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Garder espoir — Arianne Bouchard

Je suis une rêveuse. J’ai des ambitions, cela va de soi, mais je suis aussi profondément ancrée

Je suis une rêveuse. J’ai des ambitions, cela va de soi, mais je suis aussi profondément ancrée dans mon petit monde imaginaire. Attention, n’alertez pas tout de suite l’asile, je ne suis pas souffrante ! Ce que j’essaie de dire, c’est que j’ai gardé mon cœur d’enfant et je suis profondément attirée par le monde imaginaire des fées, des licornes et tout ce tralala mystique.

À l’aube de mes 24 ans, mon bureau est une pièce rose, pleine de paillettes, de sirènes et de fées, parce que voilà : j’aime ça ! Je trouve que le monde est bien fade si on se refuse la créativité, le bonheur, l’amour, l’imagination et la magie que nous offrent les contes de fées. Rien n’est plus triste que de devenir adulte dans un monde insipide et sans magie et donc j’ai gardé quelques vestiges de mon cœur d’enfant.

Et puis, les contes de fées sont là pour ça, pour raviver cette part d’innocence en nous ; cette foi inébranlable qui nous permet de garder espoir. Si les contes racontaient seulement ce qui se passe réellement dans le monde : la famine, la guerre, la maladie… comment pourrions-nous survivre aux terribles journées qui se succèdent ?

Certains croient à tort que les contes sont pour les enfants, mais l’espoir, c’est pour tout le monde. La magie, l’amour, les fins heureuses… pourquoi se refuser un tant soit peu de bonheur ? Croire en l’amour, croire en la possibilité d’une fin heureuse, c’est très puissant. Et puis si tous les contes ont en commun ces fameuses fins heureuses, ce n’est pas pour rien. Il y a tellement d’atrocités dans le monde dans lequel nous vivons, pourquoi en rajouter une couche ? Pourquoi ne pas plutôt utiliser les mots avec douceur et bienveillance pour faire revivre l’espoir et l’innocence des cœurs ?

Alors je continue d’y croire, je continue de rêver. Pourquoi ? Parce que les rêves nous apportent ce que la réalité nous refuse. Dans mes rêves, les gentils gagnent toujours et les méchants sont toujours contraints de se rendre et de se ranger dans le bon camp. Dans mes rêves, même les cœurs les plus noirs peuvent être réhabilités et il y a toujours une fin heureuse, pour tout le monde. Néanmoins, lorsque je me réveille au petit matin, c’est toujours la même chose : les méchants restent méchants et les gentils subissent encore et encore les conséquences de leur bonne foi. Dans le monde réel, le mal triomphe trop souvent aux dépens du bien.

Malgré tout, je veux continuer d’y croire. Peut-être qu’à force de croire, peut-être qu’à force d’espoir, on changera la face du monde. Il ne suffit pas de rêver nos vies, il faut aussi vivre nos rêves !

Ne vous méprenez pas, je ne m’attends pas à ce que les fées, les licornes et toutes les créatures mythiques débarquent dans notre monde, et ce n’est pas non plus ce que j’essaie de dire. Cependant, les couleurs de l’espoir qui s’y rattache, la douceur, l’amour et les fins heureuses, je ne serais pas contre une bonne dose de cela.

Il faut faire notre propre magie. Il faut croire. Il faut garder espoir en l’humanité. Il faut continuer de croire que les gens peuvent changer et que le bien peut l’emporter. Il faut tenir tête au mal.

L’espoir va au-delà d’un optimisme excessif. L’espoir, c’est davantage que de croire que les choses vont bien aller. L’espoir, c’est continuer de croire que les choses ont un sens, que rien n’arrive pour rien, même quand on est au plus mal. L’espoir, c’est la lumière au bout du tunnel, le bien à travers les ténèbres, comme la dernière goutte d’un verre qu’on croyait vide. Et je veux bien croire que tant qu’il y aura de la vie, il y aura de l’espoir.

Il faut faire notre propre magie. Il faut provoquer notre propre changement. Il faut y croire, inconditionnellement. Je ne comprends pas pourquoi il demeure toujours des sceptiques. On veut croire aux miracles, au destin et au karma, mais pas en la magie d’un simple espoir ? Tout le monde veut une solution magique à ses problèmes et pourtant, personne ne veut croire à la magie elle-même. Non mais quelle ironie ?

Traitez-moi de dingue, traitez-moi de rêveuse, affublez-moi de tous les pires noms du monde, je continuerai toujours d’y croire et je garderai toujours espoir. L’espoir fait vivre et rend les intempéries de la vie tellement plus supportables.

Même si les fins heureuses n’existent finalement que dans les contes de fées, le seul fait d’y croire et d’avoir l’espoir que ça se finisse aussi bien dans le monde réel, ça nous permet déjà de faire un bon bout de chemin et ça garde au chaud les cœurs.

Arianne Bouchard

Un long fleuve tranquille ? Jamais !

Si notre chemin est tracé d’avance, il ne tient qu’à nous de l

Si notre chemin est tracé d’avance, il ne tient qu’à nous de lui donner la couleur qui nous plaît.

Longtemps, je me suis laissée mener sur le long fleuve parfois tranquille, parfois sinueux, de ma vie. Je croyais que je n’avais pas de pouvoir sur ce qui m’arrivait, que la vie se chargeait de mettre sur ma route ce dont j’avais besoin pour être heureuse. Que j’étais naïve, me direz-vous ? C’est vrai.

