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Un homme de dos tenant une bouteille donne une fleur à une femme triste

À toi – Texte : Eva Staire

Quand on s’est rencontrés, je me suis ouverte à toi. Je t’ai r

Quand on s’est rencontrés, je me suis ouverte à toi. Je t’ai raconté mes dernières fréquentations qui soit me cachaient qu’ils étaient mariés et avaient des enfants, soit qu’ils menaient une double vie, soit qu’ils étaient des drogués explosifs. Je t’ai dit que désormais, je souhaitais trouver une personne honnête et équilibrée pour marcher à mes côtés pendant que je me reconstruisais. 

Tu m’as parlé de ton passé. De tes années à enchaîner les filles une derrière l’autre, soir après soir, pour te venger d’une ex-femme qui t’avait trompé. De tes soirées à boire dans un bar et à ramener n’importe quelle fille que tu jugeais « potable ». 

Mais tu m’as aussi raconté tes années de thérapies. Tes mois à réfléchir et à travailler sur toi pour devenir une meilleure personne et te déprogrammer de cet homme que tu étais devenu. Tu étais alors prêt à t’engager avec moi. Pour une relation saine, honnête, douce et belle. Et c’était le cas. 

Ta petite manie de boire un peu trop souvent et même à t’ouvrir une bière à 9 h le matin me titillait un peu. Mais selon toi, c’était ton petit péché mignon. Comme moi, mon verre de vin après le travail. 

Tu disais que j’étais spéciale. Qu’enfin, tu avais trouvé une femme qui t’enlevait le goût de retourner sur les sites de rencontre. Que tu étais enfin heureux et bien avec une seule femme. J’avais été trompée deux fois dans l’année précédente. Mon cœur brisé commençait enfin à ressentir un peu de bonheur. Quand j’étais avec toi. Toi avec mes enfants, moi avec tes enfants, nos enfants ensemble, moi avec tes parents, toi avec ma famille. C’était beau, c’était doux, c’était vrai. J’avais retrouvé l’amour. Et je te faisais confiance. 

Même si plusieurs me disaient de rester sur mes gardes. Même si ta famille ne se gênait pas pour parler de tes nombreuses conquêtes devant moi. Tu m’avais dit avoir terminé ta thérapie avec succès et ne plus avoir envie de vivre cette vie-là. Et je te croyais.

Tu m’as détruite. Je n’ai même pas été capable d’avoir de peine. J’avais juste pitié de toi. Quand cette fille t’a écrit un message pendant qu’un film jouait sur ton téléphone et que tu t’étais endormi, j’ai juste souri. Encore plus lorsque j’ai réalisé qu’il n’y en avait pas une, mais plusieurs qui passaient par ton lit quand nous n’étions pas ensemble. Je me suis juste dit : « encore une fois »…

Mais tu vois, cette fois, je n’ai pas commencé à me flageller. Je ne me suis pas détruite en cherchant ce que j’avais fait pour te pousser à jouer avec moi. Parce que je savais que je n’avais rien fait. Je te faisais confiance, je t’aimais et nous étions bien quand nous nous voyions. 

La femme de ta vie, comme tu m’appelais, venait de réaliser que le problème, c’était toi. Et j’avais pitié de toi. J’avais pitié de ta fille qui pensait que c’était normal de voir des filles différentes chez papa. Ou que son papa parlait régulièrement avec d’autres filles en cachette de sa blonde. J’ai pitié pour elle parce qu’elle va grandir avec cette image de la femme et elle fera partie de ces femmes jouets plus tard. L’image d’elle-même est en train de se solidifier avec ce que tu lui montres. Elle entre dans l’adolescence avec l’image d’un homme qui s’amuse avec les femmes et les jette aux poubelles le lendemain.

Fais-toi soigner. Pour ta fille. Pour la petite fille qu’elle est. Pour la femme qu’elle deviendra. Pour les hommes qui joueront avec son cœur et son corps. Fais-le pour elle.

De mon côté, je vais bien aller. Parce que je sais que je ne suis pas le problème. Et que de toute façon… entre une douzaine de bières le soir ou une douzaine de filles dans ton lit, je n’avais clairement pas ma place. 

Je te souhaite sincèrement de guérir. Parce qu’une femme n’est pas un jouet. Et parce que mis à part tout ça, t’es un homme vraiment bien.

Eva Staire

Survivre à ta rupture – Texte : Arianne Bouchard

Ça y’est. C’est fini. Vous vous êtes quittés. Deux âmes entrelacées à jamais séparées. S

Ça y’est. C’est fini. Vous vous êtes quittés. Deux âmes entrelacées à jamais séparées. Sentiments dévastateurs, comportements destructeurs, pourquoi était-il l’élu de ton cœur ? Tu te poses probablement des tonnes de questions. Tu es probablement en train de faire une crise existentielle à remettre en question tous tes choix de vie.

