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Si près du podium – Texte: Solène Dussault

Je ne suis ni une athlète ni une sportive. Je n’ai aucune idée de tout ce que les jeux olympique

Je ne suis ni une athlète ni une sportive. Je n’ai aucune idée de tout ce que les jeux olympiques ou paralympiques demandent aux fiers représentants des pays du monde. Ils m’impressionnent à tous les jours. Surtout ceux et celles qui ne montent pas sur le podium.

Mes yeux ont été rivés sur mon petit écran tout au long des compétitions à Tokyo. J’ai souvent versé des larmes, celles de l’émerveillement. L’émerveillement devant le devoir accompli. Ce qui m’a le plus marquée a été le partage d’une médaille d’or entre deux athlètes au saut en hauteur. Cela faisait plus de deux heures que leurs muscles étaient sollicités, avec une chaleur extrême. L’arbitre leur a donné deux choix : continuer à lever la barre plus haut ou se partager la médaille d’or. Quelle ne fut pas ma surprise de les voir s’enlacer après une décision commune ! Oui, nous serons deux vainqueurs sur la première marche du podium.

Je suis convaincue que cette pandémie fait grandir tout le monde. S’entraîner dans l’ombre, seuls, au froid, loin de leur famille et entraîneurs. Les athlètes ont tout misé pour se rendre au Japon. Et ils s’entraident, trébuchent, se relèvent, s’encouragent. Je constate que la jalousie et l’envie sont éclipsées… Toute la place est laissée à l’effort, la satisfaction du devoir accompli. Nos athlètes canadiens qui ont le sourire aux lèvres, les bras levés bien haut : pour plusieurs, rien au cou, mais si fiers d’avoir été résilients. Quelle leçon d’humilité…

Est-ce que cette humilité se traduit dans ma vie ? Comment l’enseigner à mon enfant, à nos enfants ? Comment leur apprendre le sens profond du dépassement de soi, sans égards aux résultats ? J’ai en mémoire les premiers bulletins de mon fils au début de sa scolarité. Tous ses efforts, au quotidien, me reviennent. Je me suis efforcée de l’encourager à toujours faire de son mieux. Même lorsque la déception se lisait sur ses traits, après une grosse journée d’école. « Maman, l’évaluation était vraiment difficile ». Et moi de lui répondre : « Mon cœur, as‑tu donné tout ce que tu pouvais ? »… Combien de fois me suis-je dit qu’il terminerait son secondaire sur la peau des fesses et que les portes des études supérieures ne lui seraient pas ouvertes… Il continue de travailler fort, avec engagement et sans relâche, tous les jours. Ma fierté de le voir se dépasser est géante. Il est souvent déçu, à la fin de l’année scolaire, lors des remises des Méritas. Pourquoi je n’ai pas reçu de certificat, moi, maman ? Je travaille si fort… Et l’image de l’athlète qui n’est pas sur le podium refait surface…

Quelle place accordons-nous à l’effort, à la persévérance, à l’assiduité ? Pourquoi certains élèves pleurent à chaudes larmes lorsque, en recevant un résultat en bas de 90 %, ils disent que ce n’est pas assez ? Assez pour quoi, pour qui ? Sommes-nous témoins d’apprenants en détresse qui ne se donnent pas le droit de cheminer avec leurs belles forces ? Quelle est notre responsabilité, en tant que parents, pour leur permettre de progresser ? Le résultat est-il une fin en soi ? Ces jeux olympiques m’ont rendue songeuse… J’ose espérer que nos adultes de demain seront capables de se donner une tape sur l’épaule à la fin de la journée, en se disant qu’ils ont donné tout ce qu’ils pouvaient et que c’est parfait ainsi !

Solène Dussault

 

Monsieur Arruda, et si c’était votre enfant ?

Monsieur Arruda, je comprends les règles que vous nous imposez. Je

Monsieur Arruda, je comprends les règles que vous nous imposez. Je les applique depuis le premier jour, de mon mieux.

Et je ne suis pas la seule.

Je suis maman de deux jeunes nageuses, dont une qui entame le volet compétitif cette année. C’est avec une joie immense que j’ai annoncé la reprise des entraînements à ma plus grande, vers la fin du mois de juin.

On nous a expliqué que l’accès aux piscines ne serait réservé qu’aux nageurs. Nous avons accepté, nous avons compris. Je me disais que cela prendrait quelques semaines, qu’on allait mettre en place des mesures sanitaires et des consignes précises afin de ne pas contaminer nos jeunes nageurs ou leurs entraîneurs.

Ces règles, nous pouvons les suivre, monsieur Arruda.

C’est le cœur gros que j’ai appris la semaine dernière que l’accès aux estrades nous était encore refusé. Je me retrouve privée de ce beau privilège : observer mes filles nager, les voir progresser, pouvoir discuter avec elles suite à leur entraînement… Attendre dans ma voiture, près de deux heures ?

