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Famille sans fumée

Avant je fumais. J’avais des enfants mais je fumais. Nous avons toujo

Avant je fumais. J’avais des enfants mais je fumais. Nous avons toujours, mon mari et moi, été très conscients de la dangerosité de la fumée secondaire pour nos enfants, alors nous n’avons jamais fumé en leur présence.

Je ne fumais pas dans la maison, par respect pour leurs petits poumons. Encore moins dans mon auto car je me disais que ce tout petit milieu fermé serait devenu irrespirable si on y allumait une cigarette.

Je réalise avec le temps que la principale raison qui faisait que je ne fumais pas devant mes enfants, c’est surtout pour qu’ils ne prennent pas exemple sur moi.
En effet, un enfant a tendance à imiter ses parents et je ne voulais pas leur donner une habitude de vie qui aurait pu les inciter à commencer à fumer. Alors, je me cachais!

Quand j’étais enfant, je regardais les adultes fumer avec envie, et je les trouvais très « cool »! À l’époque il n’y avait aucune restriction quant à l’usage de la cigarette car nous ne connaissions pas les dangers de la fumée secondaire sur la santé des enfants.
Je me souviens avoir été sur les genoux de mon grand-père pendant qu’il fumait. J’attendais qu’il fasse tomber sa cendre avec fascination. Plus tard, j’ai voulu faire comme lui, car lorsqu’il fumait, il avait l’air si serein et si sûr de lui avec sa cigarette!

La fumée secondaire est dangereuse pour tout le monde, mais les femmes enceintes et les enfants sont encore plus fragiles.
Un jour, j’ai fumé au restaurant et je me suis excusée quand j’ai réalisé que, à la table en arrière de moi, il y avait une femme enceinte. Le tabagisme passif augmente le risque de fausse couche et d’accouchement prématuré, il peut perturber le développement du bébé et entraine de nombreuses complications pendant la grossesse.

La fumée secondaire contient plus de 7000 substances chimiques dont 70 sont cancérigènes. Plus l’espace est restreint plus grande est la concentration en substances chimiques dans l’air.

Pour ces raisons depuis 2016 il est interdit de fumer ou de vapoter dans les voitures en présence d’enfants de moins de 16 ans, dans les aires de jeux pour enfants, sur les terrains sportifs et terrains de jeux.

Si une telle loi existe c’est parce que les victimes de fumée secondaire sont nombreuses et que la majorité des fumeurs ne connaissent pas bien les dangers qu’ils font encourir aux enfants. Ces derniers peuvent développer des problèmes respiratoires, des otites à répétition, des rhumes… Pour ces raisons, même en extérieur, il est conseillé d’éviter de fumer à côté des enfants.

Au quotidien, fumer, c’est prendre le risque d’exposer nos enfants aux dangers de la fumée secondaire. Alors, pourquoi ne pas leur donner un bon exemple en allant fumer dehors et pourquoi pas, en essayant d’arrêter de fumer?

Pour plus d’information sur la fumée secondaire, visitez le www.famillesansfumee.ca.

Gwendoline Duchaine

Le choix du chef : cuisse ou poitrine?

Tu veux un garç

Tu veux un garçon ou une fille?

À cette question, je ne réponds pas comme la majorité des gens : un bébé en santé. Parce que c’est évident que je veux un bébé en santé! J’ai jamais entendu personne dire « Ah! Non, pour moi la santé, c’est secondaire, tant que c’est une fille, j’me fous du reste… »

 

Alors, je réponds avec humour que faire un bébé, c’est comme commander du poulet. Pour ma part, c’est un choix du chef et non à la carte. Peu importe qui est votre chef, ça reste que ce n’est pas le client qui décide quand on passe cette précieuse commande. On recevra soit une cuisse, soit une poitrine de poulet. Et quand on commande un choix du chef, on ne peut pas se plaindre de ce qu’il y a dans notre assiette après. Par contre, j’avoue que j’aurais été perplexe un certain temps de recevoir un duo cuisse et poitrine (ou deux cuisses ou deux poitrines) pour une seule commande. Je me serais dit sur le coup que ce n’était pas ce que j’avais commandé et qu’il y en a trop pour une seule femme. 

 

J’ai des amis qui attendent leur commande depuis plusieurs années et qui restent sur leur faim. Certains décident de commander à la carte. D’autres se retrouvent avec une livraison surprise. Pour avoir commandé quatre fois au restaurant de poulet et avoir eu deux boîtes sur quatre qui étaient finalement vides, j’ai compris qu’il y’a des gens chanceux qui ne le savent pas, et surtout que je suis chanceuse de ce que j’ai. J’ai eu la chance d’avoir deux repas, qui se sont avérés être deux belles cuisses de poulet. 

 

Donc, la prochaine fois que quelqu’un vous souhaite un sexe de bébé en particulier ou qu’il vous demande votre préférence, répondez que vous commandez un choix du chef et non à la carte!

