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Hygiène féminine zéro déchet, c’est oui! Texte : Kim Boisvert

Bon, ça fait des années que j’en parle, que j’y pense et que je finis toujours par dire : Gna

Bon, ça fait des années que j’en parle, que j’y pense et que je finis toujours par dire : Gna, un autre mois.

J’ai enfin fait le saut vers l’utilisation de produits d’hygiène féminine zéro déchet et sincèrement, je me dis que j’aurais dû faire ce changement-là il y a bien longtemps. J’ai fait l’achat de la Diva Cup et de serviettes hygiéniques lavables et j’ai ENFIN dit adieu aux mêmes produits, dans leur version jetable. Dans le but de tendre de plus en plus vers un mode de vie minimaliste, zéro déchet et naturel, je ne pouvais pas passer par-dessus cette pratique mensuelle. Parce qu’on se le dise, à moins d’avoir eu une hystérectomie, d’avoir un stérilet avec des hormones ou d’être ménopausée, les filles, on s’en sauve pas vraiment.

Quel bonheur ! J’avais hyper peur parce que plein de mes copines m’avaient parlé de leur expérience avec leur coupe et je craignais que mon chum soit lui aussi obligé d’aller me l’enlever avec des pinces long nose dans la douche. Well. #truestory

N’ayez pas peur, je suis tombée en amour dès la première utilisation.

C’est pratique, on a l’impression de ne rien porter du tout et t’as pas besoin d’aller te changer toutes les heures. Petit ou gros flux menstruel, don’t care, ça fait l’affaire ! Pour l’insérer, mon truc, c’est vraiment de faire comme si tu voulais passer de ton vagin à ton rectum. Je ne sais pas si je suis claire, mais c’est vraiment le meilleur moyen pour visualiser comment insérer la coupe. Tu la plies en deux, tu l’insères dans ton vagin et tu la pousses vers ton rectum. Weird comme image, mais oh combien fonctionnelle ! Haha. Si t’es plus visuelle, va directement sur YouTube et regarde le magnifique vidéo explicatif !

Tu peux la garder jusqu’à douze heures sans problème donc pas besoin de la retirer au bureau, t’sais. Si t’as à la vider, pas de panique, tu la vides dans la toilette, la replies et la réinsères. Ni vu ni connu. Je te suggère fortement le savon qui va avec, mais tu peux simplement la laver avec un savon doux sans parfum. À la fin de ton cycle, tu la fais bouillir un peu et la ranges. La voilà stérilisée ! Simple hein ? N’oublie pas de prendre celle qui te convient le mieux. Par exemple, la Diva Cup se fait en tailles 1 ou 2. Si t’as pas eu d’enfant OU que t’as en bas de 30 ans, va avec la no 1. Si t’as en haut de 30 ans OU que t’as eu des enfants par voie vaginale ou par césarienne, va avec la no 2. Pas besoin de prendre de notes, regarde sur l’emballage avant de l’acheter afin de faire le meilleur choix pour toi, tout est inscrit. Et si la Diva Cup ne te va pas du tout, je t’invite à faire des recherches sur Internet puisque plusieurs autres marques existent.

Pour les serviettes hygiéniques lavables, j’étais moins game on dirait. J’ai tout de même laissé mon esprit ouvert et j’ai essayé différentes compagnies et au final, mes deux coups de cœur sont celles de Marie Fil et de Omaïki. Sincèrement, la gamme Lotus de Omaïki est juste complètement folle. Les serviettes tiennent bien en place, se lavent hyper bien, sont faites localement et le tissu est magnifique. J’ai un faible pour les pivoines ! J’ai super hâte de voir les prochains imprimés.

L’entretien est hyper simple. Tu rinces, tu laves avec un savon doux et tu garroches direct dans la laveuse. Ce que j’ai toutefois trouvé moins pratique, c’est de devoir traîner une pochette imperméable quand je suis en déplacement. Je ne le sentais pas trop, je doutais de l’efficacité, alors j’ai abandonné le projet pour quand je sors et je suis revenue à ma coupe menstruelle ! Mais sinon, pour vrai, en début ou fin de cycle, les serviettes hygiéniques lavables sont parfaites aussi !

Pour terminer, voici mes points importants pour te convaincre de faire le saut vers les produits féminins réutilisables :

  • Tu vas économiser des sous ! Hey, ça fait plus de Starbucks ou de souliers pour toi ça !
  • Tu vas avoir une meilleure santé vaginale. Parce que c’est sans produits chimiques et que ça ne va pas absorber ta lubrification naturelle. (On est rendues proches, je me permets de te parler de ta lubrification de zwiz.)
  • C’est ben plus pratique que de devoir se changer de tampons ou de serviettes toutes les demi-heures. En plus, tu ne la sentiras pas du tout. Tu peux porter la coupe ou la serviette lavable toute la nuit !
  • Ça ne fait pas de déchets dans nos océans ! AMEN. Qui veut nager aux Îles-de-la-Madeleine au travers des restants de tampons anyway ?

Si tu as des questions, n’hésite pas à m’écrire ! Mais sincèrement, vas-y, lance-toi. Fais‑le pour toi et pour la planète !

 

Pour découvrir les produits de Marie Fil, c’est ici.

Pour découvrir les produits de Omaïki, c’est  !

