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Nos matins différents — Texte : Nathalie Courcy

Un jour, j’ai fermé mes yeux et j’ai imaginé des matins différents. Des matins sans « dép

Un jour, j’ai fermé mes yeux et j’ai imaginé des matins différents. Des matins sans « dépêchez-vous », sans triple réveil pour le même enfant, sans retard, sans palpitations cardiaques, sans boucane qui sort par les oreilles. Des matins en douceur, avec du temps pour lire et pour se coller, du temps pour relaxer, du temps pour se dire des mots d’amour au lieu des mots d’urgence.

Ce jour-là, j’ai osé croire que ça se pouvait. J’ai eu le courage de me demander ce que moi, j’apportais dans nos matins de fous, et ce que je voulais apporter dans nos matins doux.

J’ai eu le courage d’ouvrir une discussion au sommet avec mes enfants. Faire le point sur ce qu’on ne voulait plus et surtout sur ce qu’on voulait désormais. Sur nos bons coups, aussi. Personne n’a obstiné, tout le monde a contribué. Des idées, des propositions, des échanges. C’est ça, la famille ! Avec beaucoup d’amour.

Les ajustements étaient mineurs : un cadran, une façon différente de réveiller un enfant, un mot code qui remplace les mots déclencheurs de mauvaise humeur, une heure de réveil personnalisée. Mais plus que tout, c’est la prise de conscience qui a tout changé. On voulait tous commencer nos journées du bon pied et partir de la maison avec le cœur rempli plutôt qu’avec le cœur à sec.

Rapidement, les changements se sont fait sentir. Je suis une fille de matin, c’est là que j’ai le plus d’énergie. Je prends le temps de méditer au lit, même de faire quelques étirements avant de me lever. Parfois, je mets de la musique pendant que je fais les lunchs. Mes plus jeunes s’occupent de leurs collations. Ma plus vieille fait son repas la veille. On a ajouté certains repas du traiteur pour diminuer mon écÅ“urantite de faire des sandwichs et de remplir des thermos. Mes garçons se préparent à leur rythme, ils lisent et jouent tranquillement. J’accepte que mes filles montent à la dernière minute parce qu’elles sont responsables. On a le temps de lire, de se coller, de se dire des mots d’amour. Et tout le monde part à l’heure, l’âme en paix. C’est-ti pas beau ? Je m’ennuie de tous ces matins où mes poussins venaient me rejoindre dans le lit, mais j’adore nos nouvelles routines matinales.

Je suis plus du genre solution que du type problème. Si un problème existe, c’est qu’il a des solutions, mais la première étape, c’est toujours ben de prendre conscience du problème, de le nommer et d’imaginer ce qu’on veut à la place. Et moi, je veux du doux.

Et vous, quelle routine avez-vous réussi à changer ou à améliorer dans votre vie quotidienne ? Ça pourrait donner des idées à d’autres… et à moi !

Nathalie Courcy

 

Montagnes russes matinales

Je sais, je suis au courant, avoir un toit sur la tête et des paren

Je sais, je suis au courant, avoir un toit sur la tête et des parents aimants, c’est la base pour les enfants. C’est leur sécurité, leur petit monde. C’est rassurant et ils peuvent être eux-mêmes en tout temps. Énergiques, anxieux, tristes et en colère. Drôles, turbulents, colleux ou distants. Oui, je sais tout ça.

Mais à un certain âge, c’est comme si le cerveau de nos ados pouvait changer d’émotion en quelques minutes. Je vous le jure que c’est possible. Au début, ça m’a prise par surprise! Une blague, une niaiserie ou un délire qui était super drôle la veille était devenu TELLEMENT niaiseux le lendemain… Pouvez-vous m’expliquer ce qui s’est passé entre hier et aujourd’hui? Mes niaiseries ont perdu de la valeur en une nuit?