Je vieillis, et je découvre des facettes de cette vie qui est la mienne. Je m’aperçois que j’ai plus de pouvoir que je le croyais étant plus jeune. Mes choix ont une influence sur mes pensées, mon comportement et mon bonheur. Je ne dois pas faire n’importe quoi.

D’abord, lorsque j’ai pris conscience de la portée de mes choix, j’ai pris la décision d’être une meilleure personne. J’essaie (et ce n’est pas toujours facile) de ne pas juger les gens. Cela apporte du négatif dans mes pensées et ne m’aide pas à avancer. Je veux teinter ma vie de positif.

J’ai aussi mis de côté les combats inutiles ou perdus d’avance. J’ai compris qu’on ne peut pas changer les gens. Alors, je laisse tomber mes gants de boxe, car ces luttes m’épuiseraient inutilement. Certains combats ne m’appartiennent pas et maintenant, je le sais. Je serai là si les gens changent et décident d’être positifs, mais en attendant, je reste de mon côté. Je fais fleurir mon propre jardin plutôt que d’essayer de cultiver le potager du voisin.

Finalement, je tente de trouver le plus souvent possible le positif des situations qui ne le sont pas. La vie n’est pas toujours rose et c’est normal. Il n’en tient qu’à nous de tourner la médaille du côté qui nous plaît. Parfois, le côté sombre nous envahit. Il faut l’accepter et ne pas s’en vouloir. Après avoir fait le constat négatif, il faut gratter un peu pour arriver à en retirer du positif. Il faut se donner du temps, mais il est possible d’y arriver.

Cela peut sembler étrange, mais ces changements teintent mes décisions et ont grandement modifié mon chemin. Je suis désormais l’actrice de ma propre pièce de théâtre. Plutôt que regarder couler le fleuve, je patauge, je nage et parfois, je rame. Mais toujours, je prends mes propres décisions, en toute honnêteté avec moi-même. Surtout, je travaille activement à cultiver mon propre petit bonheur.

Nancy Pedneault

Chère Année 2020

Chère Année 2020, Tu as été une année tellement importante que je crois que tu mérites une

Chère Année 2020,

Tu as été une année tellement importante que je crois que tu mérites une lettre adressée à ton nom. Premièrement, WOW, tu as été une année remplie de surprises ; malheureusement, pas le genre que nous aimons recevoir. Non, le genre de surprises dont nous nous serions passés avec plaisir. Tu as commencé, pour ma part, merveilleusement bien. Puis, la crainte d’un nouveau virus est apparue, mais tout le monde disait que ça n’arriverait jamais jusqu’ici. Voyons ! La Chine, c’est vraiment loin. Et BANG ! Sans avertissement, le virus était rendu partout. Non, non, je veux dire PARTOUT. Ça ne te tentait pas de nous envoyer un courriel ou un texto le 1er janvier en nous disant : « Hey gang, bonne année ! Nouvelle décennie qui débute, préparez-vous, ça va barder. » ? Non, rien. Merci !

Tu m’as enlevé deux personnes extrêmement chères et importantes pour moi, dont mon oncle Christian. Ça aussi, aucun signe avant-coureur. BANG ! Crise de cœur, merci bonsoir. Sérieux, cette journée‑là, j’ai dû t’envoyer promener un milliard de fois. On était en juillet et j’en pouvais pu. Mais malgré tous les bâtons dans les roues que tu nous as mis, il y a du positif qui en est sorti. Ouais, bitch ! Je vais parler du positif que tu as amené. Le négatif, nous en avons déjà trop entendu parler.

  1. J’ai guéri de ma dépression post-partum majeure (HELL YEAH!)
  2. J’ai appris à m’aimer et à me trouver belle.
  3. J’ai perdu 50 livres. 50 LIVRES EN 10 MOIS. Avec les gyms fermés. Imaginez s’ils avaient été ouverts.
  4. Je me suis rapprochée de mon cousin que j’adore.
  5. J’ai un petit neveu qui est né. (Salut Jessy boy, m’ennuie, coco !)
  6. Je n’ai jamais été aussi proche de ma famille, même si ma tante vit à Toronto, un à Québec, l’autre à Saint-Jérôme, l’autre à Saint-André. Pis moi au milieu de tout ce beau monde-là. (Vive les textos de groupe !)
  7. Ma belle-famille a eu la COVID. Gros méga stress. Mon beau-père greffé de la moelle osseuse depuis un an et demi. Ils sont tous guéris et ils ne l’ont pas eue fort.
  8. J’ai réalisé un rêve, écrire des textes pour un blogue populaire (Salut Maïka Desnoyers!)
  9. J’ai reçu un des plus beaux cadeaux de ma vie : des cours d’écriture avec un auteur pour m’aider avec mon livre. (Merci Tante Anne)
  10. Mon conjoint et moi avions eu plusieurs fois envie de nous arracher la tête, mais nous nous sommes rapprochés et sommes plus forts et amoureux.
  11. J’ai repris confiance en moi.
  12. J’ai avoué avoir été victime d’une agression sexuelle à quinze ans et maintenant, je me bats pour surmonter le traumatisme, mais You know what? Nothing can bring me down. Rien ne peut m’arrêter. 💪
  13. J’ai trouvé un milieu de travail où je me sens bien et où mes collègues sont extraordinaires. Je les aime trop.
  14. J’ai découvert en moi une force et un courage incroyables pour affronter la pandémie.
  15. J’ai pu prendre le temps de remettre mes priorités à la bonne place.
  16. J’ai pris le temps de faire une liste de choses que je souhaite accomplir dans la vie.
  17. Je suis fière de la maman que je suis devenue et fière de voir mes enfants épanouis.

