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Mes enfants jouent dans la bouette!

Je ne sais pas pour toi, mais quand je me remémore mes souvenirs dâ

Je ne sais pas pour toi, mais quand je me remémore mes souvenirs d’enfance, je suis souvent sale et j’ai du gros fun. Je construis des cabanes dans le bois avec mes cousins. Je me cache en grimpant dans un arbre lors de nos parties de cache-cache. Et je te garantis que mes parents étaient au courant et nous laissaient faire, en gardant un œil sur nous entre deux gorgées de café. J’en ai des tonnes des souvenirs comme ça et j’en remercie mes parents chaque jour.

Et là, je regarde mes filles, je me demande si je leur laisse la chance de créer des souvenirs comme ceux-là. Quand j’essaie en les laissant chasser les grenouilles dans le ruisseau derrière chez nous, je vois dans le regard des voisins le jugement. « Yark, c’est dégueu, elles vont avoir plein de verrues »; « Tu as pas peur qu’elles tombent dans le ruisseau? ».

Des commentaires comme ceux-là, j’en reçois à la tonne. Et j’ai envie de leur répondre : « Hey! J’ai jamais attrapé de verrues à attraper des grenouilles » ; « Y a à peine dix centimètres d’eau dans le ruisseau. Si elles tombent, le pire qui peut arriver, c’est qu’elles soient mouillées. »

À quel moment entre mon enfance et celle de mes filles, nous avons mis les enfants dans de bulles de verre? Pourquoi nous les amenons au parc, avec des modules de jeux qui laissent peu de place à l’imagination? Et si par malheur, ils grimpent dans leur vaisseau spatial par la glissade, nous les avertissons de ne pas faire ça, que c’est dangereux.

Nous voyons du risque partout et nous voulons les protéger de tous les risques. Pourtant, j’ai appris tellement de choses dans mon enfance. Je suis restée prise dans l’arbre parce que j’ai monté trop haut. J’ai appris que j’avais dépassé ma limite. Je me suis sentie valorisée lorsque mon père m’a permis d’utiliser son marteau pour construire ma cabane, il avait confiance en moi. J’ai utilisé ma créativité et mon imagination pour faire des recettes de gâteaux de bouette, gazon, pissenlit et j’en passe.

Bien sûr, je suis rentrée à la maison les souliers détrempés parce que je n’avais pas réussi à sauter par-dessus le ruisseau. J’ai eu le pouce bleu parce que j’ai passé à côté du clou. J’ai eu les genoux en sang parce que notre jump de vélo n’a pas tenu le coup. Ma mère m’a même lavée au boyau d’arrosage avec mes vêtements parce que nous avions eu la bonne idée de nous lancer de la bouette.

Il faut dire que nous étions très loin de l’importance du paraître d’aujourd’hui. Je ne portais pas un polo de marque à 150 $ ou des espadrilles à 300 $. Je portais un ensemble jogging fait par la couturière du village et des souliers pris dans un magasin grande surface. Que je sois sale, mouillée, que j’aie scrappé le genou de mon pantalon, ce n’était pas si grave.

Tu sais quoi? Je suis toujours là et j’ai la tête remplie de méchants beaux souvenirs!

Et oui! Mes filles vont jouer dans la bouette et se créer des millions de beaux moments.

Mélanie Paradis

 

Les belles années

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Les belles années de mon enfance sont celles passées chez mes grands-parents maternels. Ma grand-mère, elle qui avait eu neuf enfants, aurait sûrement fait la meilleure éducatrice du monde. Elle savait raconter les meilleures histoires. Elle était excellente en dessin. Elle était toujours à mon écoute même si elle avait plein de choses à faire. Toujours présente pour répondre à mes questions qui ne cessaient pas de se présenter. Elle était toujours là.

