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Qu’est-ce qu’on mange ?

LA phrase qu’on n’est pu capable d’entendre… surtout les soi

LA phrase qu’on n’est pu capable d’entendre… surtout les soirs de semaine quand la seule chose à laquelle on pense, c’est de s’écraser dans le salon et de manger un bol de céréales devant District 31!

Mais bon, faut nourrir ça, cette marmaille-là… c’est dans notre contrat de parents y paraîtrait! Alors j’ai pensé vous partager, sans aucune prétention, un p’tit top 5 de mes recettes gagnantes et simples à préparer. Oui, oui, tout le monde peut y arriver, même ma belle-sœur (salut Isa!).

 

Tout d’abord, une soupe-repas goûteuse, réconfortante et pas compliquée (vive les légumes congelés!)

 

SOUPE DE TORTELLINIS RAPIDO-PRESTO

 

Dans un grand chaudron, ajouter :

  • 8 tasses de bouillon de bœuf faible en sel
  • 1 grosse conserve de tomates en dés avec épices italiennes
  • 1 petit oignon rouge tranché super mince
  • La moitié d’un sac de riz de chou-fleur congelé
  • ½ sac de légumes à spaghetti congelés
  • 1 c. à thé d’ail haché
  • 1 à 2 c. à soupe d’épices grecques
  • 1 c. à soupe d’herbes salées

Cuire 7 à 8 minutes à feu moyen-élevé

  • Ajouter 1 contenant de tortellinis à la viande

Cuire 5 minutes supplémentaires

  • Ajouter 1 contenant de bébés épinards

Cuire 2 minutes Poivrer et servir avec un peu de fromage mozzarella râpé.

 

***

Quelqu’un se rappelle les bols de lasagnes du Tim Hortons d’il y a une dizaine d’années? J’adorais ça! J’ai donc tenté de reproduire ce petit délice et j’y suis pas pire parvenue. Le voici :

BOLS DE MINI-LASAGNES

 

Cuire un sac de pâtes mini-lasagnes selon les instructions.

Pendant ce temps, dans un chaudron antiadhésif, cuire pendant 6 à 7 minutes :

  • 1 lb de bœuf haché extra-maigre
  • 1 paquet de sans viande haché à l’italienne
  • ½ sac de légumes à spaghetti congelés
  • Poivre au goût

Ajouter ensuite :

  • 1 grosse conserve de tomates broyées
  • 1 conserve de soupe aux tomates
  • 1 branche de basilic frais émincé
  • 3 c. à soupe de pesto de tomates séchées
  • 3 c. à soupe de cassonade

Laisser mijoter 15 minutes à feu moyen et ajouter :

  • ½ tasse de fromage mozzarella râpé
  • Les pâtes cuites et égouttées.

***

Novembre est gris, plate et sombre. Je te partage donc ma recette « soleil » par excellence. Encore et toujours un succès. Seul défi : ne pas engloutir toute la salsa de melons avant de servir le repas!

FISH TACOS À LA MORUE ou (« PETITS BATEAUX » pour les intimes)

 

Cuire un paquet de pépites de morue congelées selon les instructions sur l’emballage.

Pendant ce temps, préparer la salsa de melons en coupant tous les fruits et les légumes en petits dés :

  • Melon d’eau
  • Melon miel
  • Cantaloup
  • Concombres libanais
  • Oignons rouges
  • Tomates
  • Mangues
  • Jus de lime

Ajouter au goût les ingrédients suivants :

  • Sel et poivre
  • Coriandre
  • Sauce Sriracha

Étendre une petite quantité de mayonnaise à l’ail (maison ou du commerce) dans des mini bols tortillas (affectueusement appelé ici : les p’tits bateaux).

Ajouter la pépite de morue et garnir d’une petite quantité de salsa.

Déguster et recommencer!

 

*** 

 

Je ne sais pas comment ça se passe dans vos chaumières, mais dans la mienne, manger avec les doigts, c’est pas mal toujours winner! Mais pour maman, un repas qui passe directement du congélo au four, c’est encore plus winner! Avec cette recette-ci, on se fait une grosse quantité et on congèle. Il suffit de mettre les pains au four directement à partir du congélo pendant 10 à 12 minutes à 350.

 

MINI PAINS PITA AU POULET

 

  • Un sac de mini pains pitas de blé entier
  • 1 tasse de poulet cuit coupé en tout petits morceaux
  • ¼ tasse de bacon de dinde cuit coupé en petits morceaux (ou du standard)
  • ¼ tasse de fromage râpé
  • 3 ou 4 c. à soupe de vinaigrette César maison ou du commerce

 

Mélanger le poulet, le fromage et le bacon avec la vinaigrette.