 

Bon appétit! 😉

Krystal Cameron 

Tirer sur la plug

Mon corps a tiré sur la plug. Tout seul. Sans prévenir. J

Mon corps a tiré sur la plug. Tout seul. Sans prévenir. J’enchaînais les patients, les appels, les requêtes, les messages, les enfants, les activités, les concerts, les sorties, les corvées, les chiens, la maison, les kilomètres, les entraînements… Il a dit STOP, d’un coup. Mon corps a tiré sur la plug. Et je me suis effondrée…

J’aurais pu m’en douter. J’aurais dû écouter les signes… Mais la fatigue, à force de la cumuler, on ne la sent même plus… Tu dis « oui » à tout parce que ton cœur est trop grand et tu t’uses… Mon trop-plein d’énergie est anéanti. Mon corps a tiré sur la plug.

Ce matin-là, ma salle d’attente était pleine. J’ai voulu me lever. Je ne voyais que des éclairs lumineux. J’ai frotté mes yeux, avalé une gorgée d’eau, passé un appel… ma vue empirait. Je ne voyais plus rien, tout scintillait. Je sentais mon esprit s’en aller. J’ai pris ma pression. Rien n’allait bien.

Mon corps a tiré sur la plug. Il m’a lâchée. Il m’avait prévenue, pourtant…

Je ne voyais plus, j’entendais mal, tout tournait et tanguait. J’avais de la difficulté à respirer, mes signes vitaux partaient dans tous les sens, rien n’était logique. Le médecin essayait de me rassurer. J’ai cru que j’allais mourir là. Que c’était fini. Mon corps a tiré sur la plug.

J’ai pensé à mes enfants, j’ai appelé mon amoureux, j’ai eu peur. On a eu peur. Je continue de trembler… parce que nous n’avons pas encore trouvé ce qui s’est réellement passé…

Je me suis relevée tout doucement, les jours ont passé, mais je n’arrive pas à me retrouver complètement. Chaque fois, mon organisme trouve un moyen de me ralentir encore. Je l’ai trop poussé. Je lui ai demandé l’impossible pendant presque quarante ans et il n’en peut plus. C’est ça, vieillir ? Je me sens abandonnée par moi-même… et depuis je suis… lente. J’ai peur que ça recommence. J’ai peur que ma santé me lâche. Je ne peux plus faire de sport. Je suis au ralenti. Tout le monde se demande où est passée la femme dynamique et hyperactive.

Son corps a tiré sur la plug.

C’est quand tu perds un morceau de ta forme que tu réalises à quel point c’est un luxe d’être en santé, que c’est si précieux et si beau.

Comme mon corps m’a débranchée, j’ai décidé de lever le pied. C’est un signal que je ne peux me permettre d’ignorer. Ce corps qui a porté trois enfants, qui les a nourris et élevés, n’est même plus capable de les accompagner. Ce corps qui n’arrive plus à aimer son amoureux comme je le souhaiterais… Ce corps qui n’a plus la productivité attendue au travail et dans la société… Il a tiré sur la plug.

Alors, il se peut que j’écrive un peu moins et que je lise plus. Il se peut que je coure moins et que je marche plus. Il se peut que je m’entraîne moins et que je me repose plus. Il se peut que je sorte moins et que je dorme plus. Il se peut que je donne moins et que je prenne plus. Il se peut que je travaille moins et que je relaxe plus. Il se peut que je réponde moins et que j’ignore plus. Chers enfants, amis, collègues, lecteurs, voisins, soyez indulgents… Soyez patients…

Mon corps a tiré sur la plug. Et moi, j’essaie de le rebrancher sans faire sauter les plombs…

Gwendoline Duchaine

 

Le bébé seul dans sa chambre d’hôpital

Ma fille avait deux mois. Tout à coup, rien n’allait plus… Elle

Ma fille avait deux mois. Tout à coup, rien n’allait plus… Elle chignait, se tordait de douleur et pleurait sans arrêt. La théorie de la poussée de croissance a été vite écartée : elle refusait le sein en dehors de son horaire habituel. Elle avait pourtant été si calme et souriante depuis sa naissance… Pas de fièvre. Aucun autre symptôme. Juste un bébé en crise, un petit saule inconsolable. Je l’amène à l’urgence.

On arrive à l’hôpital. Pas trop bondé, étonnamment. Je tends ma fille de deux mois à l’infirmière du triage et lui dis : « Y’a vraiment quelque chose qui ne va pas! Je ne reconnais plus mon bébé. Elle n’arrête plus de pleurer. » J’essaie de ne pas avoir l’air trop paniquée. Mais à l’intérieur, j’ai totalement perdu mes repères. Je déteste les hôpitaux et il faut que mon feeling de maman soit fort en ti-pépère pour que j’y aille! L’infirmière a l’air zéro-convaincue. Pas de fièvre. Pas de symptômes. Elle fait des prises de sang « pour être bien sûre ».