Monsieur Arruda, nous sommes des milliers de parents de jeunes sportifs à attendre impatiemment vos consignes afin d’être présents pour nos enfants, les suivre dans leur passion. Faites-nous confiance ; les gradins nous permettent de respecter la distanciation. Nous serons raisonnables, c’est promis.

Monsieur Arruda, posez-vous la question : et si c’était votre enfant ?

Karine Lamarche

Mes 40 ans ou la fois où j’ai décidé de jouer au hockey

On a toutes au fond de nous un petit rêve, une petite envie de tenter quel

On a toutes au fond de nous un petit rêve, une petite envie de tenter quelque chose que l’on refoule parce que… parce qu’on est trop vieilles, parce que ç’a pas de sens, parce que ça aurait l’air fou, parce que franchement, toi ?!? Moi, c’était de jouer au hockey. Mes parents ne m’ont jamais offert de m’inscrire au hockey. Après l’essai infructueux de quinze minutes de mon frère à l’époque, je pense qu’ils ont définitivement mis ce sport aux oubliettes, pour lui et par conséquent pour moi… parce qu’en 1980, elles étaient où les petites filles qui jouaient au hockey ? 


Je suis allée voir mes amis jouer au hockey, mes chums jouer au hockey, je suis allée voir les Canadiens jouer au hockey, j’ai regardé les filles jouer aux Olympiques… et cette envie de jouer était toujours là… Mais on trouve ça où, une équipe pour fille de quarante ans n’ayant jamais reculé avec « des patins de gars » ? 

Un matin, texto de mon chum : « J’ai trouvé une ligue, j’ai donné ton nom, tu commences à jouer la semaine prochaine. On va aller te louer un équipement en fin de semaine ! » Mon cœur s’est mis à battre la chamade et je me suis dit : Ben voyons, ça se peut pas! Le lundi précédent le premier match, j’étais dans le sous-sol avec mon chum et mon fils et je me pratiquais à enfiler l’équipement… j’avais chaud, j’étais plus certaine du tout… et j’avais même pas encore fait mon premier coup de patin…! Et si je tombe ? Et si je ne suis pas capable d’avancer ? Et si je suis ridicule ? Et si je suis mauvaise ?

Au tout premier coup de patin, armée de mon bâton et équipée pour aller à la guerre, j’ai compris… J’ai compris que j’allais pas vite, que je pouvais à certains moments ressembler à Bambi sur la glace, que patiner avec l’équipement complet n’est pas toujours évident au début. Mais j’ai aussi compris beaucoup d’autres choses : que faire partie d’une gang de filles qui ne demandent qu’à avoir du fun sans se prendre au sérieux une fois par semaine, c’est grandement bénéfique. Que ça fait du bien au moral de presque oublier, pendant un après-midi, que l’on est des mamans et qu’un vestiaire de hockey peut devenir un lieu de fous rires, de confidences et de blagues pas toujours racontables… et que compter son tout premier but, à 41 ans, ça apporte un sentiment de fierté assez particulier, le sentiment que peu importe l’âge auquel on débute quelque chose dans notre vie, on peut se surpasser !

Stéfanie Giguère

Déception saisonnière

Depuis de nombreuses années, j’ai ce sentiment au printemps…</p

Depuis de nombreuses années, j’ai ce sentiment au printemps…

En fait, ça fait bientôt quinze ans. Le temps, le boulot, la famille, les amis et toutes mes responsabilités actuelles n’y font rien. Si je ferme les yeux, je m’y replonge complètement. Cet hier, celui qu’on ne désire ni aujourd’hui ni demain. Pourtant, tout semblait si parfait.

J’avais passé l’été à bien m’y préparer. Une espèce de maturité naissante. Mon père m’avait inscrit à un camp de perfectionnement. Pour celui‑là, je m’y étais donné à fond. J’ai aussi mieux assumé le stress de la période de sélection. Ce court moment, où d’autres vous remettent à votre place.

Enfin, je faisais le double lettre. U13 Pee-Wee BB.

Nous avions une saison formidable. Quatorze jeunes qui formaient une équipe. Un ensemble, fort de chacun de nous. Chacun de nous, fort de l’ensemble. Solidaires. William et Thomas sont restés mes amis. Nous jouons toujours le jeudi soir, le souffle court et moins de rapidité qu’autrefois.

J’aimais beaucoup notre entraîneur. Patrick était motivé, mais juste. Surtout, il nous a communiqué la responsabilité. Le jeu, c’est le nôtre. Du banc, il ne peut ni arrêter les rondelles ni compter de buts. Encore moins fournir les efforts nécessaires.

À la mi‑saison, nous étions déjà qualifiés pour faire les séries régionales. Les Seigneurs avaient le vent dans les voiles depuis une dizaine de matchs. J’étais le deuxième marqueur de la ligue. Avec espoir encore d’être le meilleur. Ma plus belle saison « à vie », comme je le disais alors.