En gros 2020, tu auras tout fait pour me sacrer à terre, mais tu sais quoi ? J’en ai vu d’autres. Faque vite que ton règne s’achève et que 2021 soit plus douce, clémente, agréable.

2021, j’ai de grosses attentes pour toi.

  1. Je veux pouvoir prendre ma famille et mes amis dans mes bras.
  2. Je veux faire mon premier voyage dans le sud qui a été annulé à cause de la pandémie.
  3. Je veux pouvoir travailler sans masque. (Please, ma peau en peut pu)
  4. Je veux un Noël en famille en 2021.

Bref, peux-tu être moins rock’n’roll ? Merci beaucoup de la part de tous les êtres humains.

Oh, 2020, j’oubliais presque, MANGE DONC UN CHAR DE…. CIAO BYE, AUF WIEDERSEHEN (allemand), OREVWA (créole), FARVEL (danois), ADIOS (espagnol), MAR SIN LEAT (gaélique écossais), ANTIO SAS (grec), VISZONTLÀTÀSRA (hongrois), SLÀN (irlandais), ARRIVEDERCI (italien), TÔT ZIENS (néerlandais), ADEUS (portugais), HAMBA KAHLE (zoulou).

 

Cindy LB

J’y prends goût…

Au printemps dernier, je ne vous cacherai pas que j’ai trouvé dif

Au printemps dernier, je ne vous cacherai pas que j’ai trouvé difficiles l’isolement et le stress généré par la pandémie. L’inconnu, la « nouveauté », l’anticipation ont brusquement assombri cette belle saison.

Puis nous avons eu droit à une accalmie des restrictions, à un été un peu plus permissif et libertin. Nous avons pu en profiter, faire des activités, visiter nos proches.

Vint la deuxième vague que plusieurs avaient prévue. Comme la plupart d’entre vous, je me situe en zone rouge depuis plusieurs semaines. Si au début j’anticipais cette possibilité, graduellement, ce n’est plus un poids ni une source de stress. Je me surprends même à y prendre goût. Je m’explique…

Avec l’isolement occasionné par la zone rouge, fini les soupers le vendredi, samedi et dimanche. Fini le rush du grand ménage à l’annonce d’une visite potentielle. Fini la course aux différents commerces pour aller chercher les trucs à emporter au souper d’amis. Fini les préparatifs interminables !

J’ai davantage de temps pour moi à la maison les week-ends, j’apprécie le temps que je peux accorder au cocooning, en mode slow. Je lis des romans comme jamais, je m’entraîne à la maison, je me repose et je réalise que de ne pas avoir d’engagements à l’horaire me procure un bien inattendu. Je me sens le cœur plus léger au quotidien. Je ressens moins l’obligation de faire plaisir aux autres en premier.

Je me suis surprise cette semaine à me dire que finalement, pour moi, être en zone rouge ne s’avère pas aussi triste que je l’anticipais. Je parle ici du côté social seulement. J’ai toujours été du genre à me tenir loin des foules, des regroupements de gens, etc. Peut-être que ça m’aide à m’acclimater ?

Après discussion avec des gens de mon entourage, j’ai compris que je ne suis pas nécessairement la seule à apprécier ce ralentissement !

J’ai envie d’apprécier le positif que cette pandémie apporte, comme quoi tout n’est pas que négatif ! Tout (ou presque) est une question de perception.

Et vous ? Arrivez-vous à en tirer un peu de positif ?

Note : Je suis consciente que l’enjeu financier et professionnel est problématique pour plusieurs et loin de moi l’intention de minimiser les impacts à ce niveau.

Marie-Claude Larivière

Serpents et échelles !

Avez-vous déjà flanché ?

P

Avez-vous déjà flanché ?

Pourtant, nous sommes toujours pleins de volonté. Déterminés. Du moins en les formulant. Changer tel ou tel comportement. Abandonner l’insatisfaction ; professionnelle, sociale, personnelle. Mieux gérer son temps. Réaliser tel rêve. Seul, à deux, en famille. Sans oublier la traditionnelle, perdre des kilos.

Nous en sommes à la troisième semaine de la nouvelle année. Les pubs de remise en forme inondent tous nos sens. Les centres d’entraînement voient leur clientèle d’éphémères se démener. Toutes ces personnes qui veulent croire au miracle de l’output. Un jus couleur verdâtre à la main.

Si j’osais, je vous parlerais de cette nouvelle théorie scientifique de l’exercice physique. Une minute d’exercice intense par jour, trois fois par semaine, suffit. Pour le reste, juste tenter d’être souvent en mouvement. Ce sont mes genoux qui vont être heureux.

Je n’ai pas de « bucket list ». J’aimerais bien réaliser tel ou tel projet. Accomplir ceci ou cela. Devenir un meilleur exemplaire d’humain. Chacun son Everest. Mais le paradoxe est toujours là. Si on se fixe un objectif, comment ne pas être dépressif après ? Quand on se dit « Done this, been there! ». Le but qui a caché le parcours.