Les résultats sanguins arrivent. Infection urinaire sévère. Les reins sont atteints. On lui donne une chambre. Ma petite poule a deux mois et est allaitée exclusivement. Je ne me pose aucune question et la suis dans la chambre qu’on lui a assignée. La « chambre » se résume à une pièce dans laquelle sont cordées quatre bassinettes, une dans chaque coin. Je me tourne vers l’infirmière et lui demande où je vais dormir… Parce que bébé boit aux deux ou trois heures et qu’il est hors de question que je la quitte des yeux de toute façon. L’infirmière me regarde, l’air désolée, et tente de me rassurer en me disant : « Attendez, je vais vous chercher une chaise. ». Je ne savais pas à ce moment-là que j’allais passer quatre jours à dormir sur cette chaise, à côté de mon bébé.

Dans la chambre, il y avait trois autres mini-patients. L’infirmière m’explique que ma fille se trouve dans la chambre des bébés de moins de trois mois. Notre premier co‑chambreur avait un mois et demi. Sa maman était avec lui. Notre seconde co‑chambreuse avait deux mois aussi. C’était un de ces bébés qui arrivent en paquet de trois (oui, oui, des triplets!) et ses deux autres sœurs avaient déjà eu leur congé de l’hôpital. J’avais peine à imaginer la maman à la maison avec ses jumelles, la tête et les bras pleins, mais le cœur bien vide de ne pas avoir tous ses bébés à la maison avec elle. Les grands-parents se relayaient pour veiller sur la petite triplette combattante et la visitaient tous les jours.

Puis, il y avait ce quatrième bébé. Celui en face du lit de ma fille. Il était branché par plus de fils que je pouvais en compter… Ses machines sonnaient l’alarme trop souvent… Les infirmières tentaient de se relayer pendant leurs pauses pour lui offrir une chaleur humaine. Il avait un peu moins de trois mois. Quand ma fille était endormie, je demandais si je pouvais le prendre aussi. Les infirmières me répondaient gentiment que malgré le gros coup de main que ça aurait pu leur apporter, les procédures interdisaient les parents des autres patients de toucher le bébé, pour assurer qu’il n’y ait pas de contagion. Ma fille avait une infection urinaire, pas la varicelle… Mais la procédure était la procédure.

Je repense à ce bébé, des années plus tard, et j’ai encore mal à mon cœur de maman. Durant les quatre jours de notre séjour, les infirmières et les médecins l’ont ramené à la vie plusieurs fois. Et il était si seul, dans son grand lit froid. La quatrième journée, sa mère lui a rendu visite. Elle est restée vingt minutes environ, s’est informée de son état, sans même le prendre, et est repartie en me parlant du carnaval auquel elle allait assister. J’étais sidérée. Le cœur en miettes. Je ne pouvais pas comprendre. La nuit, en berçant ma fille, je chantais plus fort pour qu’il m’entende. Je me disais qu’il avait besoin d’entendre une voix rassurante, pleine d’amour. Il aurait mérité des câlins à l’infini et de l’amour à profusion. Il avait tous les soins nécessaires, mais sans maman, rien n’est plus pareil… Je racontais mes histoires plus fort, pour que ma voix porte jusqu’à lui. Juste pour qu’il sache qu’il n’était pas seul.

Loin de moi l’idée de juger les actions de la mère. Elle aussi méritait un bébé en santé, rose et tout sourire. Elle était peut-être trop fatiguée ou peinée pour venir… Elle avait peut-être déjà entamé son deuil… Je ne suis pas là pour juger ses compétences parentales ni sa volonté.

Je lève mon chapeau aux infirmières, qui donnaient à ce bébé tellement de soins, tout en étant empathiques et chaleureuses. Elles lui ont donné tout ce qu’elles pouvaient, à travers les contraintes d’horaires et de procédures.

Je ne saurai jamais si ce bébé a survécu. Selon les bribes d’informations que j’entendais, je ne pense pas que ce soit le cas… Je suis revenue chez moi, après quatre jours à dormir sur une chaise, à manger des sandwichs froids et à prendre des douches très sommaires… Et la première chose que j’ai faite, malgré l’heure tardive ce soir-là, c’est prendre mes enfants sur mes genoux, les bercer et leur chanter une berceuse. Parce qu’on ne sait pas ce que la vie nous réserve, et qu’à travers les crises de bacon et les dégâts de lait, on a parfois tendance à oublier la chance qu’on a. La chance de pouvoir serrer nos enfants si forts dans nos bras. La chance de les voir respirer, marcher, courir et découvrir la vie. La chance de pouvoir leur montrer à quel point on les aime. La chance d’être une maman.

Savourez votre chance. Bonne fête des Mères.

Joanie Fournier

 

Smoothie VERT

Je suis une grande consommatrice de smoothies. Chaque jour, j’opte pour des variantes colorées se

Je suis une grande consommatrice de smoothies. Chaque jour, j’opte pour des variantes colorées selon mon humeur. J’ai concocté une combinaison verte, que les enfants vont adorer. Un smoothie Hulk, pourquoi pas?

 

On dit OUI aux smoothies parce qu’ils sont pratiques :

  • Ils permettent d’augmenter nos apports en fibres, vitamines et minéraux;
  • Ils se préparent en un rien de temps;
  • Ils sont économiques et nutritifs.

