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Chacun son défi ! Texte : Nathalie Courcy

Le Défi 28 jours sans alcool commence aujourd’hui. Mes enfants m’ont déjà lancé : « 

Le Défi 28 jours sans alcool commence aujourd’hui.

Mes enfants m’ont déjà lancé : « Toi maman, pour que ce soit vraiment un défi, il faudrait que tu boives de l’alcool pendant 28 jours ! »

Et ils doutaient fortement que j’y arrive.

Là n’est pas mon but de toute façon.

Bravo à ceux et celles qui prennent l’engagement de ne pas boire d’alcool pendant tout le mois de février. J’honore votre volonté, et j’honore chaque jour où vous respecterez votre engagement, peu importe le degré de retiens-bien que ça réclamera. Chaque fois, c’est à vous que vous montrez du respect. Vous dites à votre corps que vous l’aimez assez pour lui faire expérimenter ce changement, ce nettoyage.

Peu importent vos raisons, elles sont bonnes et elles vous appartiennent.

C’est vrai que mon entourage est plus surpris de me voir prendre un verre que de ne pas boire. Je bois à l’occasion. La moitié du temps, je m’endors avant d’arriver à la moitié de la coupe. Le reste du temps, j’ai du plaisir, mais pas tant grâce à l’alcool, surtout grâce à l’ambiance qui règne (et qui peut m’amener à prendre un verre).

Il y en a qui fument socialement ; moi je bois socialement, et juste quand ça me tente vraiment. Ne pas boire ou boire peu n’est pas un cheval de bataille que j’enfourche. C’est juste ma réalité.

J’aimerais dire que je n’ai pas de mérite parce que le goût de l’alcool ne m’est pas naturel. J’ai vu beaucoup d’alcooliques ou de personnes qui abusaient de l’alcool et des drogues dans ma parenté. Ils se pétaient la face. Ils n’étaient parfois même plus capables de faire souper leur enfant tellement leur corps et leur esprit étaient ramollis. Ils vomissaient au milieu des enfants. Ils s’endettaient jusqu’au bout de la corde.

Moi, ça ne me tente pas.

J’ai peut-être l’alcool tatoué dans mes gènes, je ne sais pas. Mais l’expérience de vie m’en tient loin. Comme si ce que j’ai vu, entendu et ressenti m’a vaccinée. Même si c’est facile pour moi, j’honore mon choix de ne pas boire plus ou plus souvent. Ça aurait pu être une voie possible, mais à part quelques brosses nauséabondes au début de la vingtaine, je ne l’ai pas prise.

Bravo, donc, à celles et ceux qui commencent leur Défi 28 jours sans alcool, à ceux et celles qui en feront une partie ou qui se rendront jusqu’au bout. Bravo à celles et ceux qui feront des prises de conscience pendant ce mois. Bravo à ceux et celles qui les soutiennent là-dedans. Et bravo à ceux et à celles qui relèvent le défi de consommer raisonnablement ou pas du tout à longueur d’année. On a tous notre chemin.

Nathalie Courcy

Remonte ! Prends-toi en main !

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Je ne sais pas qui tu es. Tu es un homme, une femme… Tu as 16 ans ou bien 60… Tu as des enfants ou pas. Mais une chose que je sais, c’est que tu as besoin d’aide. Tu t’es perdu à un moment de ta vie, celle qui t’a échappé aujourd’hui… Alors ce soir, je t’écris pour te dire que lorsque j’apprends ton histoire, par les médias, par le bouche-à-oreille, par des écrits ou par tes propres mots, tu me touches.

 

Plusieurs ne se contentent que de te juger. Tu t’es laissé aller, tu as plongé dans ton propre merdier. Mais à mes yeux, tu ne l’as pas fait sans déclencheur. Tu as marché dans des illusions de bonheur. Tu es un inconnu, un ami, un frère. Tu es humain, malgré les gestes que tu as peut-être posés pour avoir ce « fix » dont tu as besoin.

 

La paix que tu y trouves parfois est bien entendu éphémère. Tu nourris chaque fois ton enfer. Peut-être que tu crois garder le contrôle ; assurément, tu ne pensais nullement le perdre, te perdre.

 

Ta première fois aura été par curiosité ou par obligation. Tu as peut-être été encouragé ou que tu as cru t’échapper. Mais lorsque tu retombes sur tes pieds ou que tu te relèves de ton séant, la réalité te bouscule. Te blesse, t’effraie ou sinon, tu n’es pas encore suffisamment loin dans ta déchéance pour t’en être rendu compte. Ou au contraire, tu le sais très bien, mais tu n’arrives plus à remonter. Tu te promets d’arrêter. De ne plus consommer. Mais ton corps appelle encore et encore ce faux veau d’or.

 

Tu as peut-être perdu des gens que tu aimes ou c’est sur le point d’arriver. Certains ont voulu t’aider, les aurais-tu écoutés que tu en serais sorti, aujourd’hui. D’autres t’ont fui. Je comprends chacun d’eux, les batailles ne sont pas ragoutantes. Nous avons tous et chacun nos propres combats, alors comment pourrions-nous combattre chaque fois pour tous ?

