-ce que ça va être la même chose pour mes pantalons ? demande l’aînée.

– Oui.

– Pour mes vêtements aussi ? demande la cadette.

– Oui.

– Mais pourquoi nos vêtements seront à l’envers des fois et à l’endroit les autres fois ? demande l’aînée.

– Ah ! C’est une excellente question. Je vais y répondre avec une p’tite suggestion. Mes deux amours, dorénavant, quand vous enlèverez vos vêtements le soir, remettez‑les donc à l’endroit avant de les garrocher dans le panier à linge sale… parce que le concierge a décidé qu’il ne les remettait plus à l’endroit avant de les laver. Il prend les vêtements dans le panier et les lave tels quels. T’sais, y’é un ti peu tanné, le concierge.

Martin Dugas

 

Un an sans magasinage

En septembre 2016, je me suis lancé un défi : ne pas m’acheter

En septembre 2016, je me suis lancé un défi : ne pas m’acheter de vêtements pendant un an. Voici le bilan de cette année : je suis fière d’annoncer que j’ai réussi (j’ai dû acheter des bottines seulement) !

Franchement, cela n’a pas été si difficile et cette année m’a beaucoup amenée à réfléchir sur notre consommation, alors si vous êtes une fashion victim, vous n’aimerez pas ces lignes !

Mon défi a été poussé par ma démarche (presque) zéro déchet. Je veux réduire au minimum mes déchets pour mon bien, celui de mes enfants et de la planète. Je me suis demandé où allaient tous ces vêtements bon marché qui, après trois lavages, ont perdu de leur éclat, leur élasticité ou leur forme. Certains sont réutilisés (vive les friperies, le seconde main ou le recyclage !), mais malheureusement pas tous. Saviez-vous que le temps de décomposition du textile pouvait aller de 100 à 500 ans ? En ouvrant mon garde-robe, j’ai réalisé que j’avais beaucoup de vêtements, trop et surtout, des vêtements que je ne mettais plus. J’ai réalisé que malgré cette panoplie de tissus entassée dans mes tiroirs, la société de consommation me vendait l’idée que j’en avais encore besoin, toujours et encore plus.  Le dernier t-shirt avec un motif à la mode, un énième jeans légèrement plus bleu que les autres… Les prix parfois attrayants de certains habits bon marché nous poussent à acheter sans faire la distinction entre le besoin et le désir.

Je suis arrivée à un constat un peu alarmant : j’avais trop de vêtements, soit inutiles, soit de mauvaise qualité, fabriqués dans des conditions malsaines, utilisant des teintures et des produits chimiques. Avec tout ce que j’avais dans mon garde-robe, je pouvais tenir deux mois sans faire le lavage ! J’ai fait le tri, et j’ai redécouvert des morceaux oubliés. J’ai aussi transformé quelques pièces, je me débrouille assez bien avec la machine à coudre, alors c’est facile de transformer une robe de grossesse en joli chemisier. J’avais besoin de shorts cet été, j’ai simplement coupé une paire de jeans démodée pour en faire un short court tendance. En trouvant des astuces, j’ai pu modifier quelques habits, en les customisant ou en ajoutant un accessoire, en réparant ou en rapetissant. Je me suis aussi lancée dans des travaux de couture plus élaborés, ce qui m’a donné la fierté de porter quelque chose que j’ai réalisé avec mes dix doigts et qui est totalement unique !

Dès que je me promenais en ville et que je regardais une vitrine, je me posais la question devant un joli top argenté : est-ce que j’en ai vraiment besoin ? Et puis je réalisais que j’en avais un dans le même genre, alors pourquoi en acheter un nouveau ? Pour le moment, je n’ai besoin de rien, je réussis à m’habiller. Je retournerai magasiner, mais ma démarche sera différente. Je vais chercher à optimiser mes achats, à pouvoir mixer et créer plusieurs styles avec un seul morceau, à acheter des vêtements mi-saison, à acheter de la qualité pour que ça dure plus longtemps, à faire la liste de ce que j’ai besoin et à me tenir à cette liste. Je pense que c’est possible de se faire plaisir en faisant aussi attention à notre façon de consommer.

