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Marier Sexualité et Parentalité

Les enfants sont debout. Il est tôt, je veux dormir. J’ai mal à

Les enfants sont debout. Il est tôt, je veux dormir. J’ai mal à la tête. J’ai mal au cœur. Je suis fatiguée. Il a pris un peu de gras de mou cette dernière année. Oh ! La petite m’appelle !

Toutes des raisons qui font en sorte que la routine s’installe et que tu te colles de moins en moins souvent avec ton amoureux, qu’il n’y a plus autant de sexe qui se passe dans ta chaumière. Puis quand t’as le goût, ben, c’est ben plus vite et ben moins fatigant de te toucher toi-même, tu connais la bonne façon pour que ça fasse du bien, mais au plus sacrant, parce que… ben parce que t’es fatiguée, bon.

Pis, si au contraire, tu te forçais un brin ? Pas te forcer dans le sens que tu fais quelque chose qui te tente plus ou moins. Non, non, te forcer dans le sens de te donner le droit d’en parler avec ton partenaire de vie. Te forcer dans le sens de mettre toutes les chances de ton côté pour vivre une vie sexuelle épanouie.

Quand tu as le goût, quand tu as une bonne libido et que ton homme t’attire, les enfants qui font du bruit, c’est juste une musique de fond à tes oreilles. Ce n’est pas une raison pour pas jouir ce soir ! Parce qu’on s’entend-tu pour dire que si tu as eu un orgasme ce soir‑là, tu viens d’avaler de la patience en même temps ?!

Quand tu as le goût, même si tu es stressée par la rencontre de demain au travail ou par le premier cours de danse de ton plus jeune, le soulagement qu’un orgasme te procure en vaut cr**ment le cri qui vient avec !

Le manque d’hygiène, le « pot » qui s’accumule autour de la belle taille de Brad Pitt, ça se discute avec ton partenaire de vie. C’est délicat, mais il n’y a rien qui ne se discute pas.

Y a un bout de cela, j’ai rencontré un mec qui me faisait triper, mais vraiment beaucoup. Je le regardais et je lubrifiais. La chimie sexuelle était vraiment au rendez-vous ! Mais… il était un brin beaucoup plus confiant que moi tout nu. Eh bien, avec ses conseils, ses trucs, en le regardant aller, j’ai acquis de la confiance. Parce que j’ai réalisé que c’est ma responsabilité de lui dire ce que j’aime et comment j’aime ça.

Il n’y a personne qui peut te faire jouir aussi vite que toi-même, on s’entend !

Je suis une maman. Le sexe, ça me soulage, ça me déstresse, ça me console, ça me change les idées et ça me rend bien plus patiente avec ma marmaille. Allez ! Quelle maman ne s’est jamais enfermée dans la salle de bain pendant un Passe-Partout ou un pat Patrouille pour se toucher et se soulager avant de faire un petit roupillon de vingt minutes pour, ensuite, commencer le souper, bien tranquille avec un petit verre de vin ?! Orgasme + Sieste + Petit Verre de Vin = WOW !

Bien, garde cette idée en tête et transpose‑la dans ta vie de couple. Si tu enseignes à ton conjoint comment te faire plaisir au plus vite, la vie va être bien plus simple, bien plus drôle et bien moins stressante. Parce que des petites vites sur le bord du comptoir de la salle de bain, c’est bon. Parce que des petites séances de masturbation individuelle l’un à côté de l’autre, le soir, après une grosse journée de travail, c’est bien plus plaisant que de se cacher avec la douche-téléphone. Il y a moyen d’aimer le sexe, d’en profiter et de vivre avec des enfants… tout ça dans la même Vie! 😊

Roxy Ka, une maman à l’esprit sexuel bien éveillé.

Garde espoir

Je voula

Je voulais te dire, cher parent d’enfant timide, de garder espoir. De ne pas t’en faire… un jour ton enfant va prendre confiance et va s’envoler plus haut que tu ne l’aurais imaginé.

Je vais te raconter une histoire. L’histoire de ma fille.

Enfant, elle était terriblement timide. Maladivement timide…

Bébé, elle refusait le contact des gens, en dehors de son petit cercle de proches. Elle hurlait quand un inconnu lui adressait la parole. C’était un bébé à bras, collée, accrochée sur son papa et sa maman.

Quand elle était petite fille, tout ce qui sortait de sa routine l’angoissait au plus haut point, elle paniquait au moindre changement. Elle en a versé d’horribles larmes à son premier jour d’école… déchirant mon cœur de maman… Elle a pleuré pendant plusieurs semaines… Elle s’adaptait toujours doucement, en faisant le moins de bruit possible, essayant de ne jamais déranger…

Elle avait beaucoup de difficulté à aller vers les autres, petits ou grands, en dehors de sa bulle rassurante familiale…

J’avais de la misère à comprendre. J’ai été une enfant turbulente, proactive, leader, très active! Mon enfant m’envoyait une image à l’inverse de mon mode de fonctionnement. Je ne savais pas trop quel était mon rôle comme parent. La pousser, la forcer à aller vers les autres, ou respecter cette peur incontrôlable qu’elle avait tout le temps?