Notre fil de nouvelles Facebook nous avait pourtant prévenus, si fréquemment…

Le bonheur, il ne réside jamais dans des moments charnières. C’est un état. C’est l’attitude que vous prenez. C’est votre manière de voir les choses. C’est un verre, ni à moitié plein, ni à moitié vide. Juste à prendre le plus souvent possible en excellente compagnie.

J’essaie que ce soit des bulles roses habituellement. Un rappel que la vie peut basculer à tout moment pour celle que j’aime. Qu’il faut toujours embrasser comme si c’était la dernière fois.

Ma résolution, je vais la tenir. Facilement. J’ai résolu de ne plus en faire, de résolutions. Juste, au tournant de l’année, prendre un autre moment pour apprécier la vie. Ne riez pas, c’est une résolution difficile à respecter.

Notre environnement fait de gros efforts pour l’empêcher. Tous ces gens qui sont résolus à être négatifs. Qui veulent fermer la lumière. Dans les médias, pour qui le chat écrasé est toujours plus important. Surtout si c’est un chat du voisinage. Chez nos dirigeants, les rois élus de la pensée négative collective. Dans les propos de nos leaders, où la foi n’est qu’une paire de lunettes semi-opaques.

Ces utilisateurs des réseaux sociaux, qui partagent allègrement leur vision amère. Sans aucun respect de l’autre.

Pourtant, un « autre », ça n’existe tout simplement pas. Ou, plutôt, nous le sommes tous. Ce qui revient au même. Un être humain d’ici ou d’ailleurs. Qui devrait avoir compris que le bonheur, le sien, il passe obligatoirement par le bonheur collectif. Que, là, hier, demain, il lui faudra interagir avec cet « autre ». Quel qu’il soit.

Comme les méthodes sont à la mode, voici ma suggestion. En cinq étapes : 1La vie est belle ; 2Souriez souvent (juste à penser à une de vos conneries) ; 3L’autre, c’est moi ; 4Soyez une parcelle de lumière ; 5La vie est belle (déformation professionnelle ; Primacy & Recency).

Pour les kilos en trop, je vais vous aider. Oubliez tout le reste et concentrez-vous plutôt sur l’input. Sur l’entrée en bouche. Pensez-y chaque fois, la qualité avant la quantité. Tout en vous permettant de « flancher » quelques occasions par mois. De rien, c’est gratuit !

michel

 

Le regard des autres

Dans la vie, on souhaiterait être la personne qui ne se fait jamais

Dans la vie, on souhaiterait être la personne qui ne se fait jamais juger, celle qui reçoit des commentaires gentils des gens, à l’école comme à la maison, avec nos parents ou lors de réunions familiales. On aimerait être la personne que tout le monde aime, la fille ou le gars dont tous les gens parlent positivement.

Désolée de briser ta bulle, mais nous ne vivons pas dans un monde comme ça. Certaines personnes peuvent être désagréables avec toi en partant des rumeurs à ton sujet, pour te faire souffrir et pour qu’elles se sentent mieux. Mais en gros, ce sont elles qui souffrent, intérieurement.

Tandis que d’autres vont être très gentilles avec toi en te disant des choses gentilles, par exemple, à quel point elles aiment comment tu es habillé ou en te complimentant sur ta personnalité, en disant qu’elles trouvent que tu es une personne intelligente, forte, belle ainsi que plusieurs autres qualités.

Les sentiments que tu ressens quand tu entends un commentaire sur toi font que tu es triste et fâché lorsque les commentaires sont désagréables, ou tu peux te sentir content, heureux et confiant lorsque les commentaires sont agréables à entendre.

À certains moments, on peut se sentir jugé ou observé et l’on peut penser que les gens parlent de nous en négatif ou sont en train de répandre des rumeurs quand la plupart du temps, ils parlent de toi en bien. Tu peux te sentir observé après un moment de malaise, comme si tu essaies de faire de la danse dans un lieu public et que tu finis par tomber par terre. Peut‑être que pour toi, le moment était inconfortable, mais tu as peux être ajouté une petite touche d’humour à la journée des autres.

À l’école, avec les surveillants et les enseignants, on peut se sentir jugé sur la manière dont on est habillé ou dont on agit. Parfois, nos vêtements peuvent ne pas respecter le code vestimentaire de l’école et se faire avertir pour cela. Dans ma tête, je suis souvent en train de me dire : « J’hallucine ou la manière dont je décide de m’habiller est plus importante que mon éducation ? »

Parfois, on peut se sentir un petit peu excité alors on va s’amuser comme des enfants dehors, mais même quand on pense que l’on a la paix et que l’on peut enfin être soi‑même, on se fait regarder de travers. Par exemple, durant l’hiver, j’avais l’habitude de monter sur les montagnes de neige et de sauter en bas ou juste essayer de courir sur la neige qui était tellement dure, que tu glisses dessus. Même durant ces moments, les surveillants nous regardent de travers parce que l’on ressemble à des enfants du primaire…

Parfois, nos enseignants sont fiers de nous et nous encouragent dans notre travail. Sinon, j’ai certains profs qui vont faire des commentaires sarcastiques comme « Wow Maryka, t’as des beaux cheveux aujourd’hui » quand en gros, j’ai les cheveux mêlés comme si je revenais d’une randonnée de deux semaines sans me brosser les cheveux ! (Cette situation plutôt commune chez les femmes se nomme le bad hair day !)