Alors ce matin, l’impolitesse et l’air bête de ma grande étaient au rendez-vous. Habituée à ces montagnes russes matinales, je gardais mon calme et je gérais la routine du matin comme une Ninja, en esquivant les yeux dans les airs, les soupirs, les remarques plates et le chialage entre sœurs à grands coups de grandes respirations.

Nous voilà dans la voiture, en route pour l’école, et j’ai joué le tout pour le tout. J’ai essayé de lui parler, de lui expliquer ou plutôt, de lui faire prendre conscience de son air matinal vraiment pas agréable.

« J’espère que tu n’auras pas cet air‑là avec tes amies! Pauvres eux! »

« Ben là, franchement, j’ai pas cet air‑là avec mes amies… »

C’est à ce moment que j’ai compris que j’étais la chanceuse, la privilégiée, qui avait droit à son air bête de temps en temps. Et c’est aussi ce matin‑là que j’ai réalisé que nos enfants se donnent le droit de vivre leurs émotions à la maison avec ceux en qui ils ont confiance.

Nos enfants se sentent en sécurité et ils savent qu’ils peuvent être de mauvaise humeur de temps en temps sans se faire rejeter. Bon, c’est certain qu’une petite discussion occasionnelle sur le fait que je suis quand même sa mère et qu’un sourire, ça fait du bien, va s’imposer. Mais au moins, je sais maintenant que mes enfants sont à l’aise d’avoir l’air bête.

Valérie Grenier

 

Je suis mère… je suis une bonne mère

Le texte qui suit n’est pas écrit dans l’optique d’avoir la r

Le texte qui suit n’est pas écrit dans l’optique d’avoir la recette pour être une mère parfaite. Je n’ai pas la prétention d’être la parfaite mère. En revanche, je le dis, je suis une bonne mère. On dirait que juste cela sonne déjà prétentieux et pourtant, ça ne devrait pas être ça. Nous sommes capables de nous définir sur le plan professionnel, de nous mesurer aux autres, de dire nos forces, mais parfois, dans notre rôle de mère, nous n’avons pas la même aisance.

Dans quelques semaines, ma fille aura neuf ans, cela fera donc neuf ans que je suis mère. Je dirais qu’avec le temps, j’ai développé mes propres approches avec ma fille, tant par rapport à son développement que pour l’aider à prendre confiance en ses moyens afin qu’elle prenne sa place dans la vie. Au fil des événements, j’ai eu à développer des moyens pour me ressourcer.

Une chose qui est difficile dans le quotidien, c’est de s’accorder du temps pour soi. J’ai deux trucs que j’ai mis en place dans ma vie pour m’aider. Je prends le temps avant de sortir du lit le matin pour donner la couleur à ma journée en nommant mes intentions de la journée. Je demande parfois l’énergie pour vivre une journée calme ; parfois, je désire une journée sous le signe de l’efficacité. Bref, je le nomme, les yeux fermés, et je prends le temps de me faire un sourire. Ensuite, je sors du lit.

Autre chose que je fais, c’est le soir. Je ne mets plus mon cellulaire dans ma chambre. Je prends le temps d’écrire dix gratitudes pour ma journée et de lire un peu. Je lis quoi? Pour faire une histoire courte, mensuellement, je m’en vais à la bibliothèque et je consulte la section des nouveautés. Que ce soit des autobiographies québécoises, des livres de croissance personnelle, des romans, c’est dans cette section que je puise la majorité de mes lectures.

Au fil du temps, je me rends compte que ces petits gestes qui me prennent maximum quinze minutes par jour m’aident à rester dans le moment présent. Je vis ainsi la routine chargée du quotidien avec sagesse.

Il y a quelques années, j’ai lu le fameux livre Miracle Morning. J’ai mis en application les principes du livre. Le défi pour moi, c’était l’heure de lever. Ma réalité présentement, c’est que je me lève déjà à 4 h 30 le matin. Donc me lever encore plus tôt afin de m’accorder un temps de lecture, un temps de sport, etc. faisait un peu trop. Finalement, j’ai adapté le principe à ma réalité. Maintenant, tout en me levant encore à 4 h 30, en faisant les lunchs (je suis mentalement incapable de les faire le soir… j’ai souvent essayé), je m’accorde dix à quinze minutes pour faire du sport. Ensuite, c’est la douche avant de lever ma fille.

