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À l’aide ! J’ai besoin d’idées de cadeaux pour un enfant qui a tout ! Texte: Nathalie Courcy

Juste cette semaine, j’ai lu cette alerte à l’idée originale trois fois sur des groupes de mam

Juste cette semaine, j’ai lu cette alerte à l’idée originale trois fois sur des groupes de mamans. Je n’ai rien répondu parce que mon commentaire n’aurait pas répondu à la question. Dans la liste des petits bonheurs de ma vie, il n’y a pas « partir des débats sur les réseaux sociaux ».

Quelle est la nécessité de donner des cadeaux à l’anniversaire de notre enfant, de notre voisin, de notre neveu, de l’ami de notre enfant et à l’ami qui vient à la fête de notre enfant ? Sans compter les fériés, les dents perdues, les premiers pas, le dernier jour d’école…

Bien sûr, je donne aussi des cadeaux à mes enfants et à certaines personnes autour de moi. Ce que je conteste, c’est ce sentiment d’obligation qui pousse quelqu’un à chercher absolument quoi donner à quelqu’un qui a tout. Si ton enfant a tout, déjà, ça ne donne pas un indice qu’il n’a pas besoin d’autres choses ? Que lui enseigne-t-on de l’amour inconditionnel et de la signification d’un cadeau, d’une célébration ? Que tant qu’il n’y a pas d’argent d’impliqué, ça ne vaut rien ? Que si ça ne flashe pas, que ça n’impressionne pas, que ce n’est pas neuf, ça ne sert à rien ?

Quand je lis une telle requête désespérée, j’ai déjà en tête l’image de papiers d’emballages arrachés à la va-vite et d’une moue déçue parce que le cadeau en dessous, c’est « juste ça ». T’sais, ce cadeau qu’on redonnera dans deux-trois ans sur une page de dons en spécifiant « encore dans son emballage, n’a jamais servi » ? Ça aussi, ça donne un indice : si ça n’a pas servi en trois ans, il y a peut-être des risques que l’autre enfant le laisse traîner dans le coin de sa chambre et que de l’argent a été dépensé pour rien… En tout cas.

Comme bien d’autres enfants, mes enfants ont reçu trop de jeux et de jouets. Trop de livres, aussi, mais ça, c’est une catégorie à part (je sais et j’assume, c’est subjectif). Plus ils vieillissent et plus je révise ma façon de faire et de penser. C’est graduel, pas comme si je les avais élevés en leur donnant une orange à Noël et un 25 cents à leur anniversaire… Je commence à diminuer le nombre de paquets et le montant associé. Je remplace progressivement par du fait main, par des moments en tête à tête, en famille ou entre amis. Je valorise plus le temps ensemble que le plastique cheap. J’aime mieux les amener magasiner un cadeau qu’ils aimeront vraiment et transformer cette sortie en expédition. J’aime mieux jumeler une petite surprise avec une activité connexion dont ils se souviendront. C’est un choix, consentant et préparé.

Si mon enfant a tous les vêtements dont il a besoin, je n’irai pas lui en acheter d’autres. Si le frigo déborde de nourriture, je ne retournerai pas tout de suite à l’épicerie sous prétexte que le mardi, c’est jour de commissions. Si l’étui de l’an dernier déborde de crayons à peine entamés, je ne m’élancerai pas au centre d’achats en quête de la boîte de 64 crayons fraîchement aiguisés. Vous voyez le pattern. Donc si mon enfant a déjà tout, je ne me casserai pas le bicycle pour lui trouver un cadeau à déballer, même si ça adonne que c’est sa fête. On fera autrement pour cette fois-là. Ça pourrait même être l’occasion parfaite pour découvrir en gang un jeu qu’on n’a pas encore usé ou une boîte de crayons qui ne font pas leur âge !

Ce que je donne généreusement, à profusion et sans compter, ce sont les câlins, les regards, l’oreille attentive, les rires. Ça, on n’en a jamais trop et ça ne traîne pas dans le coin de la chambre en prenant la poussière. En plus, les gestes de tendresse ont tendance à se reproduire : plus on en offre, plus il y en a !

Nathalie Courcy

Des jeux qui n’en sont pas

Chaque année apporte son lot de nouveaux jeux et défis questionnab

Chaque année apporte son lot de nouveaux jeux et défis questionnables dans les écoles secondaires et dans les parcs. Dans mon temps, on jouait à la bouteille et on s’embrassait sur la main parce que « ark, la bouche! ». Mais maintenant, c’est autrement plus sérieux. Et dangereux.

Parents (et intervenants auprès des jeunes), je vous invite à ouvrir la discussion avec les adolescents de votre entourage. Sont-ils témoins de jeux qui semblent drôles jusqu’à ce qu’ils dérapent? L’école est-elle au courant? Ils font peut-être partie d’un groupe qui pratique ces jeux, ou peut-être en sont-ils des victimes collatérales.

Autobus surpeuplé d’une école surpeuplée (2000 ados remplis d’hormones, des petits timides de secondaire 1 et des grands fouets de dernière année, crinqués de leur journée et gonflés d’un orgueil malsain pour certains). Dans l’autobus, il y a trois fois plus de personnes debout que de personnes assises. Le manque d’oxygène explique peut-être la suite des choses.

Un groupe d’amis (oui, des amis) s’emballe, crie. Un des jeunes commence à taper l’autre (je rappelle, ce sont des amis). Sans arrêt. Puis, c’est l’autre. Toujours sous les encouragements nourris du reste de la troupe. Ça rit, ça filme sûrement. La compétition de celui qui mettra la vidéo le premier sur les médias sociaux.

Dans l’échauffourée, ils tombent sur leurs voisins d’autobus, les bousculent, les écrasent contre les barres de métal ou contre la fenêtre. Le coup de poing (destiné à l’ami, on s’en souvient) passe tout droit et atterrit sur une épaule, une joue, un ventre. Tout le monde perd l’équilibre, c’est le chaos des cris « Go t’es capable! Continue! » et des « Outch, tasse-toi, tu me fais mal », suivis de « Check l’autre qui braille encore! ». Vous voyez le portrait.

Monsieur le conducteur, où êtes-vous? Le conducteur fait son travail, c’est-à-dire ramener tous ces jeunes à la maison après leur journée d’école. Il intervient mollement (c’est peut-être la centième bagarre du genre qu’il essuie cette année) : « Calmez-vous, les jeunes ». Bien sûr, il pourrait arrêter l’autobus sur le bord de la rue. Débarquer les jeunes fautifs? Peut-être, s’ils lui obéissent. Prendre leurs noms pour une suspension éventuelle, sûrement. Il aurait le droit (le devoir?) d’appeler le superviseur de la compagnie de transport, faire venir un agent de sécurité. (Je vole le punch : c’est fait depuis que nous avons rapporté la situation aux autorités concernées). Mais comme les autres jeunes de l’autobus, il est pris au piège d’une violence trop habituelle. Habituelle, point.

