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Quand l’amitié traverse le temps…

On grandit, on vieillit, on se fait des amis. On en perd, on en retrouve, on s'en fait de nouveau

On grandit, on vieillit, on se fait des amis.

On en perd, on en retrouve, on s’en fait de nouveaux.

Il arrive parfois que certaines amitiés défient le temps et même la distance.

J’ai cette chance 💜

J’ai cette chance, ce privilège incroyable de faire partie de la vie d’amis fidèles. Des amis qui ne jugent pas, qui comprennent, qui sont toujours là.

Malgré les épreuves, le temps qui passe.

Trop vite.

Malgré nos rencontres qui s’espacent, les moments partagés ensemble qui se font rares.

Plus qu’avant.

Rien ne parvient à amoindrir le lien qui nous unit. Au contraire…

À cette amitié se sont greffés des petits humains, des animaux aussi💕🐾🐾

Même si le temps passe si vite, il s’arrête lorsqu’on se retrouve enfin réunis🌿

Mes amis, merci pour le beau weekends😊

Et vous? Avez-vous cette chance?

 

Karine Lamarche Enseignante

 

L’importance de l’amitié

Une des joies dans la vie est d’avoir des amis. Des personnes sur

Une des joies dans la vie est d’avoir des amis. Des personnes sur qui on peut compter beau temps comme mauvais temps, avec qui on peut partager nos pensées, nos rires, nos peines. Une de mes premières constatations quand un Trouble du Spectre de l’Autisme (TSA) a été soupçonné pour mon fils était qu’en effet, il avait de la difficulté à entrer en relation avec les autres et donc, de la difficulté à se faire des amis. C’est tout de suite venu me chercher, pas que je sois le genre de personne ayant une tonne d’amis qui gravitent autour d’elle, mais je reconnais l’importance de l’amitié et ses bienfaits sur le quotidien.

En plus de son TSA, fiston a la moitié de mes chromosomes donc, il est d’un naturel introverti et n’est pas porté à aller vers les gens d’entrée de jeu. Je l’ai observé lorsque j’ai fait du bénévolat à la bibliothèque de son école lors de son année de maternelle : il fait les choses à sa manière et ne semble pas avoir un grand besoin des autres. Par contre, il avoue tout de go aux adultes qu’il veut avoir des amis, mais ne sait pas comment faire. Pour un professeur, pour une éducatrice spécialisée, pour une psychologue, c’était un aveu déchirant à entendre. Imaginez à quel point ce l’était pour un cœur de mère ! Il était dans une maternelle régulière, ils étaient donc une vingtaine dans sa classe… Je me disais que c’était impossible qu’il n’y ait pas une personne dans le lot avec qui il pouvait avoir des affinités ! Je me suis rendue à l’évidence à force de l’observer : fiston ne sait pas comment entrer en relation avec les autres. Il entre dans leur bulle, parle trop fort ou pas assez fort, veut jouer avec les autres, mais à sa manière à lui, sans inclure les autres dans son jeu.

Première année du primaire : fiston était alors dans une nouvelle école dans une classe de relation. La direction de l’école où il a fait sa maternelle m’a vanté les mérites de ce type de classe et que ce serait bénéfique pour lui. Ce fut en effet le cas. Dans une classe de huit élèves, il ressent moins de pression du fait que le nombre d’élèves autour de lui est moins grand. Il performe mieux sur le plan académique et il a également réussi à se faire des amis. Il discute ouvertement de son TSA avec les gens qu’il côtoie, autant le personnel que les autres élèves.

Dans cette nouvelle école, il y a quatre classes de relation, donc près d’une trentaine d’élèves qui, comme lui, ont un diagnostic de TSA ou sont en attente d’un diagnostic. Ils fréquentent tous un groupe qui leur est dédié pour le service de garde avant et après les classes et à l’heure de dîner. Ils créent des liens, s’apprécient et s’ouvrent entre eux, graduellement, à leur rythme et acceptent facilement leur différence. Mon cœur de mère va mieux de le voir avec des amis, de recevoir des invitations à des fêtes d’anniversaires, de les voir faire des plans ensemble pour tenter de se voir pendant la fin de semaine pour jouer ensemble. Mon cœur de mère va mieux depuis que je respecte sa façon d’être en amitié, que j’accepte qu’il soit heureux avec ses amis pendant un temps, mais qu’il a également besoin d’un peu de retrait lors de jeux avec eux, tout comme eux avec lui.

J’ai tellement voulu que mon fils ait des amis avec qui discuter, partager et jouer que j’en ai parfois perdu de vue mes propres amitiés. Je me suis tellement concentrée sur le bien‑être et l’épanouissement de mon fils que j’ai oublié d’entretenir mes amitiés, mon bien‑être et mon épanouissement à moi. J’ai mis un terme à des amitiés par manque de temps, parce que oui, j’ai été moins disponible, pour des raisons de divergences d’opinions, parce que nos chemins n’allaient plus dans le même sens. Principalement aussi, parce qu’avec ma vie de maman d’enfant différent, j’ai eu plus souvent qu’à mon tour la mèche courte et je me suis fermée aux autres. J’avais perdu de vue la raison principale pour laquelle je voulais tant que mon fils ait des amis : parce que les amis sont des personnes sur qui on peut compter beau temps comme mauvais temps, avec qui on peut partager nos pensées, nos rires et nos peines. Mea culpa !