 

Kim Boisvert

 

Ton verre à café

Je roulais paisiblement sur l’autoroute, tu étais devant moi et t

Je roulais paisiblement sur l’autoroute, tu étais devant moi et tu semblais ben relaxe toi aussi. Tu ne roulais ni trop vite ni trop lentement. On vivait un beau moment. Je n’ai pas vu que tu descendais ta fenêtre et que tu allais scraper notre moment. Je ne me doutais pas que pour le reste du trajet à faire, tu allais me mettre en colère.

C’est là que je l’ai vu, bondissant vers moi. Pauvre petit, il en a même perdu son couvercle, avant de finir sous l’une de mes roues.

Je me suis demandé ce qu’il t’avait fait pour que tu t’en débarrasses ainsi.

T’avait-il brûlé la langue lors de ta première gorgée?

Le format de celui‑ci ne convenait pas à ton porte gobelet. Tu n’en pouvais plus de l’avoir entre les cuisses, ou de conduire d’une seule main.

Tu ne voulais conserver aucune trace de ton ADN. Juste au cas où…

Il y a eu une dispute entre toi et lui, et la seule issue était de l’abandonner sur le bord de la route.

Vous ne vous entendiez pas sur la musique. Tu feelais plus hard et lui plus classique.

Tu lui en voulais pour l’haleine de merdre qu’il venait de te laisser en héritage.

Tu vois, j’ai vraiment cherché ce qui pouvait t’avoir donné envie de poser ce geste. Tu t’es sûrement dit que ce n’était pas la fin du monde. Comme des centaines d’autres conducteurs qui laissent une canette, un mouchoir, une bouteille de leur urine sur le bord de la route. Ben oui! On voit toute sorte de choses sur le bord de la route. J’ai même vu une chaussure… et pourtant, marcher avec une seule chaussure, c’est assez inconfortable.

Tu vas sûrement te dire : « Heille! Calme-toé Greta, c’est juste un verre à café! »

Heu non! Parce que ça me fâche réellement. Je ne demande pas d’utiliser du papier de toilette lavable ou d’éliminer le plastique de ta vie. Je ne te demande pas de faire le reste de ta vie avec ton verre à café.

Je te demandais une relation court terme… jusqu’à une poubelle.

Mélanie Paradis

Porcs du masque

J’en ai compté huit…

Au pr

J’en ai compté huit…

Au printemps dernier, avant la pandémie, de trucs bleus, je vous aurais plutôt parlé des p’tits sacs. Mon constat à chaque printemps, à la fonte des neiges. Tout le long de mon trajet de jogging. Ces cadeaux si bien emballés. Ceux de votre animal de compagnie. Comme si, les jeter sur le banc de neige, ou les y enfouir, les ferait disparaître. À jamais.

Évidemment, ce n’est personne de vous. Que les autres, bien sûr !

Je devrais pourtant uniquement me concentrer sur ma cadence, garder la tête immobile, projeter le bassin vers l’avant. Courir léger. Cette mécanique qui pourrait me permettre de courir longtemps. De sauvegarder mes genoux amochés. De faire de mon mieux, pour alléger notre système de santé. Diminuer les frais communs. Donner l’exemple, si ce n’est qu’à mes enfants.

Huit, sur 6,2 kilomètres !

D’un seul côté, sans trop regarder. Sans les chercher. Mon trajet habituel, mes repères si familiers. Sur le pilote automatique. Dans ma banlieue de favorisés. Je n’ose même pas imaginer ce que c’est, en plein cœur des centres-villes. Là où on se banalise de la masse, en masse. Anonymes.

Sept masques de procédure et un en tissu, d’un bel imprimé fleuri. Vous ai-je dit, banlieue de favorisés ? Dans la rue, sur le trottoir, sur des terrains publics ou, tout au plus et pour un seul d’eux, sur un terrain privé. Mais, alors, du côté de la rue derrière une haie bien fournie. Comme si c’était gênant, de le jeter sur le terrain de quelqu’un.

Le pire, c’est celui laissé sur le terrain de l’école primaire. Le trajet de tant de petits curieux, de petites mains. Qui touchent bien avant de tout comprendre. Innocents des risques.

Si vous prenez tout le blâme pour l’emballage-cadeau de votre chien, j’accepte votre réplique : « … mais les masques, les responsables ce sont les jeunes ! » Ceux qui prennent le transport scolaire ou le transport en commun. Qui sont inconsciemment programmés pour être « libérés, délivrés ». Dès leur descente du bus !

Faisons alors comme si.

Le jeune, oui, toi ! Tu veux une planète ; pour tes enfants, pour tes petits-enfants ? Tu veux pouvoir continuer de faire la morale aux vieux ? Leur répéter qu’ils hypothèquent ton avenir, à grands coups d’une consommation effrénée ? Tu aimes manifester paisiblement ? Soutenir Greta ? How dare you?

Ramasse-toi !

Sans même te parler de limiter la propagation du virus…

michel

p.-s. Le masque devant l’école, j’y suis retourné pour le chercher. De rien, Greta !

Astuces pour une Halloween plus verte

L’écologie fait de plus en plus partie intégrante de nos vies. C

L’écologie fait de plus en plus partie intégrante de nos vies. Chaque petit geste peut faire la différence. Aujourd’hui, je vous suggère quelques alternatives afin d’avoir une soirée d’Halloween un peu plus écoresponsable.