Nous avons décidé de la rassurer, toujours, tous les jours, par notre présence. Et nous avons décidé de la valoriser. De travailler son estime de soi, en étroite collaboration avec l’école…

Vers l’âge de huit ans… tout tranquillement… nous avons assisté à sa métamorphose… Ça s’est fait en douceur, par étapes. À force de réussites : à l’école, dans ses relations avec les autres, dans le sport, dans les loisirs, auprès de tous ceux qui l’aiment… ma fille s’est ouverte sur le monde…

À l’adolescence et en évoluant dans un milieu scolaire très dynamisant et valorisant… elle a pris son envol… elle s’est assise sur sa confiance et a escaladé bien des montagnes! Elle excellait non seulement dans le domaine scolaire, mais elle est aussi devenue le noyau de son cercle d’amis. Elle a gagné des concours, notamment, en écriture et en poésie, et elle a été amenée de nombreuses fois à prendre la parole devant des centaines de personnes, avec une assurance incroyable!

Jeune adulte, elle a participé à une simulation d’une assemblée de l’Organisation des Nations Unies (événement qui se déroule à New York), et elle a débattu sans aucune gêne, avec une passion intense et beaucoup de conviction! Elle vient de participer à un voyage humanitaire au Nicaragua auprès des populations démunies. Cette expérience l’a confortée dans l’idée qu’elle veut étudier en politique internationale afin d’avoir un impact réel dans la vie des gens et de participer à changer le monde!

Elle vit seule en appartement depuis qu’elle a dix-sept ans!

Elle a un réseau social très développé et n’a aucune difficulté à aborder les gens et à entamer des discussions enflammées!

Alors, cher parent :

Garde espoir.

Ne t’en fais pas.

Continue de lui tenir la main.

Aide-le à se relever quand il tombe.

Sois bienveillant.

Et… regarde-le sortir tranquillement de son cocon pour devenir le plus beau des papillons…

Ce petit timide, c’est la plus grande leçon qu’une vie peut t’apporter…

 

Gwendoline Duchaine

 

Légalisation

Le 17 octobre 2018, partout dans le Canada, le cannabis a été lÃ

Le 17 octobre 2018, partout dans le Canada, le cannabis a été légalisé.

Comment vous sentez-vous avec ça en tant que parents ? Comment en parlez-vous avec vos enfants ? Trouvez-vous que vous avez accès à assez d’informations pour être capable de suivre ce qui se passe autour de cette légalisation ? Savez-vous ce qui est autorisé et ce qui ne l’est pas ? Seriez-vous capable de reconnaître un produit acheté légalement d’un produit illégal ?

Qu’en pensent vos adolescents ?

Avez-vous peur ?

Pourquoi tant de questions ? Parce que j’estime que nous avons eu un manque d’informations total de la part de notre gouvernement.

Ce serait plus facile, en tant que parent, de ne pas en parler, parce que je ne connais pas tant le sujet ! Ai-je déjà consommé ? Oui ! Ai-je aimé ça ? Oui ! Pourquoi je ne consomme plus depuis de très longues années ? Parce que c’était illégal ! Vais-je consommer maintenant que c’est légalisé ? Je ne sais pas ! Mes enfants ont-ils l’intention de consommer ? Oui !

Alors je me suis mise à fouiller, à essayer de commander en ligne, à m’informer sur les différents produits distribués et sur leurs différents effets. Je me suis sentie aussi perdue que si je devais choisir un bon vin, pour accompagner un plat précis. Je n’y connais rien ! Tout est dit sans être vraiment développé. Comme parent, je me sens ignorante et abandonnée !

Nous avons reçu un courriel de l’école des enfants, quelques lignes explicatives sur les effets du cannabis et l’interdiction de sa consommation avant 18 ans. C’est tout. Débrouillez-vous avec ça…

On dirait que c’est arrivé trop vite et pourtant, nous le savions que le 17 octobre, ce serait là. Pourquoi ne nous sommes-nous pas préparés ? Pourquoi le gouvernement nous a‑t‑il parachuté ça sans nous éduquer ?

Dans ma ville, où puis-je consommer ? Est-ce clair ? Où trouver l’information ? J’ai tant de questions… Pourquoi à Montréal, je peux fumer du cannabis dans la rue tranquillement et légalement, mais je ne peux pas déguster une bière, au risque d’avoir de sérieux problèmes et une amende salée ? Elle est où, la logique ?

Je me sens dépassée.