Annie St-Onge

 

Lettre d’un père à son adolescente

Chère fille,

Que la vie passe

Chère fille,

Que la vie passe vite, trop vite même. Te voilà déjà rendu à quatorze ans. Il me semble qu’il n’y a pas si longtemps, nous avions encore du plaisir à colorier, à écouter Caillou ou encore à jouer avec tes toutous. Dans ma tête, tu es encore ma petite fille, mais j’ai quand même fait une constatation dans les dernières semaines.

Nous revenons tout juste de Cuba où nous avons passé une superbe semaine et j’ai eu un choc. Oui, le papa de la petite fille devenue adolescente a eu un choc. J’ai été confronté au regard que des jeunes hommes posaient sur toi. J’ai aussi été confronté à tes regards sur ces jeunes hommes. J’ai du mal à imaginer que les jeunes hommes te regardent comme ça, car tu es ma petite fille. J’ai dû me rendre à l’évidence que tu es une jeune femme avec un corps de jeune femme et probablement avec des envies de séduire. On est rendus là, je crois, et ça frappe le papa en pleine face. J’ai toujours su que ça arriverait et je m’y suis préparé comme je pouvais. Mais peut-on être prêt à ça? Moi qui suis un homme et qui ai vu neigé avant aujourd’hui, voici ce que j’ai envie de te dire.

Sachant tout ce qui s’en vient pour toi dans tes relations futures, j’ai envie de te parler. J’ai envie de te donner quelques conseils. Car je dois me rendre à l’évidence que tu vas t’intéresser de plus en plus aux hommes et aux relations amoureuses. Tu es une magnifique jeune femme à l’intérieur comme à l’extérieur. Les conseils que j’ai envie de te donner, je les donne aussi à toutes les adolescentes au nom de vos papas.

Mon premier conseil est de toujours te choisir toi en premier. Faire les choses pour faire plaisir aux autres n’est pas la meilleure solution. Apprends à t’aimer avec tes forces et tes faiblesses. Apprends à être bien avec toi‑même pour que ton futur amoureux ne soit qu’un complément à ton bonheur. Quand on a absolument besoin d’un amoureux pour être heureuse, on risque de moins bien choisir et de prendre le premier venu pour combler ce manque. Prends le temps de bien le choisir. La priorité en amour est le respect. Celui qui t’aimera doit te respecter dans les bons moments comme dans les mauvais. Il doit respecter tes limites et tes besoins.

Je ne te ferai pas de cachettes : les hommes ne sont pas tous géniaux. Il y aura des profiteurs qui ne seront pas là pour les bonnes raisons. Je te sais assez intelligente et allumée pour deviner lesquels seront de bons candidats. L’amour, ça ne s’achète pas. L’amour, ça ne se magasine pas. L’amour, ça ne s’invente pas et ça ne se force pas. C’est censé apparaître soudainement et tu le sais quand ça te frappe.

Ton chum ne t’appartiendra pas et tu n’appartiendras pas à ton chum. La jalousie ne fait que du mal. La jalousie brise l’amour et le respect. Être jalouse de ton amoureux signifie que tu ne lui fais pas confiance. Cela signifie souvent aussi que tu ne te fais pas confiance à toi. Souviens-toi que s’il t’a choisie, c’est qu’il désire être avec toi. Il a le droit d’avoir des amis de gars et des amies de filles. Cela ne change en rien ce qu’il ressent pour toi. L’inverse est tout aussi vrai. Tu ne lui appartiendras pas. Il doit apprendre à te laisser libre. C’est à toi de prendre tes propres décisions sans aucune pression de personne.

Je suis fier de qui tu es. Je sais que tu seras une très bonne amoureuse. Tu as un cœur gros comme la Terre. Tu as même tendance à t’oublier pour les autres. Il faut faire attention à cela, mais je crois que je t’ai donné cet exemple. J’espère que tu seras aimée comme tu le mérites.

Il n’y a pas meilleur sentiment que d’être amoureux. J’ai été adolescent et je sais à quel point c’est important. Mais je me permets un tout petit dernier conseil sur le genre de chose qui arrive excessivement souvent aux ados qui tombent amoureux.

L’amitié est importante. L’amitié reste dans le temps. Tes amies seront là avant ton chum, pendant ton chum et après également. Ne laisse jamais tes amies de côté quand tu as un chum. Continue à fréquenter tes amies même si c’est juste avec lui que tu voudrais être. Si tu les laisses de côté le temps de ta relation, il n’y a aucune garantie qu’elles seront là si ta relation cesse. En plus, c’est une excellente manière de vérifier si ton amoureux te respecte dans tes choix. Si tu choisis de voir tes amis et qu’il te fait la baboune ou encore s’il te le reproche, c’est qu’il te démontre déjà qu’il ne respecte pas tes choix. Bien sûr, le petit futé tentera peut-être de te manipuler en te disant que tu es sa priorité et que si tu ne veux pas le voir, c’est que tu ne l’aimes pas, que tu es tout pour lui…….. DANGER! C’est un début de jalousie et de contrôle. Tiens ton bout. N’oublie pas mon premier conseil : choisis-toi en premier. Même si toi aussi, tu n’as envie que de le voir lui, force-toi à ne pas laisser tes amies de côtés. Crois-moi, ce conseil te servira assurément puisque tu seras confrontée à cette situation.