Costume

En ce qui concerne les costumes, plusieurs alternatives s’offrent à vous. En premier lieu, vous pouvez récupérer les costumes de l’année précédente. Vous pouvez aussi vous en procurer de seconde main auprès d’amis ou bien dans les friperies. Profitez-en donc pour aller porter tous vos vieux costumes qui ne vous font plus. Vous pouvez aussi faire des échanges de costumes avec votre entourage ou grâce à vos contacts sur les réseaux sociaux. Pour ceux qui se sentent plus motivés, je vous suggère de fabriquer vos costumes avec les enfants. Tout le matériel se trouve sûrement déjà à la maison. De vieux vêtements, des boîtes de carton ou de conserve qui traînent dans le recyclage, etc. Laissez aller votre imagination ! Il y a aussi plusieurs compagnies qui font la location de costumes. Cela revient moins cher et il ne vous encombrera pas pour le reste de l’année.

Maquillage

Optez pour des maquillages naturels plutôt que de les acheter en boutique. Les palettes de maquillage pour enfants regorgent de produits toxiques. À la place, fouillez sur Internet et vous trouverez plein de recettes afin de réaliser le maquillage parfait et surtout, tout ce qu’il vous faudra sera probablement déjà dans votre garde-manger. Par exemple pour faire une barbe, il suffit d’un peu de vaseline et de café moulu ! Pour du faux sang, il vous faut du miel, du colorant et du café. Renseignez-vous sur Internet, ça vaut la peine.

Décorations

Pour les décorations, à la place de remplir de feuilles mortes des sacs poubelles aux couleurs d’Halloween pour mettre au bord du chemin, optez pour vos sacs en papier de l’épicerie et décorez-les avec la famille avant de les remplir de feuilles.

Au lieu d’acheter des citrouilles en plastique, prenez de vraies citrouilles et des courges et éclairez‑les avec des chandelles de cire d’abeille, qui ne contiennent pas de pétrole contrairement aux chandelles ordinaires sur le marché. Vous pouvez aussi utiliser des bouquets de fleurs séchées ou bien aller dans les bois à la recherche de branches mortes et de cocottes pour fabriquer vos propres couronnes de porte. Avec un peu d’imagination, on peut faire de grandes choses. Vous pouvez opter pour une décoration d’automne plutôt qu’une décoration d’Halloween. Elle risque de durer beaucoup plus longtemps à travers les années.

Je vous propose d’aller faire un tour dans des ressourceries. Il y a plein de décorations usagées en très bon état qui n’attendent qu’à servir. Vous devriez opter pour des décorations en tissu et en métal, par exemple une banderole faite de tissu rembourré, afin d’éviter que vos décorations ne se déchirent ou se brisent pendant l’entreposage.

Ma dernière idée est de fabriquer vos décorations et si vous manquez d’imagination, Pinterest est votre meilleur ami !

Bonbons

Les bonbons sont souvent vendus en petit format, ce qui génère plus d’emballages et donc plus de déchets. Cette année, je vous propose d’acheter de plus gros formats, mais en plus petite quantité. Vous allez peut-être en donner à moins d’enfants, mais ça vaut le prix. Vous pouvez aussi opter pour des bonbons emballés dans du papier ou dans du carton recyclable comme des Smarties. Si vous avez l’habitude de faire des petits sacs de bonbons, faites‑les avec des petits sacs en papier. Essayez d’opter pour des bonbons faits localement ou bio. Si vous recevez à la maison pour Halloween, optez plus pour des gâteries faites à la maison (biscuits, muffins, gâteaux) à la place d’acheter des desserts déjà tout prêts et souvent suremballés. Encore une fois, vous trouverez tout plein d’idées de menus d’Halloween sur Pinterest.

Collecte

Profitez de la soirée d’Halloween pour prendre une marche en famille. Invitez les amis et faites la collecte des bonbons à pied. Après tout, les enfants vont se bourrer la face. Autant le faire en dépensant un peu d’énergie ! Au lieu d’acheter un petit seau pour amasser les bonbons, servez‑vous d’une taie d’oreiller que vous avez à la maison. De plus, elles sont plus grosses et peuvent donc accueillir plus de bonbons. Ce sont quelques idées, mais si tout le monde fait un petit effort, cela va changer les choses. Si vous avez d’autres propositions ou idées pour passer une Halloween plus écolo, je vous invite à me les écrire en commentaire. Sur ce, bonne préparation d’Halloween !

 

Anouk Carmel-Pelosse

 

Astuces pour une salle de bain plus verte

Douche, lavage, brossage des dents. On agit sans plus y penser vraim

Douche, lavage, brossage des dents. On agit sans plus y penser vraiment, mais toutes ces étapes génèrent beaucoup d’énergie et de déchets. C’est pourquoi aujourd’hui, je vous propose quelques alternatives et outils à mettre en place dans votre salle de bain afin de diminuer vos déchets et vous rapprocher d’un mode de vie un peu plus écologique.