Gabie Demers

La maladie du panier à linge

Ce fameux panier à linge, qui ne semb

Ce fameux panier à linge, qui ne semble jamais se vider. Dans chaque foyer, c’est la même chose, c’est l’enfer… On n’en finit jamais ! On essaie toutes sortes de trucs; on le place sur le sofa, sur la table de cuisine, directement sur la sécheuse ou, bien souvent, comme la plupart des gens, on le renverse sur le lit.

Bien entendu on se dit : “Je serai bien obligé de le plier avant de me coucher ! ” Mais non.

On remet toutes les brassées dans le panier, on place le panier au pied du lit puisqu’il est vraiment tard et qu’on est crevé.  Le lendemain, faisant face au panier, on se pose l’unique question sans réponse “où vais-je trouver du temps pour plier tout ce linge aujourd’hui ?”

Et ça recommence ! Ahhhh!

Alors là, il est grand temps qu’on se parle !

Nous remettons toujours ce problème sur le “manque de TEMPS! ” Mais est-ce la vraie raison?

Partons du début. Allons faire un tour dans notre penderie, le garde-robe, les tiroirs. On a trop de linge… Alors on se demande: “pourquoi avons-nous tant besoin de tous ces morçeaux de tissus?

Parce que nous espérons trouver le moyen d’en avoir assez pour ne pas faire des brassées de lavage continuellement…. Ok, mais là, on finit par les faire de toute façon et on accumule le tout dans un coin… c’est pas génial.

Y’a tellement de choses à nettoyer, sécher, plier, repasser, placer et replacer… On en finit plus.

Bien sûr, je ne vous critique pas du tout. Moi aussi à chaque semaine c’était une montagne! J’essayais tout le temps d’améliorer mon score jusqu’au jour où j’ai fini par comprendre.

Qu’on se le dise: Y’a toujours une solution! Mais des fois, il faut regarder le problème d’une autre façon que celui de le voir comme une montagne (parce que ça a vraiment l’air de ça sur le lit, non? )

Il ne faut jamais désespérer. Le but est de trouver la meilleure des solutions.

Et là, c’est le moment d’ expérimenter les idées cutes et simples:

  • Avec les enfants, on leur apprends à rouler leurs vêtements (c’est plus facile pour eux) et à les serrer dans leurs tiroirs. Il faut, bien sûr, prendre le temps de leur montrer, mais ça peut rapporter gros en économie de temps plus tard.
  • Le conjoint aime le hockey. Hey bien entre les périodes, on plie le linge et on marque des points avec chaque pile de dix morceaux….à la fin, y’a un gagnant ; Bien sur, on travaille intensément à trouver la récompense idéale pour la victoire de son conjoint! 😬
  • On est seule pour tout faire? Alors on se donne le défi de plier le linge dès la sortie de la sécheuse ou bien l’entrée de la cordée  (pourquoi remettre à plus tard ce qu’on peut faire à l’instant, me disait ma mère). On se décore un petit coin avec de belles couleurs et une tablette assez grande pour y acceuillir une seule brassée à la fois et on plie, sur le champ. C’est une habitude que l’on peut prendre, une petite dicipline qu’ il faut commencer.

 

Bref, s’il faut plier le linge alors vaut mieux trouver une belle facon de le faire! Et quand tout l’monde en profite, cette dicipline devient alors un jeu, un moment plus cool.

Et surtout, n’oublions pas que la vie doit être simple. On complique toujours tout. On s’organise toujours du mieux qu’on peut .

L’ important, ce sont les bons moments en famille. Croyez-moi, le linge peut attendre… Du moment que tout le monde est heureux dans chacun de nos foyers, il y aura toujours une brassėe sur le pied du lit et c’est correct comme ca !

 

Mon “brand new” linge

Vivre en couple

Vivre en couple apporte son lot de faits cocasses qui, sur le vif du moment, peuvent nous apparaître comme la plus grosse des bévues! Mais avant d’exploser et d’entamer une dispute, prenez un moment de recul, respirez et riez un bon coup en pensant à cette petite anecdote…

Depuis maintenant près de trois années, je jongle avec mon poids. Grossesse 1, grossesse 2, prise de poids, exercices, bonne alimentation, atteinte du poids santé! Yeaaahhh, Bé, on se gâte! On va renouveler ma garde-robe! Parce qu’il faut se l’avouer, quand tu as bébé 1 et bébé 2 qui te tiennent éveillée toutes les nuits depuis six mois, que tu passes la majeure partie de ton temps à nettoyer des “régurgits”de lait, changer des couches et te coucher à 19h00, eh bien, le vieux t-shirt et les pantalons de «jogging» deviennent rapidement tes meilleurs alliés!