Avec des ciseaux, faire une petite ouverture dans les pitas. Les garnir avec le mélange et cuire au four de 7 à 8 minutes à 350.

Servir avec une salade ou des crudités. On se régale!

 

***

 

En dernier, un petit dessert rafraîchissant (le préféré de mon grand Miko, 7 ans, qui en demande même le jour de sa fête alors qu’il en mange des dizaines de fois dans l’année!)

TARTE AU YOGOURT AUX FRAISES

 

Ajouter au mélangeur et mélanger jusqu’à l’obtention d’un mélange lisse :

  • ½ tasse de yogourt grec à la vanille
  • 1 tasse de garniture fouettée (style Cool Whip)
  • 1 tasse de fraises (je les prends congelées et je les fais décongeler)

Ajouter et mélanger de nouveau :

  • Un sachet de gélatine préparé selon les instructions sur l’emballage

Verser la préparation de yogourt dans un fond de tarte Graham et mettre au frigo 1 ou 2 heures. Se conserve 3 à 4 jours au frigo, mais se mange beaucoup plus vite que ça!

J’ai encore quelques recettes en réserve… Si ça vous plaît, l’envie de vous les partager me prendra peut-être à nouveau!

Bon appétit!

Karine Arseneault

J’ai sauvé mes filles de l’autodigestion

Je m’en souviens comme si c’était hier. J’ai d’ailleurs con

Je m’en souviens comme si c’était hier. J’ai d’ailleurs conservé l’article qui est paru dans le journal le lendemain.

Pour sauver ses filles de l’autodigestion, il invente le hot-durger

La Gazette de l’Outaouais — 10 juillet 2014

Un père de famille gatinois a eu toute une frousse jeudi en fin d’après-midi, alors que lui‑même et ses deux filles étaient sur le chemin du retour à la maison. Ils accusaient un retard d’environ une demi-heure en raison du mausus de trafic. Avant même d’être arrivées à destination, l’aînée et sa sœur cadette, âgées respectivement de dix et sept ans, se sont mises à gémir et à se plaindre de fortes douleurs abdominales tellement elles avaient faim. Les membres de la petite famille étaient à peine descendus du véhicule familial à leur arrivée au domicile. Leur père a aussitôt tendu l’oreille près du ventre de ses filles adorées : il a tout de suite su qu’il fallait agir vite.

– Ça faisait un drôle de bruit, comme un gargouillement monstrueux. Je savais que mes filles étaient sur le point de s’autodigérer. Je n’avais pas le temps de préparer un repas normal. Il fallait qu’elles mangent vite. Chaque minute comptait, dit Martin Dugas, le père, encore sous le choc de cette mésaventure.

– Même Fred, mon golden retriever, a senti que quelque chose n’allait pas ; il est parti se cacher dans le fond du garage, a-t-il ajouté.

C’est alors que le héros paternel s’est garroché dans la cuisine, a trouvé un paquet de saucisses à hot dog surgelées dans le congélateur, des pains à hamburgers sur le comptoir ainsi que quelques crudités dans le frigo.

– L’idée m’est venue comme par magie. J’ai vu l’image du repas que je devais préparer dans ma tête. C’était un moment de pure clarté mentale, ajoute l’homme à la barbichette toujours bien taillée.

En moins de cinq minutes (juste le temps de faire bouillir les saucisses!), ce père de famille a révolutionné l’univers gastronomique en inventant le hot-durger, un hybride entre le hamburger et le hot dog : deux saucisses à hot dog, chacune coupée en deux, placées côte à côte entre deux pains à hamburger. That’s it.

Ses filles se sont ruées sur leurs hot-durgers, ketchup seulement, et après avoir manifesté leur joie pour le menu original, elles les ont dévorés sur-le-champ.

L’exploit a monopolisé la twittosphère pendant toute la soirée. Lors d’un entretien téléphonique avec monsieur Dugas (après qu’il s’est remis de ses émotions), il nous a confié qu’il comptait enregistrer une marque de commerce pour son nouveau repas.