Alors, que répondre aux dizaines de questions de mes adolescents ? Comment vais‑je réagir quand ils vont consommer ? Comment dois‑je réagir ? Je tolère bien qu’ils consomment de l’alcool… c’est culturel, vous allez me dire… mais concernant le cannabis, la culture a‑t‑elle changé sans que je m’en aperçoive ? Maintenant, au lieu de prendre l’apéro autour d’une table, on prendra de la marijuana ? Quand on ira à un party, on apportera nos fleurs séchées et notre vin ?

Le gouvernement a‑t‑il besoin que nous consommions pour recevoir plus d’argent ? Cet argent va‑t‑il être réinvesti dans l’information et la prévention ?

Qu’en pensez-vous, parents ? Comment gérez-vous ça avec vos enfants ?

Gwendoline Duchaine

 

L’école des papas!

C’était il y a quelques années. Je reviens du travail, mon chum

C’était il y a quelques années. Je reviens du travail, mon chum me regarde avec un air solennel :

– Chérie je me suis inscrit à l’école des papas.

– Hein ? Qu’est-ce que c’est ?

– Le CLSC m’a donné une brochure, c’est une formation pour les papas, afin d’échanger sur tous les sujets concernant l’éducation des enfants.

– Tu as besoin de suivre un cours pour être un bon papa ?

– Je veux leur montrer que je suis là pour eux et qu’ils m’intéressent plus que tout au monde…

J’étais mélangée entre un sentiment de fierté immense et un air franchement interloqué !

Pendant plusieurs mois, papa est donc allé dans une école très spéciale les mercredis soirs.

À tour de rôle, les papas y préparent des gâteaux qu’ils dégustent ensemble en parlant de tous les sujets possibles : le rôle du père, la place de la mère, le divorce, la sexualité des enfants, la drogue, la dépression, le suicide, l’adolescence, les conflits dans la fratrie ou dans la famille… Pour chaque sujet, mon chum revenait avec des références de lectures plus passionnantes les unes que les autres.

Je peux vous assurer qu’il a pris ce rôle très au sérieux et qu’il a fallu, souvent, nous remettre en question comme parents ! Cette école fut une des plus belles choses qui soit arrivée à notre famille !

Les enfants étaient vraiment très fiers que leur papa prenne ce temps pour leur éducation. Il est allé chercher de l’information pour nous aider à faire face à tant de conflits !

Cette formation a amélioré notre façon de prendre soin des enfants et de fonctionner en famille. Elle a contribué à nous donner des outils, mais surtout, à montrer à nos enfants que l’éducation, ça se construit pas à pas, ensemble !

Gwendoline Duchaine

 

Décembre, l’heure du bilan arrive

Novembre se termine cette semaine et mon cerveau sent déjà le beso

Novembre se termine cette semaine et mon cerveau sent déjà le besoin de faire le bilan et d’imaginer 2019. Faites-vous un bilan, vous aussi? Quel est votre rituel de fin d’année? Ok, je ne parle pas du party du 31 décembre, je parle plutôt de faire votre propre revue de l’année, un peu comme un Bye bye, en mettant l’accent sur la prochaine année. J’ai une gang d’amis avec qui on a pris l’habitude de célébrer le Nouvel An ensemble et à tour de rôle, on se questionne sur ce qu’on se souhaite. J’A-D-O-R-E! On y répond par un mot ou deux. Pour moi, 2018 était sous le signe de la Foi! Oui, développer une confiance inébranlable que tout arrive à point. C’est magique pour vaincre l’anxiété. 🙂

J’adore prendre le T.E.M.P.S. de réaliser ce genre d’exercice. Je ne dirais pas que je l’ai fait chaque année, mais de plus en plus sérieusement parce que ça me fait du bien. Je tire des apprentissages de ce qui a moins bien fonctionné. Je célèbre avec joie mes succès bien mérités et je suis reconnaissante pour ceux qui sont tout simplement dignes d’un miracle. Ça me permet aussi d’imaginer ce dont je rêve, de penser à ce dont j’ai besoin, ce que je souhaite et de l’écrire pour y accorder une attention toute particulière. Appelez ça de la visualisation, de l’autosuggestion ou la loi de l’attraction! À chacun sa façon de voir les choses. Pour moi, c’est tellement aidant de le faire que je renouvelle l’expérience.

C’est la fin 2015 qui a été l’année la plus lumineuse côté familial. C’est le 31 décembre 2015 que j’ai réalisé mon tout premier plan familial. J’avais appelé ça mon plan parental pour 2016 et j’en avais besoin. Faire un plan, ça permet de voir clair, de préciser son intention et de trouver des solutions pour atteindre ce qu’on souhaite. À cette époque, je voulais éviter la détresse psychologique. Moi qui clamais haut et fort : « Santé mentale FIRST! »… Je pensais être à l’abri, mais j’étais si fatiguée, remplie d’espoir! En fait, je n’avais pas réalisé à quel point j’étais fatiguée et j’ai vraiment dû m’arrêter pour me retrouver.