Tout était prévu. Grand-papa Gaston y serait comme chaque année. Il avait ajusté son séjour pour y être. Lui, moi et le hockey, c’était lié. Il était celui qui m’avait accompagné si souvent aux activités, parce que mes parents ne pouvaient pas. Enfin, pas tout le temps. Cette année‑là, c’était le premier hiver qu’il passait en Floride. Au chaud, comme il disait à tous. Avec son clin d’œil espiègle.

Tout semblait possible, même le championnat…

Puis, la décision a été prise. Évidemment, sans nous. Nous prenant complètement par surprise. C’est terminé! Plus de matchs, plus de séries, plus de saison. La pandémie et le virus avaient gagné. J’ai tellement pleuré. Seul, dans ma chambre. Effondré par le choc. Mon premier, de ceux qui nous marquent à jamais.

Je ne vous parle pas de ma déception sportive. Je pense à mon grand-papa Gaston, mort en Floride. En mars 2020, l’année de la COVID-19.

Tu me manques tellement, grand-papa…

michel

 

Apprendre constamment

Quel processus fascinant que celui de l’apprentissage, n’est‑c

Quel processus fascinant que celui de l’apprentissage, n’est‑ce pas? Apprendre à apprendre quelque chose de nouveau. C’est d’ailleurs ce que j’adore du milieu de l’éducation : un milieu humain en constante évolution.

En février 2018, j’ai pour la #1ereFOIS fait l’expérience de la planche à neige. J’ai adoré! Il nous a suffi d’une initiation gratuite en planche pour les enfants et moi pour transformer l’expérience en cadeau de Noël pour les enfants la même année. Comme on ne veut pas être des « parents estrades », on s’est nous aussi équipés en planches. On s’est dit : on sera au même niveau qu’eux, débutants! On va se le dire, ils pognent ça beaucoup plus vite que nous. Je rectifie, ils apprennent beaucoup plus vite que moi. Une chute m’avait sérieusement ralentie dans mon élan d’enthousiasme et d’espoir d’être une fière planchiste. Et une peur s’est installée. Quel combat fascinant, celui qui nous oppose à nos peurs.

« Ok, j’y vais… »

« Euh. Non! » (J’ai peur 😫). Je plonge par terre.

Ok, je me relève et je recommence. Ce sera sûrement la bonne fois.

Non, c’est pas mieux.

Je me décourage.

« Fudge, comment y arriver?! »

J’étais tellement découragée que j’ai pensé revenir au ski. Au diable l’ambition d’apprendre quelque chose de nouveau. Je suis bien en ski, pourquoi tenter le snow? La famille m’attend durant chaque descente. Je me sens tellement nulle. J’avais le sentiment d’efficacité personnelle dans les talons 😥😫😔. Pourtant, je sais bien que c’est en traversant cette barrière de peur et en pratiquant que je pourrai un jour vivre une première descente satisfaisante. Je sais bien que c’est en pratiquant que je pourrai progresser. Je sais bien que c’est en croyant en moi que j’aurai le courage de me lancer et de faire mon premier virage. Je sais bien et pourtant… Comment gagner confiance en moi pour me lancer en toute sécurité?

J’avais besoin d’être accompagnée. J’ai suivi un cours d’initiation. 🏂 Et voilà! C’est rentré dans le muscle ou plutôt dans les muscles. Outch! J’ai eu les mollets et les cuisses en feu. Ça fait partie du processus d’apprentissage. Utiliser des muscles moins sollicités, respecter ses limites et les repousser en même temps. Tout est une question de doux dosage, comme disait un grand pédagogue que j’ai eu le bonheur de côtoyer. Dans ma pratique professionnelle, je dis souvent : quand ce que tu fais ne fonctionne pas, fais autre chose. C’est tellement aidant d’apprendre auprès de quelqu’un qui connaît le chemin à parcourir pour atteindre ton objectif et qui croit que tu pourras y arriver.

En une heure, ma monitrice m’a expliqué.

Elle m’a fait essayer.

Elle m’a encouragée.

Elle m’a conseillée.

Elle m’a regardée pratiquer.

Elle m’a questionnée.

Elle m’a tenue pendant mon premier virage.

Elle m’a rassurée.

J’ai tenté seule et j’ai réussi.

Au terme de mon cours, je suis lancée avec confiance dans la Familiale! 😎 J’ai réussi les plus beaux virages en « S » de toute ma vie… de planchiste! JOIE!

Cette expérience me donne le goût d’apprendre constamment! C’est pas tous les jours que je débute quelque chose de complètement nouveau qui m’oblige à apprendre à partir de zéro. J’ai maintenant la volonté de continuer d’apprendre à apprendre et vivre encore une foule de #1ereFOIS.