Martin Dugas

Le dessert en premier

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Mon plus jeune de quatre ans adore les desserts. Que dis-je, c’est une passion. Il aime les desserts santé, comme les plus sucrés… surtout les plus sucrés. Sa couleur préférée est le rose parce que c’est la couleur de la gomme balloune. Pour vous dire, les desserts et les bonbons étaient son choix de thème pour son quatrième anniversaire. Pourtant, à la maison, nous mangeons relativement santé et mon plus vieux n’aime pas les gâteaux. Mais pour Justin, qui en plus est gros comme un pou, on ne fait pas de blague avec les desserts, c’est trop précieux.

 

C’est mignon, mais moins quand vient l’heure du repas. Particulièrement chez ses arrière-grands-parents. On aurait pu tourner le film de Charlie et la chocolaterie chez eux. Donc, Justin très honnête avec nous picore à peine son assiette en nous disant tout bonnement qu’il se garde de la place pour le dessert.

 

Par la suite, il se plaint d’avoir faim quinze minutes plus tard. On a eu beau l’encourager, le raisonner et essayer de marchander, rien n’y faisait, il répétait sans cesse le même manège.

 

Comme je n’aime pas mettre l’accent sur la nourriture et que je trouve que ça devient rapidement malsain, j’ai suggéré de lui donner son dessert en premier. Vous auriez dû voir les yeux écarquillés de ma grand-mère ! Elle a dit qu’il allait gâcher son souper, ce à quoi j’ai répondu qu’il le gâchait déjà ! Alors, on a essayé.

 

On l’a bien averti que c’était un seul dessert tout de suite et aucun après le repas. Il jubilait. Il a ensuite dévoré son repas comme jamais. Chez nous, nous avons la philosophie « fournis de la qualité, l’enfant s’occupera de la quantité », donc fruits, yogourt ou biscuits maison sont principalement servis au dessert.

 

Comme il nous faisait le même coup avec les desserts santé, nous utilisons la même formule. Au fond, je me dis que c’est le bilan de ce qu’il a ingéré dans sa journée qui compte et non l’ordre. Alors, si jamais dans quelques années vous voyez un monsieur assis à côté de vous dans l’avion manger son dessert en premier dans son cabaret, c’est probablement mon Justin.

 

Krystal Cameron

La saga des lunchs

Nous sommes en plein mois de septembre, la rentrée est derrière no

Nous sommes en plein mois de septembre, la rentrée est derrière nous depuis quelques jours. Nous essayons tant bien que mal de prendre ou de reprendre notre routine pour l’année scolaire. Qui dit routine dit aussi routine des lunchs. Il y a quelques semaines, alors que la campagne électorale commençait, un parti politique nous a fait une promesse électorale qui m’a fait un peu sursauter. Nous allons vous offrir, chers parents, des lunchs. Oui, oui! Des lunchs pour vos enfants. Notre priorité, c’est la conciliation travail-vie familiale et nous voulons vous aider en nous occupant des lunchs.

Pour être franche, ça m’a un peu irritée et ça m’a provoqué un certain malaise. Je ne dis pas que l’idée est mauvaise, mais là où moi, ça m’a dérangée, c’est de dire que les parents n’ont pas le temps de faire des lunchs. C’est ce qui m’a frappée. Sommes-nous à ce point si surchargés que de planifier les lunchs devient un irritant? Sommes-nous rendus à trouver cela si lourd de nourrir nos enfants? J’en conviens, parfois ça pèse, mais est‑ce que nous avons pleine conscience du geste que nous posons de faire ce fameux lunch?

C’est vrai que cela prend un certain niveau d’organisation, ça prend du temps, soit la veille ou le matin avant le départ. Je crois sincèrement que ça prend un minimum de volonté et un soupçon de rigueur. Ce n’est pas toujours plaisant, mais en même temps à mes yeux, c’est un geste d’amour. Est-ce que j’ai vraiment envie que le gouvernement gère jusqu’à la boîte à lunch de mon enfant sous le prétexte que nous sommes débordés?

C’est ce bout‑là qui vient le plus me chercher. Je me croyais assez seule dans mon raisonnement, mais dans les derniers jours, j’ai vu une discussion lors d’une émission à la télévision où l’on parlait des lunchs. L’animatrice expliquait que la journée où elle a saisi que c’était un geste d’amour qu’elle posait pour ses enfants, sa vision a complètement changé. Une autre personne expliquait à quel point, nous démontrons notre présence à notre enfant à travers la boîte à lunch. Cette vision peut sembler très poétique pour certains parents, mais en même temps, elle peut nous amener sur une piste de réflexion pour nous aider à nous recentrer sur le rôle de la boîte à lunch dans une routine familiale.