 

Ce soir, je pense à toi, sans nom, sans sexe, sans religion et sans prétexte. Dans ma vie, à plusieurs reprises, j’ai eu des chances dans mes malchances. Je ne suis jamais tombée dans cette vrille qu’est la consommation. Mais à tout moment, j’aurais pu. C’était si facile, on me l’a si souvent proposé, la main tendue. Mais j’ai refusé. Je n’ai aucun mérite, ça a été mon choix.

 

Ton choix à toi, aujourd’hui, qu’est-il ?

Pour toi, envers toi.

Que vois-tu lorsque tu croises ton regard dans cette ombre qui t’entoure ?

Qui es-tu qui ne vaut pas la peine de se battre ?

Tes veines gonflées, tes narines brûlées, ta gorge en feu, ta voix qui ne fait plus que crier silencieusement.

 

Tu trembles ? Aurais-tu tenté un sevrage ? Tu n’y arriveras pas nécessairement seul, tu sais. Il existe de l’aide. Beaucoup. De nos jours, si tu cries ton mal-être, quelqu’un t’entendra. Peut-être croiras-tu que tu dois souffrir pour guérir. Certes, cela arrivera à plusieurs niveaux, mais ne reste pas seul. Entoure-toi de gens qui savent ce qu’ils font.

 

Toi, sache que la vie est dure. Douloureuse bien souvent. Mais rappelle-toi tes joies, rappelle-toi qu’après chaque nuit, le soleil se lève sur un nouveau jour. Sois ton propre soleil et laisse la bourrasque d’aide souffler loin de toi tes nuages. Participe à la tornade !

 

La terre entière pourrait croire en toi, mais si toi tu ne le fais pas… ça restera vain. Va. Il est temps de te prendre en main. Un jour, tu regarderas derrière, et levant le bras en pointant le doigt très haut, tu pourras fièrement crier : « J’AI RÉUSSI ! JE VIS ! À VOUS MES DÉMONS, JE NE VOUS LAISSE DE MAJEUR… QUE MON DOIGT ! »

 

Simplement Ghislaine

 

 

Drogue : aide et référence (DAR) offre soutien, information et référence aux personnes concernées par la toxicomanie, et ce, à travers tout le Québec.

 

Accessible 24 heures par jour et 7 jours par semaine, le service téléphonique spécialisé est bilingue, gratuit, anonyme et confidentiel.

 

Pour poser une question ou se confier

514 527-2626

Montréal et environs

1 800 265-2626

Partout au Québec

http://www.drogue-aidereference.qc.ca/www/index.php?locale=fr-CA

 

 

Pauvre planète

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Je nous regarde aller pis j’ai honte. J’ai vraiment honte. On surconsomme. Tout le temps.

On ramasse nos feuilles mortes et on les met dans des grands sacs en plastique qui vont polluer et encombrer nos poubelles. Pourtant, ces feuilles sont un excellent engrais, non?

On jette les verres dans lesquels on boit, les plats dans lesquels on mange, et même les ustensiles, et ceci, quotidiennement…

Quand on revient de l’épicerie, on a plus d’emballages à jeter que de nourriture à ranger. Tout est beaucoup trop emballé!

Le matin dans le trafic, des milliers de personnes sont seules dans leur auto, brûlant le pétrole que la planète ne peut plus s’offrir.

On fait pousser des champs de cultures qui servent à nourrir les animaux que nous allons consommer en trop grande quantité, alors que l’autre moitié de la planète crève de faim.

J’ai honte pour chacun de ces petits gestes dévastateurs que je pose au quotidien, parce que je n’ai pas le choix, car je vis dans cette société‑là : celle qui surconsomme, menée par l’argent et la croissance… loin du bon sens…

Alors oui, je l’ai signé, ce pacte. Ce pacte dont on parle tant en ce moment. Ce pacte qui vise à nous faire réfléchir sur notre façon de consommer. Je l’ai signé. Pour mes enfants. Pour les animaux. Pour la planète. Pour l’humanité. Pour moi. Parce que je me dis que si chacun de nous fait un petit effort chaque jour, on peut changer le monde!

Et savez-vous pourquoi j’y crois? Ma fille me l’a montré! Elle vit seule dans son appartement en ville et elle vit «zéro déchet»!

Elle s’organise, elle composte, elle achète en vrac, elle réfléchit à chacun de ses gestes! Elle a 17 ans et fait plus d’efforts que la grande majorité des adultes! Ce n’est pas forcément facile et ça coûte plus cher, mais avons‑nous encore le luxe de vivre dans nos déchets?

Voici une liste de petites choses que nous faisons à la maison pour essayer de prendre soin de notre Terre, pour consommer moins.