Il y a plus de sept milliards de personnes sur cette terre, et pourtant, tu es tombée amoureuse de lui. Tu lui as ouvert ton cœur, tu lui as montré tes faiblesses, et lui, qu’est-ce qu’il a fait ? Il s’est joué de toi ! Ma belle, j’aimerais te dire que ton chagrin s’estompera aussi rapidement qu’il est parti, mais ce serait te mentir. Tu vas avoir besoin de temps, et le temps lui-même va avoir besoin que tu lui donnes un peu de laisse. Tu seras peut-être tentée de noyer tes chagrins à coup de bouteilles de vin, mais sache que ça ne sert à rien, les vrais chagrins savent nager. Oublie ton ex. Comme il y a un « X » dans le mot ex, justement, fais une croix dessus ! Tu ne peux pas te contenter de ramasser les morceaux de votre relation et tout réparer cette fois-ci, car comme on se blesse à ramasser les bouts de verres cassés, tu vas te blesser à réparer ce qui ne peut pas l’être.

Tu vas recommencer à vivre. Tu vas recommencer à sourire et puis un jour, sans crier gare, tu vas même retomber amoureuse. C’est beau l’amour, cette sensation que le temps s’arrête, le souffle coupé et les papillons qui te terrassent le ventre tellement tu es toute chose quand il est là. Tu vas connaître cela à nouveau, je te le promets. Tu vas trouver cet homme merveilleux qui va ruiner ton rouge à lèvres plutôt que ton mascara. Celui qui ajoutera de la vie aux années et peut-être même qu’il te donnera l’impression d’ajouter des années à la vie, par votre amour profond et éternel.

Je sais que ta souffrance est immense. N’y a-t-il pas plus grand chagrin que de savoir que celui qui fait couler tes larmes est le seul à pouvoir les sécher ? Je voudrais tellement trouver les mots pour te réconforter. Je voudrais tellement trouver les mots pour amoindrir ta douleur et la remplacer par une brise d’infinie douceur. Sèche tes larmes, ma belle, car à trop pleurer pour avoir perdu ton soleil, tes larmes t’empêcheront de voir les étoiles. Et même si parmi ces étoiles, tu ne trouves pas la tienne, n’oublie jamais que c’est peut-être finalement la lune qui t’est destinée.

Tu vas y arriver. Tu vas passer au travers. Tu es une fille forte et incroyablement résiliente. Tu dois faire face à la vie, comme elle vient, au jour le jour.

Inspirer. Expirer. Résister. Ne pas pleurer. Voilà ton nouveau mantra.

Ne gaspille pas tes larmes pour un homme qui n’en comprendra jamais la valeur. Protège ton cœur de son sourire charmeur et continue d’avancer. Ne fais pas de toi une prisonnière. Ne retourne pas dans ta cellule. Tu dois profiter de chaque instant de liberté et ne pas replonger dans cette relation qui t’a tant volé.

Je me dis que ça prendrait peut-être un videur pour ton cœur, pour ne pas laisser entrer n’importe qui. Ce n’est pas un buffet à volonté où chacun peut prendre ce dont il a besoin, à l’excès, et se casser après avoir fait le plein. L’amour, c’est beaucoup plus complexe que cela et c’est pourquoi certains se méprennent tant. Ce n’est pas donné à tout le monde d’en comprendre les subtilités, surtout que malheureusement, il n’y a pas de mode d’emploi pour cela. Et même s’il y en avait un, qui aurait réellement pris la peine de le lire ?

Je sais que tu te dis que peut-être que finalement vous n’auriez pas dû tomber amoureux. Vous auriez peut-être dû tout simplement vous aimer. Tout ce qui tombe se brise et l’amour n’en est certes pas l’exception. Peut-être que finalement, les fins heureuses n’existent que dans les contes qu’on raconte aux enfants. Avec l’amour, même s’il rime avec toujours, il suffit que l’un le délaisse pour qu’il rime avec tristesse. Tout chagrin d’amour commence par une belle histoire, où tu rencontres quelqu’un et tu te dis « il est différent » avec un dénouement cynique où tu te dis « il est comme tous les autres ».

Mais non. Arrête de faire ta drama queen, sèche tes larmes et lève la tête bien haute, car c’est maintenant que tu reprends le contrôle de ta vie.

Arianne Bouchard

 

Bilan postséparation en chanson pour toi ma fille — Texte : Julie Lévesque

À toi ma fille qui lira cette lettre quand tu seras plus grande… Il y a deux ans quand ton pap

À toi ma fille qui lira cette lettre quand tu seras plus grande…

Il y a deux ans quand ton papa et moi, on s’est séparés, j’écoutais beaucoup la chanson Roses de Jean-Michel Blais.