Donc, ma question : est‑ce vraiment la solution que le gouvernement prenne la responsabilité des lunchs? Pour moi, non. Il faut un minimum de rigueur et de planification, mais prenons deux minutes pour penser au fait que nous donnons de l’amour à nos enfants. Nous leur donnons notre présence grâce à la boîte à lunch et surtout, nous nous assurons de leur donner le carburant nécessaire pour assurer leur développement.

C’est de notre responsabilité de voir au développement de notre enfant. Vous pouvez ne pas être en accord avec mon propos et je n’ai aucun problème. Je crois qu’il faut faire une prise de conscience parfois et se mettre en mode solution, surtout lorsqu’il s’agit de nos enfants.

Evelyne Blanchette

Mijoter de bons petits plats en famille

Il fait froid, il fait gris, nous avons tous besoin de réconfort, d

Il fait froid, il fait gris, nous avons tous besoin de réconfort, de nourrir notre corps et notre âme. Pourquoi ne pas cuisiner?! Malheureusement, selon une récente étude, les Québécois auraient délaissé la popote. Même si la distribution de livres de recettes bat son plein, la vente des ingrédients de base comme la farine est en baisse. Les Québécois préfèrent les plats préparés, les aliments congelés ou aller simplement au restaurant. Normal, vous me direz : c’est plus facile, il y a du choix et on a moins de temps. Mais si on prenait ce temps pour partager avec nos enfants? C’est une excellente occasion de partager un moment de complicité qui forgera de merveilleux souvenirs. Vous vous souvenez d’avoir cuisiné avec votre mère, votre grand‑mère?! En cuisinant avec vos enfants, vous leur transmettez aussi une certaine connaissance, une tradition, un savoir-faire. C’est un moyen de leur apprendre à se débrouiller, de développer leur autonomie, mais aussi de leur faire connaître le sentiment de satisfaction d’avoir préparé quelque chose de bon, de bon au goût et de bon pour la santé, leur santé.

Ma mère donne des cours de cuisine au primaire dans le cadre du programme Québec en Forme. Elle constate malheureusement que beaucoup d’enfants n’ont jamais cuisiné, ne différencient pas certains légumes et fruits, ne connaissent pas la différence entre de la levure et de la farine. Sans se lancer dans un bœuf bourguignon ou une cuisine trop sophistiquée, il est sûrement important de transmettre un minimum de connaissances. Vos enfants arrêteront peut-être de demander sans arrêt : « qu’est-ce qu’on mange pour souper » ou de dire : « j’aime pas ça » ou « wouach! C’est quoi ça? » s’ils comprennent le temps et l’investissement que ça implique, s’ils connaissent ce qu’ils mangent, si on les inclut dans la préparation des mets. Peut-être qu’ils prendront goût à vous aider, à participer, à créer. Ils développeront leur palais, leur connaissance des aliments, des épices et des saveurs. Avec la cuisine, on stimule leurs cinq sens, ainsi que l’affectif et l’émotionnel. La nourriture est le reflet de notre identité!

Ma fille de trois ans adore cuisiner. Dès son plus jeune âge, je l’ai incluse dans la cuisine. Dès qu’elle me voit aux fourneaux, elle pointe le bout de son nez, premièrement parce qu’elle est gourmande, elle aime manger, goûter et deuxièmement parce qu’elle aime cuisiner, touiller, mélanger, casser les œufs. Je pourrais refuser en prétextant que je n’ai pas le temps, que c’est trop salissant, qu’elle peut se faire mal, mais comment faire, sinon, pour qu’elle apprenne?! Je sais que ça ne me simplifie pas la tâche qu’elle soit à mes côtés; elle renverse la moitié du pot, elle met un peu trop de sel ou elle tache son tablier, mais peu importe, nous partageons un moment ludique et éducatif.

C’est aussi dans des tâches simples de la vie quotidienne que les enfants sont stimulés, qu’ils se sentent importants, qu’ils apprennent, qu’ils font des erreurs ou qu’ils sont fiers d’eux. J’ai laissé mes deux filles réaliser de A à Z une recette de gâteau au yaourt. Je vous confirme qu’il y en avait partout, mais vous auriez dû voir la satisfaction dans leurs yeux quand j’ai sorti le gâteau du four! Nous nous sommes assises ensemble en ce dimanche pluvieux pour déguster leur réalisation. Ce fut un grand moment de bonheur simple, qui ne coûte presque rien, qui rend fier et qui donne les outils d’un mode de vie sain. Cuisiner et manger en famille serait bénéfique pour la santé! Alors tous à vos fourneaux pour mitonner des bons petits plats en famille!