  • Je coupe l’eau sous la douche quand je me savonne, pareil quand je brosse mes dents.
  • Je composte. 
  • Je recycle (même si parfois, il faut défaire le déchet et en séparer les parties recyclables).
  • Un de nos deux véhicules est électrique, c’est celui que nous utilisons le plus souvent.
  • J’achète mes vêtements dans les friperies.
  • On a meublé notre maison avec des meubles d’occasion.
  • Je trie, je donne, je vends avant de jeter.
  • Avant d’aller acheter un produit, j’essaie systématiquement de le trouver d’occasion.
  • J’évite d’acheter des jouets ou des bébelles en plastique.
  • Je mange très rarement en restauration rapide.
  • J’ai une bouteille d’eau réutilisable et une tasse à café aussi!
  • Je prépare mes lunchs.
  • Je n’utilise pas les sacs en plastique pour les fruits et légumes dans les magasins.
  • Je refuse systématiquement quand on me propose un sac de plastique.
  • Je mange très peu de viande et de poisson.
  • Je covoiture dès que je peux dans mes activités.
  • J’évite d’acheter si je n’ai pas besoin de le faire.
  • Je n’achète pas de repas préparés.
  • Je conduis avec économie, sans peser fort sur le gaz…
  • Je fabrique mon déodorant. 
  • J’utilise des serviettes hygiéniques lavables et une coupe menstruelle.

Je suis très consciente que je peux encore faire bien plus que ça. Que j’ai encore beaucoup de chemin à parcourir. 

Cette liste ne se veut pas moralisatrice mais bien motivatrice.

Avez‑vous d’autres exemples, d’autres gestes pour m’aider à prendre encore plus soin de mon environnement? Que faites‑vous chaque jour pour la planète? Donnez‑moi vos trucs!

Gwendoline Duchaine

 

À vos marques…

Il me fa

Il me faut des Lois, des Gazelle couleur or…

Bien au-dessus de tout, c’était indispensable. Comment faire autrement? Ma vie d’adolescent en dépendait. Vraiment? Vraiment! Comme quoi il est facile, alors, de faire preuve de constance. De répéter, inlassablement, la même chose à sa mère. Une guerre d’usure.

Que j’ai souvent gagnée, à défaut de gagner celle pour la motoneige…

Depuis que j’ai des enfants, j’admire davantage ce type de patience. De résistance parentale. Et encore, il n’y avait même pas, à mon époque, d’accès facile au marketing sournois. Ces items n’étaient pas prônés par des vedettes. YouTube et Instagram ne créaient pas une nécessité artificielle. Momentanée. Il y avait juste quelques pubs dans les revues. Pour les jeans, celles à la télé.

En fin de parcours, des Wallabees. Pour les plus jeunes, allez voir des photos. Celles en suède brun, avec la semelle en gomme beige. Le must, pendant quelques années. Sérieux. J’ai de la difficulté à ne pas rire de moi. De ce que je trouvais si important. Essentiel! Essentiel, vraiment?

La fierté, consommée par l’image.

J’ai ces souvenirs, alors qu’on me parle de Yeezy. De leur prix. Heureusement que j’ai ma fille pour m’aider à comprendre le phénomène. On parle d’un rappeur à la mode. Et quand je dis à la mode, ça peut atteindre jusqu’à 4 500 $. Bientôt le prix d’une motoneige.

J’essaie d’avoir un discours sensé sur le sujet. Que ce prix, il est totalement artificiel. Des espadrilles, ça reste un produit fabriqué en usine dans des endroits où on exploite. Allégrement. Ensuite, ça continue; c’est l’acheteur qu’on exploite. Naturellement. Entre les deux, toute conscience sociale doit être perdue.

Un processus commercial dirigé contre les plus vulnérables. Ceux qui cherchent à se forger une identité. Des êtres acceptés. Presque à tout prix. Dans un moment charnière de leur développement. En plus, il faut également former les consommateurs de demain. Là, à tout prix.

Pourtant, on réalise en vieillissant qu’un bien de consommation, ça reste ça. Un plaisir temporaire. Un bien, souvent inutile. Faisant encore plus ressortir notre vide intérieur. On comprend également que ce rappeur, lui, il fait des millions avec cette dépendance. Un vendeur de drogue légale. Rien de moins.

Pour le moment, je croise les doigts. Le chant de ces sirènes ne résonne pas trop fort à la maison. J’espère aussi que mes enfants sont plus sensibilisés que je ne l’étais. À toutes ces réalités. En trouvant même la musique pour m’accompagner :

Avoir l’essence. Du bon sens. Du non-sens…

 

michel

 

Pourquoi se créer des besoins plutôt que des souvenirs ?

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Pourquoi ? Je commencerais par me poser ces questions. Pourquoi notre société est-elle tellement axée sur la consommation ? Est-ce que c’est si important de posséder ? Est-ce que c’est utile d’avoir cinq télévisions, vingt-trois paires de souliers ou quatre consoles de jeux vidéo ? Est-ce qu’on a vraiment besoin du tout dernier modèle de cellulaire ? Je crois qu’il faut sérieusement se poser la question. Pourquoi les gens ressentent-ils le besoin d’avoir de très grandes maisons avec beaucoup de pièces à remplir avec beaucoup de meubles ? J’ai l’impression que d’être heureux, ce n’est pas assez. Est-ce que c’est ce que nous voulons montrer à nos enfants ? Toujours vouloir plus… eh bien, pas moi !