Lavage

Pour commencer, vous pouvez utiliser du savon à linge en vrac. Il existe de plus en plus de magasins qui offrent le service de remplissage de gallon. Il y a l’alternative de fabriquer son propre savon à linge avec du savon naturel, du bicarbonate de soude et de l’eau ! Il existe plusieurs recettes sur Internet, il vous suffit de chercher un peu. Laver notre linge à l’eau froide sauve beaucoup d’énergie. Pour ce qui est du séchage, étendez votre linge, que ce soit sur une corde à linge ou sur un séchoir mural dans votre salon. Suspendre le linge ne vous fera pas seulement économiser de l’énergie, mais va également prolonger la vie de vos vêtements. La sécheuse abîme beaucoup les tissus. Si vous utilisez la sécheuse à la place d’utiliser des feuilles d’assouplissant, il existe des boules de séchage réutilisables. Vous pouvez y mettre quelques gouttes de votre huile essentielle préférée et voilà, le tour est joué et le résultat sera le même.

Menstruations

Je ne vous apprends rien si je vous dis que la coupe menstruelle est une super alternative au tampon. Pour celles qui sont plus du genre serviette, il existe des serviettes hygiéniques lavables. Il y a beaucoup de marques et de tissus différents, donc chacune peut y trouver son compte. Il existe maintenant des culottes/string avec une protection incluse à l’intérieur. Ils ont commencé la fabrication de maillots de bain dans le même genre.

Hygiène corporelle

Pour se laver le corps, il est mieux d’opter pour du savon en barre. Les savons naturels, c’est encore mieux. Même chose pour les cheveux, il vaut mieux opter pour des shampoings et des revitalisants en barre. Pour ma part, je les prends tous chez Lush. C’est une très belle compagnie écoresponsable avec des produits de qualité. Pour les gens qui aiment s’exfolier la peau, cette compagnie offre aussi des pots d’exfoliants au sel ou au café. Pour les avoir essayés, j’ai adoré.

Pour ce qui est des poils, il existe un rasoir qu’on appelle « pioche ». Il dure beaucoup plus longtemps et lorsqu’il rase moins bien, nous n’avons qu’à changer la lame. Sinon, priorisez les rasoirs à tête changeable au lieu des paquets de rasoirs jetables.

Pour remplacer les cotons-tiges pour nettoyer les nettoyer, vous pouvez utiliser d’autres alternatives. Premièrement, il y a l’Oriculi. C’est comme une petite spatule en bambou que vous pouvez laver après chaque utilisation. Comme elle est en bambou, lorsqu’elle n’est plus bonne, vous n’avez qu’à la mettre au compost. Il s’en fait aussi avec des têtes en métal. Si vous n’êtes pas prêt à vous défaire des cotons-tiges, vous pouvez acheter ceux avec la tige en bambou ou en carton à la place de celle en plastique.

Hygiène buccale

Pour ce qui est de la santé des dents, vous pouvez acheter des brosses à dents en bambou, qui sont compostables. Si vous n’êtes pas à l’aise avec le bambou, il existe des brosses à dents à tête changeable.

Pour la soie dentaire, il y a en pharmacie des bâtons en métal à bout pointu qu’on peut passer entre nos dents.

Pour la pâte à dents, il existe des petites capsules que vous pouvez mordre, à peu près de la grosseur d’une menthe. Ajoutez de l’eau et brossez vos dents. Il existe aussi de la pâte à dents en barre. Il suffit de frotter la brosse à dents mouillée sur la barre.

Toilette

Après être allé à la toilette, utilisez des débarbouillettes pour vous essuyer. Si vous n’êtes pas à l’aise, il y a plusieurs sortes de papier de toilette recyclé.

Pour ce qui est du réservoir d’eau, remplissez une bouteille de liqueur d’eau et mettez‑la dans le réservoir. Comme ça, l’espace occupé par la bouteille est l’équivalent de l’eau que vous allez économiser chaque fois que vous allez tirer la chaîne.

J’espère que vous allez retenir quelques astuces de mon article et les utiliser chez vous. Si vous connaissez d’autres trucs afin de rendre la salle de bain plus verte, laissez‑les en commentaire, je suis curieuse.

Anouk Carmel-Pelosse

L’héritage de la petite baleine

C’est l’histoire d’une petite baleine qui vivait avec sa famille dans

C’est l’histoire d’une petite baleine qui vivait avec sa famille dans les eaux du fleuve Saint-Laurent dans la région de la Basse-Côte-Nord. Depuis quelques années, la petite baleine voyait son environnement changer : les poissons se faire plus rare, l’eau se réchauffer, les bateaux se multiplier.

Un matin de printemps, elle décida que c’était assez. Elle voulait faire un changement. Elle en parla avec sa famille et ses amis, mais tous lui répondirent qu’il n’y avait rien à faire, que les humains savaient déjà ce qui se passait, mais ne faisaient rien pour aider. Mais la petite baleine n’y croyait pas. Ça ne se pouvait pas que les gentils humains qui viennent leur dire bonjour l’été ne fassent rien pour les aider. Elle décida donc de partir pour un long voyage vers Montréal. Là-bas, il y avait beaucoup de gens et elle pourrait chercher de l’aide.