Gabie Demers

 

Le souper

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Je venais de mettre au four ces fameux petits rouleaux de saumon farci. Vous savez, ceux qui sont farcis, tout délicatement, d’épinards et de délicieux fromage?

Sachant que mon riz d’accompagnement était prêt et que nos rouleaux étaient sur le point d’être cuits, je me mets à dresser nos assiettes de façon nonchalante. « Nos » étant celles de mes enfants et la mienne. Papa a une sortie au restaurant avec des collègues de travail. Le chanceux!

En mettant le riz dans l’assiette de ma fille, mes oreilles se mettent soudainement en « mode alerte ». Des cris stridents retentissent de la chambre. Je me dis qu’il y a certainement quelque chose de très grave qui vient d’arriver. En marchant d’un pas rapide vers la pièce, j’élimine toutes les possibilités : pas de météorite ni d’avion qui aurait pu « crasher », sûrement pas une abeille apparue de nulle part, ni un chat sauvage se pointant le bout du nez à la fenêtre. Arrivée dans le cadre de la porte, je constate la présence de mes deux enfants, dont mon plus jeune qui a pris le jouet de sa grande sœur. Aussi simple que ça. Un geste anodin ayant nécessité un cri fort et presque surnaturel.

Je me dis que ça ne vaut pas la peine d’intervenir puisque tout semble sous contrôle, alors je retourne d’un pas pressé vers la cuisine. J’ai mes assiettes à dresser et mon saumon risque de cramer au fond du four. En me rendant à la pièce principale, je me fais bousculer par la plus grande qui a décidé de fuir son frère pour je ne sais quelle raison. Comme si c’était le temps de faire une course.

Le petit frère bondit vers moi. Je me dis qu’il vient sans doute pour me dire que sa sœur se sauve de lui. Mais non… il se met à beugler : «  J’ai faim ». Pas un petit «  J’ai faim » tout mignon… C’est plutôt un « J’AI FAIM » quasi bestial qui fait en sorte que si je ne le nourris pas à la seconde, il risque de mourir sur-le-champ. Oui, ce genre de « J’ai faim ». Des paroles bien sympathiques pour certains, mais qui prennent un tout autre sens lorsqu’elles durent de longues minutes sans perdre d’intensité. J’ai beau me dépêcher, je ne suis pas une machine. Je propose de prendre quelques crudités le temps que je termine le tout et que j’apporte les plats sur la table.

Je ne le savais pas, mais il s’avère que mes enfants sont peut-être allergiques aux crudités parce qu’à entendre le « Noooooooooooooooooooooooooooooooon » qui est sorti de façon synchronisée, il est clair que c’est malsain pour eux!

Bref, plus je me dépêche à apporter la nourriture sur la table, plus je ressens de pression. Mais, fière de moi, j’y parviens avant qu’ils… se déshydratent.

Le souper va bon train, mais mon plus jeune décide qu’il peut faire deux choses en même temps : manger et dessiner. Je lui donne la permission de faire quelques barbouillages sur du papier pourvu que ça ne l’empêche pas de manger son repas qu’il désirait tant depuis de trop longues minutes. Digne des plus grands dessinateurs, il s’empresse de me montrer l’automobile dernier cri qu’il vient de créer avec des… marqueurs permanents. Désespérément, je regarde sous le papier pour constater de grandes lignes bleues sur ma table de bois. Je m’en veux parce que je n’avais pas remarqué le type de crayons, trop occupée à prendre une bouchée froide de mon riz tout en versant du jus d’orange à la plus grande.

En allant chercher des produits pour nettoyer ma table de ces barbeaux permanents, j’entends un «  Oooooooooups ! » suivi de deux enfants qui rient à chaudes larmes. Je n’ose pas me retourner, mais je n’ai pas le choix. Je constate une grande tache liquide orangée qui, à grande vitesse, rejoint l’autre extrémité de la table pour s’écouler au sol. La chienne, petit bichon de la famille, semble folle de joie et accourt jusqu’au dégât. Ses pattes poilues deviennent comme de petites éponges et amènent le jus d’orange un peu partout sur le plancher.

Comme si ce n’était pas assez, le téléphone se met à sonner. Des vendeurs d’un journal, dont les histoires ne sont pas toujours véridiques, tentent sans doute de me rejoindre pour que j’achète. Pas envie de feindre une raison bâtard, je décide de ne pas répondre et de laisser retentir la sonnerie comme musique de fond.