Donc, pour en revenir à nos moutons, on décolle de la maison et on renouvelle la garde-robe!! Jusque-là tout se déroule pour le mieux, on passe de magasin en magasin pour en ressortir avec des chandails, des pantalons, des souliers, on était «full equiped» comme dirait l’autre! Enfin, je me sentais à nouveau bien dans ma peau, parce que non, je n’ai pas honte de le dire, pour une fille, du nouveau linge ça te fait sentir belle en titi!! Non pas que je commençais à en avoir assez de mes pantalons d’entraînements et de mes vieux t-shirts «confos», mais… (en fait oui, j’étais ben tannée de mes vieilles «guenilles»!)

Bref, revenue à la maison, je m’empresse de descendre à la salle de lavage, excitée comme jamais à l’idée d’une brassée de linge. À savoir pourquoi, au moment de refermer le «capot» de ma laveuse, j’ai eu le réflexe de me dire «n’oublie pas de mentionner à Bé de ne pas mettre le linge dans la sécheuse”  Mais bien sûr, entre deux biberons, la préparation du dîner et pleins d’autres affaires dont je ne me rapelle pas vraiment, j’ai oublié.  Parce que oui, dans mon chaos de tous les jours, ça m’arrive d’oublier et j’ai oublié de dire à Bé de ne pas mettre mon «brand new» linge dans la sécheuse! Ce soir-là, Bé a voulu me faire plaisir. Parce que la veille j’avais eu une petite montée de lait au sujet du linge sale qui débordait dans la salle de lavage. Parce que Bé, ce soir-là, était plein de bonnes intentions et s’est dit «je vais l’aider avec le lavage, elle va être contente!» Parce qu’un couple, c’est fait pour s’entraider et s’aimer, eh bien ce soir-là, mon «brand new» linge s’est retrouvé dans la sécheuse…

Aujourd’hui, c’est avec un chandail aux manches 3⁄4, qui, soit dit en passant, était un chandail à manches longues avant l’aventure de la sécheuse, que je vous écris ce texte…

*Définition de Bé: amoureux, conjoint, partenaire de vie, ou mieux connu sous le nom de Jonathan

Magasinage en ligne : 5 coups de cœur québécois

Le magasinage en ligne et de plus en plus populaire c’est un moyen facile et efficace quand on mè

Le magasinage en ligne et de plus en plus populaire c’est un moyen facile et efficace quand on mène une vie de fou et en plus on évite les cohues des magasins les weekends. Par contre, ce n’est pas toujours évident de trouver des marchands québécois. Entre parents faut bien s’entraider, alors voici notre liste de 5 coups cœur :

Mes amis imaginaires
amis
Mes amis imaginaires une ligne de vêtements et accessoires pour enfants. Derrière cette compagnie se cache Caroline LaRochelle une maman designer graphique de formation qui crée elle-même les dessins que vous retrouvez sur les tissus. Ces derniers sont imprimés à Montréal et confectionnés ensuite dans son atelier. Vous allez craquer autant que nous sur les chandails, hoodie et les robes de leur collection. Mention spéciale aux paires de leggings assortis mère/fille. Tout simplement adorable !

Veille sur toiveilleVeille sur toi, c’est une petite entreprise spécialisée dans la conception et la fabrication de veilleuses en verre pour enfants. Karine Foisy est une enseignante du primaire, maman de 3 enfants qui s’est découvert une passion pour le verre fusion. Elle s’inspire de l’univers enfantin pour réaliser ses créations, de bienveillants compagnons qui veilleront sur le sommeil des touts petits. Couleurs vives, personnages amusants et attachants, les produits qu’elle réalise sont uniques, colorés et très rassurants! Dernièrement, elle a même lancé une collection de literie pour enfants trop craquante.