Elle partit donc un matin de mai et entreprit un long voyage vers la métropole. Une fois sur place, elle se mit à sauter, sauter et encore sauter. Au fil des jours, elle voyait de plus en plus de gens s’attrouper autour du fleuve pour la regarder. Ah ! ce qu’elle était contente. Enfin les gens réaliseraient qu’il n’y a pas juste des poissons dans le fleuve et que la vie marine est fantastique. Ils finiraient bien par comprendre que quelque chose ne va pas en voyant une baleine en plein Montréal. « Les humains sont intelligents, ils vont comprendre mes appels à l’aide », se disait-elle. « Ils vont cesser de jeter n’importe quoi dans leurs égouts et ils vont arrêter de faire venir de plus en plus de bateaux cargo dans le fleuve. »

La baleine sauta ainsi pendant quelques jours afin de s’assurer que le plus d’humains possible voient son message et le comprennent. Mais la vie en eau douce n’est pas faite pour une baleine. Elle sentait ses forces la quitter et décida de retourner à la maison.

Cependant, ce n’est pas si facile après avoir fait tant d’exercices. Après une journée de tentatives, elle n’en pouvait plus. C’est pendant une nuit de juin que la petite baleine se laissa mourir. Elle voulait se reposer. C’est en imaginant les sons de bonheur et les années de surplus qu’aurait sa famille grâce à son aide qu’elle ferma doucement ses yeux pour la dernière fois, le cœur plein d’espoir… Elle imaginait déjà les humains se remettre en question et poser des actions concrètes pour aider la vie marine. Elle était fière d’elle.

Le lendemain, tout Montréal pleurait la mort de la petite baleine.

Faites en sorte que cette baleine ne soit pas morte en vain. C’est à nous d’écrire la fin de cette histoire et de rendre honneur à cette sauveuse.

Ne jetez pas de produits polluants dans les égouts. Ne jetez pas de médicaments, d’huile ou de lingettes dans vos toilettes ou vos lavabos. Il en est de même pour les restes de peinture et les insecticides. Utilisez des produits de nettoyage biodégradables et achetez local le plus possible.

Ceci n’est que le minimum que nous pouvons faire pour aider la vie marine du Québec et je vous suggère de vous renseigner pour savoir ce que vous pouvez faire de plus élaboré.

Merci petite baleine pour ce rappel important.

Je tiens à préciser que ce texte est une fiction, mais le problème écologique entourant la vie aquatique est bien réel.

Image : Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins

Anouk Carmel-Pelosse

Parentalité et écoanxiété

Je trouve ça difficile de lâcher prise sur la crise écologique ac

Je trouve ça difficile de lâcher prise sur la crise écologique actuelle. Les changements d’habitudes sont si lents et les conséquences annoncées sont si alarmantes, et malheureusement parfois déjà présentes. Je ne me suis pas mis la tête dans le sable, du moins je ne crois pas, mais il y a quelque temps, j’ai fait la paix avec mon angoisse, mon écoanxiété. C’était nécessaire, car ça commençait à prendre beaucoup de place dans ma tête.

Parce que j’étais en train de figer de peur et parce que c’est un enjeu collectif que je refuse de porter seule. Je suis sensible et j’avais l’impression de m’enliser dans du négatif.

Les réseaux sociaux n’aidant pas forcément, j’avais l’impression que tout le monde qui est déjà sensible à la cause se partage des articles citant plein d’experts qui nous confirment que ça va mal. Plein d’articles qui pèsent lourd au cœur quand tu es déjà sensibilisé et qui ne font qu’attirer la polarité dans la section des commentaires. Comme si tout était noir ou blanc, comme s’il n’y avait plus d’issue d’un côté et aucun problème de l’autre. Bref, je trouvais ça franchement décourageant. Démoralisant aussi parce qu’il n’y a pas que l’écologie, il y a aussi la guerre, les inégalités sociales, la faim dans le monde, la violence, les traumas personnels et collectifs, etc… etc…. etc.

J’ai donc décidé de faire un pas de recul et de me recentrer sur ce que je fais de plus important pour la Terre en ce moment : éduquer mes enfants avec tout mon amour.

Ça peut sembler naïf, mais j’ai vraiment la conviction que les enfants qui arrivent sur cette Terre ont tout à nous apprendre. Ils sont sensibles, près de leurs émotions et nous font tellement travailler sur nous-mêmes, si seulement nous sommes prêts à faire face à nos propres blessures. N’est‑ce pas la carence affective qui nous rend si vulnérables à l’égoïsme, à l’appât du gain, à la surconsommation? Je crois aussi que c’est ce mal de ne pas être aimé pour ce qu’on est qui pousse les humains à s’enrichir sur le dos des autres, à consommer leur peine et à être si profondément blessés qu’ils ne perdent jamais leur narcissisme malsain.

Je travaille fort pour être là pour mes enfants, pour ralentir le rythme, pour être disponible. C’est ce que je fais de plus grand en ce moment, créer une relation d’amour saine avec mes enfants pour qu’ils grandissent en étant fiers de qui ils sont. Pour que l’argent ne soit pas un but ou un synonyme de réussite. Pour qu’ils se sentent comblés de l’intérieur et non par le biais de la surconsommation. Pour qu’il ait reçu assez d’amour pour s’ouvrir aux autres, respecter les différences et se sentir concernés par l’importance du collectif. Chacun sa route, certes, mais nous sommes tous interreliés. Je souhaite que les consciences s’élèvent et qu’on puisse réaliser avec humilité la chance de vivre sur cette Terre.