Je me rappelle aussi que dès que nous arrivions chez mes grands-parents, j’étais le premier à sauter hors de l’auto. Je me dirigeais vers l’étable parce que j’avais tellement hâte de voir tous les animaux. Avant d’entrer dans l’étable, j’admirais les coqs et les poules à l’extérieur. Une fois à l’intérieur, c’était la visite de fantaisie et de joie. Je me rappelle, il y avait une truie dans son enclos et je devais m’agripper très fort sur le bord pour m’élever afin de la voir. Et je la vois encore en train de nourrir ses petits cochonnets. Sans oublier le merveilleux cheval blanc que mon grand-père avait. C’était une jument et j’étais tellement en admiration que je disais que c’était mon cheval à moi. Oui, dans ma tête d’enfant, parce que je lui donnais du foin à manger, elle était à moi. 

Aussi, les chats de l’étable qui rapportaient des trophées sur la galerie, c’est-à-dire des souris mortes. Puis les heures de plaisir que mon frère et moi avons eues à attraper des écrevisses ou des ménés dans le ruisseau près de la maison. Sans oublier les courses dans les champs en évitant les bouses de vaches.

Le dimanche de Pâques, ma grand-mère allait toujours puiser l’eau de Pâques pendant les dernières minutes avant le lever du soleil. Cette eau pouvait se garder longtemps et le goût pour moi était comme magique. C’était peut-être une belle histoire que ma grand-mère racontait… mais l’eau semblait goûter différent de l’eau normale et je préférais croire ce que grand-maman me disait. Après tout, elle était devenue mon idole!

Quoi dire du temps des sucres! Que de bons souvenirs! Aujourd’hui, j’essaie de faire goûter ce temps merveilleux à mes enfants. On entaille ensemble quelques érables sur notre terrain. Je leur montre comment faire le travail. On boit de l’eau d’érable et je fais bouillir de l’eau d’érable à l’extérieur pour obtenir du sirop. Je leur fais sentir les bonnes vapeurs sucrées au-dessus du chaudron afin qu’ils puissent eux aussi avoir certains souvenirs. Mais je sais que ce ne seront pas les souvenirs que moi, j’ai eus dans mon passé.

C’était magique quand nous allions à la cabane à sucre de mes grands-parents. Le cheval nous amenait à travers les champs jusqu’à la forêt sans aucun bruit de tracteur. Seulement le vent qui soufflait et le bruit du cheval qui trottait. On aurait pu se croire dans le traîneau du père Noël.

Une fois arrivés à la cabane, c’était la préparation pour la cueillette. Mes oncles et mes tantes ainsi que ma mère cueillaient l’eau des chaudières et la versaient dans une tonne tirée par le cheval. Pendant ce temps, moi, je m’amusais à courir dans la forêt, à boire de l’eau d’érable et à admirer la nature.  

Une fois à la cabane, c’était le temps de faire bouillir l’eau d’érable. Mon grand-père savait quand le sirop était prêt. Pas besoin d’instruments comme aujourd’hui! Je le voyais verser le sirop avec sa cuillère, à l’œil. Je fais la même chose aujourd’hui devant mes enfants.

Pendant ce temps, grand-maman nous préparait un bon repas. Les bines, les oreilles de criss, les œufs dans le sirop d’érable, les petites patates, les cretons, etc. Tout était fait maison et provenait de l’étable ainsi que des terres de mes grands-parents. Mon grand-père, lui, s’occupait de la bouilleuse et des rôties. Il prenait la tranche de pain et la mettait sur la porte de la bouilleuse. C’était tellement chaud, qu’elle collait, puis il l’enlevait sans se brûler. Pour moi, ce grand-papa avait des doigts de magicien. La rôtie avait un côté noirci et un côté blanc et on y mettait du beurre ou du beurre d’érable.

Ah! Que c’était bon, la cabane à sucre! En plus de goûter bon dans la bouche, on avait les vapeurs de la bouilleuse qui nous envahissaient!

Et puis, après la saison, il fallait passer au nettoyage. Que de plaisir encore pour moi. Toutes les chaudières étaient lavées dans d’immenses cuves en bois remplies d’eau et de savon. Mes oncles, mes tantes et ma mère s’occupaient de faire ce travail. Les bulles de savon et la mousse s’envolaient dans le ciel à travers les rayons du soleil qui perçaient parmi les branches d’arbres. Pendant ce temps-là, je courrais à travers les bulles de savon qui flottaient dans l’air. Je m’amusais avec deux chiens noirs qu’une de mes tantes avait amenés.

