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L’ombre de lumière

Tu avais changé ta vie, pour le mieux. Tu avais réussi et tu en é

Tu avais changé ta vie, pour le mieux. Tu avais réussi et tu en étais fière ! Mais voilà qu’un coup t’a coupé les jambes, t’a courbé l’échine, bref t’a brisé les reins. Une ultime attaque qui a ajouté la petite goutte qui manquait dans ton immense bassin d’accumulation qui n’a pas débordé, mais qui a tout simplement éclaté en d’innombrables morceaux disparates.

Tu t’es effondrée de toute ta longueur, les membres tremblants, les joues inondées, le cœur manquant une fois sur deux ses battements. Bref tu as réalisé que tu avais besoin d’aide. La vie t’apparaissait soudain plus lourde que jamais. Plus dure, plus immonde et surtout plus injuste. Tu te sentais coupable d’avoir échoué.

Échoué ? NON ! Tu as gagné ma belle ! Tu as quitté cette vie qui te brimait, te déchiquetait petit à petit. Mais toutes ses années de blessures, elles ont un poids que tu n’as pas pu supporter. Tu as pensé à la fin de tout, la fin de la souffrance, de la méfiance, de la malchance… la fin de cette vie qui te pesait tant !

Mais tu n’as rien fait en ce sens. Tu t’es souvenu de ces êtres sans méfiance qui dépendent de toi. Qui t’aime pour ce que tu es. Qui ne te demande pas plus que tu ne peux. C’est toi qui t’en demandais trop. Tu as le droit de pleurer. Tu as le droit de dire que c’est assez ! Tu as TOUS LES DROITS pour leur bonheur et pour le TIEN.

Puis, tu n’es pas seule. Tu ne l’étais déjà pas lorsque tu as pensé au trépas. Lui, il t’apporte la joie. Il te donne cet amour simple sans demande, sans exigence. Tu as clamé haut et fort toute ta vie que tu voulais la simplicité, il te l’a offerte dans ton adversité. Lorsque tu es tombée, il était là, te tendant les bras. T’offrant son épaule, sa chaleur, son calme t’enivrant.

À chaque étape que tu as passée depuis ta chute, lui, il y était. Avec ses paroles et ses gestes réconfortants. T’apportant des conseils et des outils pour combattre ce nouvel ennemi que tu as découvert : l’anxiété.

Tu tournais trop souvent la tête vers l’ombre derrière toi. Traînant malgré toi des habitudes de néant. Souffrant de tes vides et de tes trop pleins. Il t’a encouragée à regarder vers la lumière, vers le soleil en laissant l’ombre noire derrière.

Aujourd’hui de nouveau, tu souris réellement, pleinement. Tu n’es pas totalement guérie, car tes blessures sont profondes. Tu manques de confiance, de foi en toi. Tu doutes de tout, à tout moment. Mais tu as pris la meilleure décision qui soit : tu fonces !

Tu retrouves peu à peu ta joie de vivre, en acceptant tes faiblesses. En donnant la main à tes peurs, elles te servent bien, autant qu’avant elles te nuisaient. Elles t’apportent la vigilance et l’acuité dont tu as besoin pour avancer. Tu apprends à accepter tes enfargées, à apprendre d’elles plutôt que de t’en méfier.

TU ES FORTE, BEAUTÉ !

Tu l’as toujours été et aujourd’hui, tu commences à le réaliser.
Continue sur ta lancée, va au-devant… fonce !
Cours vers l’ombre de lumière que tu ne voyais pas hier.

Simplement, Ghislaine

 

Demande de l’aide

« N’hésite pas, demande de l’aide! »

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« N’hésite pas, demande de l’aide! »

C’est ce qu’on pense sincèrement et ce qu’on dit, comme ça ou autrement, à des proches qui traversent des périodes plus difficiles.

Ça y est. C’est à moi que ça arrive. C’est moi qui ai une boule dans le ventre tout le temps, sans arrêt. C’est moi qui manque de souffle pour un rien. Je détermine certaines causes, mais ce n’est pas encore très clair.

Je n’ai pas l’habitude. Je ne suis pas vraiment une personne anxieuse. Je me gère bien, j’en mène plutôt large. C’est généralement moi qui offre mon aide, mon écoute.

J’ai donc tenté d’appliquer les conseils que je donne et de nommer mon anxiété. Maladroitement je crois, car l’aide est bien mince…

« Ça va moyen ces temps‑ci. Je n’ai pas l’habitude de gérer autant de stress et d’anxiété. Je ne sais pas si je serai à tel souper, pas certaine de pouvoir gérer tout ce monde. »

Même si ce genre de propos sort vraiment de l’ordinaire, c’est presque toujours accueilli comme si je disais que j’avais attrapé le rhume. Mais je ne comprends pas ce qui m’arrive, je ne sais pas comment le dire autrement.

J’ai peur d’aller consulter, peur d’un diagnostic ou d’une prescription. Peur de me rendre là.