Je n’oublie pas que je suis dans la surabondance nord-américaine et que cède à la surconsommation parfois. Je ne suis pas parfaite, mais je tends vers le meilleur. Je m’améliore chaque année et je le fais dans le plaisir. Pas par obligation, mais parce que ça fait du bien. C’est bon de se sentir bien chez soi, de créer des relations plutôt que de s’enfermer dans une surconsommation superficielle.

Tout ceci a encore plus de sens depuis que je suis mère. Comme si tout d’un coup, je réalisais toute l’importance de la lignée intergénérationnelle. Une envie profonde que les enfants de mes petits-enfants et ceux de tous puissent vivre plutôt que survivre. Et si jamais on fonce vers la fin de la vie humaine, je n’y peux rien de plus que ma démarche actuelle. Mon pouvoir à moi, c’est de rester connectée à mon humanité et de faire de mon mieux chaque jour pour aller vers l’essentiel en pleine conscience.

À mes enfants, si nous devons tout perdre, nous nous ajusterons. Si nous devons tout quitter pour mieux réapprendre à vivre, nous le ferons et si nous devons affronter l’adversité, nous le ferons. Nous y ferons face comme nous faisons face à tout : avec solidarité, amour et compassion. D’ici là, vivons simplement avec la reconnaissance énorme de s’avoir et d’être bien entourés.

Roxane Larocque

L’annonce de la fin du monde

La marche historique du 27 septembre dernier avait pour but de réc

La marche historique du 27 septembre dernier avait pour but de réclamer des actions réelles auprès des gouvernements, en vue de la situation climatique urgente de notre planète. Pour l’occasion, je me suis assise pour une discussion sérieuse avec mes enfants de 4, 6 et 9 ans. Je leur ai annoncé la fin du monde. Et ce qui m’a le plus frappée dans cette discussion, c’est surtout le fait que mes enfants ignoraient jusqu’à l’existence de la problématique…

Comment se fait-il que l’école leur enseigne les bases de toutes les cultures et religions, les modes de vie des premiers Amérindiens et les planètes du système solaire… et ce, avant même qu’ils sachent ce qui se passe ici et maintenant sur la planète sur laquelle ils vivent? Je ne comprends pas. L’état de notre planète et les conséquences prévisibles des changements climatiques sont connus depuis des dizaines d’années et prouvés scientifiquement. Comment se fait-il que nos jeunes enfants ne soient pas encore au courant? Est-ce vraiment souhaitable d’attendre l’adolescence pour leur en parler? Ce fameux moment de leur vie où ils se sentent invulnérables et qu’ils défient l’autorité? Ça ne fait pas de sens… Je pense que c’est justement au début du primaire qu’on doit leur parler de l’importance des actions à poser. Au moment où ils sont encore prêts à écouter…

Si nos plus jeunes étaient sensibilisés, ils exigeraient des changements dans chacune de leurs maisons. Ils refuseraient que leurs parents mettent des sacs en plastique dans leurs boîtes à lunch. Ils refuseraient de manger des fromages emballés dans des plastiques individuels. Ils exigeraient des gourdes réutilisables et bouderaient les jus en boîtes jetables. Ils commanderaient des bacs de compost dans chaque école et dans chaque cuisine. Ils imposeraient des changements à la base même de la société, dans chaque famille.

J’ai dû annoncer à mes enfants la fin du monde. Et si vous me trouvez trop alarmiste, je vous invite à lire ce que les scientifiques en disent… Mes enfants m’ont demandé pourquoi tous les parents du monde n’essayaient pas de changer leurs habitudes. Et je leur ai répondu ce que je considère être la vérité : parce qu’ils attendent tous que le gouvernement leur impose ces changements.

On attend qu’il soit interdit de vendre des sacs de plastique. On attend que le compost soit obligatoire. On attend que le gouvernement rappelle toutes nos voitures pour exiger des voitures électriques. On attend que le supermarché n’offre plus de viande. On attend que le changement nous soit imposé. Et vous savez quoi? Le jour où le gouvernement va (enfin!) se décider à les imposer, la population va encore se plaindre.

Une adolescente de 16 ans nous force à nous lever de nos chaises et à aller marcher ensemble. Et encore là, plusieurs trouvent le moyen de la critiquer. Elle nous incite à paniquer et elle a totalement raison. J’ai annoncé la fin du monde à mes enfants et je leur ai dit que si rien ne changeait, ils vivraient la fin de la Terre telle qu’on la connaît. Et si par chance, certaines actions sont prises, et bien peut-être que ce sont leurs enfants ou leurs petits-enfants qui verront la fin… Je ne comprends pas pourquoi je devrais leur cacher une information aussi importante pour leur avenir…

Attention. Personne n’est parfait. Moi la première. Je pourrais faire mille actions supplémentaires dans ma propre maison pour aider la planète à respirer quelques années de plus. Et justement, c’est en sensibilisant mes propres enfants que je vais réussir à changer mes habitudes. Des choses que je fais encore par paresse, ou par habitude. C’est en ouvrant les yeux de nos enfants qu’ils nous aideront à changer, à évoluer, à préserver.

Et c’est de leur avenir, de leur vie, dont il est question. Pourquoi attendre que le gouvernement nous demande de changer?