Donc, finalement, prends le temps de bien choisir ton amoureux. Il n’y a tellement aucune presse! J’ai même envie de te dire que la beauté intérieure devra être plus importante que la beauté extérieure. Dans notre monde axé sur l’apparence, je sais que mon message n’est pas ben ben winner, mais crois-moi, c’est tout de même très important. C’est son intérieur qui te rendra heureuse à long terme, pas son physique ni son apparence.

Voilà. Il s’agit ici de conseils de base de la part d’un papa qui accepte que tu ne sois plus une petite fille, mais une jeune femme. J’espère que mes conseils seront lus par toi, mais aussi par toutes les adolescentes qui ont accès à ce blogue. N’oubliez pas que vous n’êtes plus des petites filles, mais que vous resterez les petites filles de vos pères pour toujours.

Je t’aime ma Coccinnelle!

De ton Papounai

 

 

Suivez le guide! Et si le guide était perdu?

Après deux semaines en Italie, le moral des troupes a chuté. D’a

Après deux semaines en Italie, le moral des troupes a chuté. D’abord, c’est mon 9 ans qui s’est retrouvé avec la boule au ventre et ensuite, c’est mon 6 ans qui a fondu en larmes : « Maman, je m’ennuie de mes amis! Ici, il n’y a que mes parents et mon frère à qui je peux parler. Nos voisines, je ne les comprends même pas! »

Ils étaient si beaux à voir, mes cocos, depuis notre arrivée. Enthousiasmés par leurs découvertes, photographiant les insectes les plus étranges, goûtant à de nouveaux mets (mon aîné a mangé de la pieuvre le premier soir)… Ils voulaient tout essayer et s’amusaient à comparer le Canada et l’Italie (l’Italie gagnait très souvent). Ils étaient excités par l’aventure et faisaient déjà beaucoup d’efforts pour apprendre l’italien et pour s’adapter au fait que leur confort avait été compromis.

Mais aujourd’hui, ils semblent être passés à une autre étape et maman est là pour les aider à comprendre ce qui leur arrive, à dénouer avec eux les cordages de leur intérieur. Creuser avec mon 9 ans pour identifier que c’est la perte de sa routine qui fait qu’il est soudainement gagné par l’anxiété. Laisser mon 6 ans exprimer sa déception face à la barrière de la langue. Leur offrir un endroit où déposer leur tristesse, leur peur, leur frustration. Écouter et accepter que ce soit comme ça pour le moment, que ce soit normal. Et lorsque je les sens prêts, distribuer également quelques encouragements.

Mes propres désillusions d’expatriée sont éclipsées par celles de mes garçons. Qui a le temps de gratter ses propres blessures alors que sa progéniture souffre? La principale émotion qui m’envahit présentement est l’inquiétude. J’ai peur de ne pas bien les accompagner. J’ai toujours aimé cette image du parent qui joue le rôle d’un guide en pays étranger pour son enfant. En bonne guide, j’aidais mes fils à naviguer à travers eux‑mêmes et à travers les coutumes de l’homme moderne. Ici c’est l’inconnu, autant pour eux que pour moi. Je découvre tout en même temps qu’eux et je crains de ne pas être à la hauteur.

Quand ce petit bonhomme me réclame ses amis, ou de nouveaux amis, je sais qu’il me crie un besoin fondamental. En tant que parent, c’est ma responsabilité de m’assurer que ses besoins sont comblés. Il y a le toit à fournir, le garde-manger à remplir, les vêtements à choisir (haha! Bon, ça je lui laisse!) et son petit cœur à emballer avec de belles rencontres. Je connais l’importance des liens que l’on crée. J’ai toujours joué mon rôle de facilitatrice et je compte continuer à l’assumer. Au Québec, j’avais fait mes preuves, mais est-ce que j’y arriverai ici?

C’est tellement difficile d’avoir l’impression que les gens doutent de nous. Notre entourage au Québec s’était habitué à notre décision de faire l’école à la maison. Depuis deux ans, on vivait cette aventure avec beaucoup de plaisir. Ici, je recommence à expliquer, justifier, informer… et je finis par tout remettre en question moi aussi! J’aimerais que l’instruction en famille soit considérée comme un choix parental parmi tant d’autres (au même titre que l’allaitement ou le biberon, une famille nombreuse ou un enfant unique, une maison à la campagne ou une vie urbaine…) Notre choix n’a pas à être le meilleur ou à convenir à tous. Je ne connais pas beaucoup de situations où tout est noir ou tout est blanc. On nage en zone grise la plupart du temps… L’éducation ne fait pas exception.