Finalement, je me suis inspirée du livre et je l’ai adapté à ma vie. C’est là où je veux en venir. Je lis depuis plusieurs années et je me rends compte à quel point mes lectures m’inspirent pour ma vie. Cela me force à me questionner, me repositionner et enrichir ma vie. Si j’écris ce texte, ce n’est pas pour t’imposer ce que je fais pour m’aider à maintenir le cap, mais c’est plutôt pour t’inspirer à vivre ta propre vie de mère.

Aussi, dernier point à mon avis : être mère, c’est comme le bon vin, meilleur en vieillissant. On développe nos aptitudes, on gagne en expérience et on a davantage confiance. Sans oublier que l’on retrouve un meilleur sommeil! Bref, à toi la maman d’une jeune fille, garde confiance, tu verras en laissant le temps au temps, tu grandiras! Xxx

Evelyne Blanchette

10 trucs pour simplifier votre routine

Entre le boulot, l’école et les activités sportives, souvent nou

Entre le boulot, l’école et les activités sportives, souvent nous avons peine à souffler. Voici quelques trucs qui peuvent nous donner un second souffle ou simplement nous faire gagner quelques minutes lors de matins pressés.

1— Faire de la nourriture à l’avance : Lorsqu’il y a de gros rabais sur les légumes, j’en achète beaucoup. Je les coupe de différentes grosseurs et je les congèle. J’économise des sous et du temps. Lorsque je prépare un bouilli, de la soupe ou un plat à la mijoteuse, mes légumes sont déjà coupés. Sans oublier les plats de sauces à spaghetti, les potages et tout ce qui se congèle bien. C’est tellement pratique !

2— Habiller ses enfants pour l’école la veille : Je ne l’ai essayé que tout récemment et j’ai ADORÉ ! J’avais une grosse journée en vue alors la veille, j’ai mis une robe à ma petite de deux ans. Résultat : le matin venu, elle a déjeuné, je lui ai brossé les dents et elle était prête à partir !

3— Préparer les lunchs la veille : J’ai toujours fait ça. L’école de mes enfants permet des lunchs chauds alors, la plupart du temps, les restants du souper leur servent de lunch. Le matin, je n’ai qu’à mettre un ice pack dans leur boîte à lunch et nous voilà partis.

4— Faire de la nourriture entre ami(e)s : Pourquoi ne pas joindre l’utile à l’agréable ? Faites-vous une journée entre ami(e)s à couper des légumes que vous congèlerez ou à faire des plats que vous rapporterez à la maison. Bonus : vous goûterez peut-être de nouveaux plats !

5— Préparer le linge des enfants pour la semaine : Une collabo fait cela chaque dimanche. Vous utilisez cinq cintres pour y placer les ensembles de vêtements pour chaque journée. Bas et culotte inclus ! Votre enfant n’aura qu’à enfiler ce qui est sur un cintre chaque matin.

6— Faire des plats en double : Vous faites une lasagne pour souper ? Faites-en deux ! Congelez-en une pour la semaine suivante. Je vous garantis que vous en serez comblés et ce n’est pas vraiment plus long.

7— Mettre la table du déjeuner la veille : Lorsque vous ramassez la table du souper, montez la table du déjeuner tout de suite. Encore quelques minutes de gagnées le matin venu.

8— Déléguer des tâches aux enfants : Parce que souvent on oublie ! Tout dépend de l’âge bien sûr, mais votre enfant de sept ans peut très bien verser son verre de lait ainsi que celui de sa sœur. Vous faites la vaisselle ? Les enfants peuvent très bien sortir les ordures pendant ce temps. Cela les responsabilise et ils participent au bon fonctionnement de la maison.