Je me suis fait un cadre sur lequel j’ai inscrit :

Vis simplement

Aime inconditionnellement

Apprends constamment

Ce sont les cibles au cœur de mes actions pour 2020 dans toutes les sphères de ma vie.

Ça me rappelle d’entreprendre mon rôle de mère comme une guide auprès de mes enfants qui vivent et vivront plusieurs expériences pour la première fois. Je vous partage les grandes lignes qui décrivent comment je vois mon rôle. Souligner leurs forces, les encourager à s’entraîner, à pratiquer et à prendre des risques. Leur rappeler d’essayer et d’ajuster leur cible en ayant en tête de continuellement s’améliorer. Ils feront des erreurs, c’est inévitable, et nous ferons en sorte que ce soit bénéfique. Les encourager à être dans l’action, ça aide à trouver sa voie.

Dans ce processus, j’espère qu’ils apprendront à écouter leur cœur, à être patients, à avoir foi en eux, en la vie. Parce que je souhaite sincèrement qu’ils soient conscients et responsables de leurs choix. Parce que chaque décision a un impact tant sur eux-mêmes que sur les autres.

Stéphanie Dionne

 

Cours Forrest, cours!

C’est enfin le printemps…

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C’est enfin le printemps…

Le signal pour ceux qui veulent renouer avec l’activité physique. Le retour massif des coureurs. De tout acabit. De tout style. Chacun à son rythme. Chacun ses motivations. Surtout quand le soleil est là.

Très peu semblent apprécier pleinement l’instant présent.

Je les vois. Je les croise. Je les salue. Parfois sans réponse. Pour ceux qui m’ignorent, c’est un code de coureurs. Comme les motocyclistes. Une sorte de respect. Quand on sait ce qui est demandé. À notre corps, mais surtout à notre esprit. La lutte constante contre toutes les raisons de ne pas sortir. Mañana, comme on dit dans le sud.

Dans ma banlieue, ça reste une activité essentiellement solitaire. Parfois, quelques couples s’y risquent. Un autre bon test. Comme ce premier voyage à deux. Comme avoir des enfants ensemble. Ça me fait sourire. Je m’imagine tout le non-dit. Exprimé si clairement par l’attitude.

Moi, c’est aussi une amoureuse qui m’a initié. Je la revois. M’attendre au sommet d’une côte abrupte dans le Vieux. Tout en sourire. Fraîche comme une rose. Elle avait touché juste. En plein dans mon orgueil. Ça ne m’a pas pris beaucoup de temps pour la rattraper.

Puis, la vie de parent. Où on se laisse aller…

Comme la majorité, j’ai pris des kilos. Je suis resté actif, mais toutes les excuses étaient valables pour ne pas user les runnings. Le poids des années s’est fait voir. Surtout sur les photos familiales à la plage. Le gros bébé dodu n’était pas que la descendance. Je me réconfortais auprès de mes amis. Qui vivaient la même réalité de père. Quand on se compare.

Puis, le déclic. Forcé. Ce cancer qui allait tuer celle que j’aime. Qui ferait de moi l’unique responsable de nos enfants. Ce stress de me voir, ensuite, victime d’une attaque cardiaque. La réalité de ceux qui adoptent la forme du muffin. Nos enfants qui seraient orphelins. Si je ne faisais rien.

Ça, c’est ma motivation de base.

Ceux qui courent savent tout ce que ça procure. Bien au-delà. Quand notre corps nous dit merci. Quand on est dans la zone. Lorsque seuls les premiers 100 mètres sont exigeants. Que le pilote automatique fait rapidement le reste. Les kilomètres s’enfilent. La cadence suivie au pas. Technologie oblige. On songe même au marathon.

J’ai une compagne, la musique. Une liste de lecture consacrée. Avec quelques pièces de rock pesant. Ozzy! Il ne pensait sans doute pas à cet usage en chantant. Des Colocs. Du vieil Aznavour. Quelques chansons récentes. On m’a conseillé d’écouter plutôt le son de mes enjambées. De courir léger.

Trop difficile.

Évidemment, j’ai parfois des douleurs. Un genou droit récalcitrant. Comme si la vis était toujours trop serrée. Un rappel qu’on n’a rien, sans rien. Mais ça va beaucoup mieux cette année. J’ai au moins suivi l’autre conseil. Augmenter la cadence. Merci à la technologie.

Merci aussi à tous ces vêtements techniques. À mes souliers qui semblent faire tout le travail, même au repos. J’étais jadis du type Rocky. Du gros coton et un look négligé. Mon conseil du jour, ne passez pas à côté. Le gros coton, c’est pour ceux qui sont sur leur divan. Avec comme seule motivation de finir… la rangée de biscuits.