En quelques secondes, je me retrouve avec une assiette de saumon et de riz à peine touchée, des papiers et des crayons qui s’éparpillent sur la table, une chienne qui court dans la maison avec ses petites pattes oranges, du jus qui s’amourache de mon plancher de bois franc, deux enfants qui crient « Mammmmmmmmmman » et qui bien sûr ne sont plus assis à la table depuis belle lurette (en fait, ils sautent sur le divan!) et des lignes de crayons permanents sur la table.

Je décide de me pincer. Des fois que tout ça serait un mauvais rêve. Je suis peut-être dans une maison en ordre, étincelante de propreté d’où une odeur de lavande émerge des murs. Avec à mes côtés, deux magnifiques enfants qui attendent la réponse de l’autre avant de parler…

Je vous assure que finalement, je suis bel et bien dans la réalité. Je me console en me disant que du saumon, ça se réchauffe bien et que je mériterai, amplement, une petite coupe de vin ce soir.

Kim Racicot

Je déteste cuisiner!

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Je déteste cuisiner. Je fais à manger parce que je n’ai pas le choix. Je cuisine simplement et de façon équilibrée. Au quotidien, c’est moi qui suis dans la cuisine. Mes enfants n’ont jamais ingurgité de bouffe toute préparée depuis qu’ils sont nés. J’ai confectionné des tonnes de purées de légumes, de compotes de fruits, de biscuits et de mets en tout genre.

Et un soir…

– Maman, mes amis ont toujours des lunchs trop délicieux pis moi, je mange de la « scrap ».

– Quoi???

– Pourquoi tu ne fais pas mes lunchs?

– Parce que tu as quatorze ans et que je pense que ça ne te rendrait pas service… Et comment sais-tu que les repas de tes amis sont si bons?

– Ils ont « l’air » bons.

– Fais-toi des lunchs qui ont de l’allure alors.

– C’est à toi de me cuisiner de bonnes choses, que je pourrais mettre dans des plats et apporter à l’école.

– Je le fais avec mes lunchs à moi, je cuisine tous les dimanches et je fais MES lunchs, parce que j’ai préparé TES lunchs pendant des années et que tu chialais tout le temps. Alors un jour, il y a trois ans, j’ai arrêté de faire de toi un assisté qui râle. T’es pas content? Fais ta bouffe.

– Quand papa est là, lui au moins, il cuisine de bonnes choses…

VLAN. Ledit papa qui est à la maison peu souvent et qui ne travaille pas quand il est là… ce chéri qui adore cuisiner et mijoter des petits plats, inventer des recettes, fouiller, trouver de nouveaux ingrédients… Ce soir-là, j’aurais pu trouver plein d’excuses pour mon garçon : je manque de temps, je travaille trop, c’est cher des bons aliments… Mais je dois me rendre à l’évidence : je déteste cuisiner!

– Je préférerais que tu aimes cuisiner…

– Pis que je passe des heures dans la cuisine, au lieu de lire, faire du sport, aller voir mes amis, pour que tu engloutisses le repas en trois minutes? NO WAY! Tu sais lire?

– Ouin?

– Bah check des recettes et cuisine ce que tu as envie, go! Fais-toi plaisir, mon homme!

Pourquoi je me sens jugée parce que je n’aime pas cuisiner? Je n’aime tellement pas ça que j’ai allaité longtemps mes enfants pour ne pas avoir à leur préparer de biberons! Je n’ai aucun fun debout, seule dans ma cuisine pendant que le monde s’amuse! Recevoir à souper est pour moi une corvée!

Par obligation, et par souci d’une saine alimentation, je cuisine chaque jour. J’essaie de varier, je manque souvent d’idées et trente minutes avant le repas, je ne sais jamais ce que nous allons manger. Je ne supporte pas de tout organiser à l’avance. J’ouvre le réfrigérateur et je me décide. Chaque jour…

Alors quand mon ado de quatorze ans me reproche le fait qu’il mange de la « scrap », je suis blessée et fâchée. Mais j’assume ce point : je déteste cuisiner! Et ça ne fait pas de moi une mauvaise maman!

 Gwendoline Duchaine

Les nouvelles alternatives pour mieux manger

Comme plusieurs d’entre nous, presque tous les vendredis, je comma

Comme plusieurs d’entre nous, presque tous les vendredis, je commande du take out pour souper. Après une semaine à courir, j’apprécie cette petite pause de vaisselle et de cuisinage. Il y a quelques semaines, la fin de l’année fiscale est arrivée et je savais que mon temps (et ma tête) allait en prendre une claque. J’ai donc décidé de faire l’essai de plusieurs options qui aident les gens pressés.