Et puis chaque Noël, on demandait toujours à grand-papa pour qu’il sorte sa musique à bouche (son harmonica). Et lorsqu’il commençait à jouer, il réjouissait mon cœur.

Grand-maman et grand-papa, vous ne m’avez jamais acheté de gros cadeau ou quoi que ce soit de ce genre, et je vous en remercie aujourd’hui. Ce que je raconte s’est produit quand j’avais environ quatre à sept ans. J’ai 48 ans et je m’en souviens encore. Vous m’avez donné le plus beau cadeau dont je puisse me souvenir. Vous me manquez beaucoup et je vous aime.

 

Carl Audet

Ta petite odeur

Depuis que tu es né que l’on utilise le même savon pour toi. Je

Depuis que tu es né que l’on utilise le même savon pour toi. Je l’ai choisi sans savoir qu’il deviendrait ton petit parfum d’enfance.

Après chaque bain, je te crème religieusement (parce que tu es mon petit dernier et que je savoure chaque petit moment à nous).

Quand je vais te chercher à la garderie, la première chose que je fais quand tu sautes dans mes bras, c’est de plonger mon nez dans tes cheveux… et de prendre une bonne bouffée. Comme tu m’as manqué!

Quand je fais le ménage et que je retrouve ta doudou dans le divan, je prends une bonne snif avant d’aller la déposer dans ton lit et mon cœur se gonfle. Elle sent toi.

Ce soir, je suis venue te retrouver dans mon lit. C’est notre soir cododo et j’avais hâte de venir enfouir mon nez dans ton petit cou qui émane l’odeur de ton savon mélangé avec ton petit toi… J’avais hâte.

Quand j’étais petite, je me rappelle ce que l’odeur de ma doudou me procurait… Une sorte de réconfort mélangé avec un profond bien-être… Depuis, j’ai toujours eu un rapport très spécial aux odeurs…

Le parfum « joop » de mon papa.

Les odeurs de lavande et de vanille mises ensemble qui me font aussitôt penser à maman…

L’odeur de la cigarette… grand-maman.

L’odeur des bonbons réglisses noires… mon enfance.

Le gazon fraîchement coupé… mon chum.

Enfin bref, j’ai un rapport aux odeurs qui me ramène aussitôt à des souvenirs bien précis.

Cette odeur, la tienne, qui rafraîchit toute la maison et qui ne quitte pas ton linge même quand je le lave. Ta p’tite odeur de p’tit bébé d’amour qui, un jour je sais bien, n’habillera plus tes cheveux, ni ton creux de main et encore moins ta doudou, je l’aime particulièrement.

Elle est précieuse et si douce pour moi.

Suis-je la seule à être obsédée par l’odeur de mes enfants?

 

 

Lisa-Marie Saint-Pierre

Le temps qui passe…

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Il survient un moment dans notre vie où on réalise qu’on en a fait du chemin… Pour moi, c’est arrivé au début de la quarantaine.

 

Ce sentiment de croire que notre vie d’étudiant, par exemple, ne nous appartient plus, qu’elle est survenue dans un monde parallèle, que nous n’avons pas vécu cette partie de notre vie. Me suivez‑vous toujours? 

 

C’est aussi le sentiment de croiser quelqu’un, un ancien collègue, un vieil ami d’université, l’ami d’un ami, et de ne pas se souvenir de son nom ni même en quelles circonstances on s’est connus… C’est étrange! Comme si ce passé appartenait à une époque si lointaine… Je comprendrais si vous ne me suiviez plus! 😉

 

En ce dernier matin de vacances, je repense à mes Noëls d’enfance. Ils demeurent si frais et si loin à la fois. Des odeurs me reviennent; celle de mes poupées Fraisinette, celle du ragoût de ma mère, du parfum de mon père…

 

Je suis certaine que vous me suivez!

 

Le temps qui passe efface parfois des bribes de notre existence. Il m’arrive souvent d’être nostalgique, entre autres quand je repense aux amitiés perdues en chemin. Je trouve difficile d’accepter que le rythme effréné de nos vies nous limite, nous empêche d’entretenir ces liens.

