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Être la blonde d’un papa

Cette semaine, je regardais un film d’ados avec la fille de mon chum. Dan

Cette semaine, je regardais un film d’ados avec la fille de mon chum. Dans le film, il était encore question d’une belle-mère méchante, jalouse et qui veut gagner le cœur du père, comme s’il y avait une compétition. Je n’ai pas pu m’empêcher de dire à voix haute que je suis tannée de ce genre de scénarios. J’ai regardé la cocotte à mon conjoint et je lui ai dit « Je ne suis pas comme ça moi, non ?! »

La blonde d’un papa peut être gentille, douce et compréhensive. Elle ne remplacera jamais un parent, mais elle peut tout de même entretenir une relation particulière et agréable avec un enfant qui n’est pas le sien. Personnellement, je demeure disponible pour tous les enfants de la maison, qu’ils soient de mon sang ou non. Une belle-mère peut également être de très bon conseil pour son conjoint. Je vous le dis, mon chum ne connaissait rien aux menstruations, aux hormones et à tout ce qui va avec avant de me connaître (et je sais qu’il n’est pas le seul papa dans cette situation). Je suis et serai toujours présente pour parler de mode, de maquillage ou de coiffure avec sa fille ou avec lui.

Aujourd’hui, j’ai envie de féliciter et de remercier toutes les blondes de papas. Quand on a des enfants, on les aime inconditionnellement. Ils ont leurs qualités, leurs défauts, mais on les connaît depuis toujours et on a appris à vivre avec. Quand on est une belle-mère, on débute une relation avec un enfant qui a un bagage et qu’on ne connaît pas. On doit apprendre à vivre avec une petite fille ou un petit garçon qui a déjà ses habitudes, ses goûts, ses connaissances et peut-être même ses problèmes. Oui, il peut y avoir des frictions ou des désaccords, mais c’est normal. Ça n’a franchement rien à voir avec ce qui est démontré dans les films et même dans les vieux contes classiques. Je sais du fond de mon cœur que toutes belles-mères font de leur mieux pour rendre tout le monde heureux.

Quand j’ai rencontré mon chum, je me suis promis une chose : ne jamais laisser penser à sa fille que je lui « volais » son papa. J’ai pris ma place de façon graduelle. Je me suis parfois retenue de passer certains commentaires ou de réagir à certaines situations. C’est encore parfois difficile, mais je suis fière de la relation que nous entretenons. J’apprécie ma belle-fille et j’ai l’impression que c’est réciproque. Nous nous respectons toujours et quand quelque chose ne va pas, c’est avec mon conjoint que je discute. Pour moi, il est primordial que notre relation demeure positive.

Je pense que tout comme moi, il y a plein de femmes qui doivent vivre avec ce titre et avec tout ce qui va avec. Je le clame haut et fort : arrêtons de mettre de l’avant le cliché de la méchante belle-mère. À toutes les femmes qui élèvent des enfants qui ne sont pas les vôtres : vous êtes extraordinaires, vous faites de votre mieux et je sais parfaitement qu’un jour, ces enfants qui seront devenus des adultes auront envie de vous dire « merci ».

Caroline Girard

De la méchante belle-mère que tu méprises

À toi, la mère déterminée à convaincre l’univers tout entier

À toi, la mère déterminée à convaincre l’univers tout entier qu’elle est une maman ayant tout sacrifié pour ses enfants, une mère ayant pallié seule l’absence des pères de sa progéniture pendant près de dix ans, une soi-disant victime de la DPJ, une pauvre martyre tassée de côté par la cruelle belle-mère qui a « brainwashé » sa fille… sache que tu ne mets pas ton énergie au bon endroit.

Je comprends que ça doit être plus facile pour toi de jeter le blâme sur les autres. Moi aussi, j’aurais tendance à trouver ça gênant d’avouer que je n’ai plus de contact avec mon enfant par choix. J’aurais un peu peur de perdre la face en expliquant que j’ai rejeté ma propre fille, que j’ai choisi de ne pas la croire lorsqu’elle a dénoncé les actes de violence qu’elle subissait de mon chum, que je lui ai dit qu’elle n’était plus la bienvenue chez nous et qu’elle représentait un danger pour ma nouvelle famille. Ça demande quand même une méchante dose de courage et de transparence pour avouer au monde entier que ton ex a fait des pieds et des mains pour que tu voies ton enfant, qu’il t’a proposé plusieurs droits d’accès et qu’au final, tu as préféré t’en passer. C’est vrai que ce n’est pas le genre de chose qu’on a envie de crier sur les toits, hein ?

J’imagine aussi que c’est devenu impossible pour toi de faire marche arrière après tant d’années de mensonges. C’est sans doute pour ça que tu mets tant d’ardeur à me salir sur les réseaux sociaux, à prétendre que derrière ma belle enveloppe se cache quelqu’un de laid, à répandre des rumeurs sur nous à qui veut bien les entendre. Au fond, t’essaies sans doute de te convaincre toi-même que c’est à cause de nous, et surtout de moi, la méchante belle-mère, que tu n’as plus vraiment de relation avec ta fille. Je peux comprendre que la vérité soit difficile à accepter et que le déni puisse t’offrir une belle porte de sortie.