Oui, ça m’angoisse de voir mes enfants vivre une épreuve mais, en même temps, je me rappelle que c’était l’objectif premier de toute cette entreprise : bouleverser nos habitudes et explorer un environnement différent. Alors dans ce cas, il ne me reste plus qu’à être cohérente et à accepter ce qu’on a à traverser. Nous faire confiance et nous accorder le temps qu’il faudra pour notre adaptation.

Elizabeth Gobeil Tremblay

L’ami gai…

On entend souvent dire... (Moi-même, je l’ai déjà dit à la bla

On entend souvent dire… (Moi-même, je l’ai déjà dit à la blague) :

« Toute femme devrait avoir un ami gai! »

« Y’a pas meilleur ami pour une femme… qu’un gai! »

Eh bien, savez-vous quoi? C’est VRAI…

MAIS… car OUI… il y a un MAIS…

Savez-vous ce qui fait d’un homosexuel un « meilleur… meilleur ami »?

Non, ce n’est pas son orientation l’important.

Ce n’est PAS parce qu’il aime la mode… et peut nous conseiller.

Ce n’est PAS parce qu’il danse comme Travolta sur la piste de danse.

Ce n’est PAS parce qu’il cuisine bien et autre chose que des ailes de poulet…

Non…

Ce n’est PAS parce qu’il « comprend » les hommes puisqu’il en est un.

Ce n’est PAS parce qu’il aime les soirées pyjama.

Ce n’est PAS parce qu’il tripe sur Bridget Jones et son journal en braillant.

Ce n’est PAS parce qu’il peut nous coiffer et nous teindre les cheveux.

Il est le meilleur meilleur ami parce qu’il SAIT être empathique.

 

Il a connu (et plusieurs connaissent encore) les jugements, le courage de s’accepter. Le défi de s’affirmer et de s’aimer dans une société qui, même si elle se dit « ouverte », contient encore é-nor-mé-ment de stéréotypes comme ceux que j’ai énumérés plus haut.

Ce n’est PAS parce qu’ils sont… « différents ».

Mais c’est parce qu’ils SONT… « différents ».

Une différence qui dépasse celle de la personne qui couche à leur côté la nuit. Ils sont différents de certaines personnes qui regardent le monde en établissant des listes bien établies… des catégories…

Ils sont différents, car ils connaissent la persécution verbale, physique ou seulement celle qui se vit dans un regard désobligeant. Dans cette blague maladroite à laquelle ils ont appris à rire pour éviter le malaise à la personne qui l’a dite. Dans cette expression péjorative utilisant des termes socialement acceptés comme « tu cours comme un fif! »

Ils sont différents, dans leur façon de faire face à tout cela. Ils sourient ou se détournent, mine de rien. Ils nient encore trop souvent qui ils sont, avec douleur.

Cette douleur intérieure qui leur sort par la peau. Cette intimidation si souvent présente qu’elle en est devenue banale et invisible pour tellement trop de gens.

Cette douleur qui, parfois, devient si grande, qu’ils ne pensent plus qu’à l’éteindre.

 

Le problème, c’est qu’éteindre leur douleur finit par éteindre leur vie.

L’ami « gai » est un bon meilleur ami, car il a autant de sentiments que tous, mais accepte de les ressentir et de les vivre. Il ne se brime pas, lorsqu’il se libère de l’importance des jugements, comme le font les hétérosexuels.

En fait… le gai est juste le meilleur ami parce qu’il est vrai et parce qu’il a connu des épreuves différentes, qui lui ont appris ce que beaucoup apprennent plus tard… ou… trop tard… ou jamais…

Mais au final, l’ami ne devrait pas être l’ami gai. L’ami devrait être l’ami, tout simplement.

Parce que le gai, il n’est pas gai, il est HUMAIN.

Pour ceux qui voudraient connaître les activités de la Fierté, voici le site : http://www.fiertemontrealpride.com/

Simplement, Ghislaine

Ton bonheur

Ton bonheur

Toi mon amie, tu as

Ton bonheur

Toi mon amie, tu as été en couple un bon bout de temps. Vous vous êtes aimés, mais pas toujours simplement. Vous avez ensemble fait la plus belle chose qui soit : un bébé merveilleux. Mais au fil du temps, il t’a dénigrée et à la place du coup de foudre, tu as essuyé des volées verbales de colères.

Tu as essayé mon amie, encore et encore. Tu lui as intérieurement trouvé des excuses, pour expliquer ses éclats. Tu as même à certains moments cru qu’il en avait pleinement le droit car LUI, il avait raison.

Mais ton grand cœur souffrait de cette violence psychologique que tu subissais. Tu ne pensais pas que ça en était. Mais oui mon amie, tu étais violentée par celui qui disait t’aimer.

Tu as bien pleuré, sans jamais vraiment l’afficher. Te bornant à sourire pour masquer que tu étais en réalité en train de souffrir. Tu prenais soin de votre enfant, t’attachant à lui. Croyant que ce qui était mieux pour ce petit être était d’avoir ses deux parents réunis. Tu croyais qu’être mal accompagné était mieux qu’être seule.