C’est en parlant avec une amie de tous les changements que j’avais mis en place dans ma famille que j’ai pris le temps de réaliser l’intérêt de ma démarche. Elle m’avait demandé : « Moi, est-ce que je peux réaliser mon plan familial? » J’ai répondu : « Faudrait que je prenne le temps de réfléchir sur les questions que je me suis posées pour arriver à faire ces choix pour la famille de ma vie et je dirais que OUI! » C’est grâce à ce T.E.M.P.S. de réflexion que je me suis accordé que ma vie est plus simple, plus douce, plus harmonieuse aujourd’hui. Oui, ma vie est aussi un chaos. Même dans ma vie rose bonbon, il y a des crises, celles de mes enfants, les miennes, celles de mon mari et parfois de tout le monde en même temps. Ce qui a changé aujourd’hui, c’est que nous avons appris à y mettre de la douceur, de la compassion et de l’Amour, beaucoup d’Amour. Après tout, les crises sont inévitables.

Pour boucler notre plan familial, nous avons fait une œuvre d’art pour représenter les valeurs choisies par chaque membre de la famille. Alfred, cinq ans, a choisi l’Amour, l’Amour de son cœur, l’Amour de Jésus. C’était mignon comme tout de l’entendre. Je lui ai demandé (sans aucune attente) : « Alfred, la vie, ça sert à quoi? » « À s’aimer! » Pour lui, c’était l’évidence même. Alice, sept ans, a choisi la Joie. C’est aussi un trait de sa personnalité adorable. La Joie, c’est rempli de reconnaissance pour ce qu’il y a de beau dans la vie. C’est festif et si accueillant! Arthur, dix ans, a fièrement proposé le Respect. Il aime même s’en faire le gardien. Je leur ai expliqué qu’il importait de le mettre au cœur de nos pensées, de nos paroles et de nos gestes. David, mon mari, a amené l’Entraide au cœur de notre famille. Un coup de main ou un mot d’encouragement est toujours bienvenu. C’est aussi penser aux autres et donner à sa communauté. Et moi, j’ai ajouté l’Harmonie. L’Harmonie, c’est créer l’espace idéal pour l’épanouissement de tous. C’est créer un contexte dans lequel chacun est considéré, aimé et valorisé.

Au travers des années, la question la plus importante que j’ai appris à me poser est celle qui me permet de revenir à l’Essentiel : qu’est-ce qui m’importe vraiment? C’est fou : quand j’y réponds, j’ai l’impression que tout se met en place à l’intérieur de moi. Il n’y a plus de doute, plus de frustration, juste un espace pour répondre à mes besoins, à mes préoccupations du moment. Et ça me permet d’être disponible et disposée pour ma famille.

Et vous, pour 2019, qu’est-ce qui vous importe vraiment? Répondez-moi avec un #Harmonie101, vous allez faire mon année même si elle n’est pas commencée! Moi, je veux plus de #Harmonie101.

Stéphanie Dionne

 

Un nouvel être

Aujourd’hui, tu as débarqué. Tu es sorti de moi et tu as poussé

Aujourd’hui, tu as débarqué. Tu es sorti de moi et tu as poussé ton premier cri. Mon cœur a immédiatement explosé d’amour. Un amour dont je ne soupçonnais pas l’existence. Un nouvel être est né. J’ai l’impression que le monde entier danse de joie !

C’est incroyable comme tu es parfait. Je ne me lasse pas de te regarder. Ta peau est si douce. C’est tellement apaisant de te sentir contre moi, et la chaleur de ton souffle sur ma poitrine est rassurante.

Ta tête si petite, tes oreilles, ton nez, ta bouche, tes doigts si longs et minuscules et tes adorables pieds… j’ai du mal à réaliser que mon corps a fabriqué tout ça. Cellule après cellule, un magnifique assemblage… J’oublie la douleur, j’oublie les mois de nausées, j’oublie la fatigue, j’oublie la peur… Je me laisse flotter dans ce bonheur, bien au chaud dans notre bulle. Mon bébé…

Je sais que demain, tu auras déjà changé. Je sais que tout va trop vite. Je savoure chaque seconde, j’admire chaque bouffée d’air qui remplit tes petits poumons et j’écoute chaque gorgée de lait que tu avales. Je suis là… pleinement consciente de la magie de cet instant unique.

Je décide de boucher mes oreilles sur le monde extérieur, de fermer mes yeux et d’être juste avec toi. Mon nouveau petit être. Ton papa et moi, nous avons créé ta vie en nous aimant si fort. C’est universel, simple et tellement incroyable !

Je veux te bercer encore et encore. Tu peux rester là, contre moi ; on est si bien… Tu es comme le prolongement de moi. Nous avons la vie pour apprendre à nous éloigner. Alors profitons, mon bébé… Profitons de cette douceur infinie qui surgit quand un nouvel être prend vie.

Gwendoline Duchaine

 

Non, papa ne garde pas les enfants !