Nos parents nous trouvent toujours beaux, même lorsque nous, on se trouve moins beau. Nos parents nous trouveraient magnifiques même après qu’on a couru un marathon. La plupart du temps, ils sont fiers de nos actions et des décisions que l’on décide de prendre, mais parfois, ils sont moins contents. Par exemple, lorsque l’on a fait une niaiserie ou que l’on a brisé quelque chose d’important pour eux. Mais sinon, il sont toujours heureux que nous soyons dans leur vie.

Dans la famille et avec les amis proches, souvent les gens trouvent que tu grandis vite (la réplique du siècle : « Arrête de grandir sinon tu vas me dépasser ! »), que tu changes beaucoup et que tu deviens comme une jeune adulte.

Je tiens à mentionner que j’aimerais être un enfant jusqu’à dix‑huit ans et j’aimerais vivre mon enfance heureuse, sans me forcer à devenir une adulte tout de suite !

Aussi, d’autres qui me disent que je deviens une belle jeune femme : j’aime ce genre de commentaire, ça me rend heureuse et contente.

D’autres gens vont mal réagir à cause de certaines décisions que j’ai prises, comme le jour où je me suis fait faire un piercing dans le nez.

Le lendemain, j’avais un souper de fête avec ma famille et je peux dire que ça a fait réagir quelques personnes puisque mes parents ont reçu des texto parlant de mon piercing.

Dans mon quotidien, j’essaie de travailler plus le regard que je pose sur moi que celui que je pose sur les autres, en voyant le beau des gens au lieu de me concentrer sur le négatif. Le plus important dans la vie n’est pas le regard que les gens posent sur toi, mais bien celui que tu poses sur toi-même.

Si tu aimes de quoi tu as l’air et qui tu es, l’avis des gens importe peu.

Maryka Wilky  😉

 

Ces 300 chiens qui font du bien à mes enfants

Après un temps des fêtes franchement revitalisant, j’ai enfin se

Après un temps des fêtes franchement revitalisant, j’ai enfin senti la paix s’installer dans mon petit cœur. Ce n’est que lorsque la sérénité s’est installée que j’ai réalisé que je venais de traverser un deuil.

Je ne voulais pas réellement balancer par la fenêtre ma vie bien rangée. Ce que je voulais, c’était voyager. Le déménagement, c’était mon sacrifice, le prix à payer pour découvrir l’Europe.

Savoir que je retrouverais ma maison, ma famille et mes amis dans trois ans a bien sûr facilité mon départ du Québec, mais pas mon adaptation en Italie. J’ai perdu trop de temps, pendant mes premiers mois ici, à rêver à mon futur retour à la maison. Déjà qu’on vit souvent au conditionnel dans un déménagement, empêtrés dans nos craintes et nos espoirs… Ça ne laissait pas beaucoup de place au moment présent, tout ça.

Mais le temps des questionnements est révolu, mes rêves déçus ont été digérés. Non, nos garçons ne deviendront sûrement pas les meilleurs amis de nos petites voisines italiennes, mais ils se sont fait de super copains canadiens. Et oui, mes petits trésors vont probablement accueillir chaque nouveau projet de voyage avec méfiance, mais l’avantage est qu’ils ne seront jamais déçus, toujours agréablement surpris. Ça pourrait être pire que ça.

Je vous assure que si vous ajoutez : organiser un déménagement outre‑mer et apprendre une nouvelle langue à votre liste de priorités, l’équilibre de votre vie foutra le camp tout d’un coup. « Trop de priorités » équivaut à « pas de priorités ». Mais maintenant que la transition est complétée, j’ai pu retrouver les habitudes qui me faisaient du bien. Elles possèdent même, maintenant, un charmant accent italien. Notre routine, fracassée à grands coups de massue en quittant notre pays, s’est teintée de nouvelles couleurs. Nos priorités ont pu reprendre leur place.

Après un été et un automne mouvementés, l’hiver s’annonçait donc beau et doux chez nous. Seul nuage à l’horizon : mes enfants, eux, étaient toujours pris dans la tempête. Déni, Tristesse et Colère (on dirait les personnages du film Sens dessus dessous!) prenaient encore beaucoup de place. Pas toute la place, heureusement, mais juste assez pour réaliser que mes cocos auraient besoin d’un peu d’aide pour atteindre l’oasis d’acceptation à leur tour.

Comme de vrais endeuillés, mes petits bonhommes de sept et dix ans avaient besoin d’exprimer leurs émotions (cet élément était déjà bien en place) MAIS AUSSI des pensées plus positives (cet élément pouvait être amélioré). L’équation me semblait évidente. Plus ils vivraient de beaux moments en Italie, plus ils apprécieraient leur nouvelle vie. S’ils se contentaient de ruminer leurs plans d’évasion vers le Canada, ils éveilleraient encore et encore Déni, Tristesse et Colère. C’était leur responsabilité de cesser d’alimenter la machine à idées noires pour diriger les projecteurs sur les moments plus heureux. Après six mois en Italie, ils avaient un choix à faire et deux parents prêts à les soutenir dans leur démarche. Nous étions en mode Intervention.