Les repas à assembler (partout au Québec)

Si vous ne connaissez pas, ce sont des compagnies où tu commandes via Internet le nombre de plats qui te convient et tu reçois tous les ingrédients par la poste dans une boîte réfrigérée. J’avais mes doutes, mais j’ai vraiment passé une belle semaine à préparer des plats en la moitié du temps. J’ai aussi trouvé que c’était le cadeau parfait pour les ados qui partent de la maison. Même sans expérience, la fabrication du repas est vraiment facile.

Les sacs de fruits et légumes (Montréal)

Chaque semaine, tu reçois un courriel indiquant les fruits, légumes et même le pain que tu peux recevoir. Tu fais ta commande et tu reçois le tout au travail. En plus d’être hyper pratique, tu aides les agriculteurs de ta région. Ce qui est agréable avec ce genre de service, c’est que tu n’as pas d’abonnement obligatoire. Tu commandes quand bon te semble. C’est vraiment un bon moyen pour les gens qui font beaucoup d’heures supplémentaires et n’ont plus l’énergie d’aller faire l’épicerie.

Les paniers bio (partout au Québec)

Les paniers bio sont les plus connus. Ils sont un peu plus dispendieux pour une famille, mais c’est une belle façon d’aider les agriculteurs de ta région et tu peux découvrir une panoplie de fruits et de légumes que tu n’aurais jamais essayés par toi-même. Tout dépendant de la compagnie que tu choisis, tu iras chercher ton panier à un point de chute déterminé ou il sera livré à la maison.

Chaque option est un peu plus dispendieuse qu’aller à l’épicerie, mais si tu veux offrir une semaine de repas à une nouvelle maman ou que tu essaies de manger mieux avec un horaire qui ne se coordonne pas avec les épiceries, c’est plus santé et moins cher que le resto.

Valérie Legault

 

Quand repas rime avec dégâts

L’heure du rep

L’heure du repas… Une partie de plaisir

Qui dit bébé d’un an dit le début de l’indépendance. Fini le bébé, y’en a plus!
C’est aussi le moment où tu comprends que l’heure des repas n’est plus autant une partie de plaisir et que tu tentes du mieux que tu peux de trouver les meilleures solutions POSSIBLES pour éviter les beaux dégâts et la crise de nerf.

Voici donc mes huit trucs à essayer pour vous accrocher un sourire en coin si, comme moi, vous êtes dans cette magnifique période de transition… hum hum… plutôt le début d’une longue période… ahaha!

1- Quand ton gars te regarde dans les yeux et laisse tomber sa nourriture par terre avec un beau gros sourire, laisse-le faire… Courage! Tu en as encore pour un an comme ça.

2- S’il existait un abat-jour pour chien, mais pour bébé, je pense que je lui en aurais installé un au cou question de ramasser toute la nourriture qui tombe sans dégâts… (JE BLAGUE) mais j’y ai réellement pensé! Hihihi!

3- Procurez-vous un chien: idéal pour ramasser tous les dégâts.

4- Installez une nappe de plastique sous la chaise haute ou bien un rideau de douche… après le repas, hop! On secoue dans le lavabo et le tour est joué! Personne ne vous jugera. 😉

5- J’avais lu sur Internet que d’applaudir le papa en disant bravo papa de garder la nourriture sur la table ou dans la bouche et non par terre encourageait l’enfant à suivre l’exemple… Résultat: mon gars riait de nous et nous aussi. Hihihi!

6- Tenter de discipliner bébé en répétant “non” d’un ton ferme à plusieurs reprises, à sa hauteur et en montrant l’index qui fait non… Résultat: bébé qui rit = maman découragée.

7- Si vous n’êtes pas madame chasse-taches comme moi, meilleur conseil EVER: achetez juste des vêtements foncés ou des bavettes grand format en plastique… Ça m’a sauvé la vie quand j’ai fini de m’obstiner continuellement à me dire qu’il est donc bien cute en bleu poudre.

8- Procurez-vous une balayeuse Dyson, dispendieuse, mais combien pratique! Elle ne prend pas de place, pas de bruit et pourra certainement vous sauver de ramasser à quatre pattes les morceaux collés sur votre plancher.