Retournons à cet autobus. Fermez vos yeux. Imaginez-vous, fatigué de votre journée, tanné d’être entouré d’une foule bruyante qui ne vous a laissé aucun répit depuis 7 h le matin. Vous essayez de vous recentrer en écoutant de la musique ou en lisant un livre. Pas facile avec ces sacs à dos qui vous accrochent, ces odeurs, le brouhaha des conversations à volume élevé. Vous vous tenez debout tant bien que mal, accroché sur le poteau de métal. Vous sentez l’ambiance qui s’échauffe, les coups tombent soudainement de tous les côtés. Quelqu’un vous écrase la jambe contre un siège, puis le bras contre la barre de métal. Votre tête frappe la fenêtre. Le fil de vos écouteurs reste coincé et se brise. C’était tout ce qui vous permettait de rester un peu zen… Vous vous étiez pourtant placé près du conducteur pour être en sécurité.

Vous sentez-vous bien? Vous sentez-vous en sécurité? Avez-vous hâte de reprendre le même autobus le lendemain, avec les mêmes personnes et les mêmes cris? Avez-vous-même le goût de retourner à l’école le lendemain?

Cette situation n’est pas une fiction. Ça arrive ici, ça arrive sûrement ailleurs aussi. Ça s’appelle de la violence. Ré-pé-ti-ti-ve.

On a informé l’école, la commission scolaire et la compagnie de transport. On a posé des questions. On a ressorti leurs politiques « Tolérance 0 » concernant la violence. Tous les intervenants contactés ont réagi rapidement et concrètement. Il y a eu enquête. L’enquête a prouvé que les « amis » qui se tapaient dessus étaient bel et bien des « amis », consentant à toute cette violence très gratuite (gratuite dans ses causes, mais pas dans ses conséquences).

Ces jeunes participaient à un jeu populaire dans certains coins de la province, qui consiste à frapper quelqu’un pendant deux minutes sans que cette personne ne puisse se défendre, puis à inverser les rôles. Une autre version n’a pas de limite de temps : une personne peut tout faire à l’autre (le frapper, l’étrangler, lui arracher son linge…) jusqu’à ce que la personne tape par terre ou dise « stop ».

Mais vous savez ce que fait l’orgueil dans le cerveau pas tout à fait développé des ados? Ça empêche souvent de dire « stop ». C’est là que les risques deviennent énormes. Faut-il attendre une commotion cérébrale, un décès, une poursuite en justice? Faut-il attendre que les parents dénoncent pour agir?

Je disais donc… parents et intervenants auprès des jeunes, je vous invite à ouvrir la discussion avec vos ados. À propos de la violence, de l’esprit de compétition, de l’orgueil, de la pression du groupe, de l’influence des autres, de la nécessité de dénoncer, du droit de chacun d’être et de se sentir en sécurité. À propos de ces jeux qui n’en sont pas. À propos de ces amitiés qui n’ont rien d’amical.

Cette année, c’est le 2 minutes challenge, l’an prochain, on sera rendus à une version encore plus hard core. Si vous entendez parler d’autres types de jeux ou de défis du genre, parlez-en ici! Ça pourrait sauver quelqu’un.

Nathalie Courcy

Il manque de nuances…

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Dans les yeux de mes garçons, il manque de nuances. Les bleus se confondent avec les violets et les verts, parfois même avec les orangers et les gris. Entre les rouges, les bruns, les roses… les différences sont trop faibles être perçues. Avant leur premier examen de la vue à cinq ans, on s’en doutait. Mais ça aurait tout aussi bien pu être causé par leur jeune âge. Ce ne sont pas tous les enfants qui comme ma fille aînée (aussi nommée « L’artiste chronique ») distinguent le turquoise de l’émeraude et du jade à l’âge de trois ans…

Les tests ont été passés, et refaits, et réévalués. Diagnostic établi : daltonisme. Pour mes deux poussins. On n’est pas dans l’extrême daltonisme, ils s’en sortent plutôt bien la majorité du temps. Mais parfois, ça amène des situations cocasses (le visage orange d’un bonhomme [genre « j’ai trop mangé de potage de carottes »] ou les feuilles d’arbres lilas… « elles sont belles hein maman, les feuilles vertes de mon érable? »).

À chaque début d’année scolaire, on s’assure de mentionner cette particularité à l’enseignant. Le daltonisme, c’est le genre d’information qui tombe dans les craques des dossiers d’élève. Ça ne dérange pas le déroulement des cours. Ça ne nécessite pas de médication. Ça n’empêche pas l’enfant de passer son année. Donc si on n’en parle pas chaque année, ça reste classé secret dans les classeurs de la direction.

Les enseignants ont pu établir des stratégies aidantes avec mes enfants dès les premières journées : identifier les crayons par leur couleur, les placer dans un ordre précis, demander à l’enseignant ou au voisin quand ils hésitent entre le crayon rouille et le crayon écarlate (alors qu’ils cherchent le crayon citrouille…).

Partager cette information a aussi permis aux profs d’adapter la grille de correction lors de certaines évaluations. Mon garçon m’a rapporté une résolution de problèmes dans laquelle il devait colorier trois pommes en rouge, entourer deux pommes de plus en vert et faire un trait bleu sous les fruits restants. Sur sa feuille, il y avait du brun, du gris et du mauve… et une note de 100 %! Parce qu’il avait bien suivi les consignes même si ses yeux lui avaient joué des tours.

Les stratégies adaptées touchent aussi la vie de tous les jours. Au-delà du choix des vêtements (pour l’instant, on s’en sort bien : on n’a pas de cravate à faire matcher avec la chemise), la reconnaissance des couleurs se retrouve partout. Essayez donc de jouer à Guess Who ou de faire des casse-têtes sans voir les bonnes couleurs! Même les jeux basés sur des couleurs franches comme Uno ou Twister peuvent être piégés selon le degré de daltonisme, l’éclairage, etc. Pour les échecs et les dames, ça va, c’est déjà ça!

Comme défaut de fabrication (ou particularité de fabrication, pour être plus politiquement correct), on a déjà vu pire. À part quelques métiers qu’ils devront éliminer de leur liste, le daltonisme ne les empêchera pas de faire quoique ce soit et encore moins d’être heureux et épanouis. Tout de même, il ne faut pas négliger les adaptations que doivent faire l’enfant et son entourage. Il ne faut surtout pas négliger les examens de la vue et la communication avec les éducateurs. Ce sont des façons simples d’aider notre enfant à apprendre à se débrouiller avec ses yeux joueurs de tours!

Nathalie Courcy

 

12 suggestions de jeux pour les 0-5 ans

Notre fils de 3 ans a un grand intérêt pour les jeux de société

Notre fils de 3 ans a un grand intérêt pour les jeux de société, ce qui nous a amenés à en découvrir plusieurs. Je me suis donc dit que je partagerais nos trouvailles avec vous. Bien qu’il soit toujours pertinent de se fier à l’âge recommandé sur le jeu, je me permets de préciser à quels moments ils étaient agréables dans notre famille. Ça peut évidemment différer d’un enfant à l’autre selon ses goûts et son développement. Je décris rapidement les jeux pour vous donner une idée et je vous laisse consulter les livrets d’instructions pour les détails et subtilités de chacun ainsi que pour les variantes qu’ils offrent.