9— Les enfants font leur propre lunch : Faites des bacs avec diverses collations. Les enfants doivent prendre un élément par bac (ou deux selon vos critères). Ils seront heureux de choisir ce qu’ils mangent et ne pourront pas vous en vouloir d’avoir mis des raisins alors qu’ils voulaient des fraises !

10— Récompensez ses enfants : Récompensez leurs efforts. Que ce soit un bain à la place d’une douche si votre enfant aime ça ou un coupon « congé de lecture aujourd’hui », encouragez les bons comportements. Je ne parle pas de chantage ou d’acheter chaque bonne action, mais simplement de renforcement positif.

Et vous, quels sont vos trucs pour simplifier votre routine ?

Geneviève Dutrisac

Quand café rime avec sensualité

Je me réveille le matin,

Heure

Je me réveille le matin,

Heureuse de te savoir non loin de moi

Je te mesure,

Te sens,

Te fais couler

Parfois même, je m’en mets plein les doigts,

Mes gestes se doivent d’être précis

Sinon ton goût en sera changé

Je t’aime simplement

Sans trop de fla fla

Lorsque j’appuie enfin sur ton engin,

Je suis si impatiente

Le son que tu émets me fait frémir de désir

Je ne me peux plus,

Je te désire tellement

Lorsqu’enfin j’entends ton cri ultime

Je te prends et te verse goulûment

Ta couleur est mystérieuse

Avec une touche de lait

Tu t’éclaires rapidement

Tu es si chaud, quasi brûlant,

Mais je ne peux me contenir,

Je te bois immédiatement

Tu es si réconfortant

Je te sens couler lentement

Tout au long de ma gorge

Je te désire jour après jour

Plusieurs fois par jour même

Ma vie sans toi serait terne et épuisante

Merci à toi cher café,

Tu me permets de passer au travers de mes folles journées.

Geneviève Dutrisac

 

Un beau matin

Il pleut. C’est lundi.

Je sai

Il pleut. C’est lundi.

Je sais qu’il pleut parce que dans ma tête, c’est l’été pis je refuse de fermer la fenêtre de notre chambre, même s’il fait encore deux degrés le matin pis que les oiseaux ont des voix rauques de moineaux grippés. Je sais qu’il pleut parce que je l’entends très bien tomber, cette belle pluie venue nous scraper notre lundi matin.

Je me réveille doucement en humant l’odeur du café préparé la veille et qui se déclenche automatiquement à 5 h 45. Habituellement, l’alarme du cadran sonne cinq minutes plus tard, donc environ en même temps que le « bip‑bip » solennel interminable de la cafetière. Mais là, j’ouvre les yeux violemment et je me rends compte que l’odeur est assez enivrante pis qu’il n’y a pas de « bip‑bip » qui se fait entendre. Je réalise que le cadran n’a pas sonné et que, obviously, on sera en retard ce matin.

Je me lève rapido en disant doucement à mon mari : « Chéri, le cadran n’a pas sonné, lève-toi! », telle une sérénade des temps modernes. Il ne bouge pas, à part un petit « oumf » qui me prouve juste qu’il n’est pas mort. Je relance avec un « HEILLE, LE CADRAN A PAS SONNÉ, Y’É 7 h, MILA A MANQUÉ L’AUTOBUS, FAQUE ENVOYE! »

Je commence par aller réveiller la grande, qui est vraiiiiiiiiiiiiiment la fille de son père. Genre, elle sera de ceux et celles qui changent l’heure de leur cadran pour se faire croire qu’ils ont plus de temps pour dormir pis qui snoozent quand même pendant une heure le matin avant de se lever. Bref, je la réveille de doux baisers dans son p’tit cou tout chaud.

Je passe à la prochaine chambre à coucher pour réveiller nº 2 qui, elle, est déjà full pimpante réveillée (mes gènes ont gagné sur celle-là) et qui joue à se cacher la face dans les toutous, tel un bébé autruche full naïf. Je l’invite à enlever sa Pull-up et à venir me rejoindre dans la cuisine où moi-même je me dirige en sortant de sa chambre.