Mais tu sais quoi ? T’auras beau manipuler et « enfirouaper » ta famille et le peu d’amis qu’il te reste, la seule personne dont l’opinion compte vraiment dans tout ça, c’est celle de ta fille ! Ta fille à qui on a tendu le téléphone chaque fois qu’elle a voulu t’appeler et qu’on a ensuite ramassée en mille miettes, ta fille qu’on a écoutée si souvent pleurer ton absence en se tournant langue sept fois dans la bouche avant de parler, ta fille qu’on a reconduite dans TA famille à chaque fête et à chaque occasion spéciale afin qu’elle maintienne un lien avec eux, ta fille que nous avons accompagnée chez le psy chaque mois pour tenter d’alléger un peu sa souffrance, ta fille à qui on a tenté tant bien que mal d’expliquer l’inexplicable, ta préado qu’on a soutenue et aimée au moment où une fille a le plus besoin de sa mère.

Cette petite cocotte‑là, bien qu’un peu naïve et prête à tout pour retrouver sa maman, tu ne pourras jamais lui faire avaler tes histoires, car elle… elle connaît la vérité !

Eva Staire

 

Lettre à ma belle-mère

Bonjour, on se connaît à peine, mais je vais me permettre de te tu

Bonjour, on se connaît à peine, mais je vais me permettre de te tutoyer quand même. Je suis la femme qui est dans la vie de ton fils depuis cinq ans. Beau temps, mauvais temps, je suis à ses côtés. Je ne t’ai pourtant jamais rencontrée. J’ai longtemps pensé que c’était parce que ton fils, dans le fond, avait honte de moi. Tu as rencontré ses ex, mais moi, tu ne m’as pas rencontrée. Ce n’est que récemment que j’ai compris pourquoi : comme il me l’a toujours dit, il me protégeait de toi.

Nous travaillons tous les deux et nous n’avons pas beaucoup de temps à nous la semaine. Dès qu’il termine son travail, tu te hâtes de l’appeler dans la voiture pour qu’il te parle sur le chemin du retour, sans compter tes nombreux appels à son travail durant la journée. Une fois qu’il est arrivé à la maison, tu le textes sans cesse toute la soirée et parfois jusqu’à 1 h du matin! Il passe ses soirées sur son cellulaire à te parler. Tu te plains à ton fils que ton mari ne te donne pas d’attention, mais ce faisant, tu empêches ton fils de passer du temps avec sa femme.

Tu ne sembles pas être en mesure de fonctionner sans lui et pourtant, tu as d’autres enfants qui vivent encore sous ton toit. Tu le déranges, parce que oui, à ce stade, c’est du dérangement, pour un oui et pour un non. Tu veux savoir où trouver du papier de toilette en spécial? Regarde les circulaires, ou comme tu es à l’aise avec l’électronique, essaie l’application Reebee et Sale Whale pour trouver tes spéciaux! Tu l’accapares le weekend pour qu’il te conduise ici et là pour ton magasinage.

Quand il se fâche contre toi, soudainement, tu as des malaises et tu es transportée à l’hôpital. Lorsqu’il n’accourt pas à ton chevet, il reste encore une fois suspendu à son cellulaire pour avoir des nouvelles et il ne dort pas la nuit parce qu’il fait des pieds et des mains pour que tu obtiennes les meilleurs soins. Normal, tu es sa mère. Ton fils est complètement épuisé et il se rend malade pour toi, t’en rends-tu seulement compte?

Ton fils passe son temps à vouloir te plaire et te prouver ce qu’il vaut réellement. Tu es sa mère, il ne devrait pas à avoir à faire cela pour se sentir aimé de toi. Ton fils, dès la seconde où je l’ai rencontré, je l’ai aimé inconditionnellement et je ferai n’importe quoi pour lui. Tu sembles incapable de lui démontrer de l’amour autrement qu’en lui achetant des choses. Ce dont il a besoin, c’est d’une mère et non d’un guichet automatique! Joue ton rôle de mère auprès de ton fils tout comme je le fais avec mes propres enfants. Je t’imagine en train de jubiler parce que tu penses que, si notre relation échoue, ton fils te reviendra! Nous sommes plus forts que ça, je ne te laisserai pas faire.

Il y a quelques mois, j’ai finalement compris que ton fils me protégeait de toi. Tu dis que tu veux me rencontrer, me faire des cadeaux, m’amener en voyage uniquement dans le but de te rapprocher de moi pour mieux le manipuler pour qu’il fasse ce que toi, tu veux. Malheureusement pour toi, j’ai un coup d’avance sur cette partie d’échecs. Je te vois venir et je n’entre pas dans ton petit jeu. Je ne peux être achetée. L’amour que je porte à ton fils n’a pas de prix et tu ne viendras jamais briser cela.