 

Je vous laisse sur ma recette coup de cœur du moment. J’espère que vous allez apprécier.

Rendement : 1 portion

Temps de préparation : 5 minutes

 

Ingrédients :

  • 125 ml de mangues surgelées
  • 125 ml de légumes-feuilles verts surgelées
  • 125 ml de boisson de soya nature enrichie
  • 60 ml de jus d’ananas pur
  • ½ banane mûre

 

Méthode :

Mélanger tous les ingrédients en une purée bien lisse, à l’aide d’un mélangeur ou d’un robot culinaire.

 

Joanie Larivière Boisvert

 

Note:

On conserve l’autre moitié de banane pour mettre sur notre toast au beurre d’arachide. Voilà un petit déjeuner parfait, sans gaspillage alimentaire!

 

Les nouvelles alternatives pour mieux manger

Comme plusieurs d’entre nous, presque tous les vendredis, je comma

Comme plusieurs d’entre nous, presque tous les vendredis, je commande du take out pour souper. Après une semaine à courir, j’apprécie cette petite pause de vaisselle et de cuisinage. Il y a quelques semaines, la fin de l’année fiscale est arrivée et je savais que mon temps (et ma tête) allait en prendre une claque. J’ai donc décidé de faire l’essai de plusieurs options qui aident les gens pressés.

Les repas à assembler (partout au Québec)

Si vous ne connaissez pas, ce sont des compagnies où tu commandes via Internet le nombre de plats qui te convient et tu reçois tous les ingrédients par la poste dans une boîte réfrigérée. J’avais mes doutes, mais j’ai vraiment passé une belle semaine à préparer des plats en la moitié du temps. J’ai aussi trouvé que c’était le cadeau parfait pour les ados qui partent de la maison. Même sans expérience, la fabrication du repas est vraiment facile.

Les sacs de fruits et légumes (Montréal)

Chaque semaine, tu reçois un courriel indiquant les fruits, légumes et même le pain que tu peux recevoir. Tu fais ta commande et tu reçois le tout au travail. En plus d’être hyper pratique, tu aides les agriculteurs de ta région. Ce qui est agréable avec ce genre de service, c’est que tu n’as pas d’abonnement obligatoire. Tu commandes quand bon te semble. C’est vraiment un bon moyen pour les gens qui font beaucoup d’heures supplémentaires et n’ont plus l’énergie d’aller faire l’épicerie.

Les paniers bio (partout au Québec)

Les paniers bio sont les plus connus. Ils sont un peu plus dispendieux pour une famille, mais c’est une belle façon d’aider les agriculteurs de ta région et tu peux découvrir une panoplie de fruits et de légumes que tu n’aurais jamais essayés par toi-même. Tout dépendant de la compagnie que tu choisis, tu iras chercher ton panier à un point de chute déterminé ou il sera livré à la maison.

Chaque option est un peu plus dispendieuse qu’aller à l’épicerie, mais si tu veux offrir une semaine de repas à une nouvelle maman ou que tu essaies de manger mieux avec un horaire qui ne se coordonne pas avec les épiceries, c’est plus santé et moins cher que le resto.

Valérie Legault

 

La mode végan

Le mouvement s’est installé progressivement à la

Le mouvement s’est installé progressivement à la maison. En janvier 2016, notre fille de quatorze ans a arrêté de manger de la viande. Quelques mois plus tard, elle a banni le poisson de son alimentation. Et depuis un an, elle s’impose un régime sévère, par conviction : elle ne consomme aucun produit venant des animaux.

Comment en est-elle arrivée là? Pourquoi autant d’adolescents suivent ce mouvement, ce mode vie? Comment c’est d’être végan, au quotidien? Est-ce possible d’avoir une alimentation équilibrée et adaptée aux besoins des ados, sans aucun produit animal?

Tout a commencé avec internet et le visionnement de ces vidéos virales provenant d’associations de protection des animaux. Ces images terrifiantes et cruelles des abattoirs, mises en scènes par des extrémistes amoureux des animaux, ont chamboulé ma fille. Elle pleurait devant tant de cruauté et a commencé à se poser des questions. Elle a décidé de ne plus être à l’origine de ces « meurtres »… et de ne plus consommer de viande!

Nous avons alors commencé à nous inquiéter pour sa santé. Ses besoins en fer et en protéines allaient-ils être comblés? Comme elle mangeait quand même du poisson et des œufs, nous avons décidé de la laisser faire. Et nous nous disions que c’était sans doute une phase, un passage, une rébellion… Après tout, c’est ça aussi l’adolescence : le rejet de la société (qui tue les animaux pour se nourrir).

Quelques semaines plus tard, notre fille nous a annoncé qu’elle s’était « conscientisée sur le poisson ». Elle était très documentée sur le sujet et nous a expliqué toutes les cochonneries qui sont administrées aux poissons d’élevage, et très franchement, j’ai compris sa démarche.