Nous avons demandé aux enfants ce qu’ils aimaient faire en Italie et leur réponse était claire : ils voulaient aider le refuge canin San Francesco. À notre arrivée à Naples, nous nous y étions rendus pour participer à une activité de financement et rencontrer les gens qui ont à cœur d’aider les chiens errants, trop nombreux ici. Mes enfants voulaient y retourner et faire du bénévolat auprès des 300 chiens du refuge. Aussitôt dit, aussitôt fait! C’est ainsi qu’on allait débuter notre année 2018.

Depuis deux mois, nous nous joignons donc au groupe de bénévoles qui offrent une promenade hebdomadaire aux pensionnaires. Nous commençons toujours par aller voir Willy, âgé d’une dizaine d’années, que nous avons pris sous notre aile plus officiellement. Son père devait être un Border Collie noir et blanc, mais sa mère… allez savoir! Il vit au refuge depuis au moins trois ans et ne le quittera sûrement jamais. Même les adorables chiots (une vingtaine arrivés depuis janvier seulement) risquent de grandir et de mourir au refuge, alors le vieux Willy…

Pour nous, Willy a été un coup de cœur dès le premier instant. L’affection est réciproque. Il laisse les enfants brosser son poil crasseux, les yeux mi-clos, le museau tourné vers le soleil…

Les autres bénévoles, qui nous ont d’abord réservé un accueil cordial, nous offrent maintenant un sourire chaleureux chaque samedi. (Je comprends tellement leur manque d’enthousiasme initial à décoder mon baragouinage italien!) Notre fidélité au rendez-vous et nos efforts à comprendre leur façon de fonctionner (on n’est pas à Walt Disney!) ont porté fruit. Désormais, lorsque nous mettons les pieds au refuge, la vénérable « nonna » nous gratifie d’un « Willy vous attend » où perce l’émotion.

Depuis notre premier avant-midi de bénévolat, la nostalgie a cessé de se pointer le bout du nez au moment du coucher. Mes enfants se laissent à présent doucement hypnotiser par Morphée, fiers de suivre l’exemple de leurs héros de l’émission Refuge animal et convaincus que de petits êtres poilus ont besoin d’eux ici. Ces 300 chiens ont définitivement illuminé et changé notre vie.

Elizabeth Gobeil Tremblay

Deux négatifs donnent… du négatif

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Vous êtes-vous déjà surpris à répéter « Non, on ne dit pas NON » à votre enfant de deux ans qui dit tout le temps « non »?

Avez-vous déjà réalisé la force de l’interdit pour convaincre un enfant (un ado, encore pire!) de faire exactement ce que vous lui interdisez de faire? Dans votre face, en plus. Avec un sourire narquois.

 

Arrête de taper ta sœur!

Bang.

 

Ne tire pas la queue du chat.

Miaou!

 

Tu te relèves tout le temps dix fois quand je te couche. C’est énervant!

« Maman! J’ai soif! J’ai faim! Je veux un câlin! J’ai perdu mon toutou! »

 

Le cerveau est programmé pour enregistrer le positif. Il saute les négations. Jusqu’à un certain âge, du moins.

« Ne mange pas le cactus » devient « Mange le cactus ». Ouille, ça risque de piquer!

« Arrête de crier » (surtout si on le crie soi-même) est interprété comme « Crie! »

 

Sans compter la propension de nos mousses en quête d’autonomie à agir contrairement à ce qu’on leur demande.

Quand on dit : « Tu fais tout le temps pipi à côté de la toilette », on renforce le comportement « faire pipi à côté de la toilette ». En plus, on convainc le jeune cerveau que le corps auquel il est attaché fait « tout le temps » pipi à côté de la toilette. Ça laisse peu de place pour l’amélioration! S’il fait tout le temps pipi à côté de la toilette, c’est sûrement parce qu’il n’est pas capable de faire autrement… En plus, chaque fois que maman trouve des gouttelettes jaunes sur le plancher, elle le fait remarquer. De la belle attention gratuite!


Y aurait-il moyen (j’ai failli écrire « N’y aurait-il pas moyen… je me fais prendre à mon propre jeu des négations!) de jouer la carte du positif? « Ne tire pas la queue du chat » deviendra « Caresse le chat doucement » ou « Le chat a l’air d’avoir besoin que tu le laisses tranquille. On peut sûrement trouver un autre jeu? »

Attention! Quand je parle d’inclure du positif dans notre façon de parler et d’agir, je ne veux pas dire qu’on se met des œillères pour éviter de voir les comportements dérangeants. On peut bien sûr ignorer certains agissements mineurs et remplacer l’attention négative par de l’attention donnée devant les comportements souhaités. On peut aussi détourner l’attention de notre coco vers des activités ou des sensations plus souhaitables.

Il croque une plante-araignée (ici, le mot « plante » est essentiel, surtout si la situation se déroule sur un continent où les araignées géantes sont légion)?

« Viens avec moi mon chaton, on va préparer une collation. J’ai un petit creux moi aussi. »

On reconnaît son besoin (découvrir, manger ou être occupé), on le satisfait d’une façon plus acceptable que de se remplir l’estomac de chlorophylle. À un autre moment, dans le calme, on pourra sensibiliser notre chaton mangeur de plantes vertes au fait que certaines plantes peuvent lui faire du mal, que maman aime bien avoir de jolies plantes [non grugées] pour décorer la maison. On pourra lui faire observer un bébé qui met tout dans sa bouche et l’informer qu’en grandissant, on apprend des façons plus hygiéniques et socialement acceptables de découvrir son environnement… (Je ne sais pas pour vous, mais je me vois mal lécher mon nouveau bureau ou prendre une croquée de mon ordinateur quand je commence un nouvel emploi!)