En terminant, je veux te demander une chose : s’il te plaît, agit comme une mère. Arrête tes manigances et tes manipulations. Arrête de te fier à lui pour tout. Il est ton enfant et tu es le parent et non l’inverse. Ce n’est pas de son ressort de tout régler ce qui ne va pas dans votre famille. De grâce, laisse‑le respirer et laisse‑nous respirer un peu.

Eva Staire

Ta belle-mère…

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Il y a déjà si longtemps, tu rencontrais l’homme qui allait donner un sens à ta vie. Peu de temps après, tu rencontrais sa mère, celle qui deviendrait ta belle‑mère.

 

Tout était merveilleux : vous aviez le même sens de l’humour, vous avez rapidement développé une belle complicité.

 

Souvent, elle t’a confié être si heureuse que son fils adoré soit tombé sous ton aile, que tu étais formidable.

 

Puis, les années ont passé. La grande demande est arrivée. Et les choses ont changé. 

 

Tu lui arrachais « pour vrai » son fils, sa chair.

 

Ses visites se sont faites plus rares, ses commentaires à ton endroit, plus cinglants. Un froid s’est installé. Doucement, elle devenait à tes yeux la vilaine belle‑mère, celle qu’on décrit si souvent. Celle que tu croyais ne pas connaître.

 

Quelques années ont passé encore. Ton premier enfant est né. Sa façon de s’imposer, de t’arracher ton trésor et de critiquer tes méthodes a envenimé votre relation.

 

Par respect pour l’homme de ta vie, tu n’as pas parlé. Tu t’es effacée lors de ses visites parce que ses commentaires réveillaient la lionne en toi. 

 

Puis, ton deuxième enfant est né. Même scénario, même façon de t’arracher ton bébé. Un manque de délicatesse que tu ne lui avais jamais connu. Comme si porter le titre de « grand-maman » lui donnait tous les droits sur ses petits‑enfants. Le droit de décider ce qui est bon et ce qui ne l’est pas. Le droit de te juger en tant que maman. Le droit de te faire sentir que tes choix ne sont pas les bons. 

 

Puis, tu as choisi, avec ton homme, que tes enfants ne seraient pas baptisés. C’en fut trop pour elle. La méchante, c’était toi. 

 

Et les liens ont été coupés. 

 

Tu t’es sentie coupable. Tu as ressenti tout le poids de cette dispute. Tu t’es sentie responsable d’un conflit que tu ne croyais pas possible dans ta propre famille. Tu te sentais à l’abri.

 

Désormais, tu vis avec les morceaux d’un pot cassé qui, semble‑t‑il, reste irréparable.

 

Tu as choisi de te tourner vers le positif, de vivre une vie heureuse avec tes proches au quotidien. Tu as réalisé que d’autres, autour de toi, vivaient une situation semblable. Tu en as voulu, en secret, aux filles qui ont un lien spécial avec leur belle‑maman. Tu as fini par accepter que pour toi, ce n’était plus possible.

 

Un jour, tu es parvenue à écrire ton histoire, à résumer, en quelques lignes, ton chagrin. 

 

Et tu t’es sentie bien à nouveau.🌸

 

Eva Staire

Les chroniques d’une belle-mère colorée

Moi je suis une fille passionnée, qui n’a pas froid aux yeux, qui

Moi je suis une fille passionnée, qui n’a pas froid aux yeux, qui arrive à se démarquer du lot en un temps record et qui a la tête remplie de rêve. Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours été carriériste. Avoir des enfants n’a jamais fait partie de mes rêves. Je ne voulais même pas de distractions, pas de chum, pas d’enfants; digne du monastère mon affaire! Tout ce qui m’importait, c’était d’avoir LA carrière.

Les enfants, je ne les ai jamais appréciés. Je les voyais comme de minis humains à l’état brut pour lesquels leurs « créateurs » devaient tout sacrifier, au profit de leur propre vie. Ils se devaient de les faire entrer dans un moule parfaitement défini par la société. Moi qui suis totalement en dehors dudit moule, comment voulez-vous que j’arrive à faire entrer qui que ce soit dedans? Pourtant, la vie m’a rattrapée, elle avait d’autres plans pour moi…

Vers l’âge de dix-huit ans, j’ai virtuellement rencontré un jeune homme. Déjà là, je venais de trahir mes plans de vie, on se souvient que j’avais fait vœu de chasteté, ou presque. J’étudiais au cégep de ma ville, mes amies avaient toutes des voitures et moi, j’usais leur siège passager. Tout le monde était content! Cinq soirs par semaine, j’allais au « bureau ». C’est ainsi que nous appelions le bar auquel nous allions finir la soirée après notre vrai travail, celui qui servait à payer la bière. Bref, je vivais une belle vie sans souci, sans avoir de comptes à rendre à personne, sans avoir personne qui me réveillait aux petites heures du matin. Bref, une vie de jeune adulte, une vie que vous avez déjà eue vous aussi, t’sais, avant de rencontrer un beau brun avec qui vous avez procréé?