Il y a toujours des expressions qui nous horripilent. Ces expression

Il y a toujours des expressions qui nous horripilent. Ces expressions qui nous frisent le toupet, qui font s’entrechoquer nos dents, se font rejoindre nos sourcils… bref, ces affirmations qui donnent envie de nous boucher les oreilles ou, au contraire, de nous demander si elles sont bouchées avec ce qu’on entend ! En général, je ne m’arrête pas souvent à ce genre d’expression. J’y pense, je me fais mon idée et je passe à autre chose.

Mais : « C’est papa qui garde les enfants ! » NON… Juste, NON !

Là, je parle de dire « garder » comme dans « gardiennage ». Pas juste « garder une chose ou une personne avec soi ».

Comment dire… Une mère qui reste avec son ou ses enfants « garde »-t-elle ceux-ci ? Est-ce un exploit ? Devra-t-elle rendre des comptes sur « comment ça s’est passé » ? Aura-t-elle une récompense pour avoir « sacrifié » quelques heures à « garder » ses enfants, la chair de sa chair ?

Alors pourquoi dirions-nous du père qu’il « garde » ses enfants ?

On les fait à deux, ces petites bêtes-là. Ce n’est même pas moitié-moitié, c’est entièrement qu’ils sont issus de chacun de leurs deux parents ! Pas un plus que l’autre, l’un ne va pas sans l’autre, biologiquement on s’entend.

Bien entendu, je fais référence à la situation familiale qui compte les deux parents sous le même toit. Autrement, c’est pareil, mais c’est quand même différent. Donc comme le dit une autre expression populaire, si le chapeau ne te sied pas…

À quel moment avons-nous décidé que le père qui reste à la maison avec SES enfants pendant que la mère sort pour quelque raison que ce soit, devient un « gardien » ? Nous nous récrions, nous les femmes, contre toutes formes d’inégalité, et nous voilà en conflit avec nos propres convictions en affirmant une telle absurdité.

Papa ne garde pas ses enfants, il reste avec eux, il passe du temps avec eux, il joue son rôle de père !

Arrêtons de stigmatiser les pères. De douter de leur savoir-faire dans leur paternité que certains de nos agissements dévalorisent malheureusement et dénigrent par ce genre de commentaires et expressions.

Je sais, c’est nous qui l’avons porté ce petit bout de chou là, mais sans le père… il ne serait jamais arrivé.

Un père a autant d’importance qu’une mère. Certaines mamans ont des difficultés que d’autres n’ont pas, il en est de même pour les papas !

Alors, s’il vous plaît, les mamans : lorsque chéri reste à la maison et que vous sortez, ne croyez pas que c’est une faveur qu’il vous fait. C’est AUSSI ça être papa. Ce n’est pas n’importe qui, c’est celui que vous avez CHOISI pour ce rôle. Bien sûr qu’il ne fera pas tout comme vous, il est lui-même, pas vous !

Peut-être que les enfants vont manger autre chose que ce qu’ils mangent avec vous, puis ?

Peut-être qu’ils vont se coucher plus tard, ou pas.

Peut-être qu’ils vont juste être les enfants que leur papa ne garde pas.

Simplement, Ghislaine

Être un parent orphelin de père

Quand jâ€

Quand j’étais enfant, tout ce que je voulais, c’était avoir un jour ma propre famille. Et aussi ma carrière.

Voyant les conditions dans lesquelles ma mère nous élevait (pauvreté, aide sociale avec des fins de mois difficiles, drogues, alcool, négligence, et j’en passe), je me disais que lorsque j’aurais des enfants, ils ne manqueraient de rien. Et surtout pas d’un père.

Mes sœurs avaient leur père, moi non. Moi, j’avais des oncles ou les chums de ma mère. Les deux seules figures paternelles que j’ai eues un certain temps dans ma vie ont été le père de mes sœurs (bien qu’il me traitât comme sa propre fille à plusieurs égards, il n’en restait pas moins le père de mes sœurs) et le mari de ma tante. Les deux sont morts alors que j’étais adolescente et ont fait partie de ma vie par intermittence, selon la bonne ou la mauvaise volonté de ma mère.

Donc, quand j’ai appris que j’étais enceinte, je tenais à ce que cet enfant ait son père. Par contre, je pensais qu’il fuirait comme le mien, d’autant plus qu’il n’arrêtait pas de dire qu’il ne voulait pas d’enfants!

Deux enfants (garçons) et quinze années plus tard, leur père est toujours là, et ils ont une belle complicité.

La difficulté, quand tu viens d’une famille de femmes indépendantes qui ont toujours clamé haut et fort qu’elles n’avaient pas besoin d’hommes dans leur vie, c’est de laisser la place à cet homme et de le laisser gérer quand il le faut. Par exemple, pour ce qui est de la discipline, ça a pris quelque temps avant que je sois d’accord avec sa façon de faire… qui somme toute, fonctionne bien!