Lapin & magicien — Smart games (2 ans et +)

Ce premier jeu n’en est pas un de société parce qu’il se joue seul. Cependant, comme il est accessible aux petits de 2 ans, il peut être une porte d’entrée intéressante. L’enfant doit placer les 4 pièces de bois de manière à reproduire l’image sur la carte. 60 défis de différents niveaux permettent d’apprécier longtemps ce jeu. Il travaille la logique et le repérage dans l’espace, car le petit doit comprendre la vision 3D en déterminant si le lapin est placé derrière ou devant selon les images, ou quelle face du cube est à l’avant, par exemple.

Little cooperation — Djeco (2 ½ – 5 ans)

Gros coup de cœur pour notre famille! Nous avons commencé à y jouer avec notre grand un peu avant ses 2 ½ ans. Comme son nom l’indique, c’est un jeu coopératif, c’est-à-dire qu’on réussit ou qu’on échoue la partie tous ensemble. On doit quand même jouer à tour de rôle, mais à l’âge où les enfants sont souvent mauvais perdants, bien qu’on les éduque pour améliorer ce comportement, un jeu coopératif peut faire beaucoup de bien à la dynamique familiale. Les parties sont également rapides, point très positif pour les petits qui ont encore de la difficulté à rester concentrés longtemps.

Little collect — Djeco (2 ½ – 5 ans)

Ce jeu est parfait pour apprivoiser les consignes plus complexes. Le premier à avoir 3 lapins remporte la partie. Pour ce faire, on pioche des cartes à tour de rôle. Si on tombe sur un petit pois ou une carotte, on peut ajouter cet aliment à notre plateau de jeu. Lorsqu’on pioche un lapin, on peut le prendre seulement si on a déjà le légume qu’il grignote sur l’image. On attend notre tour, on est de bons gagnants et de bons perdants, les parties s’allongent doucement (mais pas trop!) et les consignes sont légèrement plus élaborées.

Minimatch — Djeco (3-6 ans)

Il s’agit d’un jeu d’observation et de rapidité. D’après le principe des Cherche et Trouve, le premier qui trouve dans sa main une image se trouvant sur la carte au centre de la table remporte ce tour. C’est certain que les adultes doivent ajuster leur vitesse pour permettre aux enfants d’avoir du plaisir! On attend notre tour, on se réjouit pour ceux qui l’emportent, on travaille notre acuité visuelle et notre rapidité. Autres points positifs, les parties sont courtes et comme le jeu est petit, il s’apporte facilement partout.

Kidiquiz Animals — Bioviva! (3 ans et +)

Pour notre part, c’était un jeu stimulant et agréable autour de 2 ½ ans. Grâce à 3 indices visuels, les enfants doivent deviner quel animal est au verso de la carte. Points forts : ça développe la capacité à résoudre des énigmes. Il est très efficace, on peut y jouer durant de brefs moments et on peut l’apporter facilement. Point faible : l’enfant connaît rapidement les cartes par cœur.

Batasaurus — Djeco (5-99 ans)

Ce jeu-ci est plus complexe, car il réunit bataille et jeu de mémoire. Il permet, comme de nombreux autres, de travailler les tours de jeu, mais travaille aussi la mémoire et la stratégie. On doit respecter plus d’une consigne à la fois, ce qui donne un niveau de difficulté supplémentaire.

Bata-waf — Djeco (3-6 ans)

Ici, ce jeu a fonctionné à un peu plus de 2 ½ ans. avec accompagnement de notre part. C’est le même principe que la bataille, mais c’est le chien le plus grand qui l’emporte. Comme c’est visuel, c’est accessible pour les tout-petits. C’est avec ce jeu que nous avons le plus travaillé avec notre grand le fait d’attendre son tour et l’esprit de jeu (autrement dit, ne pas faire de crise quand ce n’est pas lui qui a le plus grand chien). À ne pas négliger, ce jeu se traîne facilement au resto et dans les différentes salles d’attente.

Croque-carotte — Ravensburger (4-99 ans)

Chaque joueur a 4 lapins et le premier à en mener un sur la carotte au centre de la colline gagne la partie. Lorsqu’on pioche une carte avec un lapin, on avance du nombre indiqué, mais lorsqu’on a une carotte, on doit tourner celle qui est au centre du jeu. À chaque tour, des pièges différents apparaissent ; les lapins peuvent chuter en bas de la colline, poussés par une taupe, et devoir recommencer, ils peuvent tomber dans un trou et être perdus jusqu’à la fin de la partie ou être bloqués par un pont-levis. On peut y jouer avec notre fils depuis qu’il a 3 ans en l’aidant un peu et il adore ce jeu! Les pièges le font beaucoup rire. À noter qu’une partie peut durer jusqu’à 30 minutes.

Happy bunny — Blue orange, Hot games, Cool planet (3 ans et +)

Un autre jeu coopératif qui inclut aussi un côté jeu de mémoire. À tour de rôle, on fait avancer le lapin. Selon le chiffre indiqué sur la case, on cueille des carottes sur le terrain. Si les carottes choisies sont croquées, on les met de côté, sinon on les replace. On doit donc se rappeler d’un tour à l’autre lesquelles ont déjà été cueillies. Le but est de recueillir assez de carottes croquées avant d’atteindre le vilain fermier. En plus d’attendre leur tour et de se rappeler leurs choix tout au long de la partie, les enfants apprivoisent les chiffres.

Tous au dodo — Paille éditions (3 ans et +)

Nous avons trouvé ce jeu vraiment intéressant et différent des autres. À tour de rôle, nous devons piocher dans le sac, donc à l’aveugle. Le but est d’être le premier à avoir les 5 pièces formant le personnage endormi. Les autres sont déposées l’une à la suite de l’autre au centre de la table. Une fois le personnage complété, le gagnant doit inventer une histoire avec toutes les pièces posées au centre au cours de la partie. À 3 ans, créer une histoire à partir d’images données, ça nourrit la créativité, ça aide à structurer les idées et à maintenir une ligne directrice.

Hungry hungry hippos — Hasbro gaming (4 ans et +)

C’est simple : en appuyant rapidement sur son hippopotame, le joueur dont l’animal mange le plus de billes l’emporte. Bien que l’âge suggéré soit 4 ans, notre plus jeune l’adore depuis qu’il a 2 ½ ans. Ce jeu n’est pas du tout éducatif, mais oh combien divertissant! Petit bémol ; les billes doivent être surveillées de près pour la fratrie plus jeune ou les animaux de compagnie.

Kerplunk — Mattel games (5 ans et +)

Dans la même lignée que le précédent, ce jeu est 100 % plaisir et nécessite peu de stratégie. Avec notre aide, notre grand y joue depuis qu’il a presque 3 ans et l’adore. Il travaille la motricité fine, car le but est de retirer des bâtons sans faire tomber de billes. Encore une fois, on doit apporter une attention particulière aux billes.

Voilà les plus populaires chez nous. N’hésitez pas à nous faire aussi vos suggestions!

Jessica Archambault

 

Mon top 10 des traditions à faire en camping avec les enfants

1— Pop corn à faire griller sur le feu. Les enfants attendent ave

1— Pop corn à faire griller sur le feu. Les enfants attendent avec impatience (et mes mains brûlantes aussi! Mitaines à four requises) le premier POP!  Leur excitation augmente proportionnellement au sac en train de gonfler.