Je n’avais jamais vu la vidéo, je pense avoir bien ressenti les choses. 😉

Écoute-la, prends le temps, elle dure 5 minutes 46 secondes, assieds-toi, ferme les yeux et apprécie. J’ai cette faculté de voir la musique quand je l’écoute, je t’en souhaite autant !

Quand j’écoutais cette chanson il y a deux ans je m’imaginais, nous, seules, toutes les deux… Notre avenir, que je voyais un peu brouillé par ma peine. Un genre de ciel un peu nuageux avec de grandes percées de lumière et un vent frisquet d’automne. Un monde inconnu que j’allais devoir affronter avec tout mon courage de maman et ma grande sensibilité. Un monde que je voulais le meilleur pour toi, plein de douceur, de tendresse et de rires. Eh bien, tu sais quoi ? On a réussi, toi et moi. On a fait ça haut la main, ensemble. Tu as été là pour moi, même dans tes absences où je regardais de précieuses vidéos de toi en train de rire.

J’écoute Roses aujourd’hui et je suis inondée de larmes de joie. J’écoute cette chanson et je vois juste de la lumière vraiment vive, de la chaleur, nous en train de rire, d’être complices et de s’aimer. Ta main dans la mienne, nos moments privilégiés par tout ce temps que j’investis avec tellement de plaisir en étant 150 % présente pour toi. Je te vois devenir une belle jeune fille avec un cœur grand comme la Terre, franche, drôle et imaginative. La réalité deux ans plus tard, c’est que j’ai réussi à ma manière et que j’en suis fière. Vraiment. Je suis fière de nous.

On continue alors ? 😊 La route semble magnifique et la musique parfaite.

Julie Lévesque

 

 

Aimer trop – Texte: Klaude Laflamme

J’ai besoin de m’adresser à toi, je veux que tu saches que je t’ai vue aller. Tu te penses di

J’ai besoin de m’adresser à toi, je veux que tu saches que je t’ai vue aller. Tu te penses discret et parfait, mais je te vois en fluorescent. Tu es agile, tu tends tes fils, tu enrobes de doux et de magie. Elle se laisse envoûter, elle s’abandonne à toi. Elle rayonne, elle se passionne, elle se dévoue par amour.

Je me méfie, la protège, mais elle te suit. Tu es jaloux, elle est tellement belle, c’est pour ça. Elle a de l’opinion, de l’intelligence et de l’aplomb. Elle ne se voit qu’à travers toi… belle, compétente et déterminée. Puis, doucement, elle doute, elle a peur de te perdre, de ne plus être à la hauteur. Ses mots, ses idées et son regard sur elle t’appartiennent.

Elle s’éloigne, je ne l’atteins plus. Je veux la protéger, j’essaie de lui dire que pour moi, elle est formidable. Elle ne m’entend plus, ne me croit plus. Tous les autres, tes amis la trouvent intense, ils la voient eux aussi à travers tes mots. Tu lui répètes des conversations que personne ne tient. Tu lui donnes des défauts qui ne la définissent pas. Mais elle, elle te croit.

Lentement, je la vois sombrer, elle s’effondre mentalement. Par chance, tu es là, personne ne la soutient et ne la comprend comme toi. Du moins, c’est ce qu’elle pense. Tu es si bon, si compréhensif, bien des gens n’auraient pas ta compassion. Elle se le répète sans cesse, sans toi elle n’existe pas.

Quand la tête reprend le dessus, son corps l’abandonne, elle souffre de tout son être. Aux yeux des autres, tu es le pilier, mais moi je le sais, tu ne fais que l’enliser dans sa noirceur. Elle ne s’aime plus, elle n’aime que toi.

Un jour, elle décide de prendre soin d’elle, son intelligence lui dicte de se guérir. Elle renaît tranquillement, petit à petit, la femme épanouie refait surface. Quand la lumière brille à nouveau, tu prends la fuite.

Son monde s’écroule, celle qu’elle est vraiment n’a pas su te plaire. Puis, elle reprend le contrôle de sa vie, elle renaît et s’apprivoise à nouveau. Ses défauts sont en fait de grandes qualités qui lui permettent d’avancer à travers les débris de son passé. Elle se construit un univers à son image, flamboyant, lumineux et léger.

Je te remercie de l’avoir quittée, toi qui l’as mal aimée.

 

Klaude Laflamme

 

Promesse d’amour — Texte : Liza Harkiolakis

Hier, huit mois après mon déménagement, j’ai défait et rangé la dernière boîte qui restait.

Hier, huit mois après mon déménagement, j’ai défait et rangé la dernière boîte qui restait. LA boîte « divers » qu’on finit toujours par oublier. Celle qu’on fait in extremis une heure avant que les déménageurs arrivent ; ramassis de fonds d’armoires, de tiroirs, et de dessus de comptoirs. Nos disparates, nos impossibles à jeter ou à classifier.