 

J’aurais souhaité conserver tous les amis que j’ai croisés sur ma route, pour des raisons différentes, parce que la vie a fait qu’à des moments précis, nous nous sommes retrouvés ensemble et parce qu’on s’est aimés si fort…

 

Quand je repense à tous ces amis, à toutes les épreuves que plusieurs d’entre eux m’ont aidée à traverser, notamment le décès de ma mère, je suis triste de réaliser que je n’ai rien fait pour maintenir ces liens.

 

Le temps passe, mais sachez, chers amis, qu’il n’effacera jamais la trace que vous avez laissée dans mon cœur.

 

Vous reconnaissez‑vous?

 

xxx

 

Karine Lamarche

 

Pourquoi se créer des besoins plutôt que des souvenirs ?

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Pourquoi ? Je commencerais par me poser ces questions. Pourquoi notre société est-elle tellement axée sur la consommation ? Est-ce que c’est si important de posséder ? Est-ce que c’est utile d’avoir cinq télévisions, vingt-trois paires de souliers ou quatre consoles de jeux vidéo ? Est-ce qu’on a vraiment besoin du tout dernier modèle de cellulaire ? Je crois qu’il faut sérieusement se poser la question. Pourquoi les gens ressentent-ils le besoin d’avoir de très grandes maisons avec beaucoup de pièces à remplir avec beaucoup de meubles ? J’ai l’impression que d’être heureux, ce n’est pas assez. Est-ce que c’est ce que nous voulons montrer à nos enfants ? Toujours vouloir plus… eh bien, pas moi !

 

À mon avis, la notion de besoin s’est perdue avec le temps, en même temps que celle du mot pauvre, qui a pris une tournure trop négative. Dans notre société, les gens qui ont une toute petite maison, qui ont tout juste l’argent nécessaire pour l’épicerie, qui n’ont pas les meubles à la mode et qui ont une voiture de plus de dix ans sont considérés comme pauvres aux yeux des plus riches, malheureusement.

 

Mais c’est quoi être riche ? Pour la majorité des gens, il faut posséder, il faut avoir, il faut faire de l’argent pour être riche et heureux. Même dans mon entourage, il y a des gens qui ne comprennent pas pourquoi nous n’avons pas ce besoin, mon mari, mes enfants et moi, de consommer. Je trouve ça étouffant. On se sent pesant quand on a trop de choses. Est‑ce qu’on appelle ça de la simplicité volontaire ? Je ne sais pas. Chacun a sa définition de cette expression.

 

À tous ceux qui ont compris que l’on n’a pas besoin de consommer pour être heureux, j’aimerais vous dire ceci : vous êtes riches en temps, en créativité, en savoir, en amitié, en entraide, en amour, en compassion. Pas besoin d’habiter dans un palace pour dire qu’on est riche. Si vous avez un toit sur la tête, quelque chose pour vous vêtir, de la nourriture sur la table et de l’amour autour de vous, je vous annonce que vous êtes riche. Ce n’est pas ce qu’on possède ou ce dont on a l’air qui compte. C’est ce qu’on a en dedans. Au lieu de vous créer des besoins et de chercher le prochain achat que vous ferez, créez-vous des moments inoubliables, créez-vous des souvenirs.

 

La pauvreté est un grand mot compliqué et vu différemment par chacun d’entre nous. Alors je vais continuer de ne pas me créer de besoins et à apprécier ce que j’ai déjà !

 

Valérie Grenier

 

Noël quand on était petits…

C’est en discutant avec mon amie dernièrement que j’ai eu l’i

C’est en discutant avec mon amie dernièrement que j’ai eu l’idée de ce texte. On se demandait si c’est en vieillissant que l’on perd la magie de Noël et la fébrilité des fêtes, et si nos enfants auront plus tard eux aussi cette nostalgie lorsqu’ils pensent au temps des fêtes de leur enfance.