À ce moment-là, c’était clair dans sa tête : elle ne voulait plus consommer de produits animaliers, quels qu’ils soient… sauf qu’elle n’osait pas encore nous en parler. C’est petit à petit que je me suis doutée…

–  Maman, je suis végan.
– Tu es quoi?
– Végétalienne.
– Tu ne manges pas de viande ni de poisson.
– Je ne mange plus de lait, de beurre, de fromage ni tout ce qui vient des animaux.
– Des œufs?
– Non, je ne veux plus en consommer non plus.
– Mais tu vas manger quoi?
– Maman, il y a des milliers de personnes qui sont en santé et ne consomment pas de produits venant des animaux. Je ne veux pas être à l’origine de maltraitances. J’ai vu beaucoup de reportages et je ne souhaite pas être responsable d’autant de souffrance. Il y a de nombreuses alternatives!
– L’homme est omnivore! Il mange de tout et l’a toujours fait!
– Et bien, il serait temps d’évoluer…

Nous avons donc réalisé que les risques pour sa santé étaient réels. Nous nous sommes inquiétés de cette nouvelle manière de vivre très exigeante et contrôlante. L’épicerie est devenue un casse-tête et la convivialité des repas en famille s’est envolée… Même aller au restaurant était trop compliqué : il y a des produits issus des animaux dans tout ce que l’on mange!

La plus grande de mes inquiétudes, c’est ce contrôle alimentaire qu’elle s’imposait. Elle disait se sentir « sale » s’il y avait un peu de beurre dans ses légumes. Cette rigueur extrême me faisait penser à mon anorexie d’adolescente… La surpuissance du corps… Ma fille avait-elle un problème de santé mentale ou simplement de nouvelles convictions?

Nous nous sommes rapidement sentis dépassés et nous avons décidé de nous entourer. Son médecin nous a référés auprès d’une diététicienne qui nous a confirmé que le régime alimentaire de notre fille manquait cruellement de protéines! Depuis, elle est suivie de très près, avec des bilans sanguins réguliers et une alimentation équilibrée qui est très compliquée à mettre en place au quotidien. Nous avons découvert un nombre incroyable d’aliments de remplacement, certains nous plaisent, d’autres sont infectes! On teste, on goûte, on adopte, on découvre! Et finalement, toute la famille se prête au jeu!

Le défi est de faire attention de ne pas consommer plus de deux portions de soja par jour (c’est un perturbateur endocrinien!) et de varier les apports en protéines. Le suivi médical est strict afin qu’il n’y ait pas de carences alimentaires. Être végétalien ne s’improvise pas, c’est compliqué et mon seul conseil est de s’entourer de professionnels de la nutrition!

Elle a accepté toutes nos conditions par conviction. Sa détermination était plus forte que tous nos arguments ou nos mises en garde concernant sa santé.

J’ai regardé ma fille avancer dans ce processus, je l’ai observée expliquer à son entourage le pourquoi de son mode de vie et j’ai réalisé que j’étais fière. Sa manière de rejeter la société et de se conscientiser sur la protection des animaux et de la nature est honorable! Elle pourrait se droguer, faire des bêtises, fumer, boire… Eh bien non! Elle est juste végan! Et ça ne concerne pas seulement son alimentation : elle refuse les hormones, les médicaments, les produits testés sur les animaux et les vêtements en fourrure ou en cuir! Elle nous a ouvert les yeux sur beaucoup de choses!

Je trouve ça fascinant que mon enfant m’éduque et me montre ce qui est bien pour moi et pour l’avenir de la planète. C’est certain que nous ne suivons pas son mouvement un peu trop extrémiste à notre goût, mais nous ne mangeons que rarement de la viande et du poisson, nous consommons beaucoup moins de produits laitiers et d’œufs. Nous nous sentons bien plus en forme et n’avons plus de cholestérol dans nos derniers bilans sanguins. Nous mangeons beaucoup de graines (je sais bien qu’Étienne va rire en lisant cette phrase!) et nous découvrons, grâce à notre diététicienne, plein de nouveaux aliments!

L’avenir nous dira si notre fille poursuit ce chemin très exigeant au quotidien.
Je pense que nous pouvons, en tant que consommateurs, avoir un réel impact sur les conditions de vie des animaux de l’industrie alimentaire. Il suffit de manger différemment, d’acheter local, de fuir les consommations de masse et de privilégier le « bio ».
La route est longue, mais quand je vois la détermination de ma fille et de ces ados végans, j’ai beaucoup d’espoir!

 

Gwendoline Duchaine

Let’s go! Sports et famille

Le hockey a fait partie de nos discussions et sorties familiales pen

Le hockey a fait partie de nos discussions et sorties familiales pendant mon enfance et mon adolescence. Mon frère a joué dans les rangs mineurs atome (7-8 ans) à midget (17 ans). Grâce à lui, j’ai connu plusieurs arénas au Québec.

Il y avait aussi et il y a toujours, dans ma ville natale, un tournoi de hockey midget. Mes parents ont hébergé des joueurs pendant plusieurs années. J’étais toujours prête à les accueillir, surtout quand j’avais le même âge qu’eux.