2— Bracelets et bâtons lumineux. Quand on veut relaxer sur le bord du feu, on les brise comme on brise une boîte d’urgence en verre à l’aide d’un marteau! Plusieurs minutes d’autonomie et nos enfants sont aussi plus facilement repérables.

3— Poudre pour colorer les flammes. On en trouve maintenant un peu partout. Ces sachets qu’on met directement dans les flammes colorent ces dernières et font très original. Personnellement, je crie : MAGIE! En le jetant dans le feu. Ça me donne une impression de pouvoir quelconque… c’est pathétique… mais ce qui se passe au camping reste au camping!

4— Jeux de cartes : pige dans le lac dans notre cas de Bob l’éponge, 7up, Uno et Dobble (jeu pour trouver des images identiques, mais de grosseurs différentes. Ma mère nous en a déniché un sous le thème de la plage qui est plastifié!)

5— Histoires sans livre. Nos enfants ne se lassent jamais d’entendre leur histoire de naissance, l’histoire de notre rencontre ou toute autre histoire inventée.

6— Guimauves, Smores ou une pomme au feu. Je sais, les deux premiers sont des classiques. Mon amie (salut Mariz!) nous a fait découvrir une fabuleuse recette de Smores. Il suffit de prendre deux biscuits au chocolat type « Écolier » et d’écrabouiller une guimauve grillée avec. Un (seul!) fabuleux sandwich sucré qui goûte le camping. Sinon, pour la pomme au feu, prenez une pomme de type Macintosh, la couper grossièrement et l’emballer dans du papier d’aluminium avec un peu (ou beaucoup, c’est selon) de cassonade et un soupçon de canelle. Cette fois, c’est le papa qui endosse la recette et la cuisson.

7— Petites boîtes de céréales. Classique de ma plus tendre enfance. Nous avions le droit aux mini boîtes de céréales sucrées seulement en camping. Je tenais à perpétuer cette tradition familiale avec mes enfants. De couper sur les lignes pointillées, d’ouvrir la boîte et de la remplir de lait, c’est mémorable pour les petits. Sinon, on les mange sèches à la plage.

8— Boîtes à souvenirs. J’apporte toujours une petite boîte par enfant pour y mettre cailloux, feuilles, coquillages, fleurs et même une fois un papillon mort (j’ai essayé de trouver une façon poétique de l’écrire… mais je n’y suis pas arrivée!)

9— « Être toute là ». Je me souviendrai toujours de mon homme qui est parti avec mon plus vieux faire des commissions et de moi restant dans la tente roulotte, à la pluie avec mon plus jeune de fraîchement trois ans. Il était, comment dire… harcelant comme un enfant de trois ans peut l’être. Pour le taquiner, je lui ai lancé une attache à pain. Une heure plus tard, on avait encore du gros fun avec l’attache à pain. On l’a lancé, caché, fait de la magie avec, fait semblant de la manger; on lui a presque trouvé un nom. C’est très attachant, une attache à pain! Bref, j’étais toute là avec mon fils et ça valait de l’or, pour nous deux.

10— Loto nature. J’ai plastifié des genres de « cherche et trouve » de la nature trouvés sur Pinterest. Comme mes enfants ne savent pas lire encore, j’ai tapé en anglais « scavenger hunt » pour trouver une plus grande diversité d’images. On n’a qu’à les donner aux enfants avec un crayon-feutre au moment de monter ou de démonter la tente ou la roulotte et plaisir garanti!

11— Bonus! J’apporte toujours une boîte d’urgence à sortir en dernier recours quand on n’en peut plus! Je crois que vous avez tous un exemple en tête alors je n’en écrirai pas. Alors, dedans, je mets : des « ballounes », des vieux jouets qui traînent dans le sous‑sol qu’ils ne se rappellent même plus qu’ils ont. Des petites voitures, des figurines, des Legos, des histoires, de la musique avec un petit haut-parleur hydrofuge à 20 $, des crayons et des livres à colorier… et notre boisson préférée pour nous les parents!

Bon été!

Krystal Cameron

 

Je t’ai vue, l’éducatrice au parc, à ne rien faire.

L’autre jour, bien calée dans ma chaise de parterre avec les yeux

L’autre jour, bien calée dans ma chaise de parterre avec les yeux rivés vers le parc, je t’ai vue. Toi, l’éducatrice, comme on te surnomme. Tu sortais du tableau que je me faisais des éducatrices. Tu semblais stoïque face aux enfants qui t’étaient confiés. Tu n’animais pas de jeux, tu ne chantais pas de petites comptines. Non. Assise au beau milieu du parc. Heureuse toutefois. Heureuse de ne rien faire et d’être payé, oui, certainement.  

Et je t’ai observée.  Comme pour justifier que j’avais raison de mon jugement. Me dire que ça n’avait aucun bon sang! Toi, assise à « juste les regarder ». Eux, ils étaient six à ta charge. Les deux plus grands semblaient être des pirates dans le module de jeux. Ils auraient très bien pu tomber. Une toute petite près de toi jouait avec une pelle et un sceau dans le carré de sable mis à sa disposition. Et trois autres couraient après les papillons.  

Mon observation sommaire terminée, j’ai pris un instant pour analyser davantage.   

Somme toute, ils avaient tous l’air heureux. Libres. Sereins. Le parc était un monde intarissable de découvertes. Les pirates en herbe avaient avec eux, il m’a semblé, des épées confectionnées avec du carton et du papier d’aluminium. Un cache-œil pour agrémenter leur univers complétait le costume. Ils se battaient. Tu les laissais faire. Je t’ai entendue mentionner : « Tu aurais aimé avoir ta cape? Ça aurait été une chouette idée, mais elle pourrait se prendre dans le module et te blesser. Nous la mettrons pour retourner à la maison. Ce sera beaucoup plus prudent. La brouette sera ton navire et tu pourras la tirer ». Tu avais entendu son besoin et tu lui avais répondu. Tu avais même ajouté de la magie, de la fantaisie à sa demande.  

La fillette seule dans le coin de sable, j’ai vite compris qu’en fait, elle ne l’était pas. Même à quelques pas d’elle, tu y étais. Assise, mais présente. Comme un cavalier de danse, elle menait le jeu et tu la guidais, l’orientais afin de maintenir son intérêt et lui permettre d’aller plus loin dans l’exécution de sa tâche. J’ai cessé de compter au dixième pâté de sable qu’elle t’avait apporté pour que tu lui suggères des « MMMMMMMM! » en signe qu’elle cuisinait comme un véritable cuistot!  Des « wow! Tu tiens bien ta pelle pour la diriger vers ton sceau! », j’en ai entendu à la tonne avec tellement d’autres encouragements pour elle. Tu lui as manifesté ta présence tout au long de son jeu. Tout au long de ses apprentissages. 

Et les trois qui couraient après les papillons : pas besoin d’intervenir. Ils savaient que tu leur faisais confiance. Eux-mêmes te regardaient à tour de rôle pour s’assurer qu’ils te voyaient toujours. Que tu étais toujours là. Ils te communiquaient leur joie à distance et c’est toujours avec un sourire ou un pouce levé que tu leur répondais. Ils avaient à leur portée des sceaux et des filets. Lors de la première capture, c’est à toi qu’ils sont venus la montrer en premier. Et je t’avais vue leur tendre un livre. Tandis qu’un tenait le sceau avec le trophée de chasse à l’intérieur, les deux autres cherchaient dans le bouquin afin d’y découvrir le nom scientifique de leur capture. Vous avez tous éclaté de rire lorsque tu as lu le nom. Ils tournaient les pages du livre avec une précision impeccable. Tu leur avais assurément appris à prendre soin des livres prêtés.   