Je pense à mon café. Mon amour… si tendre, si doux, si là pour moi dans les moments difficiles. J’ouvre l’armoire pour me prendre une tasse et j’entends un « Mamaaaaaaaaan?! » sur un air d’innocence, de questionnement pis de panique. Je le sais ce que son cri veut dire, faque je repose ma tasse vide sur le comptoir et je tourne les talons pour me rendre dans la chambre de nº  1. Comme je le soupçonnais, un petit (lire gros) accident est survenu pendant la nuit. Mon nez ne me trompait pas alors, ça sentait réellement el’pipi quand je suis venue la réveillée! Ça me flabbergastera toujours de voir qu’on peut dormir si profondément sans jamais se réveiller, même quand on se pisse dessus.

Conséquemment, je procède avec une douche chaude savonneuse pour la grande, tout en la rassurant que ça va bien aller et que des accidents, ben… ça arrive. J’ajoute que même maman des fois, elle se fait pipi dessus #joie. Alors, Hop! Je la sèche et l’habille, puis on se dirige vers la cuisine. CAFÉÉÉÉÉÉÉÉÉ. Là, t’as mon mari qui revient de sa douche du sous-sol pis qui catche pas pantoute pourquoi personne n’a encore déjeuné. Va falloir aussi qu’on m’explique un jour comment une douche peut durer vingt minutes, quand t’as même pas de cheveux à laver. Ahhh pis laissez-faire, j’aime mieux pas l’savoir.

Préparation du déjeuner, préparation des lunchs et regard méchant vers la fenêtre de la cuisine qui me confirme qu’il mouille en crisse dehors. Déjeuners engloutis, ils nous restent vingt minutes avant d’être officiellement en retard à l’école et que la madame du secrétariat nous fasse de gros yeux qui veulent dire « ENCORE?! » Un jour, j’vais lui répondre qu’on ne peut pas tous être des parents parfaits. Mais bon, d’ici ce temps-là, c’est papa qui s’occupe de prouver que le moteur de son char est aussi puissant qu’il le dit, en tentant d’éviter le retard à l’école.

Pour ma part, je me suis occupée de changer les draps et de partir une brassée avant d’aller braver les seaux d’eau qui tombaient du ciel pour aller mener nº 2 à la garderie. Puisqu’habituellement, c’est papa qui y va, c’était un peu déstabilisant pour elle et quelques petites larmes s’en sont suivies, mais ce n’était rien qu’un câlin de l’éducatrice ne pouvait régler.

Je suis revenue à la maison en même temps que mon mari qui devait faire du télétravail aujourd’hui. Puisque je suis entrepreneure, j’ai la chance de travailler de la maison tous les jours. Nous nous sommes servi un café, nous avons placoté cinq minutes et nous nous sommes souhaité une bonne journée. On s’est embrassés, il est descendu dans son bureau et je me suis dirigée dans le mien, qui occupe toute la salle à manger du rez-de-chaussée.

Faque mon matin a beau être pluvieux et sentir le pipi, il est parfait à mes yeux pour la simple raison qu’un beau matin comme celui-ci, ÇA, c’est du bonheur pur. Pis quand on a le bonheur pur, ben il fait oublier la pluie et le pipi.

Valérie La Salle

Mon marathon désorganisé

Je vous envie un peu, beaucoup (je dirais même à la folie), vous,

Je vous envie un peu, beaucoup (je dirais même à la folie), vous, les gens bien organisés. Ici, dans ma maison, toutes les tentatives d’engager madame organisatrice ont échouées. Je suis pourtant remplie de bonnes intentions, mais sans succès.