Après plusieurs jours de discussions sans fin, le squelette est sorti du placard. C’était trop beau pour être vrai. Pire qu’une ombre au tableau, pire que l’arrière-goût de bière après mes soirées trop arrosées… Il m’avoua que son ex-conjointe attendait un enfant, D’UN JOUR À L’AUTRE. J’ai hésité entre rire, pleurer, me sauver en courant ou faire les trois en même temps. La maman a vidé l’appartement un peu plus de trois semaines après avoir su qu’elle était enceinte. Celui dont je ne nommerai jamais le nom, par souci d’anonymat pour cette ex-conjointe, que j’appellerai affectueusement « l’homme » dans mes textes, je m’y étais attachée et je voyais bien qu’il n’était pas le méchant dans l’histoire. Je voyais bien que ce n’était pas toujours de la faute du papa si maman avait sacré son camp sans rien dire. Je voyais bien qu’il vivait assez mal la situation actuelle.

Je voyais bien, aussi, qu’il attendait ardemment mes premières réactions. Derrière mon écran, parce que oui, notre relation était toujours virtuelle, je pouvais presque ressentir l’angoisse lui monter à la gorge, alors qu’il souhaitait une réponse de ma part. Moi, j’étais sans voix. Je ne comprenais plus ce qui se passait, je souhaitais me réveiller. Certains se diront qu’il y a bien pire dans la vie, c’est vrai. Certains me trouveront égoïste, c’est vrai. Pourtant, quand vous avez dix-huit ou dix-neuf ans, que vous avez trouvé quelqu’un avec qui ça coule, que votre seul souci du vendredi soir, c’est le choix du drink, cette nouvelle-là a l’effet d’une bombe.

Vous comprendrez que si je suis devenue une belle-mère blogueuse aujourd’hui, c’est que j’ai poursuivi ma route avec cet homme, malgré les embûches.

C’est donc LE jour de mes dix-neuf ans que j’ai compris, alors que l’homme dormait, que sa fille (surprise, c’est une fille!) pleurait et que, moi, je ne savais pas quoi faire. Ce jour-là, j’étais chez lui, dans un 2 ½ trop petit pour notre nouvelle composition familiale (une chance, je n’avais pas amené le chien). Je me suis avancée vers ce petit bout de vie plein de bave (ARK) qui ne demandait qu’à débarquer de son parking à bébé (une petite balançoire qui swing toute seule), je l’ai regardée dans les yeux et je vais toujours me rappeler lui avoir dit : « Bon! Je vais te prendre, mais a une condition : arrête de pleurer! ». À cinq mois, je sais qu’elle n’a pas compris et rationnellement, je sais aussi que j’ai seulement comblé un besoin primaire, mais ça a marché. Le jour de ma fête, je me suis donc retrouvée avec un bébé ne m’appartenant pas dans un bras, à brasser des nouilles de l’autre main. Je me suis mise à pleurer. À dix-neuf ans, c’était vraiment ÇA ma vie?! J’ai beaucoup pleuré. Où je l’avais échappé? Comment j’étais passée d’une cégépienne fêtarde à… ÇA?

Maudit amour. Parce qu’on les aime pareil, ces petites bêtes-là…

Moi et cette enfant-là, on n’a pas une relation naturelle ni organique; notre relation est forcée. On le sait qu’on s’aime, mais on le sait aussi qu’il y aura toujours une barrière naturelle entre nous deux; je ne suis pas sa mère. Aujourd’hui, ce nouveau-né est rendu à cinq ans et moi, j’approche du quart de siècle. Des sacrifices, j’ai dû en faire beaucoup pour ce petit bout d’humain! Parce que son papa, je l’aime. Ça, elle ne le sait pas. Ça, elle ne le comprendra peut-être jamais. Vous vous dites que c’est un choix, que je dois l’assumer. Sachez que je l’assume bien maintenant et c’est pour cette raison que j’ai envie d’en parler.

Aujourd’hui, ma réalité a changé. J’ai appris à penser pour trois, j’ai appris à prendre ma place dans une famille qui n’était pas la mienne. En fait, nous nous sommes construit une famille, un chaos bien à nous.

Vicky Boivin

Mention spéciale à toi, belle-maman de mon enfant

Pour commencer, j’aimerais souhaiter bonne fête des Mères à tou

Pour commencer, j’aimerais souhaiter bonne fête des Mères à toutes les mamans. Plus particulièrement à ma mère que j’aime de tout mon cœur. À la mère de mon conjoint qui est une femme merveilleuse. Mais je voudrais faire une mention spéciale à toi, la belle-maman de mon fils.

Je ne sais pas ce que c’est de jouer le rôle d’une belle-maman, mais je sais que tu le remplis à merveille. Probablement qu’aujourd’hui, personne ne t’apportera de fleurs pour te souhaiter bonne fête des Mères. J’aimerais donc t’en lancer!

Je crois que je ne te l’ai jamais dit, mais Jacob est très chanceux de t’avoir dans sa vie. Par le fait même, moi aussi! Quand on se sépare, on ne sait jamais qui sera là pour accompagner nos enfants chez « l’autre parent ». On a la crainte de perdre notre place, mais la plus grande est que cette personne maltraite notre enfant ou ne l’aime pas.