Allez, mañana est arrivé…

michel

 

Être une « hockeymom »

C’est connu, faire du sport, c’est bon pour la santé ! C’es

C’est connu, faire du sport, c’est bon pour la santé ! C’est pourquoi on habitue nos petits trésors, très tôt dans leur vie, à pratiquer des sports, à bouger et à regarder des personnes en faire. Notre société évolue et grandit à travers les sports. Donc, pas vraiment le choix, en tant que parents, que de se mettre en mode sportif. De nos jours, plusieurs activités s’offrent à nos enfants. Quand tu as un garçon, tu le sais très bien en dedans de toi qu’il risque de te demander de jouer soit au soccer, soit au baseball, soit au hockey.

Ah ! Le hockey ! Ce sport qui fait tant réagir et qui fait les manchettes sans cesse. Vous savez qu’il n’y a pas juste du négatif dans le hockey ? J’en sais quelque chose, je suis une vraie hockeymom.

J’ai deux fils, un de seize ans et un de quatre ans. Deux générations avec la même passion pour le hockey. Le premier est gardien de but et joue dans un très bon calibre. Il vient même d’être invité au camp d’une équipe collégiale AAA. Si le premier est gardien, devinez ce que le deuxième veut faire ? Et oui, un gardien de but (avec tous les coûts que ça implique) !

À la maison, on ne parle que de hockey. Le réseau des sports joue en boucle chez moi. On connaît toutes les équipes et qui sont les meilleurs gardiens de but en ce moment. On a une place au sous-sol réservée pour les parties de mini hockey. Mes fils ont tous les mini bâtons qui existent et toutes les sortes de rondelles et de balles pour y jouer. Ils trippent !

Mon petit a commencé à jouer dans une équipe cette année. Au début, les petits joueurs de quatre ans savaient à peine patiner et se tenir debout. Avec les efforts de tous les entraîneurs et des parents, nos petits hockeyeurs savent maintenant patiner, faire des tirs au but, se relever, se lancer par terre en glissant et faire des mises au jeu. Mises à part les techniques du hockey, ces petits humains ont appris à être persévérants, à collaborer, à jouer en équipe, à écouter des consignes précises, à prendre leur place sans en prendre trop, à communiquer avec d’autres enfants, à intégrer une discipline et j’en passe.

J’en profite pour remercier tous les entraîneurs bénévoles du Québec qui s’impliquent et essaient de transmettre le meilleur de leurs connaissances du hockey à nos enfants. Oui, le hockey peut apporter son lot de réflexions, mais quand on prend le temps de regarder ce que ce sport apporte à nos enfants, on ne peut qu’y voir du positif. Pour ma part, j’ai beau avoir visité tous les arénas du Québec et gelé dans certaines, je suis fière de voir évoluer mes fils dans ce sport et de les voir appliquer cette discipline dans leur mode de vie. Qu’on se le dise, le hockey fait partie de nos racines québécoises et il nous rassemble pour vivre de beaux moments en famille et entre amis.

Momsicle :

« celle qui est assise à l’aréna en train de geler pour l’amour de son enfant »

 

Karine Filiatrault

Elle a, elle aussi, allumé la flamme!

Madyson a six ans, elle est en première année et dans les dernier

Madyson a six ans, elle est en première année et dans les derniers jours, elle a aussi été une experte des Jeux olympiques de Pyeongchang. J’aurais aimé dire que c’est grâce à moi… Quelle belle idée d’intéresser des enfants, même de cet âge, aux Jeux olympiques! Mais je dois avouer que l’idée vient de son enseignante, Madame Isabelle, qui a allumé la flamme des Jeux dans le cœur de ma petite Mady.

Chaque soir, elle revenait la tête pleine d’informations qu’elle me partageait. Que ce soit le résultat de nos athlètes canadiens, ou encore le nom et le nombre des disciplines, ou encore des informations sur la Corée du Sud, ou encore des enseignements sur la persévérance, l’importance de rêver et de mettre l’énergie et les efforts pour réaliser nos rêves. Elle était devenue pour moi une vraie petite encyclopédie. Si je me posais une question sur les Jeux, c’est à ma petite fille de six ans que je la posais. Ses petits yeux s’allumaient de passion lorsqu’elle me répondait.

C’est avec plaisir que nous nous sommes aussi laissé porter par la vague des Jeux. Nous avons regardé plusieurs compétitions sur le divan en pyjama, collées toutes les deux sous un gros doudou. Nous avons vécu ensemble de grands moments d’euphorie, d’autres de déception et d’autres d’espoir. Nous avons crié ensemble lors de performances surprises de certains de nos athlètes. J’allais la réveiller le matin en lui nommant les médailles que nous avions remportées pendant qu’elle dormait. On visionnait les performances qu’elle avait manquées.

Lors de la cérémonie de clôture, j’étais émue de voir la réussite de nos athlètes, la déception de certains. Mais j’étais aussi triste parce que tous ces beaux moments partagés avec ma fille prenaient maintenant fin.

Mais contrairement à la flamme olympique, celle dans le cœur de ma fille est toujours allumée. Si je me fie aux paroles de ma fille, son enseignante mérite une médaille d’or.