Joanie Fournier

 

Ce changement pour l’environnement

Dans mon ancienne vie (avant les enfants), j’étais de celles qui

Dans mon ancienne vie (avant les enfants), j’étais de celles qui allaient faire son épicerie avec des sacs en tissu, qui faisait du compost, de la récupération et du covoiturage avec Allo Stop… Oui, oui, on parle bien des années 2000, il y a déjà presque 20 ans de cela. J’avais déjà ma coupe menstruelle, je faisais mon pesto, mon pain, mes tomates séchées et mon houmous maison. Je vivais dans une vraie commune avec sept colocs aussi différents les uns que les autres. Je faisais de l’aide humanitaire et voyageais « backpack ». À cette époque, j’étais avant-gardiste, je croyais que « plus tard », je vivrais de simplicité volontaire.

Puis tranquillement s’est installée en moi cette attitude matérialiste. Les voyages en tout inclus, la grosse maison, les voitures polluantes, les couches jetables, les iPad, les portables, les cellulaires, les télés, la tribu d’enfants… Quatre pour être plus précise! Cette roue sans fin de la surconsommation… Puis, j’ai eu cette prise de conscience : j’avais laissé une immense empreinte carbone dans les quinze dernières années alors que ce n’était pas dans mes valeurs initiales!

Remplie de culpabilité, pour ma conscience personnelle et afin d’avoir une meilleure empreinte écologique, j’ai décidé d’apporter de petites modifications dont les effets s’additionnent.

Dans notre maison par exemple, nous avons opté pour des thermostats et des lumières extérieures programmables. Nous n’avons acheté que des lumières DEL (diodes électroluminescentes) et ENERGY STAR, installé des urinoirs et opté pour une quantité importante de fenêtres. Nous avons cessé d’acheter des sacs Ziploc et remplacé les essuie-tout par des linges lavables et absorbants. Il n’y a plus de produits ménagers toxiques dans ma maison. Mais ce n’est pas tout! Fini les serviettes hygiéniques, les tampons démaquillants jetables et les bouteilles de shampoing.

Il y a désormais une panoplie d’options fort intéressantes pour modifier nos habitudes de consommateurs. Le shampoing en barre et les serviettes hygiéniques lavables en sont de bons exemples. Côté alimentation, nous avons aussi diminué notre consommation de viande en trichant les enfants avec le tofu qui est maintenant disponible sous toutes ses formes. Il ne faut surtout pas passer sous silence le compost, le jardinage et l’achat local. La planification d’achats environnementaux comme l’auto électrique est devenue un autre exemple que nous considérons.

Par tous ces petits changements, j’aspire à un retour du balancier. Une forme de distorsion qui me permet de croire que mes gestes écologiques vont contrecarrer ma consommation excessive… Même si je sais que malgré tous mes efforts, mon bilan carbone est grandement supérieur à mon empreinte écologique. Comme les options écologiques sont maintenant considérables, chaque effort et chaque changement comptent grandement pour cette belle planète Terre.

J’aspire de plus en plus à être écologiquement responsable!

Amélie Roy

Ils marchent pour leur avenir

Le 15 mars aura lieu un mouvement mondial, soutenu et initié par no

Le 15 mars aura lieu un mouvement mondial, soutenu et initié par nos enfants. Au nom de l’environnement et de leur propre survie, ils ont décidé de crier haut et fort dans les rues du monde entier. Il est temps de les écouter!

Ils ne sont pas dupes, ils comprennent trop bien l’enjeu planétaire qui se joue devant leurs yeux. Ils ont été élevés avec le discours sur le réchauffement climatique, sur les animaux en voie de disparition, sur la pollution et les catastrophes naturelles. Et qu’avons-nous fait? Rien, alors ils prennent les devants.

Ils sont conscients des enjeux. Pour eux, ce n’est pas seulement une journée pour ne pas aller à l’école, c’est une véritable grève qui prend de l’ampleur partout dans le monde. Est-ce leur rôle de tirer la sonnette d’alarme? Est-ce leur rôle de manquer l’école? N’ont-ils pas mieux à faire, nos enfants? Juste être enfant, et profiter de la vie… non, car nous n’avons pas su les protéger, leur promettre un avenir décent. Ils doivent manquer l’école pour espérer avoir une planète, un endroit où vivre, où survivre. Ils envoient le message que l’école ne servira à rien s’il n’y a plus d’humains pour y aller.

Le 15 mars, la jeunesse appelle, non seulement les enfants et les étudiants, mais aussi les parents, les grands-parents, les travailleurs à se joindre à eux. Ils nous renvoient un message, un message d’espoir, de courage, de détermination, de résilience, mais aussi de peur et d’urgence. Répondons à l’appel de nos jeunes, et je dis « nous » : citoyens, consommateurs, industries et surtout gouvernements.

Je les trouve inspirants, j’en ai des frissons, pas vous? Accompagnons-les, car ils n’ont pas envie de vivre dans l’inaction, ils ont choisi leur camp! Qui a dit qu’ils n’avaient pas de conscience politique, écologique et sociale? Voici que vous vous trompez, chers pessimistes, la relève se met en branle. Ils ont décidé de se battre pour leur futur, par conviction, mais aussi parce qu’ils n’ont pas d’autre choix. Ils sont rendus là, à un point de non-retour à cause des choix et des lois du passé.