Sache que ces peurs se sont envolées suite à ta rencontre. J’ai senti, dès ton premier regard posé sur Jacob, que tu donnerais beaucoup pour lui. Tu fais attention à lui comme à la prunelle de tes yeux. Tu es pour lui sa maman chez papa. Je ne te dis pas cela pour te mettre de la pression, je veux tout simplement te donner ma reconnaissance.

Le jour où tu m’as demandé si tu pouvais « lui dicter tes règles » quand il était chez toi a été une preuve de plus de la personne respectueuse que tu es. Tu sais, tu n’étais pas obligée de me le demander, car tu es chez toi, mais tu l’as fait et je l’apprécie beaucoup.

La fois où tu m’as écrit, très inquiète, sur l’état de santé de petit coco. Tu avais peur de me déranger, mais MY GOD, jamais dans 100 ans tu ne me dérangeras en t’informant de mon plus beau cadeau de la vie. C’est pour moi une preuve que tu l’aimes d’amour, comme s’il était tien. Tu lui veux du bien et je ne pourrais rêver de mieux.

Quand je t’entends, pendant une partie de deck-hockey, lui dire des « Lâche pas minou, t’es capable », j’ai les larmes aux yeux. Non, je ne suis aucunement triste. Je suis émue de votre belle relation et si heureuse que Jacob puisse avoir de l’amour à profusion.

Le plus merveilleux là-dedans, c’est que tu le fais parfaitement, sans vouloir être moi. Je crois bien que nous sommes comme un puzzle. Nous prenons chacune la place qui lui est réservée.

Donc voilà pourquoi aujourd’hui, je tiens à te décerner un « Bonne fête des Mères à toi, ».

 

Ohhh !Cette Belle-Mère…

Nous en avons to

Nous en avons tous eu une ou nous en avons une en ce moment : la mère de notre chéri(e). La relation avec cette femme peut être houleuse ou fantastique. Elle est aussi la grand-mère de nos enfants. J’ai la chance d’avoir une belle-mère incroyable. Elle est même dans mon cœur comme une meilleure amie. Cette femme a le cœur immense. Je me sens aimée comme si je venais d’elle.

 

Mon chéri mari est très proche de ses parents. Il parle avec sa mère tous les jours ou presque. Il a besoin de les voir souvent. C’est viscéral en lui. Cette connexion est essentielle à son bien-être. Imaginez ma vie si je n’étais pas tombée sur une personne comme ma belle-mère…

 

Grâce à elle, je me suis toujours sentie comme une bonne épouse. Elle me reconnaît et voit tout ce que je fais pour son fils. Elle a toujours fait en sorte que je me sente comme une bonne mère. Elle valorise tous mes bons coups avec mes filles. Elle fait en sorte que je me sente comme une femme épanouie. Elle est toujours heureuse pour moi lorsque je prends du temps pour mes projets ou mes loisirs.

 

Au-delà de la relation belle-mère/belle-fille que j’entretiens avec elle, c’est la femme qui fait en sorte que notre relation va bien. Nous ne sommes pas d’accord sur tout, mais presque ! On a de bons moments chaque fois que je suis avec elle. Elle est de ces personnes qui sont faciles à aimer.

 

Un jour, je serai belle-mère. Je sais que ce que je veux offrir à mes filles, c’est l’amour de la personne qu’elles auront choisie. L’accueil de l’être qu’elles aimeront. Le respect de la différence de l’autre. La joie que le conjoint ou la conjointe se sente aussi à la maison chez les beaux-parents. Un regard nouveau et évolué sur leur parentalité. Elle m’a offert toutes ces choses et j’en suis tellement reconnaissante.

 

Je sais que tous ces facteurs font en sorte que ma relation avec chéri mari est harmonieuse et saine. Que cela contribue à des souvenirs heureux pour nous tous. Que cela offre une vue saine de la famille à mes filles. Que ma gratitude envers ma belle-mère est gigantesque et que je ferai tout pour moi aussi devenir une merveilleuse… belle-maman !

 

 

Martine Wilky

 

Mes vacances avec les grands-parents… un vrai désastre !

Il y a trois ans de cela, nous voulions partir dans un tout inclus p

Il y a trois ans de cela, nous voulions partir dans un tout inclus pour la semaine de relâche. Encore mieux, ma belle-mère s’est proposée pour venir à titre de « gardienne ». Pour ne pas laisser grand-papa seul, avec plaisir, nous sommes partis tous ensemble. C’était la première et la dernière fois !

J’aurais dû me douter, lorsque j’ai vu le regard vide, complètement perdu, de ma chère belle-maman à l’aéroport, que rien n’irait selon nos espérances. Elle qui voyage plus de deux fois par année souffre d’anxiété lorsqu’elle prend l’avion. Résultat : elle prend plusieurs produits naturels (beaucoup même !) afin de rester bien calme. TROP CALME ! Nous avions donc une grand-maman déjà dans les nuages parmi nous.