Puis, tu as compris. Tu as réalisé que ça ne pouvait pas continuer. Que cette famille n’en était pas une. Que ses agissements vous brimaient et te brisaient. Sont arrivés bien des sentiments, et surtout la peur. La peur que ton enfant subisse aussi ses tempêtes un jour. Après tout, il disait t’aimer et t’en châtiait. Pourquoi s’empêcherait-il un jour d’en faire autant avec un, son enfant ?

ÇA SUFFISAIT !

Tu as discuté, encore et encore. Tu as reculé puis avancé. Finalement, tu as fini par définitivement le quitter. Nonobstant ses cris, ses menaces et ses colères, tu as en toi tous regrets fait taire. Soulagement, malgré les incertitudes. Encore des discussions sur qui fera quoi et de quelle façon. Mais tu as tenu bon.

Aujourd’hui, mon amie, tu as surmonté le départ, le retour à une certaine solitude. Tu t’es reconstruite petit à petit. Puis, tu l’as rencontré : LUI.

Lui, il te fait sourire, il te trouve belle, talentueuse et il est FIER de toi.

Lui, il t’encourage à te surpasser, te suit même à coup de foulées.

Lui, il apprend à t’aimer avec tes fantômes en te laissant ce sentiment de légèreté.

Lui, il n’est pas compliqué.

Il ne crie pas, ne menace pas, ne rabaisse pas… Il t’aime, tout simplement.

Il t’arrive encore de te demander pourquoi.

Pourquoi la vie te l’a offert comme cela, pourquoi autant de bons sentiments…

Mon amie, ton bonheur est important. C’est aussi simple que cela !

Mon amie, ton cœur si grand n’en mérite pas moins, crois-moi !

Bien que l’autre, celui d’avant, cherche parfois à t’atteindre, tu sais maintenant que sa hargne contre toi ne peut plus déteindre. Tu es FORTE.

TU ES BELLE

TU ES TALENTUEUSE

TU ES POUR CE NOUVEL AMOUREUX : CE QU’IL Y A DE MIEUX.

Ton bonheur fait plaisir à voir.

Ton bonheur, regarde-le dans un miroir.

Car tu vas l’y voir !

Tu verras dans ses grands yeux charbonneux une joie qui n’y était pas avant.

Tu verras dans ce sourire un peu hésitant une spontanéité de toute beauté.

Tu pourras même percevoir dans les grains mêmes de ta peau une lumière captée, gratifiant ta beauté.

Ton bonheur mon amie est palpable sur les images que je vois. Ton sourire plus épanoui que je ne l’ai jamais vu. Je suis HEUREUSE que tu le sois. Tu le mérites, crois-moi !

Vis mon amie !

Pleinement, chaque instant t’est dû. Le passé n’est plus.

Tu as tant de projets dont tu m’as parlé avec passion. Fonce : tu as tant à réaliser ! Je crois en toi, je sais que tu réussiras.

Regarde aussi ce petit être qui s’épanouit depuis que tu es partie loin des cris.

À tes côtés, marchant fièrement, main dans la main, regards complices.

Vous êtes sur cette liste où le bonheur vous sied si bien !

Sois heureuse mon amie, ne t’en fais pas, la vie s’est dit : c’est maintenant pour toi.

Simplement Ghislaine.

 

Je me souviendrai toujours

Je me souviendrai toujours

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Je me souviendrai toujours

Un certain matin du mois de juin, le souffle m’a coupé. J’ai lu sur Facebook que la maladie te tuait à petit feu. Que le foutu cancer te rongeait par en dedans. La vie, c’est au présent que tu dois la vivre. Le futur pour toi reste incertain. Ce jour-là, sans le savoir, tu m’as donné toute une claque au visage.

La vie continue.

Je t’admire profondément. Malgré la tempête qui arrache tout sur son passage, tu souris. Tu as pris la décision que la vie, c’est beau. Tu dois ça à ta femme et à tes deux garçons hein ? J’arrive à peine à imaginer ce que tu ressens en les regardant… Est-ce la dernière fois ? J’ai des frissons. Tout doit se bousculer dans ta tête. Comment vivrez-vous mon départ ? J’aimerais tellement les consoler, leur dire que ça va bien aller… Mais la réalité nous rattrape… Je ne veux pas vous mentir. Ce sera difficile. Mais la vie continue ! Faites-le pour moi, ma culpabilité de vous quitter sera moins grande. Svp.

Les souvenirs que je garde de toi

Je t’ai connu en cinquième secondaire. J’étais assise en face de toi pendant le cours de mathématique. Tu avais un des plus beaux sourires que je n’avais jamais vus. Tu me faisais du bien. Nous sommes rapidement devenus amis. Moi qui détestais les chiffres, j’en suis venue à aimer cette période de cours. Des fous rires, j’en ai eu avec toi. La vie était simple à tes côtés. « Stresse-toi pas Alex, je suis là, je vais t’aider. » J’ai passé cette matière grâce à toi. Merci ! Après, nous avons pris chacun notre chemin. La vie est ainsi faite.