Pour nous les adultes, le temps des fêtes est plutôt synonyme de dépenses  : cadeaux, échanges de cadeaux, nourriture et alcool, « petit quelque chose » pour les hôtes de tes nombreux partys. Il y a aussi le stress si tu reçois : la bouffe, les invités, le nombre de chaises et les petites « napkins » avec des faces de bonhommes de neige assorties aux assiettes et aux ustensiles en plastique. Il y a les partys de bureau, avec les enfants, pas d’enfants, chez grand-maman et chez mon oncle. C’est là que tu te demandes comment tu vas te rendre au 2 janvier et pourquoi tu n’as pas décidé de sacrer ton camp à Cancún pendant deux semaines (ça t’aurait sûrement coûté moins cher que tout ce qui est énuméré plus haut, et l’alcool aurait été inclus !)

Sans blague, je veux que mes enfants gardent de bons souvenirs de Noël, dans les choses simples. Les souvenirs que j’ai de quand j’étais petite de cette période de l’année sont : les films de Noël (oui, j’écoute Le sapin à des boules chaque année et je le trouve encore très drôle !), les partys de famille, faire le sapin et décorer. C’était aussi aller jouer dehors pendant des heures pour faire des forts, aller passer mes soirées à la patinoire et placoter. Les desserts de ma mamie me manquent aussi. J’aime bien croire que mon amour pour la cuisine qui grandit peu à peu avec les années vient d’elle.

Profitez du temps des fêtes pour jouer avec vos enfants, essayer de nouvelles recettes à offrir en cadeau, faire des soirées cinéma/camping dans le salon et des maisons avec des couvertures, aller jouer dehors, glisser et faire des bonhommes de neige. Ainsi dans quelques années, nos enfants pourront dire à leur tour : « C’était vraiment le fun le temps des fêtes quand on était petits ! »

Sur ce, je vous souhaite un merveilleux temps des fêtes avec les personnes qui vous sont chères et je vous souhaite aussi de retrouver votre cœur d’enfant pour ces moments qui passent souvent beaucoup trop vite !

Julie Lampron Désaulniers

Tout ce que Noël me rappelle…

Quand les premières maisons s’illuminent, quand on me parle de bÃ

Quand les premières maisons s’illuminent, quand on me parle de bûche de Noël, quand on présente Le Grinch à la télé, mon cœur s’emballe !

Et les souvenirs refont surface.

Je me souviens de l’odeur du sapin artificiel que mon père sortait de la boîte et d’une autre boîte qui, elle, contenait de vrais trésors ! Des décorations de toutes sortes, des boules scintillantes ultra-cassantes, des guirlandes, des personnages invitants, des lumières colorées…

Je me souviens de mon bas de Noël, confectionné par mon père☃.

Au moment de décorer le fameux sapin, ma mère, qui s’empressait de mettre de la musique de Noël.

Je me souviens d’avoir tant rêvé à la venue du père Noël… En fait, je pense que j’y crois encore. 🎅

Je me souviens d’un réveillon glacial où l’électricité avait manqué. Du froid intense et de mes parents qui s’affairaient auprès de ma sœur et moi pour que nous soyons confortables.

C’est étrange les souvenirs qu’évoque ce temps de l’année pour moi, chaque fois.

Quand les boutiques affichent leurs décorations de Noël, je me rappelle toujours que je ne magasinerai plus jamais de cadeaux avec ma mère. Depuis treize ans déjà.

Noël a cela de particulier : c’est une fête qui nous habite, qui nous remplit de bonheur, qui nous rassemble, mais qui nous rappelle cruellement que des gens qu’on aimait n’y sont plus.💚

Noël nous oblige à marquer une pause. À faire un temps d’arrêt avant de reprendre la route en janvier…

À tous ceux qui, cette année, vivront un premier réveillon sans un être cher : je pense à vous et je vous comprends💙.

Karine Lamarche

 

Je m’ennuie du père Noël – Texte: Gwendoline Duchaine

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Je m’ennuie du père Noël…

Mes petits sont maintenant des ados, et ça fait plusieurs années que ce n’est plus le grand bonhomme rouge qui dépose les cadeaux sous le sapin, il ne boit plus le verre de lait ni ne mange les biscuits fabriqués pour lui avec tant d’amour. Même son renne ne reçoit plus la carotte et le morceau de sucre que mes enfants laissaient toujours au pied de l’arbre de Noël… La magie n’opère plus.