Une fois dans l’avion, mes fils voulaient absolument s’asseoir avec maman. C’est bien correct, ils étaient excités et heureux et j’étais plus qu’heureuse de partager leurs joies. Avec des rangées de trois sièges, je me retrouve donc seule avec mes cocos, mon conjoint et ses parents se trouvant à l’arrière. Au bout d’un moment, lorsque je me suis retournée pour demander de l’aide parce que mon fils de deux ans voulait faire caca (ben oui ! En avion aussi ça fait caca ces bibittes-là !), les trois dormaient et ronflaient intensément. Suite à leur charmante petite sieste, j’ai eu droit à un : « Vous avez pas dormi, vous autres ? »

Nous sommes arrivés en fin d’après-midi, donc après le souper, les garçons étaient exténués vu le voyagement. Nous étions installés pour regarder un spectacle, mais il n’y avait plus rien à faire : il fallait absolument coucher les enfants. Mon chum et moi nous échangions plusieurs regards complices, attendant le moindre signal de grand-maman aka, notre nounou de vacances. Rien ne vint. Nous nous sommes levés en expliquant qu’il fallait aller coucher notre chère progéniture. Grand-maman nous a souri tout bonnement, en nous souhaitant la bonne nuit.

À l’arrivée, nous voulions avoir notre chambre bien éloignée de celle de nos beaux-parents. Une fois dans l’intimité, nous voulions faire du bruit. Jour après jour, au courant de l’année, on se retient de faire du bruit lors de nos ébats sexuels pour ne pas réveiller, voire perturber nos enfants. Est-ce trop demandé de pouvoir se lâcher lousse en vacances ? Apparemment, oui ! Afin de nous simplifier la vie pour le matériel des enfants, belle-maman s’était assurée de prendre les chambres voisines. (Je roule des yeux !)

Deuxième journée, nous sommes restés à la piscine pour l’avant-midi. Notre plus jeune était donc tout heureux dans la pataugeoire. Ma belle-mère a dit à son fils qu’elle surveille notre petit. Parfait ! Je suis allée m’asseoir un peu plus loin. Vous savez, lorsque vous voyez une scène presque au ralenti ? J’ai vu mon fils tomber face première dans l’eau. Ma belle-mère avait les yeux fermés, visage vers le soleil. En une fraction de seconde, mon conjoint s’est levé et a attrapé notre fils par le fond de culotte. Apparemment, grand-maman était plus préoccupée par son bronzage que par ses petits-enfants.

Sans même avoir à nous parler, mon chum et moi venions de dire « Bye Bye » à nos vacances reposantes. Nous venions de voir notre confiance couler au fond de l’eau.

La veille de notre départ, je me suis fâchée et j’ai réservé un souper pour DEUX ! Parce que même aux soupers à la carte, nous y allions tous ensemble ! Je n’étais plus capable. J’ai donc imposé mes enfants aux grands-parents pour la nuit. Ben oui, mère indigne que je suis parce que mes enfants ne voulaient même pas y aller. J’ai eu un bon repas en charmante compagnie. Enfin, je nous retrouvais l’espace d’un repas et c’était merveilleux ! On s’est dit : Let’s go, on fait le party ! Après tout, nous étions en vacances ! En s’assoyant près du bar, qui ne voit-on pas arriver… mon beau-père ! Il s’ennuyait, le pauvre. En le voyant arriver, mon chum me dit : on le saoule, il partira plus vite ! (Veuillez noter que nous ne sommes pas toujours ainsi, mais là, on avait notre semaine dans l’corps !) Je peux vous dire que nous voulions qu’il parte et vite, parce que les verres coulaient à flots !

La semaine s’est terminée et nous étions encore plus fatigués qu’à notre arrivée. Je me suis dirigée vers la salle de bain avant que l’autobus arrive afin de nous ramener à l’aéroport. J’étais dans une cabine lorsque j’ai entendu des pas arriver en trombe. Une femme ne feelait pas du tout. Elle chiait sa vie si je peux me permettre ! Une main sur la bouche, je voulais taire mon ricanement. Je me suis penchée pour regarder ses souliers, c’était ma belle-mère ! J’ai vécu un moment d’intimité avec elle que je n’ai même pas encore vécu à ce jour avec son fils ! Vous m’auriez dit que mon voyage se terminerait avec ma belle-mère qui se vide les entrailles à mes côtés que je ne vous aurais pas crus !

Dans l’autobus, ma belle-mère s’est retournée face à nous et a dit : « Il aurait fallu une semaine de plus, hein ?! »

Eva Staire

 

Doit-on toujours être le méchant beau-père ou la méchante belle-mère ?

Les années ont passé et l'adolescence est apparue avec tout ce qui

Les années ont passé et l’adolescence est apparue avec tout ce qui vient avec. Être le beau-père d’un jeune garçon de quatre ans qui écoute Caillou, ce n’était pas si compliqué. Mais être le beau-père d’un adolescent en puissance, en recherche de liberté, d’autonomie et d’expériences nouvelles, c’est une autre paire de manches.