Tu as avisé ta petite troupe qu’il restait deux minutes à votre horaire pour jouer au parc et qu’ensuite, vous retourneriez à la maison.  Le dîner serait servi sous peu. Un des chasseurs de papillons était venu te rejoindre sur le banc et s’était accoté la tête, lasse et fatiguée de sa chasse, sur tes cuisses. Ta main dans ses cheveux était très affectueuse. Tu as alors demandé à ta troupe de venir te rejoindre avec les jeux qu’ils avaient en leur possession. Tu avais responsabilisé un grand en lui demandant d’apporter le petit bac de gourdes d’eau vers la brouette. Par cette chaleur, tu avais pensé à leur bien-être. L’autre pirate était déjà prêt à faire monter ses moussaillons dans son navire imaginaire. Tous avaient pris le rang, de façon machinale. Et vous aviez emprunté le chemin du retour en regardant à gauche et à droite tout en entonnant de petites comptines que mon oreille continuait de percevoir malgré vos silhouettes disparues. Des chansonnettes vivantes et ressenties. Sécurisantes et drôles. 

Après mon intrusion dans ta profession. Après mon jugement à ton égard. Je m’en suis un peu voulu. Je croyais que tu ne faisais rien.  Que tu n’étais qu’assise, épuisée de ton travail.   

J’ai compris que tu avais inculqué à tes moussaillons l’art de ne pas toujours dépendre de l’adulte. Qu’ils avaient besoin, eux aussi, de liberté. De choix. D’apprendre à se connaître et d’écouter ce que leur dictaient leurs intérêts et leurs motivations. Que de toujours choisir pour eux n’aidait en rien leur épanouissement. Le développement de leur personnalité. Que tu les sécurisais par ta simple présence. Que ta routine était bien établie et que tu les avais sécurisés dedans puisque tous et chacun savaient ce qu’ils avaient à faire. Tu avais laissé ces enfants acquérir de l’autonomie.   

Dans le fond, ton petit groupe d’enfants te ressemble. Ils sont empreints de calme. Ils sont sereins. Ils sont libres. Ce n’est pas cela, le travail des enfants? Jouir de l’enfance et de la liberté qu’elle offre? Vivre le moment présent sans se soucier du demain? Évoluer dans un environnement aimant et constructif? Apprendre à se connaître pour ainsi se faire confiance? 

Je t’avais jugée, sans te connaître. Je t’avais observée dans le doute que tu ne sois pas à la hauteur. Pourtant. J’aurai dû voir dès mon premier regard qu’ils étaient heureux, ces enfants-là. Leur bonheur à lui seul aurait pu me montrer que tu étais une bonne éducatrice. Que ton travail se fait tout au long d’une journée. Que tu as le droit d’observer, toi aussi, ces petits êtres afin de continuer ton travail en les accompagnant dans leur développement. Tu peux y voir leur comportement avec leurs pairs.  Leur motricité globale dans leurs jeux.   

Et pour les observer, il n’y a pas de meilleur endroit que sur ce banc de parc.   

 

Mylène Groleau 

 

Préparer une fête d’ado et y survivre: c’est possible!

Quand nos enfants sont petits, c’est facile d’organiser une fêt

Quand nos enfants sont petits, c’est facile d’organiser une fête d’amis. Quand les enfants deviennent des ados ou des préados, là, c’est une autre histoire! Ils veulent une fête cool et une fête mémorable pour les ami(e)s, mais qu’en est-il des parents?

Ils sont trop jeunes pour qu’on leur laisse la maison, trop vieux pour qu’on les chaperonne. Un compromis est alors de mise!

–          Qu’en penses-tu si on te laisse le sous-sol au complet pour faire la fête?

–          Ok, mais on ferait quoi? Il ne faut pas que ce soit plate!

Sur ces sages paroles de préado-en-pleine-crise-existentielle, j’ai eu envie de donner des idées pour que ce ne soit pas « plate »!

D’abord, si votre enfant tient absolument à avoir une fête à la maison, il est essentiel de décorer la place!

Ballon, guirlandes, boule disco : ça fait fureur à tous coups!

Chips, bar à bonbons, liqueur : éléments de base! (On oublie le côté santé pour une fois dans l’année!)

Il y a plusieurs façons de faire une fête réussie. Voici quelques idées :

  • Avoir un thème: Chaque invité arrive habillé selon le thème. Chic, pyjama ou même en fluo avec les bracelets qui illuminent dans le noir! Fou rire assuré!
  • Faire une soirée films d’horreur: Après avoir dansé toute la soirée, on s’installe confortablement avec une montagne de couvertures et d’oreillers, on enfile nos pyjamas et on écoute des films d’horreur! (Ça peut aussi être une soirée de films quelconques!)
  • Faire une séance photo de style Photo Booth: Avoir un coffre rempli de costumes, grosses lunettes, perruques, cravates, boa, gants… et faire des photos d’amis déguisés! Avec les réseaux sociaux, c’est facile de les envoyer ensuite aux invités! Pas besoin de les imprimer!
  • Faire une soirée beauté: Les filles préados adorent (en général) les soirées beauté. Toutes en robe de chambre, manucure, masque de beauté, petite sangria sans alcool, musique relaxante pour donner l’effet « spa », lumières multicolores et le tour est joué! On peut même ajouter le jeu « Maquillage à l’aveugle »… On maquille notre amie en gardant nos yeux fermés! Ça donne toujours de drôles de résultats!
  • Faire des colliers et des bracelets : Il y a des compagnies qui se déplacent à domicile pour faire des soirées de création! Ça peut être une belle alternative!
  • Soirée animaux exotiques : Là aussi, il y a des compagnies qui se déplacent pour faire découvrir des animaux exotiques tels que des serpents ou des tarentules! Oseriez-vous?
  • Soirée Karaoké : Qui n’a jamais rêvé de devenir une superstar?
  • Souper meurtre et mystère : Il y a des versions pour ados!
  • Soirée de jeux: On oublie les jeux de société! Ici, je parle de jeux qui donneront certainement le fou rire aux invités. a) Le jeu de mime, Fais-moi un dessin, le jeu de la boulette (mimer, fredonner une chanson, interpréter une personne connue, etc.), le jeu Heads Up : faire découvrir le nom qu’on a de collé dans le front juste en répondant oui ou non! b) Ou encore des jeux du style : Avoir les mains dans le dos, un bol de farine devant nous et avec notre bouche, le premier qui trouve le bonbon dissimulé dans la farine. Avoir une boîte de papier mouchoir accroché dans le dos avec des billes dedans, le gagnant est le premier qui réussit à faire tomber toutes les billes. Avoir une corde attachée autour de la taille et au bas, une pomme est attachée et le but est de faire avancer un objet avec la pomme en donnant des coups de bassin. Des courses de poches de jute : embarquer dedans et sautiller jusqu’à une ligne d’arrivée. Marcher avec une pomme sur la tête sans la faire tomber ou encore marcher avec un œuf dans une cuiller sans la faire tomber! Les gagnants des jeux reçoivent des prix!

