
Retour à la réalité – Texte: Marilou Savard
L’angoisse du dimanche soir.
L’angoisse sur le chemin du retour des vacances.
Je pense que tous connaissent ces sentiments.
Cette envie que ça continue constamment ou en tout cas que ça ne finisse pas maintenant.
Cette envie de pouvoir éviter de retourner à la réalité ou en tout cas, dans les choses quotidiennes, de reprendre nos responsabilités au lieu de juste relaxer et s’amuser.
Par contre, si ça ne s’arrêtait jamais, est-ce qu’on continuerait vraiment de tout autant apprécier? De tout autant en profiter?
La fin de semaine ou les périodes de congé sont des moments où on se met sur pause.
On prend le temps de prendre le temps.
C’est donc plus facile d’apprécier ce qui se passe à sa juste valeur, d’en profiter, oui d’en bénéficier et d’en être davantage marqué.
L’empreinte dans notre âme est beaucoup plus ample.
Pour ma part, il n’y a pas une fois où je vais à Montréal que je n’apprécie pas à 100 %. L’énergie qui s’y retrouve.
Ou la beauté des plages au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Je me dis souvent que je serais si bien dans ces endroits.
Plus longtemps.
En effet, on aimerait souvent que tous les jours soient un jour de weekend, on voudrait souvent être en vacances, ou on peut même se dire souvent pendant l’année qu’on aimerait déménager, changer de ville. Mais si tout cela se réalisait, peut-être que la magie disparaîtrait. Je pense que oui.
J’en suis même certaine.
Ce qui fait que c’est si beau et excitant, c’est que c’est à l’occasion. C’est spécial.
C’est une exception.
L’effervescence, l’agitation passagère.
Les émotions vives.
On maximise sans restriction le présent.
On savoure chaque instant parce que ce n’est qu’une question de temps.
Malgré cela, on aimerait que les merveilleux échappatoires de routine ne prennent pas fin, mais heureusement en nous ils continuent d’exister. Ils continuent de vivre dans notre intérieur, dans nos cœurs pour l’éternité. Il n’y a pas un moment vécu qui sera effacé, qui nous sera enlevé. Ils seront tous conservés et seront toujours bons à revisiter dans nos pensées.
Ce qui fait qu’en attendant vos prochaines fois, je vous suggère de vous souvenir des magnifiques événements passés, car “se souvenir, c’est vivre une seconde fois, c’est vivre à nouveau”. – Denis Bonzy
Marilou Savard



Nous allons voir l’exposition La science derrière les records du monde. Nous sommes loin de l’exposition où on ne fait qu’expliquer les records et les chiffrer. Nous comprenons rapidement qu’il s’agit ici d’une expérience participative. Dès votre arrivée, vous devez créer votre profil en inscrivant votre nom, en choisi
ssant une image de personnage et en y enregistrant votre empreinte digitale. Le tout prend au maximum 10 secondes et est très facile. Par la suite, vous vous promenez de station en station en vous identifiant avec votre empreinte, en essayant de battre les records du monde ou encore en essayant de battre les records de la journée ou des gens qui se trouvent avec vous. Il y a entre autres le défi du lancer de ballon au basketball, le concours du plus grand nombre de coups de poing en un temps donné (boxe) en passant par les réflexes les plus rapides, le record de frappe à la batterie (l’instrument) et plusieurs autres choses à essayer.

Par la suite, à l’étage supérieur, il y avait les expositions permanentes : Explore la science en grand, Mini Mondo, Fabrik-Défis créatifs, Humain, L’eau dans l’univers et j’en oublie probablement quelques-uns. Encore une fois, il y avait plein de choses à essayer, dont un exemple du Bras canadien dans l’espace que nous pouvions contrôler avec une manette, et également la possibilité de s’englober dans une bulle géante de savon.
Nous allions terminer notre journée en nous rendant à l’activité Voiles en Voiles à 3 ou 4 minutes de marche de l’exposition, mais nous sommes arrêtés en chemin à 2 petits kiosques de rafraîchissements qui ont fait le plaisir des petits et des grands de notre groupe. Certains se sont gâtés avec un smoothie santé à l’unité mobile Smoothies et Limonade et d’autres ont jeté leur gourmandise sur une barbotine à l’unité mobile Ice crème glacée. L’attente est très courte malgré l’achalandage puisqu’il faisait très beau et pour le goût, eh bien sachez qu’en 3-4 minutes, tout le monde avait fini son rafraîchissement et arborait un grand sourire. Portion et fraîcheur A1.