 

À mon avis, la notion de besoin s’est perdue avec le temps, en même temps que celle du mot pauvre, qui a pris une tournure trop négative. Dans notre société, les gens qui ont une toute petite maison, qui ont tout juste l’argent nécessaire pour l’épicerie, qui n’ont pas les meubles à la mode et qui ont une voiture de plus de dix ans sont considérés comme pauvres aux yeux des plus riches, malheureusement.

 

Mais c’est quoi être riche ? Pour la majorité des gens, il faut posséder, il faut avoir, il faut faire de l’argent pour être riche et heureux. Même dans mon entourage, il y a des gens qui ne comprennent pas pourquoi nous n’avons pas ce besoin, mon mari, mes enfants et moi, de consommer. Je trouve ça étouffant. On se sent pesant quand on a trop de choses. Est‑ce qu’on appelle ça de la simplicité volontaire ? Je ne sais pas. Chacun a sa définition de cette expression.

 

À tous ceux qui ont compris que l’on n’a pas besoin de consommer pour être heureux, j’aimerais vous dire ceci : vous êtes riches en temps, en créativité, en savoir, en amitié, en entraide, en amour, en compassion. Pas besoin d’habiter dans un palace pour dire qu’on est riche. Si vous avez un toit sur la tête, quelque chose pour vous vêtir, de la nourriture sur la table et de l’amour autour de vous, je vous annonce que vous êtes riche. Ce n’est pas ce qu’on possède ou ce dont on a l’air qui compte. C’est ce qu’on a en dedans. Au lieu de vous créer des besoins et de chercher le prochain achat que vous ferez, créez-vous des moments inoubliables, créez-vous des souvenirs.

 

La pauvreté est un grand mot compliqué et vu différemment par chacun d’entre nous. Alors je vais continuer de ne pas me créer de besoins et à apprécier ce que j’ai déjà !

 

Valérie Grenier

 

Un an sans magasinage

En septembre 2016, je me suis lancé un défi : ne pas m’acheter

En septembre 2016, je me suis lancé un défi : ne pas m’acheter de vêtements pendant un an. Voici le bilan de cette année : je suis fière d’annoncer que j’ai réussi (j’ai dû acheter des bottines seulement) !

Franchement, cela n’a pas été si difficile et cette année m’a beaucoup amenée à réfléchir sur notre consommation, alors si vous êtes une fashion victim, vous n’aimerez pas ces lignes !

Mon défi a été poussé par ma démarche (presque) zéro déchet. Je veux réduire au minimum mes déchets pour mon bien, celui de mes enfants et de la planète. Je me suis demandé où allaient tous ces vêtements bon marché qui, après trois lavages, ont perdu de leur éclat, leur élasticité ou leur forme. Certains sont réutilisés (vive les friperies, le seconde main ou le recyclage !), mais malheureusement pas tous. Saviez-vous que le temps de décomposition du textile pouvait aller de 100 à 500 ans ? En ouvrant mon garde-robe, j’ai réalisé que j’avais beaucoup de vêtements, trop et surtout, des vêtements que je ne mettais plus. J’ai réalisé que malgré cette panoplie de tissus entassée dans mes tiroirs, la société de consommation me vendait l’idée que j’en avais encore besoin, toujours et encore plus.  Le dernier t-shirt avec un motif à la mode, un énième jeans légèrement plus bleu que les autres… Les prix parfois attrayants de certains habits bon marché nous poussent à acheter sans faire la distinction entre le besoin et le désir.

Je suis arrivée à un constat un peu alarmant : j’avais trop de vêtements, soit inutiles, soit de mauvaise qualité, fabriqués dans des conditions malsaines, utilisant des teintures et des produits chimiques. Avec tout ce que j’avais dans mon garde-robe, je pouvais tenir deux mois sans faire le lavage ! J’ai fait le tri, et j’ai redécouvert des morceaux oubliés. J’ai aussi transformé quelques pièces, je me débrouille assez bien avec la machine à coudre, alors c’est facile de transformer une robe de grossesse en joli chemisier. J’avais besoin de shorts cet été, j’ai simplement coupé une paire de jeans démodée pour en faire un short court tendance. En trouvant des astuces, j’ai pu modifier quelques habits, en les customisant ou en ajoutant un accessoire, en réparant ou en rapetissant. Je me suis aussi lancée dans des travaux de couture plus élaborés, ce qui m’a donné la fierté de porter quelque chose que j’ai réalisé avec mes dix doigts et qui est totalement unique !

Dès que je me promenais en ville et que je regardais une vitrine, je me posais la question devant un joli top argenté : est-ce que j’en ai vraiment besoin ? Et puis je réalisais que j’en avais un dans le même genre, alors pourquoi en acheter un nouveau ? Pour le moment, je n’ai besoin de rien, je réussis à m’habiller. Je retournerai magasiner, mais ma démarche sera différente. Je vais chercher à optimiser mes achats, à pouvoir mixer et créer plusieurs styles avec un seul morceau, à acheter des vêtements mi-saison, à acheter de la qualité pour que ça dure plus longtemps, à faire la liste de ce que j’ai besoin et à me tenir à cette liste. Je pense que c’est possible de se faire plaisir en faisant aussi attention à notre façon de consommer.