Des jeux comme ça, il y en a à la tonne! Si vous avez de l’espace dans le sous-sol, c’est une soirée agréable garantie!

Au fond, c’est à votre préado/ado de créer sa soirée! Faites-lui confiance. Laissez-lui l’espace demandé et laissez-le être créatif, c’est la clef de la réussite! Le thème qu’il choisira lui fera plaisir, car ce sera son choix!

Et vous, chers parents, relaxez! Laissez-les s’amuser au sous-sol et dégustez votre coupe de vin au son des fous rires!

Bonne fête!

Tania Di Sei

 

Comment survivre gratuitement à l’été?

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Premièrement, la gratuité est relative.

 

Quand on pense que même l’eau nous coûte, pour de l’eau qui a le goût de… l’eau! Donc, allons‑y pour « à petits prix » plutôt que gratuitement.

 

Vous avez des enfants, il fait chaud, vous n’avez pas de piscine ni le temps de vous y rendre?

 

Sortez un bac d’eau (à remplir à plusieurs reprises en cours de route, mais quand même, déléguez au plus vieux la responsabilité de remplir le bac et le bac seulement!)

 

Vous n’avez pas de fusils à eau? Qu’à cela ne tienne, prenez de simples sacs à sandwich à glissière faciles à ouvrir et à fermer.

 

Faites un petit trou dans un coin inférieur du sac… et voilà! Des heures d’arrosage simple!

 

Vos enfants vous harcellent pour aller faire du camping, mais vous détestez cela?

Aller vous faire dévorer par les moustiques, endurer l’humidité de la tente sans compter tous ces bruits étranges la nuit… Ça vous donne de l’urticaire? 

 

Alors, pour l’occasion, créez la tente-maison avec des draps, faites des brochettes de fruits et grillez quelques saucisses d’avance à la poêle, et improvisez une soirée et une nuit sous la tente à l’intérieur!

 

Vous pouvez ajouter quelques effets sonores, les lampes de poches, un peu d’encens et si votre chère tête blonde vous matraque de coups de pieds en pleine nuit, quittez doucement la tente pour retrouver votre lit!

 

Ou encore mieux, réveillez l’aventureux en votre enfant en lui créant la mission de « dormir en tente comme un grand : seul »!

 

Aujourd’hui même, je voulais un peu de temps pour vous écrire. Les enfants voulaient des ballounes d’eau.

 

Oui je sais, c’est légion cet été les « gugusses » pour les batailles de mini-ballounes d’eau. Mais j’avoue humblement que je n’avais pas envie de leur remplir cent boules qui auraient duré environ trois minutes et quart!

 

Alors je leur en ai rempli UNE SEULE!

 

Mais une grosse et ils ont joué pendant environ quarante-cinq minutes à la patate chaude avec la poche d’eau!

 

(La patate chaude, pour ceux qui n’ont pas connu ce vénérable jeu que vous pouvez aussi utiliser, consiste en quelque sorte à promener un ballon d’une personne à l’autre à la manière de la chaise musicale le plus rapidement possible… Le ballon est une patate chaude après tout : ça brûle!)

 

Vous allez sûrement me dire que je n’ai pas réinventé la roue et vous aurez raison! Mais comme j’ai parfois la fâcheuse manie d’oublier ces idées lorsque j’en ai besoin, j’ai décidé de vous en faire une petite liste exclusive.

 

Voyons la suite :

 

Les craies! Celles que nos enfants auront bien du plaisir à utiliser dehors à même le sol pour dessiner. Peut-être en profiter pour leur apprendre la marelle?

 

Ce jeu faisait fureur dans ma jeunesse… Ouf le coup de vieux!

 

Parlant de ma jeunesse (c’est-à-dire il y a très, très longtemps évidemment!) Vous souvenez-vous du jeu de l’élastique? Vous savez qu’il s’en vend toujours de nos jours? Si si!

 

Ça vous dit de vous y remettre?

 

Pourquoi ne pas inventer un tout nouveau jeu de poches? Prenez de vieilles chaussettes (pas de trous aux orteils si possible!) Mettez-y quelques haricots non cuits (des pois ou d’autres légumineuses non cuites peuvent aussi bien faire l’affaire) et vous avez plusieurs choix pour les fermer : faire un nœud, mettre un élastique ou si vous avez temps, envie et dextérité, une couture.

 

Ensuite, à vous de décider quelle sera la cible. Des cerceaux sur le sol, un escabeau ouvert (avec interdiction d’y monter bien entendu… un bras cassé, ça c’est « poche »!)  N’oubliez pas d’allouer des points à chaque « case », parce que oui, la saine compétition, c’est bon aussi dans la vie!

 

Pour reprendre l’idée du bac d’eau… Vous pouvez y mettre de la mousse de bain et les enfants s’amuseront à disparaître sous des montagnes de mousse de façon rigolote.

 

Une activité que mes enfants ont toujours aimée est la course à obstacles. Ici, les possibilités sont infinies! Entre les cercles de cordes à danser ou les cerceaux, les objets à contourner, la table de pique-nique à escalader ou simplement les serviettes de plage entre deux chaises servant de tunnel, faites aller votre imagination. Vous pouvez même demander aux enfants des idées d’obstacles, vous serez surpris de leur ingéniosité!

Fabriquer un jeu de bowling avec des bouteilles de plastique et un ballon. Simple mais efficace!

 

Mettre des canettes vides (vous savez, celles qu’oncle Arthur a vidées au dernier party de famille?) en pyramide et lancer des projectiles pour les faire tomber. (Les fusils à eau si vous en avez peuvent être très utiles!)

 

Bref, je vous ai partagé certaines de mes idées, j’espère que vous en essayerez quelques-unes. Mais entre nous, mon texte est aussi une demande que je vous fais :

Vous, amis lecteurs, que faites-vous « à petit prix » pour faire plaisir à votre progéniture?

S’il vous plait, partagez-nous vos secrets en commentaires!

P.S. Je nous rappelle de ne pas oublier le port du chapeau, la crème solaire sécuritaire ET l’hydratation.

 

Simplement, Ghislaine

 

Nostalgie pour l’été de mes 24 ans ou quand tout était plus simple

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Je m’ennuie du temps où mon seul souci pendant l’été était de savoir quelle saveur de crème glacée j’allais manger.

 

Maintenant, mon souci est de savoir si je vais avoir assez d’argent pour payer tous mes comptes. La crème glacée, c’est trop cher de toute manière.

 

Je m’ennuie du temps où ma mère me donnait 1 $ pour m’acheter un steamé à la Belle Province et que j’avais l’impression d’être riche.

 

C’est triste de constater que je suis encore contente de récupérer 1 $ que je croyais avoir perdu.

 

Je m’ennuie du temps où je prenais un ensemble au hasard dans mon garde-robe et je ne me demandais pas si c’était beau : c’était confortable, alors c’était parfait.

 

Hier matin, j’ai passé vingt minutes à changer mes ensembles pour finalement revenir avec mon choix initial. Je voulais être certaine que les gens trouvent cela beau.

 

Je m’ennuie du temps où je sortais à l’extérieur pour aller jouer au parc avec ma maman. Elle me poussait si haut que j’avais l’impression de m’envoler dans les nuages.