« Maman, dans quatre ans lors des Jeux de Pékin, j’espère que mon prof sera aussi hot que madame Isabelle et qu’on en parlera aussi, parce que c’était vraiment trop cool! »

Merci Madame Isabelle!

Mélanie Paradis

Toi le seul homme de la maison

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Lorsque je t’ai connu, tu avais déjà à ta charge une Julia, blondinette de deux ans. Puis, la famille s’est élargie à la vitesse grand V. À quarante semaines pile poil de grossesse, nous avons vu en plus que trop gros plan que le petit être à venir n’avait pas le petit engin qui lui déclinerait toute masculinité. Deux semaines après cette vision, nous avons accueilli au sein de notre nouvelle famille moderne recomposée une nouvelle petite fille, Lauriane.

Deux années se sont écoulées et le désir de devenir parents à nouveau a effleuré nos esprits et nos hormones. Nous n’avions pas trouvé de prénoms de filles, mais pour un garçon, nous nous étions mis d’accord avant l’arrivée de Lauriane.

À la première échographie de cette rencontre fœtale, j’ai bien vu cette fraction de seconde de deuil que tu as vécu lorsque la dame nous a annoncé qu’il s’agissait d’une fille. Tu n’étais pas déçu que ce soit une fille, mais tu as vécu un deuil de plein de projets, de plein de désirs à partager pour TON gars. Cette naissance à venir te renvoyait au banc des papas à qui l’on dirait à la blague : « Ouin… tu n’es pas capable de faire des gars! Tu sais juste faire des filles. » Il n’y aurait pas de Fabrice, mais bien une Emmanuelle qui allait se joindre à nous.

Moi qui, de prime abord, n’avais aucun désir d’avoir des filles! J’avais toujours eu peur de ne pas être à la hauteur des exigences féminines à transmettre. Toi, en prof d’éducation physique qui ne jurait que par ses années d’enseignant, de joueur de football dans tes années d’étudiant au secondaire et au collégial, pour ainsi transmettre ta passion à ta progéniture masculine. Nos désirs s’étaient probablement entremêlés quelque part.

Dans cette fraction de seconde, nous ignorions tout de l’avenir de nos trois filles. Pendant des années, je t’ai vu encourager de jeunes garçons en devenant coach de football à ton école secondaire. Tu avais ainsi trouvé ta façon à toi d’avoir le loisir de partager ta passion et de vivre plein de réussites avec tes gars « cadets » en les amenant comme champions interrégionaux, l’année où Lauriane a vu le jour. La fierté se lisait dans tous les pores de ta peau.

Les années se sont écoulées et tu es devenu tour à tour entraîneur et arbitre au football. Les filles ont aussi évoluée et ta grande a débuté une passion pour le volleyball. Son engouement te replongea dans tes premières années comme entraîneur pour des jeunes du secondaire, pendant lesquelles tu les glorifias du titre de champions à la première édition du championnat provincial benjamin en 1990. Te voir revivre ces années dans la passion de ta fille t’a amené à nous partager des tas d’histoires. Dans tes yeux brillants, on voyait se dérouler un pan de ta vie qui nous était depuis inconnu. On y voyait poindre des étincelles aussi grosses que des projecteurs sur un terrain de foot.

 

Tu es devenu l’entraîneur de l’équipe de ta fille, emmenant son équipe vers le titre de championnes au championnat régional juvénile. Désormais, tu partageais ton désir de transmettre tes passions à ta fille, à ta Julia.

Outre le sport qui te définit si bien dans la vie, tu transmets tes autres connaissances à notre trio de filles dans des domaines où moi, je n’ai pas ou peu de connaissances. Je t’ai vu enseigner à conduire à ta fille Julia et le tour de notre Lauriane viendra sous peu. La patience que tu as eue! Je t’ai vu être inquiet de les savoir dans diverses situations ou endroits. Tu as toujours pu avoir avec elles des discussions sur la façon dont un gars peut interpréter les choses. Rien à voir avec mes dires, puisque c’est toi qui avais l’expérience masculine et ainsi, tu devenais plus véridique par tes propos. Tu les laissais ainsi plus aptes à comprendre comment un gars pense ou réfléchit. Lorsque j’ai évoqué les dialogues sur les moyens de contraception, tu as donc pu y ajouter ton mot pour qu’ainsi, nos filles puissent déjouer les tentatives masculines de ne pas utiliser de condom.

Tu es un papa fier de ses filles et tel un paon, tu trônes dans ton habitat entouré de tes « femmes ». Un vrai patriarche!

Nos filles vieillissent et amènent des amis ou des amoureux avec qui tu peux échanger sur le football, sur les courses automobiles… des vraies conversations de gars autour d’une bière.