Je continue à cuisiner, faire les courses, organiser les soupers, voir des amis, faire des activités, je continue… Ceux à qui je n’ai parlé de rien croient que je vais très bien. Ceux à qui j’en ai glissé un mot croient que ce n’est pas si pire, parce que je souris et que je fais tout ce que j’ai à faire.

Mais je suis presque tout le temps avec mes enfants qui sont bien petits pour comprendre que maman va moyen, alors je souris. Et je fais ce que j’ai à faire… parce que personne ne le fera à ma place.

J’ai nommé mon anxiété en espérant recevoir du soutien pour ne pas tomber.

Je me prépare maintenant mentalement à la chute…

Eva Staire

 

Quand le tableau de bord s’allume

Dès ses premiers cris, un système dont tu ignorais l’existence s

Dès ses premiers cris, un système dont tu ignorais l’existence s’active en toi. Ce système est d’une puissance incomparable, tu le sens dans tout ton être et il s’appelle l’instinct parental.

Ton mini humain grandit. Que ce soit lors des premiers jours, mois ou années, il se pourrait que sur ton tableau de bord, des pitons dont tu ignorais l’existence jusqu’à présent se mettent à clignoter.

Quand une lumière allume dans le tableau de bord de ta voiture, hors de question de mettre ça entre les mains de n’importe qui. Tu vas en jaser ici et là et tu vas même avoir droit à la théorie de monsieur et madame Tout-le-Monde. Le starter, la batterie, le moteur ou encore la transmission, tout va y passer. C’est bien gentil tout ça là, sauf que tu sais qu’il n’y a rien de mieux qu’un bon mécano pour trouver le problème et le réparer.

Tu me vois venir?

Quand ton tableau de bord commence à s’énerver, peu importe à quel niveau, tu devrais faire la même démarche que pour ta voiture. Juste pas avec un mécano, ça, ça pourrait être bizarre!

Quand tu en parles, monsieur et madame Tout-le-monde qui s’improvisaient mécaniciens tantôt, s’improvisent désormais spécialistes en petite enfance :

« Ben non, c’est juste un enfant. »

« Hey, c’est un gars, un gars, ça bouge. »

« Hey, c’est une fille pis les filles sont chialeuses. »

« C’est la faute de son cousin/sa cousine/son frère/sa sœur/un voisin. »

« Vous autres de vos jours, vous appuyez sur le piton panique ben vite! »

Toutes ces réponses calment tes craintes l’espace de quelques secondes, mais elles n’éteignent aucune lumière. Pis là, ça sonne encore et c’est fatigant.

C’est tabou de dire qu’on consulte autre chose qu’un médecin en 2018, alors tu ne t’imagines pas combien c’est tabou de consulter des spécialistes pour un enfant. Tu dis que ton enfant a mal au bras depuis quelque temps, monsieur et madame Tout-le-Monde te demandent avec une pointe d’inquiétude si tu as consulté un médecin. Tu parles des difficultés de ton enfant, monsieur et madame Tout-le-Monde te regardent d’un air incertain avec le bruit de criquet en arrière-fond, en te disant que c’est dans ta tête pis que c’est juste un enfant. Pourtant, une douleur physique n’est pas plus visible qu’un trouble psychologique/neurologique/alouette.

Tu devrais tout simplement discuter avec l’éducatrice de ton enfant. Elles ont l’air de rien ces petites bêtes‑là, mais elles ont de solides skills* dans le domaine des mini-humains. Ensuite, il y a le pédiatre ou le médecin de famille qui demeurent ta porte d’entrée pour les références vers d’autres spécialistes. Même si tu as dans ton entourage des gens que tu aimes bien et qu’ils connaissent ça, les enfants, c’est toujours mieux de prendre en compte l’avis de plusieurs personnes, y compris des gens extérieurs puisqu’ils sont plus neutres face à la situation. Qu’on se le dise, l’environnement de l’enfant influe sur ses comportements. Ce qui se passe avec toi, dans son milieu de garde, chez papi et mamie, ce n’est pas la même histoire.

À travers tout ça, ce que je veux te dire aujourd’hui, c’est de faire confiance à ton tableau de bord. Personne ne connaît mieux ton enfant que toi‑même, pis si tu penses que vous avez besoin d’un petit coup de main, va chercher de l’aide. Les spécialistes ne sont pas là que pour donner des diagnostics et des pilules. Je sais, c’est ce que monsieur et madame Tout-le-Monde ont tendance à croire, mais au contraire ils sont une source inépuisable de solutions.

Pis t’sais, dans le pire des cas, tu vas juste être allée au garage pour faire une mise à jour et ça va éteindre la lumière. Toi pis ton petit, vous allez pouvoir ensuite reprendre la route en toute tranquillité d’esprit.

Skills: Expression utilisée pour désigner les forces, les compétences et le travail colossal de nos éducatrices en petite enfance. Ou terme utilisé dans le but de me sentir plus jeune et à jour dans les expressions.