 

Dorénavant, quand je passe près d’un parc, je pense égoïstement à mon futur enfant que je pourrai amener au parc pour me balancer avec lui, comme avant.

 

Je m’ennuie du temps où je sautais dans la piscine sans regarder la température et que les grands me trouvaient si courageuse.

 

Aujourd’hui, je trouve les gens fous de sauter dans la piscine à 78. Je suis triste d’être devenue aussi moumoune.

 

Je m’ennuie du temps où je pouvais manger du Kraft Dinner sans me sentir coupable.

 

Maintenant, je surveille attentivement tout ce que je mange pour être en santé. Quand je me fais un cheat day, je me le rappelle constamment.

 

Je m’ennuie du temps où je mettais du gloss transparent et que je trouvais que je ressemblais à la plus belle des top-modèles.

 

J’avoue, je passe parfois des heures à regarder des tutoriels beauté sur YouTube, en étant toujours déçue de ne pas ressembler à Cynthia Dulude après avoir essayé.

 

Je m’ennuie du temps où mes amis ne me jugeaient pas sur les actions que je pouvais faire.

 

Quand je regarde les gens autour de moi qui se jouent dans le dos et qui se disent amis, je me dis parfois que ça ne vaut presque pas la peine d’avoir des amis…

 

Je m’ennuie du temps où les seules dettes que j’avais étaient celles de la cour d’école où j’avais échangé des cartes Pokémon contre des pailles de sucre.

 

En ce moment, j’ai une dette d’études, mais d’autres suivront éventuellement, et ça me stresse.

 

Je m’ennuie du temps où je me regardais dans le miroir et où j’étais fière d’avoir grandi.

 

Présentement, je me regarde dans le miroir et je suis fière d’avoir maigri.

 

Je m’ennuie du temps où jouer à l’ordinateur était un luxe.

 

Je me rends compte maintenant qu’en 2017, une panne d’électricité qui devient une source d’angoisse est vraiment un énorme problème.

 

Je m’ennuie du temps où je passais du temps de qualité avec ma famille, où je riais à en avoir mal au ventre.

 

Maintenant, je tague les membres de ma famille dans des publications Facebook pour dire que je les aime plutôt que de le dire devant eux ou d’au moins les appeler.

 

Je m’ennuie du temps où je n’avais pas de pression. J’avais mes propres modes, mes propres idées.

 

Pression au travail, pression de la famille, pression-obsession de la santé, pression portant sur le physique, pression sur mes opinions. Même écrire ce texte me met de la pression.

 

Je m’ennuie du temps où je me sentais tout énervée après avoir croisé mon enseignante à l’épicerie.

 

Présentement, je fuis du regard toutes les personnes que je pourrais connaître et que je croise.

 

Je m’ennuie du temps où je regardais le ciel le soir et où je me demandais comment les étoiles pouvaient être aussi belles.

 

Ah, pour ça, rien n’a changé. Je suis encore la même petite fille quand je regarde le ciel étoilé la nuit. Il faut bien que je me préserve un peu.

 

Être adulte, ce n’est pas facile, mais au moins, j’ai la chance d’avoir assez de maturité pour constater mes forces et mes faiblesses et du coup, pour m’améliorer.

 

Stéphanie Parent

Des idées pour s’amuser à la maison

Les nombreux redoux de nos hivers nous forcent parfois à rester à

Les nombreux redoux de nos hivers nous forcent parfois à rester à l’intérieur (du moins en Montérégie!). Alors, voici quelques idées pour occuper toute la famille.

La pluie vous empêche de jouer dans la neige? Qu’à cela ne tienne! Ramassez les vieilles circulaires, les bas orphelins, des éponges… bref tout ce qui est léger, et faites-en des boules de neige pour l’intérieur. Divisez le salon ou le sous-sol en deux, faites deux équipes et go! BATAILLE DE BOULES DE NEIGE. Au bout de trois minutes, comptez le nombre de boules de neige dans votre territoire. L’équipe qui en a le moins est la gagnante. Plaisir assuré, tant pour les petits que les grands!

SOIRÉE ZEN. Allumez des bougies partout dans la maison, faites-vous des massages et des pommades maison (internet regorge de recettes). Faites-vous de la vapeur dans la salle de bain, sans oublier de faire jouer de la musique de spa pour créer une ambiance des plus relaxante. Dodo à poings fermés pour toute la famille!

Faites le tour de vos vieilles et récentes photographies qui s’accumulent dans vos ordinateurs et cellulaires, puis faites développer vos clichés préférés à la pharmacie ou imprimez-les vous-mêmes. Ensuite, payez-vous une petite virée au Dollarama pour vous gréer d’articles de bricolages de tout genre. Vous êtes maintenant prêt pour un après‑midi SCRAPBOOKING en vous remémorant de beaux souvenirs. Pourquoi ne pas récupérer aussi les vieilles photos de papa et maman alors qu’ils étaient enfants?

Dans la même optique, tout BRICOLAGE à partir de modèles existants (Pinterest en déborde) ou au gré de votre imagination constitue une excellente occasion de discuter de tout et de rien de façon décontractée avec vos petits et vos grands. Qui sait si votre ado ne vous fera pas une ou deux confidences au passage?

Chacun se planifie des jeux d’habileté du genre : étendre des vêtements avec des mitaines de four, souffler dans une paille pour faire avancer une pâte alimentaire, faire tomber une pyramide de canettes avec une balle les yeux bandés…, et faites une journée TOMBOLA. (Encore ici, vous trouverez une multitude d’idées sur internet.) À vous de voir si les gagnants sont dispensés de la vaisselle!

Laissez-vous « ORGANISER » PAR VOS ENFANTS. Annoncez-leur la veille que le lendemain, ce sont eux qui décideront des activités, repas et jeux de la journée. Une seule règle : aucune dépense d’argent ne doit être faite! Bien sûr, vous pouvez ajouter les règles que vous jugez importantes. Vous risquez d’être agréablement surpris de leur maturité.

SILENCE, ON TOURNE! Montez un petit sketch cocasse dans le genre de l’émission Lol 😉 ou faites une parodie d’une publicité. Activez votre caméra sur votre téléphone cellulaire ou utilisez celle que vous avez rangée dans le fond d’une garde-robe et filmez-vous. Bien entendu, on termine la journée par le visionnement de ces chefs-d’œuvre!

Et si papa mettait ses outils à la disposition des enfants le temps d’un après-midi? Sur internet, trouvez un modèle de cabane d’oiseau ou de coffre à bijoux (ou à secrets) et fabriquez-le ensemble. Attention aux petits doigts et aux langues sorties parce qu’on est trop concentré! Fierté garantie même si le résultat n’est pas parfait.

Besoin de BOUGER? You Tube regorge de vidéo de Zumba, d’entraînement et de yoga de tous genres. Pourquoi ne pas se monter différents parcours physiques au sous-sol et se lancer des défis? Sortez vos vêtements d’exercices et bougez!

En terminant, je vous laisse quelques liens internet qui pourraient vous aider dans la planification de vos activités.

Amusez-vous bien!