L’impact que tu as sur moi

Apprendre ta maladie a provoqué en moi une urgence de vivre. Une soif de faire ce dont j’ai envie… Pas pour les autres, mais pour moi. Juste pour moi. Je me surprends à respirer l’odeur de ma fille juste pour le plaisir. J’embrasse maintenant mon homme comme si l’on se remariait tous les jours. La vie est si courte ! Je n’ai que trente-sept ans… Un monde de possibilité se dessine devant moi. Ce n’est qu’à moi de décider ce que je veux en faire. Car moi, j’ai la chance d’avoir la santé.

Leçon de vie

Je te remercie sincèrement pour cette leçon de vie. Grâce à toi, je vois la vie différemment. Je la respire autrement. Je prends conscience du moment présent et du bonheur dans les petites choses. Je pardonne plus facilement et je m’excuse régulièrement. Je me rends compte de l’importance des gens et de l’amour que j’ai pour eux. Tu n’es aucunement au courant de l’impact que tu as eu dans ma vie seulement avec ce message sur les réseaux sociaux. Ton courage, ta franchise, ta bonne humeur et ton positivisme font de toi un être exemplaire.

Je te souhaite la paix

Je ne sais pas si tu auras le temps de lire ce texte. À travers celui-ci, je te souhaite de trouver la paix dans les petits plaisirs de la vie. Le soleil, le bruit du vent, le rire de tes enfants et la chaleur des bras de ton épouse. Continue de te battre comme tu le fais, car par tes yeux, la vie mérite vraiment d’être vécue !

Alexandra Loiselle

Cinq côtés positifs à inscrire votre enfant au hockey

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1— Discipline : Il faut non seulement patiner, mais aussi écouter les directives de son coach. Mon fils de cinq ans, enfin prêt à rentrer à la maternelle, a deux années de hockey derrière la cravate. Il sait qu’il doit écouter et suivre les directives du responsable. Mon aîné, pour sa part, a maintenant compris que s’il n’écoute pas les directives, son équipe au complet peut en subir les conséquences. La discipline et l’encadrement constituent l’extension de l’éducation parentale.

2— Les amitiés : Que ce soit dans des camps d’été, lors de tournois ou en saison régulière, les enfants tissent des liens rapidement. L’esprit sportif et le sentiment d’appartenance à un groupe sont tellement bénéfiques pour les enfants! Sans nous oublier, chers parents de sportifs. Que nous soyons accompagnés d’un café bien chaud en matinée ou d’une bière en fin de soirée, nous tissons des liens à force de vivre les émotions engendrées par les victoires ainsi que les défaites de notre chère progéniture.

3-Les road trips : Oh oui, vous allez vous promener! Bonjour les tournois à Québec, Drummondville, Saint-Hilaire et les villes dont j’ai oublié le nom! C’est un vrai bonheur de partir avec les sacs de hockey vers de nouvelles aventures. Sans oublier les fameux tailgates, qui sont plus agréables les uns que les autres.

4— L’épanouissement personnel : Lorsque votre enfant sortira du vestiaire les épaules bien droites, sourire fendu jusqu’aux oreilles parce qu’il a gagné une belle médaille. Lorsqu’il accomplira les meilleurs jeux de sa jeune carrière de hockeyeur et qu’il vous en parlera avec les yeux brillants de bonheur. Lorsqu’il marquera en faisant son premier top corner. Lorsqu’il fera la passe sur le but gagnant du match. Je pourrais continuer pendant des heures parce que votre enfant ne cessera de se surpasser et de s’améliorer.

5— De précieux souvenirs : Mon fils de huit ans a déjà commencé à me dire : « Tu te rappelles maman quand… » Nos souvenirs sont ce qu’il y a de plus précieux. Je discutais avec un autre parent durant la saison et il m’a dit tout simplement : « Je ne me rappelle pas la victoire ou la défaite, mais je me rappelle ma gang de gars. Je me rappelle les nuits à l’hôtel avec toute mon équipe, maudit qu’on avait du fun! » Voilà les traces que le hockey laissera dans la vie de vos enfants.

Peu importe tout le négatif qui peut parfois ressortir durant la saison, le hockey est notre sport national. Transmettons-le à nos enfants, mais transmettons le beau! C’est à nous d’en faire une expérience positive et mémorable.