 

 

Marilyne Lepage

Je suis la maman de cet enfant-là

Tu sais, le petit gars qui torture ton enfant à la récréation? Qu

Tu sais, le petit gars qui torture ton enfant à la récréation? Qui le traite de pas beau et de pas fin? Celui qui l’intimide (voilà, le mot est lâché!) et lui fait la vie dure? Celui dont tu entends parler presque tous les soirs au retour de l’école, et toujours en négatif? Ce petit gars-là, c’est le mien.

On n’est pas voisins, et heureusement, parce que je me doute que tu dois avoir le goût de venir m’engueuler. Tes griffes de maman tigresse ou de papa lion doivent te démanger. Tu dois tellement avoir le goût de me crier par la tête d’élever mon enfant! Ça doit te brûler les lèvres et les poings de me faire comprendre à quel point tu es écœuré et inquiet. Et je te comprends. Moi aussi, je suis écœurée. Et inquiète, autant pour ton enfant que pour le mien. Pour leurs enseignants, aussi, et pour tout le personnel de l’école. Eux aussi, le subissent, l’endurent, l’encadrent de leur mieux.

J’ai peur, des fois chaque jour, que tu nous colles une poursuite. Parce que mon petit bonhomme, ce ne sont pas seulement ses mots qui sont méchants. Ce sont aussi ses pieds et ses poings, qui frappent, qui lancent, qui explosent, qui brisent et déchirent, qui blessent.

Mais une chose est certaine à 3000 %, c’est que mon enfant, lui, n’est pas méchant. Pas plus que le tien qui se défend ou se soumet. Il dérape. Il disjoncte. Il est violent. Mais pas méchant. Il souffre. Autant que le tien. Mais tu as raison, c’est la souffrance du mien qui fait souffrir le tien. Si tu savais à quel point j’en suis désolée.

Si tu savais, aussi, tout ce qu’on fait pour aider notre enfant à retrouver le droit chemin, celui des jeux partagés, des journées d’école sans billet d’agir majeur, sans expulsion. Tu sais, une journée d’école normale, pendant laquelle mon enfant pourrait apprendre ses calculs et son orthographe au lieu d’être mis en contention.

Si tu savais combien de temps je passe au téléphone et sur Internet pour trouver des spécialistes qui l’évalueront, l’aideront, l’accompagneront. Qui trouveront « le bobo », celui qui déclenche tout le reste. Il est sur toutes les listes d’attente au public, sur toutes les listes d’attente au privé. Il est prioritaire, son cas est classé « urgent ». Mais. Mais, le temps doit faire son temps. Même si je le rentre en ambulance en pédopsychiatrie, les choses prennent du temps. Et du temps, je suis bien d’accord avec toi, on n’en a pas, quand des enfants souffrent. Si tu savais à quel point je m’impatiente, moi aussi, devant ce temps trop lent… Je souffre moi aussi, autant que toi.

Si tu savais combien de temps je passe jour et nuit à me casser le ciboulot pour trouver l’approche miracle, celle qui me permettrait de comprendre ce qui déclenche les crises, ce qui emprisonne mon fils dans des comportements violents répétés et toujours plus graves. Je suis en quête constante de l’intervention qui créera une brèche dans son caractère devenu aigre.

Si tu savais à quel point mon petit bonhomme est un doux, un affectueux, un comique intelligent qui n’a aucune malice. Mais tu ne peux pas le savoir : tout ce que tu entends à son sujet, c’est le sombre, le trop, le mal. J’espère que quelque part en dedans de toi, tu crois qu’il est un enfant bon mais souffrant, et que je suis un bon parent dépassé mais qui agit. Sans cesse. Et je continuerai d’agir tant que mon enfant souffrira et fera souffrir le tien, et bien au-delà. Je ne l’abandonnerai pas.

P.S. J’espère sincèrement que ton enfant reçoit l’accompagnement dont il a besoin à cause du mien, et qu’ils s’en remettront tous les deux.

Eva Staire

Ce matin-là

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Ce matin-là

 

Doux printemps, tu es arrivé. On t’attendait avec impatience depuis plusieurs mois, prétextant que tu nous aiderais à reprendre un peu de la motivation que l’hiver a su nous enlever avec son acharnement exemplaire. J’y ai cru. Et tu es arrivé. Mais cette année, comme depuis les deux dernières, ce que j’espérais éviter est à nouveau arrivé.

 

Mon enfant, mon sang, ma raison de vivre. Je sais que tu es fatigué, que l’année scolaire tire à sa fin. Tes activités sportives sont moins excitantes qu’elles l’étaient au début de l’année. Tu es fatigué. Tu es épuisé. Tu me répètes que non, mais mon cœur le sait pourtant si bien. Je le sais parce que tu changes. Comme à chaque début de printemps. On peut mettre le blâme sur plein de facteurs différents. Ton déficit d’attention, ton hyperactivité, ton opposition, tes difficultés scolaires et j’en passe. Mais moi, ta maman, je le sais que oui, cela en fait partie, mais que ce n’est pas tout. J’anticipe depuis deux ans cette période‑ci de l’année. J’anticipe tes comportements violents, tes rages, tes colères démesurées. Alors que le soleil fait du bien à la majorité des gens, toi, ton petit corps réagit différemment.