D’une fois à l’autre, c’est pas mal toujours les mêmes choses que je « pitch » dedans. À la différence que cette année, en plus des mini lunettes de soleil, mini chaussures à paillettes ; mini peignes à cheveux, mini bandeaux à cheveux, mini sacs à main, mini rouges à lèvres et autres mini gogosses et accessoires de poupées de ma fille, il y avait aussi des échantillons de peinture, des bouts de céramiques brisés et une lettre d’amour jamais envoyée.

Cette lettre, c’était ma promesse d’amour écrite pour mon chum. Assise par terre dans mon grand walk-in, comme dans une scène de film, je l’ai relue. Et j’ai pleuré. Pour plein de bonnes et de moins bonnes raisons. J’ai pleuré, car nous ne sommes plus en couple aujourd’hui et qu’encore, certains soirs, son corps et son odeur me manquent. Son humour aussi. Accepter un deuil ou une situation, même si elle est pour le mieux, ne nous rend pas moins nostalgiques.

Après cette lecture, je me suis demandé si les choses auraient été différentes si je lui avais donné la lettre. Si notre rupture était davantage liée au contexte difficile des derniers mois ou si nos besoins, nos attentes et nos façons d’aimer étaient simplement trop éloignés. La valse étourdissante des « Si on avait fait ceci » ou des « si j’avais fait ça » a recommencé. Je suis médaillée d’or des valses mentales. Des fois, j’en doute, des fois je regrette et des fois je reste coincée dans mes grands questionnements. Une chose pour laquelle je ne doute pas cependant, c’est que ma vision de l’amour a changé à ses côtés. Depuis lui, je n’aime plus de la même façon.

Avant, je voulais de grands vertiges, de l’indélébile. Avant, je likais ces longs textes poétiques qu’on voit passer sur les médias sociaux. Ceux qui martèlent qu’on « mérite » un amour qui nous lève de terre et qui efface nos blessures à grands coups de frissons. L’amour idéal, immuable qui chasse la noirceur et les démons, mais l’amour n’a pas ces fonctions et ce serait de mentir que de promettre que mon amour à moi fait ou fera tout ça.

« Mon amour n’arrivera pas à te faire oublier les blessures et les trahisons d’amour qui t’ont profondément marqué.

Mon amour n’arrivera jamais à remplir le manque ou la sensation de vide qui peut parfois t’habiter.

Mon amour, même s’il est puissant et sincère, ne sera jamais suffisant si tu n’as pas envie de le recevoir ou s’il ne correspond pas à ce que tu crois être bon pour toi.

Mon amour n’aura jamais la saveur de ton premier amour. Il ne se rapprochera jamais de celui que tu as ressenti quand tu avais 17 ans.

Mon amour ne te tiendra peut-être pas réveillé toute la nuit, mais peut-être qu’il t’aidera à t’endormir les dimanches soirs ou ça ne va pas.

Mon amour a 44 ans.

Il arrive plein d’espoirs, de désirs, de sincérité, mais il arrive aussi seconde main, reconstruit, réusiné.

Je ne chasserai pas tes démons, mais je resterai à tes côtés même quand ils y seront. Je ne te soulèverai pas de terre tous les jours, mais je t’accepterai comme tu es et même quand, malgré moi je te blesserai, j’essayerai de comprendre tes déclencheurs et mes erreurs afin que tu te sentes en sécurité. C’est cette promesse d’amour que j’ai envie de faire aujourd’hui. Un amour doux, loyal et vrai. Un amour qui s’installe et qui grandit ; un amour qui s’ancre et qui dure dans le temps. »

Aujourd’hui, mon émotion est passée et j’ai arrêté de pleurer. Je viens de relire cette lettre. Je suis en paix et remplie de gratitude pour ce qu’on a vécu et traversé. Lundi prochain, jour de la Saint-Valentin, je vais lever mon verre d’eau de puits aux moments doux qu’on aura eus et à tous les amoureux qui s’aiment. Et je remercierai la vie de m’avoir donné, tant de fois, la chance d’aimer avec autant de sincérité.

Liza Harkiolakis

Un bien pour un mal – Texte : Eva Staire

Depuis plusieurs années, je la tassais dans un petit coin. Je faisais comme si elle n’existait pa

Depuis plusieurs années, je la tassais dans un petit coin. Je faisais comme si elle n’existait pas en moi… Et pourtant, elle avait sa place au chaud. Au même titre que mon cœur, mes bras, mes yeux, elle faisait partie de mon moi.

Cela m’aura pris une trentaine d’années pour la découvrir, trois ruptures, trois enfants. Mais cette dernière rupture fut et demeure la plus difficile. Car c’est « elle » qui l’a précipitée !

Un doux matin, après une soirée cauchemardesque à se disputer, mon anxiété a pris le dessus sur ma tête et mon cœur, et a décidé de mettre un terme à une relation, certes remplie d’embûches, mais ô combien importante à mes yeux sans me consulter.