Il y avait bien sûr la Soirée du hockey, un incontournable le samedi soir, surtout quand les Nordiques jouaient contre les Canadiens. Nilan contre Hunter. Ma mère qui prenait pour Québec et mon père pour le Canadien. Et moi, je riais, assise entre les deux.

Puis, j’ai eu mon fils. Quand il avait quatre ans, son père et moi l’avons initié au patinage. Antoine a aimé. Nous en étions très heureux. Dès l’année suivante, il était équipé pour jouer au hockey et nous commencions, alors qu’il était si jeune, à visiter les centres sportifs. Il demandait à être gardien de but. Ouf… quelle position ingrate, je me disais. Il gagne une game, ce sont les joueurs qui ont le mérite. L’équipe perd, c’est le gardien de but qui se fait taper dessus.

On a dû apprendre (Antoine et nous, les parents) à changer notre perspective pour pouvoir aider Antoine. « Si la rondelle est rendue à toi, c’est que les joueurs d’avant et de la défense n’ont pas fait leur job. Accepte ton erreur si tu as mal joué, et accepte aussi, quand la rondelle est entrée et que tu n’y pouvais rien. »

Il a travaillé très fort sur son attitude. Il acceptait parfois mal de se faire compter un but. Il a même reçu le trophée du joueur du match même si l’équipe avait perdu. Il avait goalé toute une game.

Il nous a fait vivre de grandes émotions, surtout lors des tournois et des séries de hockey. Lorsque son équipe a pratiqué avec les Canadiens de Montréal dans un Centre Bell rempli à craquer, en plus, il a fait un arrêt à la Carey Price. Quel arrêt! Je m’en souviens encore. Wow!

Ma fille Maude, ma petite timide, s’est pour sa part dépassée en natation. Elle a fait grandir sa confiance en elle pendant les années où elle a fait des compétitions dans les différentes piscines du Québec. Elle était magnifique à voir nager. La brasse était sa nage de prédilection.

Je me souviens d’une compétition à Victoriaville. Elle était novice et devait se classer dans le niveau provincial développement afin de pouvoir compétitionner à Montréal où aurait lieu le championnat mondial de natation l’été suivant.

Elle devait nager dans des temps records dans deux styles de nages pour atteindre son objectif. Malheureusement, elle a manqué ces deux nages par quelques dixièmes de secondes. C’était la débandade totale. Fâchée, triste, frustrée. J’avais le goût de pleurer avec elle. Je ne savais plus trop quoi dire pour la consoler. Mais… il restait une compétition pour se reprendre.

On s’est relevées. On a travaillé sur la solution. Maude a pratiqué fort pour corriger ses erreurs.

La compétition tant attendue est arrivée. C’est dans la piscine à Cowansville qu’elle a donné tout ce qu’elle avait et a dépassé le temps demandé. Elle a ainsi atteint son objectif ultime. Wow!

Voilà! Maude était à la piscine où auraient lieu les jeux mondiaux de natation.

Mes deux enfants ont dû, avec notre soutien, développer leur attitude, apprendre à se fixer des objectifs, croire en leur potentiel, persévérer, travailler fort et s’amuser.

Les bienfaits du sport sont immenses. Les enfants se développent physiquement et beaucoup psychologiquement. Ils apprennent à se dépasser pour atteindre un objectif. À communiquer avec le coach et les coéquipiers. Ils ont appris à travailler en équipe. On gagne et on perd aussi en équipe. De belles valeurs qui sont enseignées dans un autre contexte que le milieu familial.

J’ai fait aussi quelques activités physiques étant très jeune : gymnastique, ballet classique et bien sûr, dans les cours d’éducation physique. Je n’étais pas axée sur la performance et ça n’a pas changé, mais je voulais plutôt garder une bonne forme physique. La santé est pour moi très importante.

Je fais du sport plus régulièrement depuis un an et rien ne peut aider davantage à remonter le moral, à avoir une meilleure concentration, à avoir un meilleur sommeil que lorsque je viens de pratiquer une activité physique.

Ce n’est pas le nombre de fois que tu tombes qui est important, mais le nombre fois que tu te relèves. Quel sport aimes-tu faire? Vas-y!

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                                           Linda Cusson Coach, auteure et conférencière

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Astuces pour un déjeuner équilibré

Avec l’arrivée de la nouvelle année, les bonnes intentio

Avec l’arrivée de la nouvelle année, les bonnes intentions sont au rendez-vous. Mon intention à moi? Vous faire comprendre les bienfaits d’un petit déjeuner équilibré! Pour ma part, déjeuner est mon moment préféré de la journée. Cet instant matinal me permet de prendre le temps de savourer de bonnes choses, tout en réfléchissant à la journée devant moi.

Mais c’est quoi un déjeuner équilibré?

Votre premier repas de la journée devrait inclure au moins trois groupes alimentaires :

  • Produits laitiers;
  • Fruits & légumes;
  • Produits céréaliers à grains entiers.