Aussi, voir l’aspect masculin qui peut parfois être plus rude, entre gars surtout, alors que je n’ai pas vraiment eu de repères, c’est plutôt déconcertant. J’ai bien vu mes cousins et leur père se « tirailler ». Parfois, je trouvais que ce dernier jouait de façon un peu trop raide à mon goût, mais c’était encore l’époque où le jeune devait devenir un « vrai homme »… donc encore là, est-ce que c’est toujours valide ou d’actualité? Est-ce que, si j’avais eu un père, j’aurais pu comprendre cet aspect chez l’homme, pour avoir passé toute ma vie auprès de mon père? Je me pose souvent la question…

Mes enfants ont toutefois deux grands-pères, les parents de mon conjoint s’étant remariés (ce qui est mieux que rien, j’en suis tout de même consciente). Par contre, ils ne connaîtront pas l’héritage et le bagage que mon père aurait pu leur transmettre et souvent, c’est difficile à accepter. Mon père était grec et j’aurais aimé, au même titre que mes enfants sûrement, connaître cet aspect de ma culture.

Je sais qu’on peut aussi choisir sa famille et se constituer un modèle familial avec des personnes et des amis de toutes les générations qui sauront influencer nos enfants au même titre qu’un vrai grand-papa, ou qu’un père pour moi. Malgré tout, le vide est bel et bien présent…

 

Karinne Bouchard

Lâche ta roche

Lâche ta roche; laisse-toi aller dans l’courant. Essaie-le au moins une fois. Une toute petite fo

Lâche ta roche; laisse-toi aller dans l’courant. Essaie-le au moins une fois. Une toute petite fois. Tu verras, ça va te plaire.

Aujourd’hui, on est tellement pogné dans notre maladie mentale d’une vie parfaite et surtout d’enfants aux comportements irréprochables, qu’on a souvent l’impression que nous n’avons pas le droit à l’erreur. Comme si le simple fait de relâcher d’un millimètre la pédale de la discipline pourrait transformer nos héritiers en réelles bêtes sanguinaires.

Qui d’entre nous n’a pas déjà pensé : « Moi, si mon gars était aussi impoli, je me dirais que j’ai complètement manqué mon coup avec lui »? Ou encore : « Si ma fille s’habille comme ça à l’adolescence, c’est que je n’aurai pas réussi »? Tout ne repose pas sur les frêles épaules des parents que nous sommes. « Ça prend tout un village pour élever un enfant », disaient certains sages. Et avec raison. On a beau leur inculquer de très belles valeurs, nos flos seront toujours influencés par la garderie, la maternelle, l’école, la télévision, l’Internet, les amis, les ennemis, Spiderman… Tout n’est pas notre faute et tout n’est pas grâce à nous.

Nos parents à nous ne se posaient sûrement pas autant de questions. Ils y allaient d’instinct et ils avaient raison puisqu’être parent, ce n’est pas une science. Mais malheureusement, aujourd’hui, on n’a plus confiance en nous; on a des « spécialistes » qui nous disent comment agir avec nos enfants à Deux filles le matin; on a le dernier livre du plus populaire psychoéducateur sur notre table de chevet; on ne vit que par les principes du Mieux vivre… sans oublier l’avis du pédiatre, de l’éducatrice et de Richard Martineau (qui a sûrement une opinion là-dessus). Si ça se trouve, certaines et certains d’entre vous lisent ce texte parce que vous cherchiez une réponse à une question de parents sur Internet et vous êtes tombés sur Ma Famille, Mon Chaos. Parce qu’on est rendu là : on préfère chercher sur Google plutôt que simplement observer notre enfant, l’écouter, discuter… le comprendre.

Combien de fois se dit-on : « Le p’tit pleure, mais si je le prends dans mes bras, je lui donne l’attention qu’il attend et je ne devrais pas faire ça »? Heille, c’est un enfant! Oui, il peut être en train de manipuler, mais il peut aussi avoir simplement de la peine. De la peine parce qu’il n’arrive pas à saisir ce que vous attendez de lui. Il ne comprend peut-être pas lui-même pourquoi il a fait exprès de renverser son verre de lait. De la peine parce que vous avez crié un peu trop fort. Parce que cinq minutes avant de crier après lui, vous avez crié que chez vous, c’est interdit de crier comme ça. C’est illogique, mais comme vous lui avez aussi demandé de ne plus discuter, il a de la peine parce qu’il trouve ça injuste et pense qu’il n’a pas le droit de le dire. Comment être certain qu’il manipule? Il a peut-être juste de la peine.

Des fois, il faut lâcher notre roche. Il faut se laisser aller dans l’courant. Lâcher nos principes, nos idéaux, nos lectures de chevet, nos psychoéducateurs populaires et nos émissions de service, et se tourner vers celui ou celle qui a véritablement la solution en lui : nous. Avec des enfants, la bonne façon n’existe pas; la vôtre, oui.