 

Geneviève Dutrisac

À toi, mon ancienne meilleure amie

À toi, mon ancienne meilleure amie à qui je disais tout À qui j’avais ENVIE de tout dire

À toi, mon ancienne meilleure amie à qui je disais tout

À qui j’avais ENVIE de tout dire

À qui j’avais envie de parler quand j’étais triste

À qui j’avais envie de parler quand j’étais heureuse

 

Avec qui je m’entendais tellement bien

Avec qui je faisais tout

Avec qui je pouvais être moi-même

Avec qui je pouvais parler de n’importe quoi sans que tu me juges

 

Celle qui m’a fait découvrir une amitié tellement profonde et sans failles

Celle qui m’a appris que c’était normal et correct d’avoir de la peine

Celle qui m’a montré tellement de choses

Celle qui me prêtait son linge avant de sortir et qui me coiffait

 

À toi que mes parents appelaient « leur deuxième fille », la sœur que je n’ai jamais eue

À toi chez qui j’ai passé plusieurs nuits (dont quelques nuits blanches)

À toi qui prenais soin de moi un lendemain de brosse, alors que toi non plus, tu n’en menais pas large

À toi qui me confiais tous tes moindres secrets

 

Avec qui une journée n’était pas assez

Avec qui je séparais mes factures d’alcool et d’essence pour aller veiller

Avec qui j’ai vécu ma première histoire d’amour (nos chums étaient amis)

Avec qui j’ai vécu ma première peine d’amour (ils s’étaient donné le mot, on dirait L)

 

Celle qui m’a appris à m’accepter telle que j’étais

Celle qui m’a toujours encouragée dans mes projets

Celle qui ne m’a jamais jugée

Celle qui riait toujours de mes blagues (même lorsqu’elles n’étaient pas tellement drôles)

 

Merci d’être restée auprès de moi quand tous les autres me laissaient tomber

Merci d’avoir séché mes larmes et de m’avoir fait autant rire

Merci d’être apparue dans ma vie au bon moment

Merci d’avoir contribué à mon bien-être

 

Merci d’avoir accepté mes qualités et mes défauts (nombreux)

Merci d’avoir eu pour moi une estime supérieure à celle que j’avais de moi-même

Merci d’avoir tout compris, quand je n’avais pas envie de parler

Merci d’avoir vécu toutes ces histoires avec moi, elles font de savoureux souvenirs

 

Merci de m’avoir fait rire plus fort, sourire plus longtemps et vivre plus heureuse

Merci de m’avoir remplie de certitudes, alors que mes nombreux doutes prenaient le dessus

Merci d’avoir tout su de moi et de m’avoir aimée quand même

Merci d’être embarquée dans mes folies sans hésitation et de m’avoir partagé les tiennes

 

Sache que tu me manques et que ma ligne téléphonique n’est plus occupée sans toi

Sache que tes secrets me manquent

Sache que je donnerais tout pour retourner en arrière

Sache que je n’ai jamais voulu qu’on s’éloigne, mais que parfois, la vie s’en charge elle-même

 

Sache que je voudrais tant voir grandir tes enfants et que tu vois les miens aussi

Sache que nos histoires et nos folies me manquent

Sache que rien n’est plus pareil sans toi, je croyais notre amitié à l’épreuve de tout

Sache que quand je regarde nos photos, il m’arrive encore d’avoir des larmes

 

Sache qu’une amitié comme la nôtre, ça ne se vit qu’une seule fois

Sache que je suis désolée pour toute les fois où j’ai manqué nos rendez-vous

Sache que je suis toujours là, prête à te tendre la main

Sache qu’une vie sans toi est une vie à laquelle il manque un morceau

 

Je sais que je n’ai pas toujours été l’amie parfaite, mais que je t’ai toujours été loyale

Je sais que je ne t’ai pas assez souvent remerciée, mais je te serai éternellement reconnaissante

Je te souhaite d’être heureuse et comblée, comme tu l’as toujours souhaité

Je te souhaite la vie rêvée, celle dont nous parlions tant

J’aurais aimé en être un témoin privilégié, mais la vie en a décidé autrement

Si nous ne pouvons plus être meilleures amies, nous pouvons simplement être amies…

 

 

Vanessa Lamoureux

Au revoir, les copains!

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Fin d’année scolaire. Début des vacances. Ligne de départ de la valse des déménagements. C’est le temps des au revoir pour plusieurs, des adieux pour certains.

Ce soir pour nous, c’était le temps des derniers câlins avant la longue route de nos amis. Une famille adorable, inspirante, avec un papa militaire, une maman qui se dévoue à ses enfants en leur enseignant à la maison, bien entourée de toute une communauté engagée, et deux garçons charmants et enjoués. Et cette famille, on l’aime. Cette famille, on la connaît depuis près de vingt ans. Une amitié choisie, adoptée, et retrouvée au fil des détours entraînés par la carrière militaire. Une famille qui s’envole dans quelques jours vers l’Italie, où elle vivra pendant les trois prochaines années.

Ils ont choisi de se lancer dans l’aventure de vivre à l’étranger. Ils ont pris le risque de donner leurs noms, de répondre à tous les questionnaires, de rencontrer toute la hiérarchie qui allait décider de leur sort : partiront, partiront pas. Des mois de « on ne sait pas », de « on attend », de « on devrait le savoir bientôt ». Et puis, un jour, plus tard que tôt, un message officiel qui leur annonce qu’ils sont cette famille sélectionnée parmi tant d’autres, qui déménagera ses pénates à Naples.

La folie des démarches et des périodes d’attente reprend de plus belle : maison à louer, quartiers à visiter, vols à réserver, visas à commander. Vendre la maison ou la louer? Pour le savoir, il faut déjà s’imaginer dans trois ans, alors qu’il est si difficile de s’imaginer dans quelque temps de l’autre côté de l’océan. Entre deux arrangements, il faut préparer les enfants mentalement : ça fait beaucoup à avaler en si peu de temps.