Avec un déjeuner composé de ces trois groupes, vous consommerez davantage de fibres, de calcium et de fer.

Pourquoi déjeuner?

Parce que déjeuner vous rendra meilleur!

Comme je m’amuse à le dire, notre corps est une auto, une belle petite machine. Pour que votre auto soit la meilleure possible, vous devez lui donner du gaz de bonne qualité. Ce gaz par excellence est le glucose, communément appelé sucre.

Pendant une nuit de sommeil, le corps subit un jeûne. Les réserves de ce sucre sont alors au minimum. Déjeuner vous permet de refaire le plein afin de fournir à votre cerveau son carburant préféré, le glucose! Avec une nouvelle réserve, vos performances intellectuelles et votre concentration seront accrues.

Aussi, le repas du matin permet de contrôler votre poids, d’éviter d’avoir des rages au cours de l’avant-midi, en plus d’aider à faire des choix alimentaires sains au cours de la journée.

Que votre année 2017 soit remplie de bons déjeuners, vous apportant ainsi une dose d’énergie quotidienne.

Et pour vous inciter à adopter cette bonne habitude, je vous propose une recette de smoothie bowl tropical ultra onctueux qui se prépare en cinq minutes.

Smoothie bowl tropical

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Portions:  2 petites ou 1 grosse

Temps de préparation: 5 minutes

Ingrédients pour le smoothie bowl tropical

1 banane
1 tasse de mangues surgelées
1/2 tasse de lait (au choix)
1/2 tasse de yogourt grec nature
1 c. à thé de poudre de cacao

Étape pour le smoothie bow tropical

Rien de plus simple! Mettre tous les ingrédients dans un mélangeur et l’actionner jusqu’à ce que le mélange soit homogène.
Garnir de vos aliments favoris : graines de chia, noix de coco, morceaux de fruits, etc.

Joanie Larivière Boivert

blogueuse : La Rosa Des Vents

Les modes de chez nous

Ceux des années 80 se rappelleront des cheveux crêpés, des panta

Ceux des années 80 se rappelleront des cheveux crêpés, des pantalons pattes d’éléphant ainsi que des couleurs vives. Dans les années 2000, on ne peut pas passer sous silence l’arrivée des technologies telles que nous les connaissons aujourd’hui. Mais dans la dernière année, j’ai remarqué quelques modes qui prennent de plus en plus d’expansion. Prendre note que je n’ai absolument rien contre les gens qui prennent soin d’eux en bougeant et en s’alimentant sainement. J’ai simplement observé un phénomène autour de moi et je voulais vous le partager.

Le yoga

À vous, adeptes de yoga (dans votre salon, au gym, chaud, froid, calciné ou température ambiante), sachez que je vous respecte de rester immobiles avec des positions par moment pas possibles pour moi. J’ai la souplesse d’une barre de fer. Sûrement qu’en pratiquant, je pourrais envisager de devenir moins raide, mais je n’aime pas ça. La lenteur m’énerve, la musique me tape sur les nerfs et je n’en ressens aucun bienfait. Vous pratiquez cet entraînement et ça vous procure un bien-être? Continuez d’en faire!

Les huiles essentielles

J’étais sceptique lorsque j’ai entendu pour la première fois que des huiles essentielles pouvaient aider à soulager un symptôme de rhume ou avoir plein d’autres bienfaits. J’ai essayé le produit sur moi, puis sur mes enfants, et on va se le dire bien franchement. Aucun résultat. Niet. Nada. Elles étaient de bonne qualité pourtant. Autrement que de sentir la menthe poivrée et l’eucalyptus dans les chambres, nos nez étaient toujours bien bouchés, un peu comme le trafic de Montréal. Je me suis donc résignée à nous shooter du HydraSense dans les narines et on pouvait respirer à 100 %. Les congestions étaient maintenant parties et on pouvait enfin dormir comme des bébés. Vous utilisez des huiles, ça fonctionne sur vous et vous aimez le produit? Continuez dans cette voie!

Le gluten, végane ou végétarien?

Les modes alimentaires, quel sujet! Dans la dernière année, le gluten a été plus que populaire. Il est totalement vrai de dire qu’il y a des gens qui, lorsqu’ils mangent des aliments qui contiennent du gluten, ont une VRAIE réaction. Maintenant, à tous les autres qui se disent être mieux lorsqu’ils mangent du pain sans gluten ou leurs biscottes sans gluten… laissez-moi en douter. Peut-être que la solution est dans la quantité de ce que vous consommez ou de toutes les autres choses que vous faites pour votre santé? Il y a quelques années, on disait « végétarien » et maintenant, le mot à la mode c’est « vegan ». Certains le sont depuis des années, d’autres le sont par choix personnel et d’autres le deviennent parce que c’est à la mode. On pourrait continuer longtemps dans les modes alimentaires; sans gluten, végane, plus de fibres, sans gras trans, plus de légumes, pas de sucre,  des fruits mais pas trop, buvez mais de l’eau ou des jus verts, mangez du quinoa ou du kale, etc. Ça finit plus de finir!