Depuis plusieurs années, j’essaie très fort d’introduire une certaine routine de préparation dans ma vie de maman. Quand je n’avais que moi à gérer dans mes petites bottines, je détestais avoir une structure de vie. Pour moi, l’organisation tuait la spontanéité. Pour être honnête avec vous, je la trouvais même ennuyante. J’aimais que la vie me surprenne chaque jour, j’appréciais n’avoir aucune idée de la suite des choses. Je voyais ces femmes noter tout dans leur agenda, avoir des « to do list ». Elles semblaient être réglées comme une horloge. Je peux dire que leur emploi du temps semblait extrêmement bien structuré, mais à cette époque, je ne voulais en rien leur ressembler. Maintenant, je les comprends tellement.

Me voilà, aujourd’hui, maman d’un grand soleil de 8 ans et d’un petit loup de 20 mois. Le matin est toujours digne d’une course olympique dans notre petit nid. Tout doit se passer si rapidement qu’Usain Bolt serait médaillé d’argent s’il nous avait comme adversaires.

Je me lève trop tard. Ensuite, je dois faire les lunchs, habiller mon trotteur, lui donner la toast qu’il me demande pour qu’il me la rejette en hurlant, car ce n’est pas LA rôtie qu’il veut. Puis, mon grand bonhomme ne désire pas s’habiller, il souhaite regarder la télévision. Je sens la tension monter en moi. C’est à ce moment que je cherche la boîte à lunch et qu’elle est introuvable. Je me dis que j’aurais vraiment dû la préparer la soirée d’avant. Le moment venu de quitter la maison, je veux le parapluie et devinez qui a disparu de sa cachette? Hé oui! Le parapluie a fait une fugue. Ouf… je suis déjà épuisée.

La soirée n’est pas plus paisible. Papa termine le travail à des heures toujours différentes, souvent plus tard que tôt. Je me transforme alors en poule pas de tête. J’arrive, je lance les sacs au sol, je dépose petite bouille sur le plancher et demande à mon petit écolier de faire ses devoirs. Par la suite, je me pose la fameuse question « qu’est-ce qu’on mange pour souper? ». Je regarde l’heure, je me dis que le temps presse, Lilix, de son surnom, semble affamé. Tellement qu’il essaie, lui même, de faire à manger en se disant qu’il pourrait se transformer en bacon sautillant sur le plancher. Voilà que je m’efforce à gérer la crise en plus de mon grand coconut qui m’obstine qu’il ne veut pas faire ses devoirs ce soir, qu’il les fera demain. Il désire sortir jouer, mais bien entendu je suis DÉBORDÉE, donc je n’ai pas du tout le temps de le surveiller, alors la réponse est non. Nous avons également droit à du boudin pour le souper. J’apprécie grandement leur aide, mais du boudin au bacon, je n’aime pas! Une heure plus tard, je finis par trouver une idée de repas rapide et nous finissons par manger. Par après, la course folle au bain arrive, mon mini se débat pour être certain que je sois incapable de lui mettre sa couche. Je vous dirais même que c’est une grosse torture pour lui. Le pyjama, lui, je n’en parlerai même pas. L’heure du dodo sonne enfin!

Le dernier bisou rempli de rêve donné, je descends les marches à pas de souris. C’est aujourd’hui que je vais changer. C’est ce soir que je prépare tout pour demain. Je me donne le droit à une petite pause. Je m’installe confortablement et je regarde mon Facebook. Le temps passe et je bâille aux corneilles. Je décide de me coucher, me disant que je ferai tout demain. Et voilà que le matin venu le marathon olympique recommence…

 

Un matin parmi tant d’autres

6h00: le cadran sonne. Je snooze. Zamoureux, qui est rentré tard de travailler, ronfle à mes côtÃ

6h00: le cadran sonne. Je snooze. Zamoureux, qui est rentré tard de travailler, ronfle à mes côtés.