Au final, prenez ce temps comme une partie de plaisir. Je crois que la clé dans notre cas a été de décrocher et de s’amuser plutôt que de s’en faire avec le ramassage et la discipline.
Dites-vous simplement que vous n’êtes pas seuls, que ça passera et surtout que je sympathise avec vous! 😉

 

 

 

Astuces pour un déjeuner équilibré

Avec l’arrivée de la nouvelle année, les bonnes intentio

Avec l’arrivée de la nouvelle année, les bonnes intentions sont au rendez-vous. Mon intention à moi? Vous faire comprendre les bienfaits d’un petit déjeuner équilibré! Pour ma part, déjeuner est mon moment préféré de la journée. Cet instant matinal me permet de prendre le temps de savourer de bonnes choses, tout en réfléchissant à la journée devant moi.

Mais c’est quoi un déjeuner équilibré?

Votre premier repas de la journée devrait inclure au moins trois groupes alimentaires :

  • Produits laitiers;
  • Fruits & légumes;
  • Produits céréaliers à grains entiers.

Avec un déjeuner composé de ces trois groupes, vous consommerez davantage de fibres, de calcium et de fer.

Pourquoi déjeuner?

Parce que déjeuner vous rendra meilleur!

Comme je m’amuse à le dire, notre corps est une auto, une belle petite machine. Pour que votre auto soit la meilleure possible, vous devez lui donner du gaz de bonne qualité. Ce gaz par excellence est le glucose, communément appelé sucre.

Pendant une nuit de sommeil, le corps subit un jeûne. Les réserves de ce sucre sont alors au minimum. Déjeuner vous permet de refaire le plein afin de fournir à votre cerveau son carburant préféré, le glucose! Avec une nouvelle réserve, vos performances intellectuelles et votre concentration seront accrues.

Aussi, le repas du matin permet de contrôler votre poids, d’éviter d’avoir des rages au cours de l’avant-midi, en plus d’aider à faire des choix alimentaires sains au cours de la journée.

Que votre année 2017 soit remplie de bons déjeuners, vous apportant ainsi une dose d’énergie quotidienne.

Et pour vous inciter à adopter cette bonne habitude, je vous propose une recette de smoothie bowl tropical ultra onctueux qui se prépare en cinq minutes.

Smoothie bowl tropical

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Portions:  2 petites ou 1 grosse

Temps de préparation: 5 minutes

Ingrédients pour le smoothie bowl tropical

1 banane
1 tasse de mangues surgelées
1/2 tasse de lait (au choix)
1/2 tasse de yogourt grec nature
1 c. à thé de poudre de cacao

Étape pour le smoothie bow tropical

Rien de plus simple! Mettre tous les ingrédients dans un mélangeur et l’actionner jusqu’à ce que le mélange soit homogène.
Garnir de vos aliments favoris : graines de chia, noix de coco, morceaux de fruits, etc.

Joanie Larivière Boivert

blogueuse : La Rosa Des Vents

Trempette italienne

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Avec le temps des Fêtes qui est à nos portes, les réceptions surprises ou de dernière minute font souvent partie de nos fins de semaine. Je ne sais pas pour vous, mais chez nous, les trempettes sont pratiquement un « must » quand nous avons de la visite. La trempette que je vous présente est à la bonne franquette puisque les ingrédients n’ont pas de mesure exacte. J’ai quand même inséré quelques indications dans les ingrédients pour vous guider vers la bonne direction. Elle se fait en criant « Noël! » et hop! dans le four. Vous n’avez qu’à couper une baguette de pain et à apprécier la soirée improvisée.

 

Trempette italienne

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Ingrédients :

Tomates cerises (environ 30, tout dépend de la grandeur de votre plat)

Feuilles de basilic coupées en 2 ou 3 (environ une dizaine)

Gousses d’ail (2 ou 3)

Huile d’olive

Fromage de chèvre aux fines herbes (1 billot du supermarché)

 

Préparation :

Préchauffer le four à 375 °F.

Dans une casserole allant au four, mettre les tomates cerises jusqu’à ce qu’elles recouvrent le fond de votre plat. Ajouter les feuilles de basilic et l’ail. Mettre l’huile d’olive pour recouvrir le quart des tomates cerises.

Cuire environ 30 minutes ou jusqu’à ce que les tomates cerises commencent à éclater.

Ajouter le fromage de chèvre sur les tomates et remettre la casserole au four pour 5 minutes ou jusqu’à ce que le fromage commence à fondre.

 

Note :

Les gousses d’ail servent à parfumer l’huile, mais elles seront confites après la cuisson. Donc, n’hésitez pas à les badigeonner sur votre pain!