Que tu fasses du yoga, que tu utilises des huiles et que tu t’alimentes de façon végane, c’est ton choix, mais c’est aussi une mode qui va finir par s’estomper. La course à pied est aussi une mode très forte depuis quelque temps, mais l’important c’est de faire ces choix pour toi. Si vous, ça vous procure un bonheur de manger bio, let’s go! Si tout comme moi, vous ne suivez pas ces modes, ne vous sentez pas mal de manger votre brochette de poulet ou bien vos légumes non bio. Je crois qu’il faut savoir garder un certain équilibre dans tout ça. En prendre et en laisser passer, c’est la clé.

Je vous souhaite pour 2017 de trouver vos produits « bonheur » ainsi que le sport ou l’activité qui vous fera sauter de joie!

 

Résolu… quoi?

Début janvier, cette foutue période où tu crois que tu vas change

Début janvier, cette foutue période où tu crois que tu vas changer ta vie d’un bout à l’autre parce que tu prends des résolutions…

Lettre à moi-même sur mes résolutions.

Bon! La grande, on va se dire les vraies affaires à propos de tes résolutions.

1. Perdre du poids

Te rends-tu compte que ça fait maintenant sept ans que tu prends cette résolution? Est-ce que ça marche? Pantoute. Tu te mets à faire un régime draconien ou tu ne peux manger que des fruits secs et boire de l’eau. Tu t’entraînes chaque jour, tu sues ta vie. Et là, au bout de deux semaines, tu abandonnes, parce que c’est juste pas réaliste, ce que tu t’es imposé. Fait qu’oublie pas ça : tu sais parfaitement que tu vas faire pareil cette année.

2. Prendre du temps pour toi

Quelle bonne blague! La grande, tu as trois enfants de moins de huit ans et un ado à moitié à toi. Et tu crois vraiment pouvoir prendre du temps pour toi? Entre le lavage, le ménage, l’épicerie, la bouffe, les activités parascolaires, les devoirs, ton chum et ta vie de couple, tu le trouves où, ce temps-là? Malheureusement, les journées ont juste vingt-quatre heures et tu en dors sept ou huit là-dessus. Écoute, tu n’arrives même pas à trouver cinq minutes pour aller faire caca sans que la Quatrième Guerre mondiale éclate. Fait que, à moins que tu trouves une formule magique pour rajouter du temps aux jours qui passent, je ne crois pas que tu vas y arriver. Oublie ça pour les vingt prochaines années. Quand tes enfants seront partis, tu en auras trop de temps pour toi.

3. Mieux manger

Ça veut dire quoi, ça! Tu manges pas de la scrap tant que ça. Ben oui, des fois, tu fais un Hamburger Helper. Puis après? Tu as eu une journée de merde, tu es brulée ben raide. Fait que commencer à faire un souper impliquant tous les groupes alimentaires, ben ça te tente juste pas. Tes enfants devraient survivre même en consommant un peu trop de sodium dans un repas.

4. Arrêter de culpabiliser

La culpabilité, ça apparaît la première fois que tu deviens maman. Tu culpabilises de ne pas allaiter, de ne pas faire de cododo, de ne pas donner des aliments bio, de ne pas suivre le guide alimentaire, de donner du 3.25 avant l’âge d’un an, de ne pas passer assez de temps avec tes enfants, de négliger ton chum, de prendre un bain moussant pendant que tes filles s’arrachent les cheveux de la tête, de succomber aux lamentations de tes enfants et d’acheter des Froot Loops au lieu du gruau chaud plein de graines de chia. Tu culpabilises pour tout et pour rien. Fait qu’à moins que tu retournes dans le temps et que tu choisisses de rester seule et sans enfants, la culpabilité, ça va faire partie de ta vie.

5. Apprendre quelque chose de nouveau

Tu t’es essayé avec la guitare. Dois-je te rappeler les résultats? À part avoir eu terriblement mal au bout des doigts et utiliser tous les mots de l’église pour exprimer ta frustration, ça n’a rien donné. Que veux-tu? Tu n’as pas l’oreille musicale. Tu as aussi essayé le tricot. Une maille à l’endroit, une maille à l’envers… Juste d’y penser, l’envie de vomir te reprend… Fait que, exploite les talents que tu as et oublie la nouveauté.

Tes résolutions devraient être celles-ci : continue de sourire à la vie, comme tu le fais si bien chaque jour. Continue de jouer avec tes filles, d’avoir des fous rires, de leur dire que tu les aimes plus que tout au monde et que tu es tellement fière d’elle. Continue de manger de la poutine parfois, ben oui! C’est pas santé, pis après? Si ça peut te faire du bien! Continue de dire des niaiseries et de faire rire les gens autour de toi, ça te fait du bien et à eux aussi. Continue d’exploiter ton talent d’écriture. Après tout, ta vie te donne de maudites bonnes histoires à raconter.

La vie est beaucoup trop courte pour s’en faire avec des résolutions…

Mélanie Paradis