6h20: le cadran sonne. Je snooze. J’entends des pas dans le couloir, c’est Mathis, 11 ans, qui s’en va aux toilettes. Dans ma tête je me répète « ne claques pas la porte, ne claque pas la porte, ne claque pas la porte » BANG ! La porte claque. Il tire la chasse et repart sur le bout des pieds. Je ferme les yeux histoire de savourer mes dernières 10 minutes de répit quand une petite voix se fait entendre : « Maman, maman, maman, maman… » C’est Laurence, 3 ans, qui semble être réveillée. Je m’étire pour attraper mon iPhone. Je fais un léger tour d’horizon pour faire semblant que je prends du temps pour moi avant la tornade du matin.

« Maman, maman, maman, MAMAAAAAAAN !!! » Ah oui, Laurence est réveillée ! J’avais presque réussi à me convaincre du contraire !

À contrecoeur, je me lève et j’enfile un pantalon de pyjama et une veste. Je sors de ma chambre. Je passe devant Laurence en lui disant que maman va revenir. C’est qu’il y a Thomas, 13 ans, qui dort comme une bûche au sous-sol. Je descends donc le réveiller, non sans peine.

Je remonte. Je réveille mon homme qui tient absolument à voir les enfants. Je retrouve ensuite ma belle Laurence qui attend avec impatience. Elle sautille de joie comme si elle ne m’avait pas vue depuis des mois. Je l’habille puis on court dans la salle de bain chercher le nécessaire pour faire ses couettes. On s’installe dans la salle de jeu et je la coiffe en regardant pour la énième fois une reprise de Princesse Sofia.

Par la suite, Laurence retrouve ses frères dans la cuisine. Sa toast l’attend. Zamoureux me dit qu’il m’a fait un thé. Il est bien noir, comme je l’aime. Ça aide à me réveiller. Je le dépose sur mon bureau. Pendant que la famille déjeune, je cours enfiler des vêtements potables et m’arranger la tête de mon mieux avec le temps qu’il reste.

7h00: J’appelle Thomas qui s’est faufilé dans sa chambre avec son iPad. Je lui dis de monter son lunch et d’aller prendre son médicament. Est-ce un jour d’éduc? Je lui rappelle qu’il doit être prêt à partir à 7h05 pour ne pas manquer son autobus. Il me répond qu’il le sait en remontant l’escalier avec la subtilité d’un éléphant.

7h08 Je vole un bisou sur la tête de mon ado qui ne me dépasse pas encore. Je m’assure qu’il a tout : Sac à dos, sac à lunch… Est-ce qu’il avait de l’éduc? Je lui demande où est sa tête et invariablement il me répond : « Sur mes épaules » suivi d’un « Bonne journée Man! » en claquant la porte.

7h12 Thomas revient à la maison. Il a manqué son autobus. Zamoureux court s’habiller pour aller le reconduire.

7h30: Mathis se prépare pour aller à l’école. Je m’assure que ce n’est pas un jour d’éduc, qu’il a son lunch et son sac à dos, mais surtout, qu’il est habillé en conséquence selon la température qu’il fait. Je fais fi de son choix vestimentaire douteux, j’évite ainsi un cataclysme.

7h45 : Mathis claque la porte d’entrée non sans un bisou et un « Bonne journée maman! ». Laurence s’amuse à faire l’avion avec ses toasts. Je me dépêche de la débarbouiller avant qu’elle n’en mette partout et que je sois obligée de la changer. Elle proteste, c’est le temps de la préparer pour la garderie.

De peine et de misère, je lui enfile ses bottes, son cache-cou, sa tuque… mais où sont les mitaines ? Le temps de le dire, Laurence n’a plus de tuque et entame d’enlever son cache-cou. Je retrouve les mitaines derrière moi et, dans un ultime effort digne des olympiques, ma fille se retrouve habillée. À la hâte, j’enfile mes souliers et mon manteau. J’attrape Laurence et son sac puis je quitte. En général, ça se fait en 1 minute et demie top chrono. Mais ce matin, miss Laurence a décidé que ça ne lui tentait pas de marcher. Après une performance digne du Cirque du Soleil, je dépose enfin la petite à la garderie et je quitte après 1000 bisous et un « Bonne journée maman ! ».