Nous ne fabriquons plus de maisons en pain d’épices et je suis seule pour décorer la maison et accrocher les boules dans le sapin. Plus personne ne prépare la venue du grand barbu…

Pourtant, je ne peux m’empêcher de regarder le ciel étoilé la nuit du 24 décembre et je me surprends à le guetter… Et si j’entendais ses clochettes? Si je le voyais passer au loin? Mon âme d’enfant revient chaque année alors que mes grands ados jouent aux jeux vidéo et se contrefichent de savoir où en est rendue la tournée de distribution de cadeaux…

Je m’ennuie d’attendre dans le froid et de l’admirer passer avec ses lutins et son traîneau. Je m’ennuie de l’effervescence les secondes qui précèdent sa rencontre avec mes enfants. Je m’ennuie des étoiles dans leurs yeux. Je m’ennuie de la fascination de mon gars pour sa grande barbe blanche et de la timidité de ma fille qui n’ose pas lui répondre. Je m’ennuie du gentil lutin qui donne une canne de Noël et prend une photo qui trônera longtemps sur ma cheminée.

Je m’ennuie du père Noël. Il est gentil, rassurant, attachant. Je m’ennuie du père Noël…

Je pourrais peut-être vous emprunter un enfant et revivre cette magie?

Savourez, chers parents. Savourez Noël, savourez la naïveté de vos enfants. Savourez les traditions. Entretenez cette douce magie avant qu’elle ne s’envole pour toujours.
Et n’oubliez pas de saluer le père Noël de ma part…

 

Gwendoline Duchaine

 

Rentrer à la maison

Refaire ses baga

Refaire ses bagages, se préparer à rentrer. Reprendre l’avion, le train, l’autobus.

 

Avoir le cÅ“ur débordant de souvenirs, la tête remplie d’images et souvent, le ventre gonflé par tant de nouvelles saveurs…

 

Sur le chemin du retour, fermer les yeux. Penser à tous ces moments avec tant de gratitude.

 

Imaginer des amitiés qui auraient pu naître de rencontres formidables. Accepter qu’elles ont été éphémères…

 

Retourner au quotidien, repartir sur un nouveau pied, transformé. Parce qu’un voyage, si court soit‑il, nous transforme. Prendre la peine de se plonger dans la culture des autres, ça nous fait grandir.

 

Laisser passer quelques jours. Revenir sur terre. Réaliser la chance qu’on a eue.

 

Refermer le coffre à souvenirs pour qu’à jamais, ces images restent gravées dans notre cœur.

 

Italie, tu es si belle! On se reverra…

 

Karine Lamarche

Enseignante

 

Ils vécurent heureux…

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Ils vécurent heureux et eurent… beaucoup deux enfants. Mais pour être heureux, ils le sont! J’aimerais vous écrire une histoire captivante, remplie de divers malheurs, et émouvante à souhait. Cependant, ce serait mentir. Alors voilà un court texte dans lequel j’ai envie de vous présenter mes parents, parce que oui, nos enfants nous occupent et nous préoccupent souvent, mais que serions-nous sans nos parents? Ils étaient là dès le début et pour certaines chanceuses comme moi, ils sont toujours là.

Ils sont loin d’avoir vingt ans et n’ont rien des mannequins apparaissant dans les publicités et les revues. Même celles qui s’adressent au troisième âge. Pourtant, ils sont vraiment beaux! N’est-ce pas?

Lorsque je me suis séparée il y a plusieurs années, j’ai pleuré ma vie. Entre autres parce que je ne pourrais jamais offrir à mes enfants le modèle tel que vu plus haut. Mes enfants connaîtraient les difficultés de la famille monoparentale et la saga des familles reconstituées…

Ma sœur et moi avons été choyées, sans être trop gâtées. Grâce à l’amour de mes parents, notre enfance a été parsemée de beaux souvenirs. Des dimanches matin à se tirailler en pyjama avec notre papa, au magasinage avec notre maman. Des pique-niques dans les haltes routières en route pour les vacances d’été, au congé de Noël avec les cousins et cousines. Mes parents étaient là, ensemble. Ils ont su nous inculquer le goût d’apprécier les petits bonheurs.