Ça peut aussi être une idée pas si pire de surveiller notre façon de parler entre adultes (ou aux automobilistes qui nous coupent le chemin…) Un « Tasse-toé, maudit-mononcle-qui-pue-des-pieds » bien senti peut soulager notre conducteur enragé intérieur. Mais notre parent intérieur risque d’avoir un peu honte quand fiston lancera la même phrase au mari de l’éducatrice ou au papy.

Les « Tu fais jamais la vaisselle! Je suis écœurée de tout faire dans la maison! » risquent d’influencer la façon dont nos petits perçoivent les relations et les reproduisent. Des éponges. Ultra absorbantes! Alors faisons attention à ce qu’on leur fait absorber, parce qu’on influence ce qui va ressortir par la suite. Un peu moins de NON et de NE, plus de positif et d’écoute véritable. Moi, je pense que ça se peut!

 

Nathalie Courcy

Deux ans…

Deux ans que tu es dans nos vies. Deux ans que nous sommes plus heur

Deux ans que tu es dans nos vies. Deux ans que nous sommes plus heureux, que nous rions plus et aimons plus. Deux ans que tu as chamboulé nos vies et pourtant… cette vie nous semble si naturelle que c’est comme si elle était la nôtre depuis toujours.

Deux ans que tu nous épates. Tu es une boule d’intensité. Intensité qui transparaît dans ton amour et ton affection, dans ton énergie et ta témérité, dans ton besoin d’affirmation et dans ta curiosité. Comme tous les parents, nous nous émerveillons de chaque étape que tu franchis; le premier sourire, les premiers mots, les premiers pas… Bien que j’aie dansé et crié ma joie à tous ces moments, ce ne sont pas ceux qui me marquent le plus. Ce qui me fascine, c’est ta personnalité qui se développe et évolue à une vitesse fulgurante.

Ton intensité, à la base, ne rime pas avec douceur. Et pourtant! C’est impressionnant le chemin que tu as fait depuis quelques mois. Tu es plus posé, plus calme et capable de douceur et de tendresse. Ton énergie n’a pas diminué pour autant, mais tu as maintenant plus d’une facette. Les « bacons » que tu nous faisais cet automne nous ont fait craindre cette fameuse étape du Deuzans. Finalement, on constate à quel point tu évolues vite, t’outilles étonnamment efficacement, communiques mieux. On se croise les doigts, mais bien qu’il y ait parfois quelques jours plus intenses, on trouve que tu t’en sors plutôt bien. Tu apprends doucement à respecter les limites des autres, grands comme petits. Ta curiosité ne cesse de grandir et te permet d’évoluer si rapidement. Ton sens de l’humour est déjà bien présent et bien unique.

Tu affrontes la vie avec joie, sans peur. Tu fonces, rigoles et t’intéresses aux autres. Nous tentons de te guider du mieux que nous pouvons, en t’encadrant tout en nous efforçant de préserver et d’encourager ton unicité. Et comme on aime les bilans, on essaie aussi de se regarder aller comme parents et de s’ajuster. On se dit que si tu es si impressionnant, ça doit être aussi un peu grâce à nous. On réussit à communiquer et à respecter nos valeurs. Surtout, on arrive à s’adapter l’un à l’autre comme parent et à toi qui es une personne à part entière.

Je remarque, quand je lis des textes sur la parentalité, qu’il y est fréquemment question des défis, du sentiment de culpabilité, d’être dépassé, d’être à bout ou de l’impression d’incompétence des parents. C’est souvent plus négatif ou sarcastique. Bien qu’on ait nous aussi nos moments de doutes et nos défis, je trouve important de relever le positif, de se donner une tape dans le dos. De nous dire qu’on n’est pas pires et qu’on a le goût de continuer.

Bientôt, tu seras grand frère. J’ai si hâte. Toi qui aimes tant les bébés et les gens en général, j’ai l’impression de te faire un cadeau précieux. Et grâce à ta personnalité si riche, si divertissante, si aimante et si curieuse, j’ai aussi la sensation profonde que ce bébé à venir est le plus chanceux du monde de t’avoir comme grand frère.

Jessica Archambault

Bonne rentrée!

Les sacs sont prêts, les boites à lunchs sont remplies (ça, ça ne

Les sacs sont prêts, les boites à lunchs sont remplies (ça, ça ne m’avait vraiment pas manqué!), les souliers sont neufs, le soleil est doux et la fraicheur du matin réveille vos petits yeux qui ne sont plus habitués à se lever tôt. C’est la rentrée des classes!

La trêve d’été est terminée, la routine va reprendre tranquillement. Je vous regarde aller les enfants, et je voulais juste vous dire combien je suis fière de vous et à quel point je vous souhaite une merveilleuse année scolaire!

La rentrée c’est tellement positif et plein de renouveau! Une nouvelle école, une nouvelle classe, des nouveaux profs, des nouveaux camarades, un nouvel agenda (mon objet préféré quand j’étais écolière!), une nouvelle boite à lunchs, des nouveaux vêtements, les cahiers qui sentent bons… tout commence! Tous les espoirs sont permis!