 

Quand les problèmes apparaissent et que ce n’est pas le tien, on dirait que ça vient te chercher un peu plus. Les vêtements qui trainent partout par terre, la vaisselle qui traîne dans sa chambre avec des mousses indescriptibles qui jonchent le plancher, ses vêtements propres au lavage, sa douche d’eau chaude de 25 minutes! En voulez-vous d’autres exemples d’adolescents en pleine crise de recherche d’identité ?

J’ai la chance d’avoir une conjointe qui me permet d’être un papa et d’avoir un rôle de papa avec son fils. Ce qui aide aussi, c’est que son propre papa n’est plus présent depuis quelques années. Cela n’empêche pas le fait que je ne serai jamais son père et qu’il le sait. Il n’a jamais osé m’en faire mention quand mes décisions ne faisaient pas son affaire. Il se contente d’un silence, mais ce silence est certainement mieux que le tant redouté « Tu n’es pas mon père ». Je touche du bois, ces cinq mots, je n’ai jamais eu à les affronter.

 

Être beau-père ce n’est pas facile! Mais c’est possible.

Voici donc mes conseils aux beaux-pères lecteurs de ce texte

 

Prenez du temps seuls avec eux pour faire des activités de leur goût.

Si vous avez des enfants à vous, faites les mêmes activités avec votre beau-fils ou belle fille qu’avec vos propres enfants.

Agissez avec eux comme vous agissez avec vos enfants.

Ne vous gênez pas pour mettre vos limites, comme vous le feriez avec les vôtres.

Soyez ferme, mais surtout soyez-le d’une manière égale pour tous.

Dites-leur que vous les aimez.

Soyez là pour les moments importants de leur vie.

 

Vous verrez qu’à long terme, vous y gagnerez tous!

Le jour où ma belle-mère est devenue un ange

Notre vie était folle. Entre la fin de session universitaire de mon

Notre vie était folle. Entre la fin de session universitaire de mon homme, notre travail à temps plein, moi qui était enfin travailleuse autonome, les deux enfants, le troisième en route et les rénovations incessantes; il y avait aussi ta maladie. Notre vie était folle, mais la tienne s’éteignait tranquillement.

Deux jours avant, je changeais ta couche.

Tu faisais ta toilette avant d’aller te reposer pour la nuit. Tu avais besoin de quelqu’un pour t’aider, comme tu avais de la difficulté à te tenir debout. Ta fille venait de partir. Ton fils, mon mari, l’aurait fait, sûrement en pleurant par en dedans, mais il l’aurait fait. Je le sais, il me l’a dit. Mais je me suis proposée et tu as accepté. C’était normal, banal, mais tellement dur de te voir aussi vulnérable. Toi, ma belle-mère, cette femme si forte et obstinée.

Les enfants attendaient de l’autre côté de la porte de la salle de bain, de ta « nouvelle maison ».  Ton fils changeait la couche de Sam, pour se changer les idées. Ton Samuel, ton p’tit loulou, le dernier de tes petits-enfants que tu as bercé. Pendant ce temps, moi avec ma bedaine, je m’occupais de toi dans le plus naturel et le plus grand des respects. Toi, la mère de mon mari, que je connaissais depuis mes seize ans, qui m’intimidais tellement à cette époque. Toi qui justement, n’étais pas d’accord à ce qu’il y ait un troisième bébé qui pousse dans mon ventre. Quatre mois plus tôt, tu disais que c’était trop vite, qu’on devrait attendre. Ça me fâchait. Plus tard, j’ai compris pourquoi. Tu savais que tu ne le verrais jamais. Ça, ça te fâchait encore plus.

On t’a ensuite laissée te reposer.

Est arrivé CE jour-là. Tu reconnaissais notre Éloïse qui avait trois ans, mais pas Samuel qui allait fêter ses 2 ans dans deux mois. Et là, j’ai compris que ma belle-mère, celle qui m’avait souvent parfois fait rager tout au long de ces treize dernières années, était déjà un peu partie. Plus les longues minutes de cette journée passaient, plus moi, du haut de mes 29 ans, bientôt maman de trois enfants, je te voyais quitter ton corps, ou plutôt, quitter ta tête. Parce que c’est ta tête et ton cœur qui t’ont menée aussi loin dans ce combat contre ce foutu cancer. Ta tête de cochon et ton cœur rempli d’amour pour tes enfants et tes petits-enfants. Toi, une femme que je voyais tellement entêtée, tu étais avant tout une maman qui s’est dévouée pour tout donner à ses trois enfants, après avoir perdu son mari, décédé beaucoup trop tôt. D’ailleurs, je me suis toujours demandé quel genre de femme tu aurais été si la vie te l’avait laissé. Enfin bref…

Quand j’ai vu mon homme, ton bébé, désemparé à essayer de te faire manger ton spaghetti, je lui ai donné congé. Je t’ai fait manger doucement, j’ai guidé ta main quand ta tête reprenait du service et voulait tout contrôler. Parce que ça, on va se le dire, tu as toujours été contrôlante! Mais ton corps lui, il n’en pouvait plus. La cuillère était trop lourde pour tes bras. Ces mêmes bras qui ont tellement bercé d’enfants et qui les endormaient tous comme par magie. « C’est pas grave Sue, on n’est pas pressées, prends ton temps », que je t’ai dit. Tu m’as regardée, tellement reconnaissante, et tu as juste répondu : « Ah non? Ok, merci! »