Gabie Demers

Reviens dans ta vie

J’aurais envie de vous demander à vous, lecteurs et lectrices, ce

J’aurais envie de vous demander à vous, lecteurs et lectrices, ce que vous pensez du vice. Bien entendu dans la société telle que nous la connaissons. Qui dit le mot « vice » sourit en s’imaginant quelques actions décadentes, voire excitantes. Mais ici, je vous parle du vice de la consommation de substances illicites.

Dans l’actualité, nous voyons passer des histoires d’horreur que bien trop d’hommes, de femmes et d’enfants vivent.

Si j’étais cette personne qui a un ami, une connaissance, un enfant en vol plané, comment je réagirais? Que lui dirais-je pour l’aider? Pourvu que cette personne veuille de cette aide. Je crois que je chercherais à comprendre ses méandres. À voir si la blessure si grande qui l’a amenée à cette consommation peut être combattue autrement.

Chemin faisant, vouloir arrêter de consommer est déjà un bien grand défi; le faire en est un qui semble insurmontable à beaucoup.

À toi.

Pourquoi te blesses-tu ainsi? Ma question n’en est pas une de jugement, mais bien une recherche de compréhension.

Pourquoi t’es-tu abandonné? Je ne cherche pas à te piéger. Je veux t’aider.

Si j’étais à tes côtés, je te serrerais contre moi. Encore et encore. Je voudrais siphonner à coups d’affection tout ton poison. Je voudrais te mettre en garde, même si déjà, à voir où tu en es, tu connais la danse.

Si j’étais ta sœur, ta mère, ton amie, je me battrais à tes côtés, bras levé et fier de te voir batailler. Je ne te jugerais pas. Je ne t’abandonnerais pas. Pour autant que toi, tu ne baisses pas les bras.

L’actualité dit haut et fort un mot que tu dois retenir absolument :

FENTANYL

Ne t’en approche pas! Les drogues de la rue t’achèveront. Celles prescrites t’y mèneront si tu ne prends pas quelques précautions.

Si j’étais toi, j’aurais peur. En même temps, je crois que même en le sachant, j’aurais possiblement l’envie de continuer, car lorsque survient l’envolée, la peur revêt tout sauf l’envie d’être apeuré.

Je crois, sans l’avoir vécu, comprendre cette recherche d’absence.

J’imagine selon des témoignages ce que procure ce mirage.

Te sens-tu fort? Au-dessus de tout?

Oublies-tu tes torts? Ceux qui te rendent fou?

Effaces-tu la honte qui te brime chaque seconde?

Dans ton cœur, cette bombe à laquelle tu succombes?

Te sens-tu t’échapper loin de ta dure réalité?

Ne pouvant pas tout quitter, tu te tues à petites gorgées.

Oublies-tu tes pleurs lorsque tu fixes les couleurs?

Puis la douleur qui revient après quelques heures.

A-t-elle réglé tes besoins de t’évader?

Ce moment où tu as lâché prise

Quand dans ton sang, ça a circulé

As-tu oublié ta crise?

Puis tu redescends, les pieds encore plus pesants. Tu te dis que c’est fini, AUJOURD’HUI. Mais tu te mens.

Tu as perdu, tu perds, tu perdras, tôt ou tard crois-moi.

Si beaucoup ne s’en sortent pas.

TOI, FAIS-LE!

SAUVE-TOI!

Tu mérites mieux que ce trépas de mort-vivant. Tu avais des rêves : les as-tu oubliés complètement? De l’aide, il y en a!

Des méthodes, il en existe tellement.

Mais le premier pas est unique. Il ne peut venir de personne d’autre que toi.

Mourir, que ce soit d’un coup ou à petit feu, c’est mourir quand même.

Vivre, que ce soit un combat de fou, c’est VIVRE surtout!

Choisis-toi.

Simplement, Ghislaine

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Voici le site : « Drogue : aide et référence (DAR) »

DAR offre soutien, information et référence aux personnes concernées par la toxicomanie, et ce, à travers tout le Québec.

Partagez cet outil, n’hésitez pas à l’utiliser aussi!

http://www.drogue-aidereference.qc.ca/www/index.php?locale=fr-CA

 

Traverser ça ensemble

J’ai toujours pensé qu’un couple de

J’ai toujours pensé qu’un couple devait un jour ou l’autre être confronté à un obstacle. Dans mon cas, ce jour est arrivé il y a quelques années. Ça faisait quelques mois que je me posais des questions. L’attitude de mon homme avait changé, il manquait de l’argent. Toutes les choses que je pouvais imaginer sont passées dans mon esprit. J’ai vécu une partie de ma deuxième grossesse avec beaucoup d’angoisse et de tristesse.