Je te l’accorde, les sujets lors des soupers en famille sont plus portés sur les dernières tendances de la mode, les potins de fifilles, les petits problèmes féminins… mais tu as ton garage pour t’y réfugier lorsque tu en as besoin, contrairement à moi que notre progéniture ultra féminine suit constamment d’un bout à l’autre de la maison.

En somme, peu importe le sexe de nos enfants, l’important reste ce qu’on leur transmet. Nous aurions pu avoir un garçon, notre Fabrice aurait pu été ultra ludique et se tenir loin des gymnases, loin de tes passions.

Et, dans l’équation, si tu avais le choix entre une équipe de football ou une équipe de cheerleaders? Dis-moi, quel homme n’aurait pas envié être à ta place?!

Dans cette fraction de seconde où nous avons vu que c’était une troisième fille, tu crois probablement avoir perdu un petit quelque chose, mais en fin de compte, tu as gagné au change. Tu as une femme qui t’a accompagné dans ta passion (ok, je ne comprends pas tout sur le football, même après dix‑sept ans, mais je te suis, te soutiens et t’encourage), tu as une grande qui aime recevoir tes conseils et s’entraîner avec toi pour poursuivre sa passion pour le volleyball au niveau collégial et qui partage le tout avec son « pops » à elle, une jeune adolescente qui veut jouer au flag-football à son entrée au secondaire et une autre qui bricole et te suit avec ses outils. 

 

Je n’aurais pu choisir meilleur homme pour m’accompagner auprès de nos filles.

 

Mylène Groleau

Bravo mes champions!

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Alors qu’on voit les médias sociaux garnis des exploits sportifs de nos progénitures, on voit moins souvent les parents s’extasier devant les réussites intellectuelles de leurs cocos. Et pourtant, ces succès méritent tout autant d’être célébrés.

Mes enfants ne sont pas sportifs. La preuve : ça m’a pris treize ans avant de réussir à convaincre mes deux filles de faire plus que dix mètres de vélo avec moi. Ce soir, c’était mon cadeau : dix kilomètres entre filles, le sourire aux lèvres malgré les fessiers endoloris et la débarque dans le tas de rosiers au bas d’une côte. C’était un beau moment de complicité, zéro compétition.

Mes garçons aiment l’idée du sport, ils capotent chaque fois qu’on les inscrit à une nouvelle activité. Mais dès que l’activité perd de sa nouveauté et réclame un peu de persévérance, on doit presque les traîner de force pour finir la session. Soccer, karaté, baseball, natation… Au moins, on se dit que nos enfants ont la chance d’essayer des sports et d’en apprendre les rudiments, et aussi que ça nous fait bouger en famille.

Mais on s’entend, à moins de changer complètement de centres d’intérêt et de style de vie, nos enfants ne sont pas prédestinés à devenir les prochaines sœurs Dufour-Lapointe. Impossible de leur en vouloir ou même d’être surpris : les parents (c’est nous, ça!) ne sont pas méga sportifs non plus. Quand j’ai connu mon conjoint, il faisait des triathlons, mais cette vie appartient à un passé révolu. Pour moi, le cours de relaxation au cégep, c’était une option sport trrrrès pertinente… Nous avons la volonté d’être plus actifs et de nous tenir en forme; par périodes on y arrive, mais ça demeure un effort qui n’a rien de naturel. Les pommettes ne sont pas tombées loin du pommetier…

Chez nous, il n’y a pas de médaille de première place en gymnastique ni de trophée du meilleur esprit d’équipe au hockey. Il faut parfois à nos enfants deux ou même trois reprises pour réussir un niveau dans un sport. Les cours d’éducation physique sont pénibles et sources de moqueries auprès de leurs camarades de classe. Le syndrome de l’élève qui est choisi en dernier quand vient le temps de former les équipes. Et le cercle vicieux est enclenché.

Mais chez nous, il y a tout de même des médailles, des méritas et des fiertés. À trois ans, Tiloup remportait sa première médaille dans un tournoi d’échecs. À six ans, il vient de remporter un tournoi de cartes Pokemon. Contre plein de joueurs adolescents, dont certains iront au championnat du monde la semaine prochaine. Il ne sait pas lire, alors il a appris toutes ses cartes par cœur : les noms, les points de vie, les attaques, les faiblesses… Il a appris à compter parce qu’il voulait jouer aux Pokemon : 220 points de vie, – 40 points multipliés par 3, – la faiblesse de 50 points parce qu’il y a une carte spéciale, ça fait 50 points. Calcul mental.

Ma plus vieille a reçu le méritas en art parmi toutes les élèves de première secondaire de son école. Elle s’apprête à publier une nouvelle dans un recueil collectif. Elle dessine incroyablement bien et travaille incroyablement fort pour parfaire son art. Ma Cocotte, elle, a une mémoire phénoménale et nous explique fréquemment la science qui sous-tend l’existence. Sans se tromper. Ce qui fait que son petit frère de quatre ans connaît le tableau périodique et le cycle de reproduction de tous les mammifères. (Ok, pas tant que ça pour le petit dernier, mais ça s’en vient!)