C’est ce qu’il fallait pour que je me rende compte que j’avais peut-être besoin d’aide extérieure, de ces petites pilules magiques que j’avais toujours refusé de prendre.

Depuis cette prétendue magnifique journée de juin, mon monde s’est éclairci par rapport à ces moments de stress que je n’arrivais jamais à contrôler, mais a laissé la place à un grand vide indescriptible.

Car j’ai perdu un ami, un amour et mon plus grand complice.

La vie est malheureusement ainsi faite, un bien pour un mal.

Un élément positif pour un élément négatif.

Un bien-être mental pour une peine d’amour qui fait du mal.

J’ose rêver à cette journée où le soleil sera toujours présent, où mon anxiété sera contrôlée, et je souhaite que cet amour revienne malgré tout le mal que j’ai pu causer.

Chose certaine, je suis heureuse aujourd’hui d’être capable de vivre avec cette anxiété au lieu de vivre dans le déni. De mettre des mots sur mes sentiments, sur mes états d’âme.

Un petit pas à la fois, mais chaque pas est de plus en plus grand.

 

Eva Staire

 

Toxicité

J’ai quitté une relation toxique. Aux yeux de tout le monde, nous

J’ai quitté une relation toxique. Aux yeux de tout le monde, nous étions le couple parfait. En public, on riait ensemble, on passait notre temps à s’obstiner, pour tout et pour rien. On avait une belle complicité, ça oui. Mais en privé, je vivais constamment de l’insécurité. L’alcool tuait notre couple à petit feu.

–         Si t’es pas contente, tu sais quoi faire. On a juste une vie à vivre pis moi j’ai du fun.

C’était sa réplique depuis plusieurs années. J’étais toujours stressée quand je le voyais prendre une bière parce que je savais qu’il n’arrêterait pas avant de toucher le sol. Il y a eu quelques épisodes d’agressivité au fil de ces années où on semblait vivre le bonheur aux yeux des autres. Des fois, il me réveillait pendant la nuit pour me menacer de me frapper. D’autres fois, il m’accotait dans le mur pour me menacer de m’arracher la tête en me disant que j’avais un sale caractère et qu’il n’était plus capable de m’endurer parce que c’était moi qui le rendais agressif et qu’à ce moment‑là, ce trop-plein devait sortir. Mais aux yeux des autres, on était le couple parfait. Personne n’a vu venir notre séparation, on était si « parfaits ».

Mais moi, de l’intérieur, je mourais à petit feu. J’avais toujours peur lorsqu’il levait le coude.

Bien sûr, je lui en avais parlé. Il me disait qu’il avait changé, que ça n’arriverait plus. En effet, quelques années ont passé sans violence mais ma crainte, elle, n’est jamais partie. Sa consommation d’alcool n’a jamais diminué par contre, au contraire. Et ma crainte augmentait sans cesse. Je me disais qu’un jour, ça finirait encore par éclater.

Lorsqu’il buvait trop, je feignais de dormir pour éviter de lui parler. Parce que selon lui, je provoquais toujours la chicane. De cette façon, je n’endurais plus ses excès d’alcool. Mais j’angoissais. Beaucoup. J’avais toujours peur qu’il essaie de me parler même si j’étais censée dormir et j’attendais. J’attendais qu’il finisse, lui, par s’endormir. Parfois, ça prenait presque la nuit au complet. Il était tenace. Il buvait beaucoup, même la semaine. Donc, j’attendais toujours qu’il s’endorme avant moi pour que je puisse finalement dormir… en paix. Avoir la paix, ça n’a pas de prix.

Des fois, avec à peine trois heures de sommeil, j’allais travailler. C’était comme ça plusieurs fois par semaine. Je n’en pouvais plus mais en public, je souriais.

–         Vous êtes tellement beaux ensemble ! Vous allez faire votre vie ensemble, c’est impossible que vous vous sépariez, vous êtes un modèle !
Je l’ai entendu souvent et à chaque fois, c’était un coup de couteau de plus dans le cœur. « Si seulement tu savais ».

Les mois passent, j’ai encore cette insécurité et pourtant, il n’est plus là. Est‑ce qu’il va venir cogner à ma porte, un soir, à cause de l’alcool ? J’ose espérer que non, mais c’est plus fort que moi, j’y repense souvent et j’en fais parfois des cauchemars.

Un jour, je retrouverai pleine confiance et je n’y penserai plus.