 

J’ai mal ce matin. Tu as décidé, sous un prétexte encore inconnu à mes yeux, d’exercer une certaine forme d’autorité dans la maison. Tu as décidé que tu devais gérer la famille, faire ce que bon te semblait quand tu le désirais. Parce que je suis l’adulte et toi l’enfant, je dois continuer à exercer mon autorité. Mon autorité, ma conscience, mon amour pour toi ne te donnent en aucun cas la chance de me frapper, de m’insulter et encore moins de me blesser. J’ai souvent acquiescé à tes excuses en me disant que c’était un cas isolé. J’espérais que cela ne se reproduirait plus.

 

Puis, ce matin, je porte des marques sur mon corps. Des marques de violence qu’un enfant, que MON enfant, m’a laissées avant de partir à l’école. Ta venue au monde m’en a pourtant laissé plusieurs visibles et celles-ci ne m’importunent pas du tout. En revanche, celles dont je parle aujourd’hui ont une tout autre portée. Elles me font mal à l’âme. Mon cœur se tord et je ne peux m’empêcher de pleurer. Je ne peux accepter que tu me blesses. Je ne peux accepter ton manque de respect. Je ne peux accepter la terreur que tu sèmes dans la famille. Je ne peux accepter tes excuses, comme on essuie un dégât sur le plancher.

 

Ce matin‑là, j’ai dû prendre une décision. J’ai dû faire plusieurs appels à différents organismes afin de trouver des solutions, temporaires ou permanentes. Ne cessant de pleurer, je me demande encore si c’est la bonne chose que j’ai faite. Je t’aime tellement et je ne veux tellement pas que mes actions bouleversent ta vie. Mais mon amour, tu as besoin d’aide. Tu as tellement de belles choses à accomplir devant toi. Ta rage, ta haine, il faut les ranger. Il faut les évacuer, mais surtout apprendre à les gérer. Peu importe les gens que la vie mettra sur ta route, les échecs que tu rencontreras, les réussites que tu obtiendras, tu dois garder la tête haute et persévérer. Je le sais et toi-même, tu sais que tu es capable d’accomplir de bien belles et grandes choses.

 

Ce matin, je n’arrive pas à travailler. Je n’arrive même pas à me concentrer. J’ai surtout besoin d’évacuer ma peine à ma manière. Vivre avec un enfant violent, c’est inquiétant. Ce l’est pour nous les parents, mais aussi pour toi, pour ton avenir, pour ce que la vie te réserve. Accepte l’aide que nous voulons t’offrir, aide-toi à devenir une meilleure personne. Apprends. Souris à la vie.

 

Avec tout l’amour que j’ai pour toi, avec toute la reconnaissance que j’ai de t’avoir dans ma vie, unissons‑nous pour contrer tes petits démons.

 

Je t’aime

 

Eva Staire

Je t’ai vue tomber

Quand on est des enfants, on voit ses parents comme les plus forts.

Quand on est des enfants, on voit ses parents comme les plus forts. J’imagine que c’est de là l’expression « le plus fort, c’est mon père ». Sauf que moi, j’ai vite appris qu’un parent, ça peut tomber aussi.

Quand on est petit, on ne réalise pas que certaines épreuves de la vie peuvent nous abattre. Mais quand on voit sa mère tomber, on comprend que parfois, notre corps peut aller à sens inverse. Qu’il nous fait comprendre que la charge d’émotions est trop grande.

Je n’étais pas vieille. Je devais avoir tout au plus neuf ans. Je commençais à me rendre compte que tu n’allais pas bien. Probablement que je croyais à un rhume. Que d’ici quelques jours tu redeviendrais top shape. J’y ai cru. Jusqu’au moment où je t’ai vue t’écrouler sur le sol. Maman, ce jour‑là, mon petit cœur d’enfant a cru voir sa maman mourir. J’ai eu toute une décharge électrique. Tu n’étais pas morte, mais ton âme avait le mal de vivre et ton corps ne résistait plus à rien. Je n’ai qu’à fermer les yeux pour me rappeler tous les détails.

À cette époque, je ne comprenais pas trop ce qui se passait. Je voyais la peur dans tes yeux et ton corps s’affaiblir. Tu t’accrochais à moi, comme si j’étais une bouée. Nos rôles s’étaient inversés. J’étais celle qui tentait de te rassurer. Je te donnais des bains. Je me souviens même d’avoir désossé ton poulet. Nous avions l’habitude de jouer au docteur. Tu étais couchée sur le divan du sous-sol. Moi, je t’écoutais, je te posais des questions, j’essayais tant bien que mal de t’apaiser. Je te flattais le dos, je te tenais la main. Parfois, nous ne parlions pas. J’étais tout simplement là pour te faire du bien.