Le ventre plein de petits papillons, vous embarquez dans votre autobus, vous retrouvez vos amis et vous partez vers cette nouvelle aventure.
Je ne sais pas ce que vous allez vivre cette année, mais je sais qu’elle sera gratifiante, enrichissante, divertissante. Vous allez apprendre beaucoup de choses et je vous souhaite par-dessus tout de continuer à acquérir cette autonomie et cette belle confiance en vous.

Car croyez-moi chers enfants, il n’y a rien d’impossible! Sur les bancs de cette école, je vous souhaite de belles amitiés, de grands amours, de belles rencontres. Vous êtes en apprentissage de tout et même si parfois il y aura des murs et des coups dur, tous vos rêves sont possibles.

La rentrée c’est l’espoir!
Alors bonne rentrée à tous les écoliers, petits et grands!!! Soyez courageux! Soyez organisés! Mais surtout, soyez heureux! Et savourez chaque journée d’école, car vous allez voir, il se cache au quotidien, des surprises! Ouvrez l’oeil!

Bonne rentrée les enfants! Mon cœur explose de fierté de vous voir aller!

 

Gwendoline Duchaine

L’allergie au bonheur

Il y a des gens allergiques au bonheur. C’est plus courant qu

Il y a des gens allergiques au bonheur. C’est plus courant qu’on pense. Les symptômes diffèrent d’une personne à l’autre et peuvent commencer à tout âge. On peut ressentir de la jalousie, de l’anxiété ou juste être constamment très sceptique, voire négatif. C’est aussi parfois saisonnier (salutations à toi, mois de novembre) ou cyclique et parfois, hormonal (les gars, ce n’est pas le temps de faire des blagues).

 

Malheureusement, pour certaines personnes, c’est chronique. Quand le bonheur leur prend et que tout va bien… elles sont sceptiques, elles trouvent ça louche! « Ça peut pas toujours bien aller comme ça… Le vent va finir par changer de bord! » Pour ces personnes, l’adage est inversé : « Après le beau temps, la pluie ». Ça fait peur, le bonheur, quand on n’est pas habitué. 

 

Les gens allergiques au bonheur font souvent une montagne de drames avec un rien et sont souvent anxieux. « On annonce de la pluie?!?! Mes vacances sont gâchées, c’est terrible, la vie s’acharne sur moi… » Est-ce qu’il y a quelque chose qu’on contrôle moins que la météo dans la vie? 

 

Attention, ces personnes peuvent aussi être contagieuses. Le pollen de la négativité est très volatile et s’accroche sur qui le veut bien. Lorsqu’on semble heureux ou qu’on partage un moment joyeux, les personnes affectées sont les premières à nous rappeler que c’est fragile, le bonheur. Que pour elles, ça n’a pas duré longtemps. Qu’on leur annonce une grossesse, une union, qu’on est heureux au travail ou que notre bébé fait ses nuits, au lieu de vous répondre qu’elles sont contentes pour nous, elles nous répondent avec un sourire narquois et sur un ton rempli de sages promesses : « Tu dis ça aujourd’hui, mais ATTENDS, tu vas voir, on s’en reparlera dans un an quand (insérez ici un cas vécu plus ou moins dramatique) ». Ce sont les mêmes qui, quand quelqu’un gagne un prix, n’applaudissent pas. Ce sont ceux qui trouvent une raison malsaine à cette ascension. Ils jugent beaucoup, surtout les gens heureux. À force de côtoyer des gens allergiques au bonheur, on peut moins rayonner. Se remettre en question sur son propre bonheur. Le pollen de la négativité nous bouche les yeux, les oreilles et le jugement. 

Selon la force de notre système immunitaire du bonheur, ça peut nous contaminer un peu, beaucoup ou pas du tout. C’est alors très important de prendre des antihistaminiques prévus à cet effet. On en retrouve beaucoup dans l’humour, l’amour et tout ce qui nous rend heureux. Pour les cas plus sérieux, on peut embarquer dans de belles folies, comme ouvrir un champagne un lundi soir, aller marcher sous la pluie, faire une bataille d’oreillers, etc. On prend aussi conscience que nos propos pourraient être plus positifs, parce qu’à force d’être en mode allergies, on ne s’en rend même plus compte! On change le « C’est donc bien long! » par « J’ai hâte d’arriver! » Le « va-t’en! » par « J’ai besoin d’être seul », par exemple. Surtout, il faut se demander si notre commentaire propage du positif ou du négatif avant de le dire.

 

Mon adage personnel est : « La vie, ce n’est pas d’attendre que l’orage passe, c’est d’apprendre comment danser sous la pluie. » Ne vous y méprenez pas… je ne suis pas le cinquième membre de la famille Flanders (salut-tidlidu!) Je ne porte pas des lunettes roses en permanence. Je suis une fille positive, mais j’ai quand même mes moments de déprime où je vois tout en noir. Si le soleil brillait toujours, est-ce qu’on l’apprécierait autant?

 *Attention un propos vulgaire de mon cru, mais tout de même songé, suit à l’instant : 

Quand j’entends des personnes dire qu’elles ont une journée ou une vie de marde, je réponds toujours avec un grand sourire plein d’espoir : « Je compatis, mais fais de ta marde de l’engrais! » (J’habite en campagne, ça m’inspire) S’ensuit souvent un petit rire… Il y a de l’espoir!

 

Nous sommes responsables de notre propre bonheur et c’est contagieux! 

 

Amusez-vous (tidlidou)! 

 

Krystal Cameron