 

Un soir, j’ai donc décidé de prendre mon courage à deux mains. Je vivais dans le doute depuis trop de temps. Mon chum avait changé quelques mois après le début de ma grossesse qui nous apporta une belle petite princesse. Rien ne rentrait dans l’ordre, même qu’il était vraiment en chute libre. Je me suis donc mise face à lui en demandant avec mon air de glace : « Ce soir, tu vas me dire ce qui se passe! Tu me parles ou je pars avec nos deux enfants. » C’est alors qu’il baissa la tête en me disant que depuis un certain temps, il avait commencé à consommer…

 

Les mots tombèrent comme une bombe! Je m’en doutais, mais de l’entendre… J’étais fâchée. Pourquoi il avait eu besoin de se réfugier là-dedans? Qu’est-ce que j’avais fait? Était-il malheureux avec moi et nos enfants? Je ne comprenais rien. Je pris donc la nuit de repos en berçant ma fille. Les larmes coulaient sur mes joues. Ce fut dans le regard de ce tout petit être de deux semaines cette nuit-là que je trouvai la force. Je décidai alors de partir une semaine chez mes parents avec mes enfants. Le matin venu, j’ai regardé mon chum et je me souviendrai toujours de mon discours :

 

« J’ai décidé de partir chez mes parents, car je trouve qu’avec les conneries que tu fais en ce moment, tu ne nous mérites pas. Demain matin, à ton réveil, avec la solitude qui sera autour de toi, tu te demanderas si c’est vraiment ça que tu veux! Si tu prends la décision de t’en sortir, je serai là, mais avec certaines conditions à respecter. Si tu veux continuer dans cette voie actuelle, tu risques de tout perdre. Ton travail, ta maison, ta famille et peut-être même ta vie. »

 

Je partis donc avec mes enfants qui mettaient quand même un baume sur cette peine. Mon chum m’appela tous les jours, plusieurs fois par jour. Il pouvait venir voir ses enfants quand bon lui semblait. Il vécut une semaine seul en voyant que sa famille était beaucoup plus importante que de se geler. Je revins alors avec des règles strictes à respecter :

          Fournir toute facture

          Montrer ses talons de paye

          Revenir à la maison directement après le travail

          Changer de fréquentations

Il n’avait plus la possibilité de me cacher quoi que ce soit. Oui, il a vécu deux fois une rechute. Par contre, j’avais pris le temps de parler à d’anciens toxicomanes qui m’avaient donné des trucs pour détecter facilement si mon conjoint avait consommé. Je pouvais le savoir même au bout du téléphone. Il était coincé, soit il s’en sortait avec mon aide ou il allait en centre fermé. (Chose qu’il ne voulait pas trop, car nous avions quand même un fils qui voulait son père)

 

Devant notre garçon alors âgé de deux ans et demi, on essaya de rester neutre et de faire comme si de rien était. Notre fille, quant à elle, était tellement petite que nous avions moins d’inquiétudes. Mes parents ont été d’un grand support et ont toujours cru en mon amoureux. J’aurais aimé pouvoir en dire autant de sa famille, mais eux ont préféré fermer leurs yeux sur tout ça. Eux étaient au courant de tout et ne me disaient rien.

 

Pour arriver à passer au travers de toute cette histoire en gardant ma tête sur mes épaules, parler à mon entourage a été ma thérapie. J’ai été franche avec mon conjoint que je ne pouvais pas faire semblant de rien. J’avais besoin de parler à mon monde pour trouver l’énergie et il n’a pas eu trop le choix de comprendre.

 

Moi qui avais avant des préjugés sur les personnes qui avaient ce genre de problèmes, ma perception changea à ce moment. Aujourd’hui, je me rends compte que personne n’est à l’abri d’une dépression ou d’une faiblesse. Il ne faut pas oublier que dans le fond, ces personnes souffrent et ont juste besoin d’une bonne poussée vers le haut. Il faut savoir être ferme et ne pas les prendre en pitié tout en montrant que nous sommes là pour eux. Presque dix ans après cet épisode, tout va bien. Sans dire que je recommencerais, car oh! Non, je n’en serais pas capable. Je crois que toutes les embûches nous font grandir et apprendre. Donc aujourd’hui en regardant en arrière, je crois que j’ai beaucoup appris de tout ça. Je crois même qu’aujourd’hui, ça fait de nous (mon conjoint et moi) de meilleures personnes.

 

Eva Staire

 

 

Noël : Idées cadeaux éco-responsables pour nos tout-petits

Depuis la naissance de mon fils, Noël a pris un tout autre sens. J

Depuis la naissance de mon fils, Noël a pris un tout autre sens. J’ai eu beaucoup d’interrogations sur la consommation qu’apporte cette fête. Jamais au grand jamais, je n’aurais pu croire un jour avoir autant d’intérêt à devenir grano et écolo! Et savez-vous quoi ? J’y prends goût!

 

Je voulais trouver une façon originale de créer une coutume à chaque année dans notre famille. Mon intention était de faire voir à mon fils que l’important n’était pas le nombre de cadeaux reçus par le père Noël ni la valeur de celui-ci. Cela m’a amené à réflexion;

 

Pourquoi ne pas offrir 3 cadeaux qui auront chacun une valeur significative à mes yeux :

 

1- Encourager les produits ou commerces locaux (québécois).
2- Confectionner un cadeau (faire soi-même ou Do it yourself : DIY, en anglais).
3- Offrir un jouet, un livre ou tout autre article usagé.