Je crois que papa avait peur. Il ne savait pas trop comment réagir. Il partait de la maison. Je le sentais incapable de rester. Sa femme tombait, celle qu’il avait toujours vue se tenir debout devant tout. Mais papa, aujourd’hui, j’ai compris que tu jouais ton rôle la nuit. Moi je dormais, donc je n’avais pas conscience de ce qui se passait. Je ne savais pas à ce moment ce qu’était l’anxiété. Encore moins ce qu’étaient les crises d’anxiété. Toi, c’était ça que tu devais gérer. Une femme qui, chaque nuit, avait des crises. Une femme qui paniquait, qui croyait mourir. Tu ne devais pas lui montrer que toi aussi, ça t’apeurait. Aujourd’hui papa, je comprends que le jour, tu avais besoin de respirer, si tu voulais continuer de garder le fort. De plus, tu savais que j’étais là et tu l’appréciais. Je le sais, car un jour, tu m’avais laissé un beau petit mot, que je garde toujours précieusement.

Maman, à ce moment, je ne savais pas pourquoi tout ça était arrivé. Mais, en grandissant, j’ai compris toutes les émotions que tu as vécues et celles qui ont fait éclater ton vase. Vivre le deuil de son frère doit déjà être difficile. Mais, toi en plus, tu t’occupais de son fils, son ado. Tu l’avais pris sous ton aile, car sa mère était également décédée quelque temps avant. De plus, tu devais gérer les chicanes avec tes propres ados. Des flammèches, il y en avait à la tonne. Tu as essayé de garder la tête en dehors de l’eau. Mais le tourbillon était trop fort, alors la vague t’a jetée dans le fond. Ton corps t’a parlé. Tu t’es relevée petit à petit. Tu as compris que parfois, il faut tendre la main.

Il n’y a pas longtemps, mon corps m’a aussi plaquée sur le sol. Il y est allé un peu plus délicatement. Tu m’avais appris c’était quoi, tomber. Que pour remonter, nous devions l’accepter, que nous devions en parler et laisser les gens nous aider.

Après avoir regardé les arbres en voiture plusieurs fois, avoir envie de rentrer dedans, après avoir pété les plombs et lancé les clés au bout de mes bras et m’être écrasée au sol en pleurant, j’ai réalisé que moi aussi, je tombais. C’est à ce moment que j’ai décidé d’accepter l’aide pour m’en sortir. Ton histoire m’a peut-être sauvée aujourd’hui. Maman, je t’aime.

Karine Larouche

 

Quand il n’y a plus d’espoir, il y a l’Espoir.

Devenir parent = vivre dans une montagne russe émotive 24 heures s

Devenir parent = vivre dans une montagne russe émotive 24 heures sur 24. Ok, 23. On se permet quand même une heure de dodo. Parfois entrecoupée.

Devenir parent = se rendre compte que chaque étape de développement a son côté merveilleux (le premier sourire, les premiers pas, l’entrée à la maternelle, la découverte de l’amitié…) et son côté pénible. Euh… de quoi est-ce que je parle, moi là? Un myriagone dont chacun des 10 000 côtés est plus désespérant que l’autre, peu importe sous quel angle on regarde la bibitte.

Pourquoi, donc, a-t-on des enfants, voulez-vous ben me dire? Parce que même quand il n’y a plus d’espoir, il y a l’Espoir.

J’ai vécu des années de catastrophes émotives avec mes enfants. La couche qui fend sous la pression en plein vol au moment où on se rend compte que le sac à couches est resté dans la voiture… ce n’est rien à côté de ça!

Quand tu te lèves le matin en étant déjà épuisée, en appréhendant avec toutes les raisons du monde les quinze prochaines crises de la journée; quand tu ne trouves plus rien de positif à dire ou à penser à propos de ton enfant, parce que vraiment, il n’y a plus rien; quand chaque seconde est occupée à éteindre des feux de forêt et à gérer des tsunamis; quand tu as perdu le décompte des guerres mondiales qui ont éclaté entre tes enfants (juste pendant les dernières 24 heures… et ça dure depuis… tu ne le sais même plus tellement ça fait longtemps); quand tes interventions ne sont plus que des réactions. Ou pire, des démissions; quand tu n’oses même plus te regarder en face parce que tout ce que tu trouverais à te dire, c’est : « T’es la pire mère du monde ». Quand toutes les sources d’aide professionnelle et personnelle que tu as recrutées sont aussi dépassées que toi…

Tu te dis que l’espoir, il est parti prendre son Bovril avec ce qui te faisait aimer la maternité. Ils doivent se faire un gros party bière-nachos-boule disco, mais toi, tu creuses ta tombe.