Et puis, il faut se départir de plusieurs objets, élaguer ce qu’on possède, faire de la place pour les nouvelles expériences. Oui, bien sûr, la voiture et les vélos suivront (ils arriveront dans quelques semaines après une lente traversée des marées), mais a-t-on vraiment besoin de tous ces livres et de ces jouets accumulés? Merveilleuse occasion de désencombrer, de choisir ce qui nous tient vraiment à cœur et ce dont on a réellement besoin au quotidien.

Même chose avec les amitiés. En quelques semaines, on veut s’organiser pour voir tout notre monde, mais à un certain moment, il faut couper le cordon. Il faut dire aux enfants : « Maintenant mon coco, c’est le temps du dernier câlin. À la prochaine visite, tu sauras parler italien! » Il faut aussi se dire à soi-même, à l’adulte en nous qui retombe parfois en enfance : « Ça va aller. Les amis fidèles demeurent malgré le temps qui passe et la distance. »

Câlin, câlin, bisou, bisou. On se souhaite bonne chance, on se comprend parce qu’on est déjà passés par un chemin similaire (l’Alberta, c’est moins exotique que l’Italie, mais c’est presque aussi loin!). On retient une larme, on force un sourire, et quand on se retourne, on voit le dos courbé de notre petit bonhomme. Lui qui calcule tout le temps, il doit bien se dire, du haut de ses six ans : « Je vis depuis six ans. Je connais mes amis depuis trois ans. Trois ans, c’est la moitié de six. J’ai passé la moitié de ma vie près d’eux. Et maintenant, ils partent pour trois ans. C’est une autre moitié de ma vie. C’est vraiment ça, l’amitié? Se dire au revoir pour plusieurs années? »

Et comme lui, on a le goût de bouder, de faire la moue. Dire au revoir aux copains, ce n’est pas jojo, que ce soit à six ans ou à quarante ans.

À vous qui partez vivre un rêve à l’étranger : profitez de chaque moment (je n’en doute même pas!). On se retrouve dans quelques années avec plein d’histoires à raconter!

 

Nathalie Courcy

Quand la jalousie l’emporte sur l’amitié…

Depuis mon entrée au secondaire, j’ai pu remarquer des comporteme

Depuis mon entrée au secondaire, j’ai pu remarquer des comportements qui sont bien étranges selon moi. Parmi ces habitudes, la jalousie entre amies ressort.

Dès ma première année dans cette école, je me suis rendu compte qu’il était possible d’avoir de vraies amies. Vous savez, ces amies qui vous consolent lorsque votre moral est à zéro ou qui connaissent exactement vos rêves et vos ambitions. Eh bien, j’ai constaté que la jalousie faisait aussi partie de cette belle amitié. C’est quasiment inévitable et je me demande pourquoi. Pourquoi lorsque votre amie obtient un emploi, n’êtes-vous pas heureuse pour elle? La seule chose qui vous vient à l’esprit lorsque vous apprenez la bonne nouvelle, c’est de lui dire que vous aussi, vous auriez pu obtenir cet emploi haut la main.

J’ai alors constaté que la jalousie pouvait provenir de l’égoïsme. Lorsqu’une fille est jalouse, elle ne pense pas à ce que l’autre ressent. Elle pense seulement à ses sentiments. Elle se dit qu’elle aurait aimé que ce soit elle qui ait réussi cet exploit. Elle est frustrée et répond sèchement à une de ses meilleures amies. C’est alors que cette jalousie entraîne la fin d’une précieuse amitié et on passe de l’égoïsme à la jalousie et de la jalousie à la chicane.

Parfois, cela nous arrive d’être jalouse parce que notre meilleure amie a de nouveaux vêtements ou parce qu’elle a obtenu une note de 100 % au dernier contrôle de grammaire. La chose que l’on oublie lorsqu’on est sous l’effet de la jalousie, c’est que cette personne a dû faire des efforts pour en arriver là, ce que vous n’avez peut-être pas fait. Tout le monde éprouve de la jalousie et c’est tout à fait normal, mais il faut savoir contrôler ce sentiment et avoir de l’empathie pour l’autre.

Donc, depuis mon entrée au secondaire, je vois des tonnes d’amitiés s’écrouler pour des raisons qui ne me paraissent pas logiques. Je vois des filles qui changent de camps chaque semaine et cela me rend triste. Il y a un mois, elles étaient inséparables. Cette semaine, elles n’arrivent plus à s’adresser la parole, car la jalousie s’est installée, ne laissant plus de place à l’amitié. J’ai beau me questionner, je ne comprends pas ce phénomène.

Pourquoi laisser sa meilleure amie parce qu’elle a été meilleure que soi dans un domaine en particulier? Pourquoi seulement penser à sa propre personne? Tout simplement parce qu’on est jalouse, ce qui n’est pas une bonne raison selon moi.

Soyez empathiques, car l’amitié, c’est précieux…

Juliette Roy