Je referme la porte. J’enlève mon manteau. Je me dirige vers mon bureau. Le téléphone sonne, c’est Zamoureux: Thomas est bel et bien rendu à l’école. Après lui avoir parlé, j’attrape ma tasse : mon thé est froid. Tant pis! Je me fais à déjeuner : 2 toasts et 1 jus d’orange puis je m’assois enfin à mon bureau pour commencer ma journée de travail. Je souris. C’est comme ça chaque matin chez moi. Je ne sais pas si c’est ça le bonheur, mais je sais assurément que j’ai choisi d’avoir chacun de mes 3 petits bonheurs. J’aimerais prendre le temps, mais comme dans bien des familles le matin est comme un marathon. Le but c’est de passer le fil d’arrivée avec le moins de dégâts possible.

 

Smoothies pour toute la famille

✿Pas le temps de manger? Voici un peu d'aide!✿ C'est connu, on n’a pas tou

✿Pas le temps de manger? Voici un peu d’aide!✿

C’est connu, on n’a pas toujours le temps de bien s’alimenter… SURTOUT LE MATIN! Entre les chaussettes manquantes, le chien qui vole la toast de la plus jeune (qui elle, hurle comme une bonne) et le plus vieux qui trouve dégueu le nouveau pain multi-grains, nous on n’a pas le temps de manger. Combien d’entre-vous êtes en train de vous demander si vous avez finalement déjeuné ce matin ou non? Parce qu’on sait tous que la mémoire est une faculté qui oublie, surtout quand vient le temps de penser à nous. Alors ce matin, on vous donne deux recettes HYPER simples de smoothies maison qui se préparent rapidement.

À la maison on a un extracteur à jus qu’on adore, mais qui demande un peu plus de temps de préparation et de lavage. C’est idéal pour les vitamines, mais un peu compliqué et salissant, La semaine c’est juste “ non “ parce que vous pouvez facilement devenir fous. Allons-y donc avec un mélangeur normal. Ici on a un magic bullet, mais un mélangeur de n’importe quelle autre marque fera la même chose!

 

Un Smoothie idéal au goût des tropiques

Ingrédients:

  • Une demi-banane,
  • 3 cerises (congelées si vous n’en avez pas de fraîches sous la main),
  • 2-3 feuilles de menthe,
  • 1 1/2 de jus d’orange,
  • 1/4 de tasse de yogourt Liberté KÉFIR,
  • une cuillère à thé de Qia.On mélange le tout et ça nous fait un bon fond pour la journée ou une excellente collation.

 

Smoothie #2: Le préféré de la famille

Celui-ci est vite devenu le favori à la maison… Croyez-nous, s’il a passé le test pour Hayden, c’est qu’il est bon!

Les ingrédients sont:

– Une demi-banane, une poignée de bleuets (frais de préférence, mais s’ils sont congelés ça donne une belle texture au smoothie), trois feuilles de menthe, 3-4 feuilles d’épinards, du miel au goût, 1 tasse de lait, 1/2 tasse d’eau de coco, une cuillère à thé de QIA et 1 cuillère à thé de lin.

 

On a bien hâte d’avoir vos commentaires! 🙂

Oh et si vous vous demandez ce qu’est le QIA, voici le lien du produit qu’on achète chez costco —> http://ca-fr.naturespath.com/product/super-aliment…

Bonne journée !!!

Folie matinale, version commentée

Après avoir mis en ligne notre dernier clip « Folie matinale », vous avez été nombreux à nous

Après avoir mis en ligne notre dernier clip « Folie matinale », vous avez été nombreux à nous écrire. On a alors décidé de vous présenter une version « commentée » de notre petite folie à nous. La voilà!!

Oh et ce qui nous ferait plaisir, c’est que vous partagiez avec nous VOTRE folie du matin. En image, en vidéo, en texte… laissez-vous aller! Plus on est de fous à vivre la «folie», plus on en rit! 🙂

Comment faire? C’est bien simple;

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  • Courriel au mafamillemonchaos@hotmail.com
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