Eva Staire

 

N’hésitez pas à demander de l’aide

SOS violence conjugale  –  1 800 363-9010 (24/7)

Tu as le droit

Tu l’attends depuis que tu es toute petite. Tu as vu tous les film

Tu l’attends depuis que tu es toute petite. Tu as vu tous les films qui racontent l’histoire d’une princesse qui rencontre son prince charmant. Et, dans ta tête de petite fille, ça ne peut pas faire autrement que de se passer comme cela pour toi aussi. Toutes les princesses vivent ce conte de fées, alors pourquoi pas toi ? Vous savez, l’homme que tu rencontres par hasard, qui tombe amoureux fou de toi, qui demande à tes parents s’il peut te marier et avec lequel tu vas avoir trois beaux enfants. Jamais de dispute, jamais de mésentente, des enfants sages comme des images et des photos de famille parfaites. C’est ça que tu vois depuis que tu es toute petite. C’est ton idéal de vie, tu te bases sur cette fausse réalité pour construire tes rêves.

Et puis, tu grandis. Tu rencontres le premier homme avec qui tu commences une vie de couple. Tu te dis que c’est lui ton prince charmant. Il est censé être comme ceci et faire comme cela. Tu te rends vite compte que la vie à deux, ce n’est pas comme un conte de fées. Tu as des enfants et tu es toujours toute seule pour tout faire. Tu ne te sens pas soutenue, tu ne te sens pas aimée comme une princesse est censée l’être. Tu te sens seule.

L’amour que vous vous portiez au début est en train de disparaître tranquillement pas vite. La routine prend toute la place dans ton couple. Tu ne peux pas compter sur ton homme comme tu le voudrais. Qu’est‑ce que tu peux faire ? Personne ne t’avait avertie que ta relation de couple pourrait se dérouler comme cela. Alors vient la fameuse séparation. Et oui, tu seras une maman monoparentale. Une maman 2.0. Une super maman, une superwoman ! Dans quel film on la voit, cette maman‑là ?

Tu te mets sur le pilote automatique. Tu travailles, tu élèves tes enfants, tu fais le taxi pour les rendre heureux et tu t’oublies. Tu oublies qu’en plus d’être une maman et une professionnelle, tu es une femme. Une femme qui mérite d’être aimée à sa juste valeur et une femme qui a des besoins de femme ! Une femme qui rêve de vivre dans un conte de fées même si tu le sais que ça n’existe presque plus, ces histoires‑là ! Tu te mets à la chasse au prince charmant. Tu te rends bien compte que les princes se font rares au 21e siècle. Ils se sont plutôt transformés en rois de la jungle. Plus aucune règle n’existe entre les hommes et les femmes et le lion est devenu solitaire et macho.

Tu décides donc de te consacrer à ta vie de famille et tu te convaincs (hahaha) que tu es bien seule et que tu n’as besoin de personne dans ta vie pour te combler. Tu es capable de tout faire toute seule, même visser une tablette au mur tout en faisant une lasagne et une brassée de lavage. Tu te sens forte, tu te crois invincible. Tu combles tes besoins charnels ici et là et tout est bien comme cela. Mais, au fond de toi, tu le sais qu’il te manque quelque chose. Il te manque cette petite dose d’amour et d’affection qui fait battre ton cœur tellement fort que tu sens qu’il va exploser.

Et puis un jour, quand tu as accepté qui tu es et que tu as fait une croix sur ton passé, tu te sens prête à enlever cette carapace qui est si lourde sur tes épaules et à enfin ouvrir ton cœur. Et c’est à ce moment que tu le rencontres. Ton prince. Celui pour qui ton cœur bat si fort que les gens autour de toi l’entendent. Celui avec qui tu as envie de tout partager, celui que tu as envie de présenter à tes enfants, celui qui fait un avec toi.

Cette sensation que tu croyais morte est redevenue si intense que tu en as mal. Tu ne te reconnais plus. Tu as envie de partager tous tes moments avec lui, tu penses à lui sans arrêt, tu te surprends à faire déjà des projets à long terme. Mais qu’est‑ce qui se passe ? Est‑ce cela qu’on appelle l’amour, le vrai amour ? Celui où tu te sens acceptée comme tu es et celui où même les défauts de ton amoureux ne te dérangent pas. Tu te sens si bien ! C’est une émotion que tu avais si hâte de retrouver mais en même temps, elle te faisait si peur. Tu as si peur de t’abandonner, de te laisser aller, de t’ouvrir. Tu as peur qu’on te rejette encore, tu as peur de perdre le peu d’estime qu’il te reste. Tu as peur d’impliquer ta petite famille dans cette histoire dont tu ne connais pas la longévité.

Mais arrête de te bloquer comme ça. Avance, regarde en avant, écoute ton cœur. Qu’est‑ce qu’il te dit ton cœur quand tu le regardes ? Arrête d’écouter ta tête, tu l’as écoutée trop longtemps celle‑là. Quand c’est le bon, tu le sens dans tout ton corps. Ça te prend aux tripes. Ça t’en a pris du temps pour le trouver. Tu as été patiente. Mais il est là maintenant. Il est là pour prendre soin de toi et de ton petit cœur qui a été si souvent blessé. Accueille‑le, c’est le bon, c’est l’homme de ta vie. C’est ton loulou !