La « Been there done that » en moi te dit de ne pas lâcher. Garde en tête et au cœur la raison qui t’a poussée à avoir des enfants. Garde à l’esprit ton mini papout tout rose qui est sorti de ton ventre et que tu as aimé inconditionnellement (ce qui ne veut pas dire que tu aimes tout ce qu’il fait, incluant les cacas gluants et les insultes d’ados). Entoure‑toi de personnes qui croient autant que toi (dans tes bonnes secondes) que lumière il y aura, même si les nuages sont gris foncé qui tire sur le noir opaque. Et les personnes qui jugent, qui savent toute toute toute mieux que toi et qui te tirent vers le bas, éloigne‑les. Loin, loin, loin.

Pour avoir eu des filles qui ne pouvaient pas se tolérer à moins de sept milliards de kilomètres (bref, une sur Terre, l’autre sur Pluton, et encore…), je peux vous dire que le désespoir, je sais c’est quoi. Ç’a pris des années, des thérapies, de l’aide pour elles, de l’aide pour moi, beaucoup de sacrifices, de doutes et de remontées en selle, mais on l’a eu! Mes filles sont super méga amies! Elles rient, elles se collent, elles sont complices. Elles sont au paradis à l’idée de se retrouver dans la même école secondaire en septembre. Qui l’aurait cru? Moi.

Ma cocotte qui déprimait huit mois par année, qui était fâchée contre la Terre entière du premier «Bonjour» jusqu’au dernier «Bonne nuit» de chaque jour, sans exception… est revenue cette semaine avec le méritas de l’attitude positive. Reconnue pour sa joie de vivre. Vlan!

J’ai aussi un petit bonhomme qui nous en a fait voir de toutes les couleurs, passant de l’être le plus affectueux et empathique à la tornade qui détruit tout sur son passage, incluant les relations et l’estime personnelle. Je peux vous dire que le désespoir, je sais c’est quoi. Je le voyais déraper, prendre racine dans les comportements délinquants, envoyer promener la directrice d’école dès la maternelle… Je me disais : « Ça y est, lui aussi, je l’ai brisé ». Capout. Mais non! Fermeté + bienveillance + écoute et observation pour trouver les vraies causes du mal-être + ressources aidantes = on est repartis dans le bon sens!

Ça ne veut pas dire qu’on est à l’abri des dérapes éventuelles. Mais maintenant, je sais que ça passe. Je sais qu’on peut souvent comprendre les causes et intervenir. Je sais qu’on peut agir au lieu de seulement réagir (ou ré-agir, répéter les mêmes actions qui répètent les mêmes effets).

C’est plate, mais comme dans beaucoup de situations, il faut souvent frapper notre mur pour se réveiller. Il faut parfois se péter la gueule sur la dalle de béton pour se donner l’élan de remonter vers la lumière.

On a le droit de se sentir désespéré. Temporairement, du moins. Mais on n’a pas le droit de perdre Espoir en nos enfants et en nous. On leur doit ça. On se doit ça, parce qu’au départ, notre désir de mettre au monde (relis ces mots : notre désir de mettre au monde… de créer une vie qui n’existerait pas sans nous; de créer un monde qui serait différent sans eux… c’est magique, non?) était pur et bien intentionné, porté vers le beau et le bon. Comme les enfants qui en sont issus.

Tu ne vois plus d’espoir? Trouves-en, même si c’est juste dans un repli de chandail qui sent la poudre pour bébé. Même si c’est juste dans un regard enragé porté sur toi; au moins, il y a regard, donc il y a relation. Même si c’est juste dans mon témoignage. L’Espoir est là. Plus ou moins près, et tu es plus ou moins prête à le saisir, mais il existe.

Nathalie Courcy

Maman-référence

Quels sont les essentiels à avoir pour un bébé? Qu’est-ce qu’

Quels sont les essentiels à avoir pour un bébé? Qu’est-ce qu’on souhaite à une femme enceinte? Pour ma part, je lui souhaite une maman-référence!

Qu’est-ce que c’est? C’est simplement cette amie précieuse vers qui vous n’hésitez jamais à vous tourner pour toutes questions ou émotions en lien avec la maternité. Nos amis proches ne sont pas nécessairement nos modèles en termes de parentalité. Ça ne veut pas dire qu’ils ne sont pas bons ou que vous les trouvez inadéquats. C’est juste qu’il y a tellement de façons de faire différentes, de philosophies, de modes, que vous ne vous reconnaîtrez peut-être pas en eux. Il y a aussi l’accueil que vous recevez quand vous posez des questions ou témoignez de vos angoisses. Si vous vous sentez jugées ou avez l’impression qu’on vous impose une façon de faire, ça peut refroidir.