Est-ce que je suis fière et impressionnée? Oui, tout à fait. Est-ce que je crie leurs prouesses sur tous les toits? Sur certains, oui, auprès des personnes les plus proches. Mais publiquement? Non. Peut-être par souci de ne pas faire suer les autres avec ça, mais je pense que c’est surtout par crainte de me faire juger pour « vantardise parentale ». « On sait ben, tes enfants sont brillants… » C’est vrai, ils sont intelligents. Même les neuropsychologues qui les ont évalués en douance sont d’accord, tests à l’appui. Donc je n’hallucine pas, je m’exagère pas si je dis qu’ils sont brillants. Mais je n’ose pas publiquement.

« On sait ben, c’est facile pour eux d’apprendre à lire et d’avoir des bonnes notes à l’école… » Hum, pas tant, non! C’est souvent frustrant, parce qu’ils doivent rentrer dans un moule qui ne leur correspond pas. Un peu comme un athlète talentueux et travaillant s’oriente vers des sports où il pourra développer ses habiletés et atteindre de nouveaux sommets, les enfants doués intellectuellement vont souvent chercher des activités parascolaires qui leur donneront un espace pour s’épanouir et développer leur potentiel. Et il ne faut pas oublier que le talent est une chose, la réussite vient avec beaucoup de travail, d’échecs et de persévérance, peu importe le domaine.

Si je ne sors pas mes tambours et mes trompettes à chaque victoire, c’est peut-être une question de personnalité, aussi. Pas sûre que je serais le genre à publier le pointage de chaque tournoi de soccer remporté ou la photo de chaque médaille (mais je n’ai rien contre ceux qui le font!) Chose certaine, quand les « exploits » ou les réussites de nos enfants relèvent du domaine plus intellectuel, personnel ou comportemental, on est moins expressif. On garde ça en famille et entre amis. On garde ça pour ceux qui comprennent qu’on est fiers, comme n’importe quel autre parent qui voit son enfant se dépasser et réussir.

 

Nathalie Courcy

 

 

Cinq côtés positifs à inscrire votre enfant au hockey

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1— Discipline : Il faut non seulement patiner, mais aussi écouter les directives de son coach. Mon fils de cinq ans, enfin prêt à rentrer à la maternelle, a deux années de hockey derrière la cravate. Il sait qu’il doit écouter et suivre les directives du responsable. Mon aîné, pour sa part, a maintenant compris que s’il n’écoute pas les directives, son équipe au complet peut en subir les conséquences. La discipline et l’encadrement constituent l’extension de l’éducation parentale.

2— Les amitiés : Que ce soit dans des camps d’été, lors de tournois ou en saison régulière, les enfants tissent des liens rapidement. L’esprit sportif et le sentiment d’appartenance à un groupe sont tellement bénéfiques pour les enfants! Sans nous oublier, chers parents de sportifs. Que nous soyons accompagnés d’un café bien chaud en matinée ou d’une bière en fin de soirée, nous tissons des liens à force de vivre les émotions engendrées par les victoires ainsi que les défaites de notre chère progéniture.

3-Les road trips : Oh oui, vous allez vous promener! Bonjour les tournois à Québec, Drummondville, Saint-Hilaire et les villes dont j’ai oublié le nom! C’est un vrai bonheur de partir avec les sacs de hockey vers de nouvelles aventures. Sans oublier les fameux tailgates, qui sont plus agréables les uns que les autres.

4— L’épanouissement personnel : Lorsque votre enfant sortira du vestiaire les épaules bien droites, sourire fendu jusqu’aux oreilles parce qu’il a gagné une belle médaille. Lorsqu’il accomplira les meilleurs jeux de sa jeune carrière de hockeyeur et qu’il vous en parlera avec les yeux brillants de bonheur. Lorsqu’il marquera en faisant son premier top corner. Lorsqu’il fera la passe sur le but gagnant du match. Je pourrais continuer pendant des heures parce que votre enfant ne cessera de se surpasser et de s’améliorer.

5— De précieux souvenirs : Mon fils de huit ans a déjà commencé à me dire : « Tu te rappelles maman quand… » Nos souvenirs sont ce qu’il y a de plus précieux. Je discutais avec un autre parent durant la saison et il m’a dit tout simplement : « Je ne me rappelle pas la victoire ou la défaite, mais je me rappelle ma gang de gars. Je me rappelle les nuits à l’hôtel avec toute mon équipe, maudit qu’on avait du fun! » Voilà les traces que le hockey laissera dans la vie de vos enfants.

Peu importe tout le négatif qui peut parfois ressortir durant la saison, le hockey est notre sport national. Transmettons-le à nos enfants, mais transmettons le beau! C’est à nous d’en faire une expérience positive et mémorable.

 

Geneviève Dutrisac