Karine Filiatrault

Il y a deux mois

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C’était il y a un peu plus de huit semaines. Dans un élan d’impulsivité, tu as dit ces mots. C’est si difficile de comprendre pourquoi ils sont sortis de ta bouche, toi qui peux être si à cheval sur la langue française. Ces mots, tu les as dits à mon avis huit semaines plus tard sans penser qu’ils étaient pour faire résonner quelque chose de complètement clair en dedans de moi : c’est terminé.

 

À la suite de ces paroles, nous avions un événement familial dans ta famille. J’y suis allée avec toi, mais je me souviens de deux choses pour cette soirée. Il faisait chaud à l’extérieur, c’était agréable, mais j’ai été d’une grande froideur avec toi et encore à ce jour, je ne sais pas comment j’ai fait pour que rien n’y paraisse.

 

Nous sommes revenus à la maison et dans la nuit, alors que je m’étais couchée dans une autre chambre, je suis allée te voir et je t’ai clairement dit que ces propos n’avaient pas leur place, que je ne les acceptais pas et que c’était terminé. J’ai offert dès cet instant à ce que tu rachètes ma part de notre maison.

 

Il y a eu depuis ce jour une cassure, une cassure nette. Je ne pouvais plus à ce moment précis penser que je pouvais continuer ma vie avec toi. Ce n’était pas la première crise que nous vivions, mais cette fois-là, c’était autre chose ; une conviction profonde a jailli de cet événement.

 

Là où ça accroche depuis un peu plus de huit semaines, c’est toi. Au début, tu m’as confirmé que tu voulais racheter ma part de la maison. Tu as débuté les démarches à ton rythme, c’est-à-dire très lentement. Puis il y a quelques semaines, tu m’as annoncé que tu avais interrompu les démarches, car un enfant ne vit pas dans deux maisons. Tu as décidé à ce moment de me mettre en cage. Depuis, oui j’ai l’impression d’être prise, mais en même temps, je pense que c’est davantage toi qui te mets en cage.

 

Moi, de mon côté, je reconnecte avec moi, je reconnecte avec mes passions, mes valeurs, mon amour-propre. Ça fait du bien. Nous avons encore des discussions parfois, ce n’est pas toujours simple, ce n’est pas toujours beau. Mais c’est clair pour moi : le chapitre qu’était notre relation est terminé pour moi.

 

J’ai compris que chaque séparation est unique et amène son lot de défis (y compris des cassures et des déchirures). La mienne se déroule à la vitesse leeente et oui, je voudrais parfois que ça aille plus rapidement. Cependant, à chaque discussion ou accrochage, je comprends que j’en ai beaucoup vécu, parfois de manière trop silencieuse. Mais savoir que j’avance me permet de me sentir plus légère. Noël s’en vient, on me dit que ce ne sera pas facile. En faisant une petite introspection, je me suis rendu compte que cela fait quelques Noëls que rien n’est simple, alors je ne crois pas que ce sera pire.

 

Je sais que le nouveau chapitre qui s’ouvre me permettra de me redécouvrir et je fais confiance à la vie. Pour le reste, elle s’en occupera adéquatement.

 

Eva Staire

Flusher son ex de Facebook

Je te flush de mon Facebook.

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Je te flush de mon Facebook.

Je te flush parce que je haïs ça te voir heureux. Pas que tu ne le mérites pas. Au contraire, je te souhaite sincèrement le meilleur. J’aimerais juste ça ne pas en connaître tous les détails.

Tu es mon premier vrai amour. Le premier avec qui je m’imaginais finir mes jours. J’écoutais « I wanna grow old with you » d’Adam Sandler, et j’étais certaine qu’on allait finir ensemble à se bercer durant nos vieux jours.

C’est moi qui t’ai laissé. Ça fait déjà plusieurs années de ça. Je pense encore que c’est ce qui était le mieux pour nous deux. Vraiment. C’est juste que j’aimerais ça savoir que des fois, tu penses à moi toi aussi. J’aimerais ça savoir que j’ai été spéciale et que même si on est marié et qu’on a des enfants chacun de notre bord, tu repenses à nous de temps en temps et que tu souris en coin. À la place, tout ce que je vois, c’est que tu t’amuses comme jamais dans une vie qui paraît enviable.

Je te flush parce que ça m’a fait de la peine à chaque fois que j’ai su que tu étais de retour en ville, mais que tu ne m’as pas appelée. C’est con : j’irais dans ta ville, je ne t’appellerais pas moi non plus. Et puis, je ne sais pas vraiment qu’est-ce que ça donnerait de se revoir.

Je te flush de mon Facebook parce que de toute façon, tu n’y vas même plus sur ton compte. Ça fait que je suis là, à écrire ton nom dans le moteur de recherche, puis à retomber sur les mêmes messages de bonne fête qui datent de plusieurs mois auxquels tu n’as même pas donné suite.