Ils étaient tout aussi présents dans le quotidien moins emballant, comme les devoirs et le ménage du samedi matin. Chacun avait son rôle et sa place. À certains moments, ils se complétaient et à d’autres, ils marchaient main dans la main. Bien sûr, ils avaient leurs différends et leurs disputes, mais ils ont su les surmonter et surtout, se pardonner.

Ma sÅ“ur et moi sommes adultes majeures et vaccinées depuis longtemps, mais ils continuent de veiller sur nous à distance et sur leurs petits-enfants, sans toutefois s’imposer et surtout, sans juger nos vies et nos décisions. Quelle chance nous avons! Ils ont pris soin de nous tous et ma mère se plaît à dire que bientôt, ce seront ses petites-filles qui s’occuperont d’eux😉.

En juin, ils ont célébré leur quarante-huitième anniversaire de mariage. Ils profitent de la vie et veillent l’un sur l’autre, non sans s’obstiner et se critiquer, mais toujours avec sollicitude et respect de l’autre. Ce qu’il y a de plus beau, c’est que malgré les traces de la vie autour de leurs paupières, il est toujours possible d’apercevoir une lueur d’amour briller au fond de leurs yeux. Ce genre d’amour en voie d’extinction mérite d’être souligné.

Merci, papa et maman pour ce que vous êtes.

Isabelle Lord

 

Cinq côtés positifs à inscrire votre enfant au hockey

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1— Discipline : Il faut non seulement patiner, mais aussi écouter les directives de son coach. Mon fils de cinq ans, enfin prêt à rentrer à la maternelle, a deux années de hockey derrière la cravate. Il sait qu’il doit écouter et suivre les directives du responsable. Mon aîné, pour sa part, a maintenant compris que s’il n’écoute pas les directives, son équipe au complet peut en subir les conséquences. La discipline et l’encadrement constituent l’extension de l’éducation parentale.

2— Les amitiés : Que ce soit dans des camps d’été, lors de tournois ou en saison régulière, les enfants tissent des liens rapidement. L’esprit sportif et le sentiment d’appartenance à un groupe sont tellement bénéfiques pour les enfants! Sans nous oublier, chers parents de sportifs. Que nous soyons accompagnés d’un café bien chaud en matinée ou d’une bière en fin de soirée, nous tissons des liens à force de vivre les émotions engendrées par les victoires ainsi que les défaites de notre chère progéniture.

3-Les road trips : Oh oui, vous allez vous promener! Bonjour les tournois à Québec, Drummondville, Saint-Hilaire et les villes dont j’ai oublié le nom! C’est un vrai bonheur de partir avec les sacs de hockey vers de nouvelles aventures. Sans oublier les fameux tailgates, qui sont plus agréables les uns que les autres.

4— L’épanouissement personnel : Lorsque votre enfant sortira du vestiaire les épaules bien droites, sourire fendu jusqu’aux oreilles parce qu’il a gagné une belle médaille. Lorsqu’il accomplira les meilleurs jeux de sa jeune carrière de hockeyeur et qu’il vous en parlera avec les yeux brillants de bonheur. Lorsqu’il marquera en faisant son premier top corner. Lorsqu’il fera la passe sur le but gagnant du match. Je pourrais continuer pendant des heures parce que votre enfant ne cessera de se surpasser et de s’améliorer.

5— De précieux souvenirs : Mon fils de huit ans a déjà commencé à me dire : « Tu te rappelles maman quand… » Nos souvenirs sont ce qu’il y a de plus précieux. Je discutais avec un autre parent durant la saison et il m’a dit tout simplement : « Je ne me rappelle pas la victoire ou la défaite, mais je me rappelle ma gang de gars. Je me rappelle les nuits à l’hôtel avec toute mon équipe, maudit qu’on avait du fun! » Voilà les traces que le hockey laissera dans la vie de vos enfants.

Peu importe tout le négatif qui peut parfois ressortir durant la saison, le hockey est notre sport national. Transmettons-le à nos enfants, mais transmettons le beau! C’est à nous d’en faire une expérience positive et mémorable.

 

Geneviève Dutrisac