Isabelle Lord

Ressources Parents

Soutien familial

Pour la tombola : http://www.fete-kermesse.fr/jeux-de-kermesse.php

Pour les bricolages et une multitude d’idées : https://fr.pinterest.com/

L’émission Lol 😉 http://tva.canoe.ca/emissions/lol/

Pour la cabane d’oiseau : https://youtu.be/sYFBPZuM8wY

Pour une petite séance de Zumba : https://youtu.be/tIHSkm_LC8s

Pour du yoga : https://youtu.be/cM6opeQN9H0

Un lien vers une vieille émission « Enfanforme » : https://youtu.be/2sUGVDeNePc

 

Astuces pour voyager en avion avec nos tout-petits

Astuces pour voyager en avion avec nos tout-petits

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Astuces pour voyager en avion avec nos tout-petits

Je suis allée deux fois en avion en famille. Une fois avec Évan qui avait deux ans et demi, et il y a quelques semaines avec Évan qui a quatre ans et Justin qui a un an et demi. Je ne peux pas dire que j’étais très zen avec l’idée… OK, j’étais vraiment stressée par les millions de moments d’attente qui sont inclus dans le tout inclus et j’avais autant de « T’imagines si…? » Les deux fois, je me suis passé la réflexion suivante : est-ce que j’apporte du chloroforme juste au cas où? Ne vous inquiétez pas, j’ai trouvé d’autres solutions. Voici ma liste de tout ce qu’il vous faut dans l’avion.

À apporter

  • Des valises sur roulettes : Les enfants adorent nous imiter et comme bagage de cabine, c’est merveilleux. Pour mon plus jeune, c’était finalement le contenu du sac à couches. Ça leur permet aussi de dépenser de l’énergie à l’aéroport et d’être submergés de : « Aaaw! Regarde-le donc s’il est cute avec sa valise presque aussi grosse que lui! »
  • Écouteurs : Des écouteurs coussinés pour écouter de la musique lorsqu’il y a du bruit ou encore pour jouer sur une tablette silencieusement.
  • Nouveaux jouets : Voici un truc de pros! Ne placez pas tous les jouets au même endroit. Sinon, votre enfant va tout sortir, jouer cinq minutes et se désintéresser. Cachez-en un peu partout et pensez au retour. Aussi, attendez le plus possible des signes d’impatience avant de donner un jouet et donnez le plus intéressant en dernier (oui, je parle ici de la tablette ou de votre téléphone… essayez de les lui troquer contre un dessin une fois qu’il l’a dans les mains pour voir! Ou de lui donner une voiture quand les appareils électroniques seront déchargés!) N’oubliez pas de rester encadrant : « Je te donne la voiture quand on aura attaché ta ceinture. Regarde, la lumière l’indique. »
  • Crayons : À l’encre, à mine, de bois, de cire, etc. Si vos enfants sont comme les miens, ils vont tôt ou tard fouiller partout et tout perdre. Et un stylo pour remplir les papiers-sans-se-tromper-sinon-on-paye-20 $ — de-frais-même-si-on-a-moins-quatre-heures-de-sommeil, est plus rare que…… dans l’avion.
  • Bonbons : C’est le temps d’écouler vos restants d’Halloween! Bon, ce n’est pas la collation la plus santé, mais c’est festif et on est en vacances! Les jujubes sont parfaits pour déboucher les petites oreilles au décollage et à l’atterrissage. Truc de pros! Faites plusieurs petits sachets de bonbons, vous aurez donc des munitions cachées pour plus tard et vous vous sentirez moins coupable en rationnant leurs portions de sucre.
  • Vêtements de rechange : Pour les enfants (pas besoin d’explication) et pour vous aussi idéalement. Dans mes « T’imagines si… », il y a avait celui‑ci : « T’imagines si Justin est assis sur moi et que sa couche déborde?! » ou encore « T’imagines si Évan vomit sur toi?! » Truc de pros! Deux mots (fait vécu…) : Tourista fraternelle. N’oubliez pas le retour!
  • Petits sacs de plastique : Vendus en petits rouleaux au magasin du dollar dans la section des animaux, ils sont non parfumés et vendus en paquets de cinq. Ils ne prennent pas de place et vous en placez dans votre bagage à main, dans le sac à couches, dans la poussette, etc. Que ce soit pour jeter les couches sans odeur, placer les déchets dans l’avion, mettre des vêtements souillés ou encore quand fiston a mal au cœur alors que vous êtes les prochains à passer aux douanes cubaines, c’est ultra pratique!
  • Collations : Quand les enfants pleurent dans l’avion, c’est presque toujours à cause de la faim ou de la fatigue. Les collations vous sauveront la vie lors d’attentes interminables pour le repas qu’ils n’aimeront finalement pas. Vous pouvez vérifier avec votre compagnie aérienne, mais habituellement, vous pouvez apporter plusieurs aliments dans l’avion. Évidemment, les compotes et les liquides ne sont pas acceptés. Encore là, j’ai apporté dans plusieurs petits sacs des noix et des fruits séchés, beaucoup de céréales, deux pommes, des petits poissons au cheddar, et rendue à destination, j’ai pris des céréales en sachets du buffet pour le retour.
  • Lingettes humides : Comment faisait-on pour vivre sans lingettes avant d’avoir des enfants? Comme pour les sacs, apportez‑en à l’infini. Pour laver les mains, la bouche, la tablette de repas et bien sûr pour changer les couches.
  • Un piqué : Si vous devez changer des couches, le piqué est essentiel. On n’a pas la même notion d’hygiène partout…
  • Accessoires pour bébés : Apportez-en plusieurs exemplaires de chaque type. C’est comme une loi non écrite, bébé trouvera la pire place pour y lancer sa suce… et non, la lingette ne suffira pas!
  • Médicaments : Benadryl, Gravol et Tylenol, pour ne pas nommer de marques… Ce sera votre trio de prédilection en cas de besoin. N’oubliez pas de vérifier les quantités de liquide s’il y a lieu.
  • Doudous : Il fait quand même frais dans un avion et votre enfant va probablement vouloir ou plutôt avoir besoin de faire une sieste. Apportez une doudou légère de préférence afin de pouvoir la réutiliser une fois rendus à destination. J’aime prendre un paréo, c’est grand, léger et ça ne prend pas beaucoup d’espace.
  • Verres anti-dégâts et pailles : Dans l’avion, les breuvages sont servis dans des verres de plastique remplis à ras bord. Turbulences, votre voisin d’en face qui redresse ou baisse son siège et voilà : vous avez déjà besoin de lingettes, de vêtements de rechange et de sacs de plastique!
  • Bavoir : Un bavoir en plastique souple, ça se lave et ça sèche facilement, c’est le top!
  • Chloroforme : Finalement, apportez-en pour endormir les gens qui se plaignent de vos enfants! 😉

À faire

  • Réserver des sièges d’avions qui se suivent : Un petit extra qui vous sauvera bien des tracas.
  • Vérifier les horaires des trajets : Pour nos enfants, décoller tôt le matin a vraiment bien fonctionné. Les enfants regardaient le paysage autant dans l’avion que dans l’autobus et ils ont réussi à dormir quand même.

Je vous invite à visiter les tableaux Pinterest de Parents confiants, pour encore plus de suggestions de jeux et d’activités pour combler les moments d’attentes.

Bon voyage!