 

Dans tous les cas, je démontrerai à mon fils l’importance d’encourager nos artisans, l’économie locale, l’importance de développer notre créativité, recycler pour apporter du bonheur à d’autre et surtout lui transmettre la valeur écoresponsable le plus possible. 

Je rêve peut-être en couleur, mais j’aimerais vraiment que cette coutume fasse partie de nos habitudes. Comment déjà, « La constance » ils appellent ça 😉 Je sais ce n’est pas toujours évident, mais je prendrai le temps et s’il le faut je m’y prendrai d’avance question de ne pas rusher avant Noël.

Là vous allez me dire que les produits québécois ça coûte cher et c’est dur à trouver… Non pas du tout et en voici quelques exemples :

 

Voici quelques exemples de produits québécois accessibles

 

  • Série de jeux de la compagnie Placote qui stimuleront le langage de vos touts petits.
  • Réservez une activité à l’Écomuséum de Sainte-Anne-de-Bellevue, votre tout petit pourra être zoologiste d’un jour ou participer à la journée des lutins en compagnie des animaux.
  • Casse-tête en bois écoresponsable de la compagnie Mabie-Ecodesign (22$ à 45$).                         Vous pourrez même personnaliser votre cadeau!
  • Pâte à modeler Tutti Frutti produit par la compagnie Bo-jeux.

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* Ajoutez l’application ETSY, vous y trouverez des mines d’or pour tous les âges, mais n’oubliez pas d’ajouter la provenance « Québec ».

 

Développez votre créativité

 

  • Profitez de ce moment pour partager un moment en couple ou en famille pour compléter votre cadeau dans l’un des ateliers de céramique.
  • Dirigez-vous chez DeSerres ou ailleurs pour acheter tout ce que vous avez besoin pour faire une boule de Noël soulignant un évènement marquant. Par exemple, la date de naissance de votre enfant.
  • Inspirez-vous avec l’application Pinterest, vous aurez ainsi accès à une panoplie d’idées déco et utilitaires, et ce, même pour les moins habiles comme moi!
  • Recycler, c’est partager le plaisir et les souvenirs! Il n’y a pas de honte à offrir un cadeau usagé. Bien au contraire, vous conscientiserez même surement vos proches qui voudront faire comme vous l’an prochain.
  • Dirigez-vous dans la librairie la plus près de chez vous vendant des livres usagés. Vous pourrez inscrire un petit mot à l’endos de la page couverture en guise de souvenir qui traversera le temps. En plus, on y trouve de vrais petits trésors. Et qui sait, peut-être même retrouverez-vous  votre livre d’enfance préféré ?
  • Achetez un vêtement dans une friperie bon marché.
  • Trouvez un jouet ou jeu de société sur un site de petites annonces, comme Kijiji ou bien via les pages d’entraides sur Facebook, comme  : « Les mamans vendent, donnent, échangent » ou selon votre région, une des pages « As-tu ça toi ? ». Mieux encore, demandez à votre entourage s’ils ont des jeux ou jouets à vendre ou à donner.
  • Si vous avez un arrêt à faire à Québec, faites un détour à la boutique Réno-Jouets qui récupère et recycle les jouets usagés de tous genres et pour tous les âges.

 

J’espère que je vous aurai inspiré, à ma façon!

 

Joyeuses fêtes !!!

J’ai testé : Les pâtes Konjac…le nouveau secret minceur

[gallery bgs_gallery_type="slider" ids="2776,2778"] J'ai une dent sucrée. Je ne peux passer une

J’ai une dent sucrée. Je ne peux passer une journée sans en manger. Merci à ma maman qui trempait ma suce dans du sirop de maïs!!! Surtout, ne la juger pas! C’était une autre époque… Et puis, je suis une grande fille. Ça ne m’avance à rien de blâmer ma mère. C’est donc en adulte mature et responsable (bon, pas toujours mais ce n’est pas le sujet aujourd’hui…), que je me suis mise à arpenter les allées d’épiceries en quête de nouveaux produits pour m’aider à réduire ma consommation de sucre…et celle de Fiston, qui visiblement a hérité de ma dent sucrée…

Pourquoi? Parce que plusieurs études le confirment. Parce qu’après le tabac, le sucre est maintenant l’ennemi public #1. Et avec raison. On en retrouve partout (essayez pour voir de trouver un pain sans glucose-fructose…) même dans le sel! Et plus ça va, plus on se rend compte que le sucre est bien plus dommageable pour la santé que le gras. Voici ce qu’en dit, la Clinique Extenso, l’une des meilleures référence en matière de nutrition au Québec :

Il n’est pas nécessaire d’attendre la confirmation clinique des dangers du sucre pour en diminuer sa consommation. Il est assez clair que la consommation élevée de sucre amène des risques plus élevés d’embonpoint et d’obésité (…) et par le fait même, de diabète, d’hypertension et de maladies cardio-vasculaires.