Je suis chanceuse, je suis entourée de mères formidables et je suis choyée de pouvoir me confier à plusieurs d’entre elles sans ressentir aucun jugement. Pourtant, le choix de ma maman-référence s’est fait naturellement, sans que j’aie l’impression de faire un choix. Ce n’était pas l’amie la plus proche, mais je me suis reconnue en elle et j’ai pu observer des valeurs et des comportements que j’avais envie d’avoir comme modèles. Ça s’est fait doucement pendant ma première grossesse; une question par‑ci, une autre par‑là. Bien que je sois du genre à raconter la même histoire ou à demander le même conseil à plus d’une personne, je me suis rapidement rendu compte que peu importe la situation, cette amie faisait systématiquement partie de celles vers qui je me tournais. J’étais toujours reçue sans jugement et cette ouverture ne m’était pas uniquement réservée. Elle ne juge pas les autres parents, point. Je trouve qu’elle fait des choix équilibrés et je suis souvent secrètement impressionnée.

Et, un après-midi, je me retrouve dans ma salle de bain, enceinte depuis peu, à paniquer devant les saignements que je constate avec effarement. Je n’ose pas sortir, chéri-mari et fiston sont avec la visite. Je lui envoie un texto, sans réfléchir, sans me demander si je la dérangerai dans la folie de la fin de semaine avec les enfants parce que je sais qu’elle sera là et qu’elle saura me rassurer et me guider.

Je sais qu’aucune de mes questions n’est ridicule, qu’aucune de mes inquiétudes n’est illégitime.

La maternité, la parentalité, vient avec un lot immense de questionnements et de doutes. Personne n’y échappe. D’avoir cette personne qui sert de modèle sans le vouloir et sans l’imposer, vers qui vous pouvez toujours vous tourner, ça n’a pas de prix.

Alors, c’est ce que je souhaite à toutes les futures mamans : une maman-référence, cette personne qui vous apaisera et vous guidera. J’espère également faire tourner la roue, donner au suivant en devenant un jour cette maman-référence. Pas que je prétende être si exceptionnelle, plutôt parce que je l’apprécie tellement, qu’il me semble naturel de pouvoir donner à mon tour.

Jessica Archambault

Si tu pouvais parler à ton TOI quand tu avais 16 ans, que lui dirais-tu?

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Avoir 16 ans…


Te souviens-tu comment tu te sentais? Tu avais des boutons plein la face, les cheveux gras, de trop grosses fesses, un trop long cou, une haine sans limites envers tes parents, ton ciel était souvent sombre, tu manquais cruellement de confiance et tu te tenais tout bancal…

Tu avais tant de rêves inaccessibles, trop de passion pour trop de choses, tu aimais si fort et tu n’avais aucune idée de ce que tu voulais faire plus tard…

Je regarde mes ados évoluer et je me demande comment ils se sentent. Que puis‑je leur dire pour les aider? Qu’est‑ce qu’ils ont besoin d’entendre et qu’est‑ce qu’ils ne veulent pas entendre?

Si toi, maintenant, avec ton vécu et ton expérience, tu pouvais remonter le temps et aller dire un truc à ton TOI quand tu avais 16 ans… que lui dirais-tu?

 

Gwendoline Duchaine

 

 

Désemparent!

J’ai très peu dormi, à peine quelques heures…<

J’ai très peu dormi, à peine quelques heures…

Ma fille était en pleurs au souper hier. Une belle adolescente qui te lance au visage son mal de vivre. Total. « Pourquoi faut-il toujours faire semblant que tout va bien! » Elle n’arrive pas à communiquer. L’effort provoque encore plus de sanglots. Elle a même demandé, d’elle-même, à rencontrer le psychologue de l’école.

Je me sens si seul.

Sa mère est morte depuis cinq ans. Déjà. Avant son dernier souffle, je lui avais promis que tout irait bien… Sans doute l’influence de l’homme à la cape rouge. Ce héros masculin rassurant. Mais nous avons tous notre kryptonite. Moi, c’est le désarroi d’une femme.

Une mère, ça sait comment faire dans ces moments-là. Naturellement. C’est l’image que j’ai retenue. Comme une définition de tâches. Imaginons la pression qui pèse sur elles. Et tous ces hommes qui prennent cette fuite, dès qu’ils en ont l’occasion. Le singe dont on fait cadeau. Sans dire merci. Impossible dans mon cas.

Me voilà plutôt à blaguer. À faire le clown. Triste.

Mais je lui dis au moins l’essentiel. Que je vais l’aider. Que je l’aime. Au travers de mots superflus. De phrases mal dites. Michel, enlève donc ton masque. Tes filtres. Sois la personne sensible que tu es. Pas facile de m’écouter. La carapace est solide. Bâtie depuis l’enfance. Très peu m’ont vu sans.

Je ne lui dis surtout pas ce que je pense des psychologues. Des panneaux sur le bord de l’autoroute. Aux messages variés, voire contradictoires. On espère juste qu’ils veulent nous amener où on veut vraiment aller. Rien comme un être perdu pour égarer tous les autres dans son sillage. S’en rendre compte après toutes ces séances. C’est chèrement payé, un domaine aussi vague. Je sais, plutôt sarcastique.