À go, on lâche notre roche? Essaie-le au moins une fois. Une toute petite fois. Tu vas voir, ça ne sera pas si pire. Tu vas peut-être même aimer ça. GO!

 

 

Hugo Bourque

Suis-je un papa indigne?

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Nous sommes samedi matin, en route sur l’autoroute 20, direction ville de Québec. Mon amoureuse et moi avons un petit weekend prévu dans la vieille Capitale. Ça va faire du bien! Malgré la belle grossesse qu’elle vit, une fin de semaine pour penser à nous sera très bénéfique. L’accouchement est prévu dans quelques semaines. Je lui fais la remarque que c’est notre dernière fin de semaine de couple avant la naissance de notre enfant.

Je suis déjà papa d’une princesse de six ans. Elle, ce sera son premier enfant. Notre vie de couple des dernières années changera à jamais dans les prochaines semaines. Actuellement, nous sommes un couple une semaine sur deux et un couple/famille l’autre semaine.

Les kilomètres qui filent me plongent dans mes pensées, je suis loin dans ma tête. Très bientôt, le bonheur d’un deuxième enfant m’envahira, mais de grandes craintes planent présentement dans ma tête.

« Vais-je m’ennuyer de la garde partagée? »

« Vais-je m’ennuyer de notre vie de couple/famille qui suit un horaire alternatif d’une semaine sur deux? »

« Il s’agit de la dernière fois où mon amoureuse quitte la maison sans véritable crainte. Lorsqu’on est parent, jamais nous n’avons l’esprit réellement tranquille. »

« Est-ce que notre couple, qui n’a connu que ce mode de vie, sera affecté? »

« Aurons-nous suffisamment de temps pour nous, pour notre couple, pour les petits bonheurs qui meublent notre vie depuis quelques années? »

« Vais-je avoir le temps de penser à moi? »

« Est-ce que je pourrai consacrer autant de temps à ma grande de six ans? »

« Suis-je un meilleur amoureux une semaine sur deux? »

 « Suis-je un meilleur papa une semaine sur deux? »

Lorsque je me suis séparé, une des premières réalités qui m’a frappé ou qui me hantait avant de prendre la grande décision, c’était de devoir faire la concession de vivre avec ma fille à temps partagé. Pour moi, la décision de la garde partagée a toujours été prise en fonction de l’équilibre de vie de ma fille et de la meilleure stabilité possible considérant la situation pour elle. Après plusieurs essais et de constants ajustements, la formule la plus adaptée a été la garde sept jours chez papa et sept jours chez maman. En plus d’une belle flexibilité pour s’ajuster aux aléas de la vie, ça se passait quand même très bien.

Mais je me dois d’être honnête, une fois le deuil provoqué par la garde partagée passé, j’ai pris goût à cet équilibre de vie. Pas parce que je n’aimais pas mon enfant, pas parce que je n’assumais pas mon rôle de père, mais simplement parce qu’à mon avis, cela me permet d’avoir un plus bel équilibre de vie. Au lieu de n’y voir que du négatif comme certains parents, j’ai essayé d’en voir les avantages. Et croyez-moi, ils sont nombreux.

Une semaine sur deux, j’adore avoir plus de temps pour moi, pour mon amoureuse et pour mon couple. J’apprécie d’avoir davantage de temps pour ma carrière, un peu plus pour les amis, en plus de planifier de belles sorties, des soirées ou des fins de semaine en adultes. Ma vie d’homme, d’adulte et d’amoureux en plus de celle de papa doit être répartie le plus également possible pour que je me sente bien. Pour que je trouve mon bonheur.

Certains diront que je suis égoïste, indigne ou irresponsable d’exprimer tout haut et en toute honnêteté ces faits, mais je l’assume totalement. Quand ma fille arrive pour sa semaine chez papa, je suis prêt à ne me consacrer qu’à elle. J’ai toujours très hâte à ce moment de retrouvailles. Chaque fois, je vis une petite émotion et une fébrilité à l’idée de la voir me sourire, de ressentir sa joie et son bonheur. Mon cœur est rempli d’amour et de fierté. À partir de ce moment, nous avons un compte à rebours de sept jours qui débute. Notre objectif : profiter ensemble du temps précieux qui nous est alloué, apprécier le moment présent et tout ce que la vie nous envoie comme bonheur. Je suis un homme choyé, mon amoureuse partage aussi tous nos moments et elle nous en crée. C’est la situation idéale.

Est-ce que ce serait différent si nous étions ensemble en tout temps? Je ne le crois pas, mais rien ne sert d’y réfléchir, ce n’est pas ma réalité. Ne me dites pas que ma vie n’est pas normale, que ce n’est pas ça, la vraie vie! C’est la vie de beaucoup de gens autour de vous, si ce n’est pas la vôtre. Du fait, qu’est-ce que la normalité ou la vraie vie? La normalité de la vie, de notre vie, c’est à tous et chacun de l’établir selon ses propres envies. Il faut se respecter.