En tant que parents, nous voulons tous le meilleur pour nos enfants, alors il est aussi temps de se lever et de marcher avec eux, main dans la main. Que voulons-nous léguer? Quel exemple donnons-nous? Ces jeunes m’inspirent, ces jeunes me donnent envie d’y croire, de croire en un monde meilleur. Ils sont les citoyens de demain, ils seront nos politiciens, nos scientifiques, nos prix Nobel…

Ils se battent pour faire changer les lois, pour mettre en œuvre des projets sociaux, éducatifs et environnementaux. La transition environnementale a commencé, portée par des enfants. Le défi est immense, mais vital ; aidons-les. Je ne pense pas que c’est terminé, ils ont la volonté et j’espère le pouvoir de faire changer les choses. Ils sont cette génération qui dit non au plastique, qui mange bio et qui utilise les transports en commun, qui refuse l’huile de palme, le cuir, la viande… C’est cette génération qui veut faire du bénévolat, qui veut aider son prochain, sauver les baleines, les orangs-outans… Ce sont des enfants de leur époque!

Marchons ensemble le 15 mars, mais aussi tout le reste de l’année. Nos gestes, nos actions et nos choix peuvent faire la différence.

J’ai envie de terminer ce texte par une chanson bien connue et reprendre ces paroles : « On a mis quelqu’un au monde, on devrait peut-être l’écouter… »

Gabie Demers

 

Pauvre planète

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Je nous regarde aller pis j’ai honte. J’ai vraiment honte. On surconsomme. Tout le temps.

On ramasse nos feuilles mortes et on les met dans des grands sacs en plastique qui vont polluer et encombrer nos poubelles. Pourtant, ces feuilles sont un excellent engrais, non?

On jette les verres dans lesquels on boit, les plats dans lesquels on mange, et même les ustensiles, et ceci, quotidiennement…

Quand on revient de l’épicerie, on a plus d’emballages à jeter que de nourriture à ranger. Tout est beaucoup trop emballé!

Le matin dans le trafic, des milliers de personnes sont seules dans leur auto, brûlant le pétrole que la planète ne peut plus s’offrir.

On fait pousser des champs de cultures qui servent à nourrir les animaux que nous allons consommer en trop grande quantité, alors que l’autre moitié de la planète crève de faim.

J’ai honte pour chacun de ces petits gestes dévastateurs que je pose au quotidien, parce que je n’ai pas le choix, car je vis dans cette société‑là : celle qui surconsomme, menée par l’argent et la croissance… loin du bon sens…

Alors oui, je l’ai signé, ce pacte. Ce pacte dont on parle tant en ce moment. Ce pacte qui vise à nous faire réfléchir sur notre façon de consommer. Je l’ai signé. Pour mes enfants. Pour les animaux. Pour la planète. Pour l’humanité. Pour moi. Parce que je me dis que si chacun de nous fait un petit effort chaque jour, on peut changer le monde!

Et savez-vous pourquoi j’y crois? Ma fille me l’a montré! Elle vit seule dans son appartement en ville et elle vit «zéro déchet»!

Elle s’organise, elle composte, elle achète en vrac, elle réfléchit à chacun de ses gestes! Elle a 17 ans et fait plus d’efforts que la grande majorité des adultes! Ce n’est pas forcément facile et ça coûte plus cher, mais avons‑nous encore le luxe de vivre dans nos déchets?

Voici une liste de petites choses que nous faisons à la maison pour essayer de prendre soin de notre Terre, pour consommer moins.

  • Je coupe l’eau sous la douche quand je me savonne, pareil quand je brosse mes dents.
  • Je composte. 
  • Je recycle (même si parfois, il faut défaire le déchet et en séparer les parties recyclables).
  • Un de nos deux véhicules est électrique, c’est celui que nous utilisons le plus souvent.
  • J’achète mes vêtements dans les friperies.
  • On a meublé notre maison avec des meubles d’occasion.
  • Je trie, je donne, je vends avant de jeter.
  • Avant d’aller acheter un produit, j’essaie systématiquement de le trouver d’occasion.
  • J’évite d’acheter des jouets ou des bébelles en plastique.
  • Je mange très rarement en restauration rapide.
  • J’ai une bouteille d’eau réutilisable et une tasse à café aussi!
  • Je prépare mes lunchs.
  • Je n’utilise pas les sacs en plastique pour les fruits et légumes dans les magasins.
  • Je refuse systématiquement quand on me propose un sac de plastique.
  • Je mange très peu de viande et de poisson.
  • Je covoiture dès que je peux dans mes activités.
  • J’évite d’acheter si je n’ai pas besoin de le faire.
  • Je n’achète pas de repas préparés.
  • Je conduis avec économie, sans peser fort sur le gaz…
  • Je fabrique mon déodorant. 
  • J’utilise des serviettes hygiéniques lavables et une coupe menstruelle.

Je suis très consciente que je peux encore faire bien plus que ça. Que j’ai encore beaucoup de chemin à parcourir. 

Cette liste ne se veut pas moralisatrice mais bien motivatrice.

Avez‑vous d’autres exemples, d’autres gestes pour m’aider à prendre encore plus soin de mon environnement? Que faites‑vous chaque jour pour la planète? Donnez‑moi vos trucs!

Gwendoline Duchaine