Si c’était mon amoureuse, je la prendrais dans mes bras. Juste le réconfort. La chaleur d’un câlin. J’ai trop peur. D’elle. Pas capable d’oser. La crainte de l’animal sauvage de cet âge ingrat. Un père, est-ce que ça peut être affectueux avec sa fille? Dans mes modèles, un père n’était affectueux avec personne.

Je suis si perdu.

Je lui parle de sommeil (elle dort moins que moi). D’utiliser moins sa tablette. Que l’équilibre mental, c’est fragile. Que la météo n’aide pas. Que ça peut même être lié à un dérèglement chimique. Une carence. Qu’elle devrait recommencer à prendre des multivitamines. Que je le fais encore. N’importe quoi, qu’elle doit se dire.

Depuis, l’angoisse. Toutes ces heures à penser. Des solutions, c’est plus aisé à trouver pour soi. Le sort de ceux qu’on aime, ça embrume le cerveau. Solide. J’ai même encore entendu le début du chant des oiseaux. Ça prendra juste un peu plus de café pour faire ma journée.

Elle a manqué son autobus ce matin. J’étais content d’aller la reconduire à l’école. Juste être là. Tenter de lui glisser quelques mots de réconfort. Tout croche.

Je sais au moins que j’ai changé. Je n’hésiterai pas à demander de l’aide. À impliquer son entourage. Le mien. Facile, ce n’est pas pour moi. Vous commencez à connaître le personnage. Ne riez pas!

Son frère n’est pas de mon moule. Il est chanceux. Il me dira ce matin qu’il est inquiet pour sa sœur. J’en profite pour lui dire de ne jamais attendre d’en parler quand ça ne va pas. Je le rassure, je prendrai soin d’elle.

Serais-je un bon modèle? Malgré tout, malgré moi…

 

michel

 

Les femmes, le mode d’emploi

Je sais, je sais ! Nous sommes par moment compliquées et difficil

Je sais, je sais ! Nous sommes par moment compliquées et difficiles à suivre. Une fois par mois, on a la mèche courte ou carrément pas de mèche dans mon cas. Il peut paraître des fois très complexe de savoir dealer avec certaines d’entre nous, mais dans le fond, c’est tellement simple ! Ce n’est pas parce qu’on a tendance à rendre ça compliqué quand c’est simple que c’est compliqué de nous rendre heureuses ! Alors voilà trois suggestions qui rendront votre vie de couple beaucoup plus plaisante. Oui, oui, seulement trois choses !

1- De l’initiative : Il peut parfois arriver, sans que vous sachiez pourquoi (ce n’est pas toujours des spm), que nous devenions impatientes et irritables. Mettre la switch à off peut être extrêmement difficile pour certaines. Alors juste se faire dire que nous n’aurons pas à préparer le souper ou à faire la vaisselle peut enlever un poids de nos épaules et nous redonner un peu le sourire. Et le summum est quand vous ramassez votre vaisselle au fur et à mesure lorsque vous faites à manger ! Ce qui est important et qu’il faut retenir de cette idée, c’est que ça doit venir de vous et non être fait sur demande. On déteste le fait d’être obligée de demander de l’aide, on aime que ça vienne de notre partenaire, c’est la clé !

2- De l’encouragement et de l’écoute : Si votre dulcinée est du genre à essayer de toujours voir à tout et de ne rien oublier, juste un « Tu es bonne ma chérie » ou « Une chance que tu es là » fait tellement de bien à entendre. Depuis que je suis mère, j’ai toujours l’impression de devoir performer chaque jour même si je suis exténuée. Des petits mots d’encouragement mettent un petit baume sur le cœur de l’être aimé. Sinon, un petit massage des épaules quand vous passez derrière nous et que vous voyez que la pression est trop haute. Prenez le temps de vous intéresser à notre journée même si ça revient toujours à la même affaire.

3- Le désir : Être parent signifie aussi de voir son intimité diminuer. Quand on est une maman, on finit par avoir l’impression de lentement devenir un robot. Un robot qui a une routine bien précise, qui change des couches, qui n’a plus le temps de se faire aussi belle qu’avant. De plus, qu’on le veuille ou non, des grossesses, ça change un corps et ça laisse ses traces. On aime, mais là on aime vraiment, on adore se sentir toujours aussi désirée par notre homme ! En plus de donner de la fierté à votre femme, vous mettez les chances de votre bord de faire augmenter sa libido… ce qui s’atténue avec la fatigue et les complexes. Se sentir désirée redonne de la confiance, de l’assurance à votre partenaire.

C’est tout ! Mon mode d’emploi est déjà fini. Vous pensiez ça plus compliqué que ça !?! Hey bien non. Il y a ici les trois ingrédients qui transformeront la conjointedzila de la maison en femme beaucoup plus rayonnante et ouverte. Ce n’est pas la lune et en plus, ça ne coûte absolument rien.

Mireille Coutu Lessard