Cette vie en garde partagée aura duré tout près de quatre ans. Mon amoureuse et moi attendons notre petite perle très bientôt. Ce sera un immense bonheur. Nous trouverons un nouvel équilibre à travers cette nouvelle vie. Par contre, je suis quand même réaliste, je sais que tout changera… Suis-je un papa indigne si je vous dis que je redoute de m’ennuyer de la garde partagée?

 

« À bas la Culpabilité! »

Ma partenaire d’affaires a deux jeunes enfants, un de deux ans et

Ma partenaire d’affaires a deux jeunes enfants, un de deux ans et l’autre de huit ans. Moi, j’ai deux ados de 13 et 14 ans. Ma partenaire d’affaires se sent souvent coupable d’être au travail plutôt que de ne pas être avec ses enfants. Quand les miens étaient plus jeunes, je me sentais tellement coupable d’être ailleurs au lieu d’être avec eux toute la journée.

 

Il m’est arrivé encore dernièrement de me sentir coupable de ne pas être celle qui fait les soupers tous les soirs parce que je rentre trop tard du travail… Pourtant, mon mari fait d’excellents soupers! Et il est là, lui!

Il m’est aussi arrivé de me sentir coupable parce que mes fils ne mangent pas tous leurs légumes/fruits et autres trucs santé qu’ils doivent manger tous les jours.

Il m’est aussi arrivé de me sentir coupable de les laisser se débrouiller avec les conséquences de leurs actes à l’école (ex. un devoir non fait et ils devaient faire de la récup sur l’heure du diner).

Il m’est même arrivé de me sentir coupable quand je levais le ton d’un (ou deux) cran pour qu’ils obéissent.

Pourtant, aucune de ces « fautes » n’a fait en sorte que mes enfants ne sont pas bien dans leur peau. Ils ne sont pas malheureux, déprimés, encore moins maltraités.

 

Alors pourquoi je me sentais coupable ?

 

Nos enfants sont les êtres qui s’adaptent le plus rapidement et le mieux à une situation changeante, en autant que leur sentiment de bien-être et de sécurité ainsi que leur dignité n’en soient pas affectés.

 

Alors pourquoi nous, les mères, on se sent coupable souvent et la plupart du temps absolument pour rien ?

 

Parce que je vous le dis, le trois quarts du temps on se sent coupable vraiment pour rien!

Ton enfant est bien nourri, tu es là avec lui et tu réponds à son besoin affectif ?

Tu l’aides dans ses devoirs et tu vas à la rencontre du bulletin ?

Tu réponds à ses multiples questions ? Tu l’écoutes te parler de trucs qui ne t’intéressent pas toujours, mais dont il a besoin de te parler (ex. les jeux vidéos et ce qui s’y passe dans le monde virtuel…) ?

Même si tu es au travail, tu passes quand même du temps avec fiston ou fillette?

Tu cries un peu fort parfois, parce que tu n’en peux plus, mais plus tard, tu t’excuses et tu expliques pourquoi tu as été impatiente.

Tu observes que ton enfant est heureux et se développe bien, malgré le fait que tu ne sois pas 24h/24h, 7 jours sur 7 la mère parfaite?

 

Alors pourquoi te sens-tu coupable, maman ?

 

Parce qu’elle est ancrée en nous, cette vieille mentalité qui n’existe plus depuis un bon bout de temps, que nous devrions toutes être là à 100% pour nos jeunes…

Parce qu’elle est ancrée en nous au point où, même si on est mère à la maison, même si on applique tous les dogmes pédagogiques en vogue, on se sent coupable.

On ne veut tellement pas « scrapper » nos enfants qu’on en vient à se marteler de culpabilité si un soir, on ose dire à notre enfant : « Désolée mon fils, mais je n’ai pas le temps de t’écouter, je dois terminer ceci. On se reprend un peu plus tard en soirée, ok? »

Vous savez les mamans, nos enfants comprennent si on leur explique. Et ce sont probablement les dernières personnes au monde à nous juger, car ils nous aiment tellement que tout ce que nous faisons pour eux est bon! Paroles de mon fils de 13 ans. Il me dit souvent que je suis la meilleure mère au monde! Je dois assurément faire quelque chose de correct non ?

 

Alors tout ce que j’ai envie de vous dire aujourd’hui, c’est : « À bas la culpabilité !!! »

 

Aimez vos enfants, prenez-en soin comme vous seules savez si bien le faire, gardez vos enfants en sécurité, donnez-leur l’amour dont ils ont besoin et faites taire cette voix qui n’est pas la vôtre, mais qui est tout même ancrée dans votre tête et qui vous dit que vous ne faites pas bien.

 

« À bas la culpabilité ! »