Alors on a attendu, on a regardé les fleurs que tu trouvais si belles, qu’on voyait de la fenêtre de ta chambre, de la maison d’Adhémar Dion et on a jasé un peu. Tu m’as reconnue jusqu’à la fin, tu te remémorais des souvenirs qu’on avait partagés ensemble toi et moi, ta belle-fille. Ça me touchait de voir que j’avais une belle place dans ton cœur, même si tu ne me l’avais jamais vraiment dit avant cette longue et effrayante semaine-là. Puis, je t’ai laissée t’assoupir.

J’ai pris soin de toi pareil comme je prenais soin de mes enfants. Comme ma mère et toi m’avez appris à le faire. C’était naturel, difficile, perturbant, triste et beau à la fois. Tu n’as plus jamais remangé suite à ce fameux spaghetti.

C’était une dure et longue journée dans notre vie de fou. De savoir que tu ne verrais jamais ce bébé qui grandissait dans moi, que tu manquerais toutes les futures « premières » de nos enfants; ça faisait mal. Je suis restée avec toi jusqu’à l’heure du souper. C’est tard ce soir-là que tu es partie rejoindre ton homme, en haut sur son nuage. Avec mon amour, ton fils, ton bébé à tes côtés, pendant qu’il bûchait sur son travail de fin session. Malgré toute ta volonté, tu es partie. En laissant un grand vide autour de toi.

Je te reparle de ces moments-là, parce que moi aussi, comme toi, j’ai deux garçons et une fille. Comme toi, je serai une belle-mère un jour. Pis tu sais quoi? Je réalise que moi aussi je suis obstinée et chialeuse. Moi aussi je ferais tout pour mes enfants, comme tu le faisais. Moi aussi, j’ai l’air bête des fois. Alors, moi aussi, je ferai sûrement rager mes futures belles-filles et/ou futurs gendres. Mais si un jour je vis avec eux des moments comme ceux que nous avons partagés, je me dirai que j’aurai réussi. Que comme toi, j’aurai été une bonne belle-mère ! Tant pis si je les fais sacrer, ça leur fera plus d’anecdotes à raconter!

T’as été une maman en or, une mamie exceptionnelle et une belle-mère chialeuse admirable.

Tout ça pour te dire que ce jour-là, en me laissant prendre soin de toi, j’ai compris que souvent, une belle-maman, ça aime autant qu’une maman. Et que je n’oublierai jamais la tendresse de ce difficile moment.

L’aventure d’une belle-maman : quand ça ne clique pas aussi vite qu’on voudrait

Je suis devenue belle-maman d'une cocotte de 2 ans en août 2013. J'

Je suis devenue belle-maman d’une cocotte de 2 ans en août 2013. J’avais tout juste 20 ans. Zéro prête. Je me suis lancée dans l’aventure parce que son père, je l’aimais ben pis… pas l’choix, la petite venait en “package deal” ! En toute honnêteté, ça n’a pas été facile MAIS j’ai survécu. Je vous raconte !

Au début, l’enfer. Quand mon chum partait, c’était la crise. Mon cœur serrait tellement fort parce que j’aurais aimé ça être réconfortante pour elle. J’aurais aimé ça que ça clique tout de suite, genre que ce soit facile, mais la vie c’est pas de même.

Ça été comme ça pendant environ six mois. Six mois difficiles. Six mois de questions. Six mois à me demander ce que j’allais faire. La seule chose qui passait bien, c’était le parc pis les Kinder Surprises. Là, j’étais hot !

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Ça a continué comme ça. On s’est apprivoisées tranquillement et on s’est donné du temps. Je pense que c’est ça, le succès. On a lu des histoires ensemble, on a joué à des jeux et c’était un peu plus doux. Un peu plus facile.

Un soir, c’est moi qui suis passée la chercher à la garderie. En rentrant dans la garderie, elle était contente de me voir. J’étais contente et elle aussi. Shit, ça se peut, ça, qu’elle soit contente de me voir? Je lui ai demandé comment c’était passé sa journée. On a jasé tranquillement de ce qu’elle avait fait. Elle m’a montré son bricolage. On a fait des blagues de pet dans l’auto pis elle m’a dit :

– Ce soir, papa il travaille, hein? On va mettre du vernis à ongle sur nos ongles? On va manger du popcorn et on va avoir une soirée de fille, ok?

La joie dans mon cœur ne s’expliquait pas. Je n’avais plus besoin d’acheter un Kinder Surprise ou de faire pleins de trucs pour la rendre heureuse. Elle m’avait acceptée.

Une chose est certaine, elle m’a donné le goût d’être maman. Nous aurons un bébé neuf pour février 2017 et elle a TRÈS hâte d’être une grande sœur. Elle sera la meilleure.

Merci ma bidoune pour tout!

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