Unik Printshop
unik
UNIK PRINTSHOP est une entreprise de sérigraphie artisanale. Fondée par Sophie Joubarne, l’entreprise offre différents services d’impression en plus de créer sa propre ligne de produits sérigraphiés. Plusieurs de leurs tableaux sont les éléments essentiels dans la décoration de la chambre de vos enfants. Nous aimons particulièrement leur jeu « Méli-Mélo ». Il s’agit d’un ensemble de 18 pièces de bois de 1/8″ et sont aimantées pour bien tenir sur vos surfaces métalliques. Les enfants auront beaucoup de plaisir à recréer les personnages ou à mélanger les pièces pour créer leurs propres personnages. Il y a plus de 216 possibilités, des heures de plaisir pour les touts petits!

Ouistitine
PicMonkey Collage
Ouistitine est une petite entreprise montréalaise qui confectionne entièrement à la main des peluches, poupées, jouets, accessoires et autres à partir de fibres naturelles réutilisées (pure laine, suède, cuir et fourrures récupérés, lin, coton). Elle est donc totalement éco responsable, naturelle, éthique et locale.

 Les Tatoués
tatous
Les Tatoués c’est une petite entreprise de Montréal né en novembre 2014, qui conçoit et dessine des tatouages temporaires pour petits et grands. Vos enfants vos « capoter » complètement sur les dessins de leur collection. Les tatous sont tellement rendus populaires. Avec les bras décorés de leurs nouveaux tatous, les enfants feront partie de la « gang » comme leur maman et leur papa tatoués !

Bon magasinage! 🙂

Friperies pour enfants en ligne!

On le sait, magasiner avec des enfants en bas âge, ce n’est pas ce qu’il y a de plus facile! Ma

On le sait, magasiner avec des enfants en bas âge, ce n’est pas ce qu’il y a de plus facile! Malgré tout, comme ils grandissent vite, on doit régulièrement renouveler leur garde-robe. Comme ça coûte très cher, pourquoi ne pas se tourner vers les friperies en ligne? Économiques, ouvertes en tout temps et écologiques, c’est une super alternative au magasinage conventionnel.

Voici une petite liste de sites où il est agréable de faire du lèche-vitrine virtuel:

1- Friperie Chic et Chouette

chouette

En plus d’avoir un beau graphisme, il est facile de naviguer sur le site. Ils offrent des vêtements pour les enfants de 0 à 12 ans ainsi que des jouets, des jeux, des articles pour bébés et des livres. On y trouve de tout et surtout à tout petits prix!

 

 

2- Friperie Princesses Et Pirates

princesse

Cette friperie virtuelle est tenue par une maman à la maison de deux enfants. Vous y ferez de belles trouvailles! Lors vous voyez un item qui vous intéresse, vous avez le choix de payer une livraison ou de vous déplacer à Repentigny pour une cueillette.

 

 

 

3- Changeroo.ca
changerooSur ce site, vous trouverez plusieurs vêtements de marques Souris Mini, Addidas, Mexx, Abercrombie Kids et encore plus, à la fraction de leur prix original de vente.

 

 

 

4- La petite Margueritte
margueritte

La boutique La Petite Marguerite, offre un vaste choix de vêtements pour bébé, de vêtements pour enfants, de jouets et de livres, neufs et usagés, à tarifs abordables et en excellentes conditions. C’est possible de faire le ramassage des articles qui vous intéressent en magasin à St-Jérôme ou d’opter pour la livraison.

 

 

Et parce qu’il n’y a pas que les enfants qui ont le droit d’avoir du nouveau linge…. 😉

5- Deuxième Édition

edition
Comme parfois il faut aussi penser à nous, on vous partage le site Deuxième Édition. Véritable coup de cœur, cette boutique en ligne de vêtements usagés pour femme vient de créer une section maternité. Quelle bonne idée! Ce qui est vraiment génial avec Deuxième Édition, c’est qu’on peut y retrouver des vêtements pour toutes les femmes, peu importe leur silhouette. Mince ou rondes vous trouverez votre bonheur avec la sélection de vêtements de grandeurs 0 à 24 ans!

 

 

 

Achetez-vous souvent des vêtements dans les friperies? Si oui, partagez-nous vos coups de cœur!