Je te flush parce que c’est tellement pas normal de pouvoir suivre la vie de son ex comme ça. D’avoir accès à tout ce qu’il vit de beau et d’extraordinaire en occultant tout défaut.

Je te flush parce que moi aussi, je suis heureuse et que j’ai envie de tourner la page une fois pour toutes. C’est comme si je sais que tu n’es pas le bon gars pour moi et je sais que je suis épanouie dans ma vie actuelle, mais que j’aurais juste envie que tu me confirmes que c’était vraiment spécial nous deux et que même si ça nous tuait à petit feu, ça reste une belle rencontre marquante dans ta vie.

J’aurais le goût de savoir que toi aussi, ça te fait un pincement au cœur de voir mon bonheur étalé sur les réseaux sociaux.

Ça se peut tu que notre âme sœur ne soit pas faite pour être notre amoureux?

Eva Staire

À toi, mon papa monoparental

Je t’ai rencontré par pur hasard. Tu étais dans une situation se

Je t’ai rencontré par pur hasard. Tu étais dans une situation semblable à la mienne. Une âme un peu perdue, en questionnement, en adaptation. Un moment de ta vie marquant, bouleversant venait de se produire, tout comme pour moi. Nous avons commencé à nous voir, nous parler. J’ai découvert en toi quelque chose d’inattendu, mais en même temps, de tellement espéré.

Nous apprenions à nous connaître tout en vivant respectivement, chacun de son côté, notre déception vis-à-vis notre séparation, notre échec de cette idée parfaite que nous avions d’une famille unie.

Nous nous sommes épaulés, rassurés. Nous avons pleuré ensemble. Nous avons partagé nos peines, nos joies et nos inquiétudes.

Je me suis dit à ce moment-là que rien n’arrive pour rien et que si nous devions seulement être que de passage dans la vie l’un de l’autre, ce passage ne serait que bénéfique pour nous deux.

Mais, ce n’est pas ce qui s’est produit. Nous n’avons pas été que de passage… Nous y sommes encore aujourd’hui. Nous sommes tombés amoureux à une vitesse impressionnante.

Certains diront que la rapidité avec laquelle nous avons foncé à vive allure dans cette relation était trop intense… trop rapide… trop ci… trop cela… Ça t’a blessé, toi qui ne veux tellement pas décevoir les gens autour de toi. À ces personnes, je leur souhaite de rencontrer quelqu’un d’aussi merveilleux que toi. Ainsi, elles me comprendront.

Je me souviens exactement du moment où je me suis avoué que j’étais totalement sous ton charme. Le moment où j’ai compris que tu allais tôt ou tard faire partie de ma vie et de celle de mon enfant.

Tu riais avec ta fille malgré les moments difficiles que tu vivais. Tu l’enlaçais dans tes bras en lui disant à quel point tu l’aimais. C’était beau, c’était rassurant. Peut-être que personne ne te l’a jamais dit, mais ces moments que tu prends pour lui dire à quel point tu l’aimes et qu’elle est importante pour toi auront un impact important dans son futur.

Je te vois agir avec elle comme père et je suis fière de toi. Je sais que ce n’est pas évident pour toi de jouer le rôle du papa monoparental. J’ai vécu tes doutes avec toi, mais crois-moi, ta fille ne manque de rien avec toi. Elle est plus que bien et, malgré que parfois, tu peux te sentir inquiet dans ce rôle de père, tu fais un travail remarquable.

La façon dont tu agis avec elle et avec les gens qui t’entourent me fascine. Ta sensibilité, ton écoute, ton respect, ta douceur… ces qualités ne font qu’augmenter la gratitude que j’ai envers la vie, d’avoir mis un homme aussi admirable sur mon chemin.

Nous avons vécu des émotions indescriptibles ensemble depuis notre rencontre. Nous avons eu des doutes, des émotions à la tonne, des frustrations.

Je peux dire que de nous voir ensemble aujourd’hui me rend fière. On ne s’est pas laissé impressionner. On y a cru.

Je te remercie d’être toujours là, à mes côtés.

Je t’admire d’être un aussi bon ami pour ma fille.

Je t’acclame d’avoir accepté que le père de ma fille et moi soyons amis et en bons termes pour notre fille. Ce n’est pas tout le monde qui aurait la capacité de vivre avec cette chimie entre « ex ».

Je te dis de rester qui tu es même si parfois, ton insécurité crée des doutes sur ta façon d’être et d’agir.

Crois-moi, tu es tout simplement unique.

Et je souhaite que chaque père monoparental aussi merveilleux que toi, malgré les inquiétudes et les doutes, continue de croire qu’il est capable de faire briller les yeux de son enfant, et ce, chaque jour.

Isabelle Nadeau