L’Organisme Mondial de la Santé recommande à ce que moins de 10% de l’apport énergétique total provienne des sucres ajoutés. Pour une personne consommant 2000 calories par jour, cela correspond à un maximum de 50 grammes de sucres ajoutés ou l’équivalent d’une cannette et demie de boisson gazeuse ordinaire (…) L’American Heart Association, quant à elle, recommande aux femmes de consommer un maximum de 100 calories (environ 25 g) provenant des sucres ajoutés et aux hommes un maximum de 150 calories (environ 38 g)

Ma dernière découverte : les pâtes Konjac

Des pâtes très très très faibles en calories, en glucides et en gras, sans sodium, sans sucre et qui contiennent beaucoup de fibres! Un produit tellement parfait qu’en lisant l’étiquette nutritionnelle, j’ai cru avoir la berlue! On qualifie même le Konjac du dernier secret minceur! Le Konjac est une plante qui agit comme coupe-faim. On lui attribue même des vertus détoxifiantes. Mais allais-je m’ennuyer de mes bons vieux spaghettis? La réponse est non! Les pâtes Konjac sont bonnes au goût et ont même passé le test haut la main avec Fiston! Seule bémol, elle ne contiennent ni vitamines ni minéraux. Elles doivent doit donc être intégrées dans un régime alimentaire équilibré. J’ai acheté mes pâtes de marque Candra à la Clinique Idéal Minceur de Ste-Rose, à Laval. Il est aussi possible de les commander en ligne. Les pâtes Konjac NuPasta sont en vente depuis peu dans certaines épiceries du Québec. Elles sont offertes en version spaghetti, fettuccini ou cheveux d’ange. Leur prix est également plus élevé que les pâtes traditionnelles.

Recettes avec pâtes Konjac de NuPasta

Pour tout savoir sur le Konjac et la perte de poids

 

Laver, laver…ou comment faire un ménage du printemps 100% bio !

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Saviez-vous qu'u

Saviez-vous qu’une famille canadienne utilise entre 20 et 40 litres de nettoyants par année ?

Des produits qui contiennent des substances potentiellement cancérigènes et qui peuvent être très irritants notamment pour ceux qui souffrent déjà d’allergies, de troubles respiratoires ou de maladies de la peau. Et c’est sans compter les dommages qu’ils peuvent causer à l’environnement.

Mais comme plusieurs multinationales font du “marketing vert”, c’est-à-dire qu’elles s’arrangent pour que leurs produits aient l’air écologique sans qu’ils le soient vraiment, voici donc quelques suggestions pour faire votre ménage du printemps sans danger pour la santé et pour l’environnement.

Produits écologiques Lemieux

Ce sont des précurseurs. L’entreprise montréalaise existe depuis 1993 alors qu’on commençait à peine à parler de développement durable. Leurs nettoyants sont 100% écologiques et la plupart sont disponibles en vrac. Car saviez-vous qu’un contenant peut avoir une longévité de 7 à 10 ans !!! On peut donc les réutiliser et réduire encore davantage notre empreinte écologique. On apporte nos propres contenants ou en s’en procure sur place. produits-lemieux.com

Produits nettoyants OH de Baleco

C’est une entreprise fondée en 2012 par une maman qui souffre d’une hypersensibilité aux fragrances synthétiques et qui, par la force des choses, fabrique ses propres produits nettoyants et corporels depuis l’âge de 17 ans. Elle voulait aussi ce qu’il y a de mieux pour ses enfants. Baleco offre une gamme complète des produits nettoyants écoresponsables. Ils sont aussi disponibles en vrac.

Leurs particularités : tous les produits sont sans fragrance et c’est la première entreprise canadienne de produits nettoyants à obtenir la très haute certification B Corp qui évalue, non seulement l’impact sur l’environnement, mais aussi le bien-être des employés et l’engagement communautaire de l’entreprise. baleco.ca/fr

Produits Attitude

Comme notre temps est précieux, il peut arriver qu’on ait pas le temps de se rendre dans une boutique spécialisée pour acheter nos nettoyants écolos. Heureusement, il y a les produits écologiques Attitude qui sont disponibles en épicerie, à la pharmacie ou dans les magasins à grande surface.

Attitude est née sous la douche alors qu’un des fondateurs se demandait s’il était en train de nettoyer son corps ou de le contaminer. Il faut savoir que la peau absorbe en moyenne 64% (parfois même jusqu’à 91%) des cancérigènes avec lesquels elle est en contact. Les bébés y seraient 10 fois plus vulnérables. Les parents-fondateurs ont donc bâti leur entreprise avec l’intention de contribuer au bien-être durable de la société.

Ils offrent, bien-sûr, une ligne pour les tout-petits mais ils ont aussi des produits ménagers. Et il est possible de commander en ligne ! labonneattitude.com

Sont-ils aussi efficaces ?

Après en avoir testé plusieurs, on peut vous dire que oui. Même les produits sans fragrance OH de Baleco nous ont surpris pour leur efficacité.

Est-ce que ça coûte plus cher de laver bio ?

À notre grande surprise, la réponse est non ! À l’achat, ça peut paraître un peu plus cher mais il faut savoir que ce sont souvent des produits de qualité, très concentrés et donc qu’on peut utiliser en plus petite quantité. Sans compter que si on les achète en vrac, on épargne encore plus ! Et en bout de ligne, on se dit que la santé, ça n’a pas de prix 🙂